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La rumeur courrait depuis des semaines et s'était intensifiée à l'annonce d'une conférence de presse qui s'est tenue hier au siège de Facebook : comme tout le monde le supposait, le réseau social a dévoilé son service de géolocalisation, baptisé sobrement Facebook Places (Lieux pour la version française).

C'est Mark Zuckerberg lui-même qui a dévoilé cette nouvelle fonctionnalité, qui permet aux utilisateurs du site pour le moment, seuls les habitants du territoire américain sont concernés de "check-in" ("pointer") dans un lieu avec son smartphone pour se localiser sur son profil Facebook. Une manoeuvre réalisable via le site mobile du réseau, touch.facebook.com, ou via une mise à jour de l'application iPhone du service, publiée jeudi matin sur l'App Store.

Selon Mark Zuckerberg, Facebook Places a un triple intérêt social : il permet de favoriser le partage d'informations localisées sur le réseau, permet également de voir si des amis se trouvent à proximité de l'utilisateur, et, enfin, offre la possibilité de découvrir de nouveaux lieux si des amis ont tagué des endroits.

Michael Sharon, le chef produit de Places, a également pris la parole pour expliquer le fonctionnement du service qui fonctionne exactement comme FourSquare, et pour cause : le célèbre site de géolocalisation est partenaire de Facebook Place. « Je pense que c'est une bonne chose pour l'industrie. Cela confirme que nous sommes sur quelque chose, et cela devrait prendre encore plus d'importance à l'avenir » a déclaré à propos du service Holger Luedorf, responsable des partenariats chez FourSquare. D'autres partenaires, tous acteurs de la gélocalisation sur Internet, ont été dévoilé : Yelp, Gowalla ou encore Booyah devraient prochainement proposer leurs services dans Facebook Places grâce aux API disponibles dès aujourd'hui.

Enfin, Mark Zuckerberg a entrepris d'anticiper les éventuelles critiques en assurant que Facebook Places respecterait la vie privée de ses utilisateurs. A condition que ces derniers prennent le temps d'effectuer les réglages nécessaires de leur profil. Par défaut, le service n'est visible que par les amis du membre, mais il est possible de restreindre davantage la fonction, ou au contraire de l'étendre.

C'est donc un nouveau domaine dans lequel se lance le site aux 500 millions de membres : pour le moment localisé aux Etats-Unis, Facebook Places est d'ores et déjà envisagé dans le reste du monde, même si le PDG du site n'a pour le moment donné aucune date de déploiement.
L'institut de mesure d'audience ComScore vient, une nouvelle fois, de livrer ses constatations sur le secteur de la recherche sur Internet. Bien que Google soit toujours largement en tête sur le territoire des Etats-Unis, une lente érosion semble être à l'oeuvre.

Google aurait donc perdu 1 point par rapport au mois de juin pour situer sa part de marché autour de 61,6 % des requêtes. Le concurrent le plus proche, Yahoo!, plafonne à 20,1 %, Bing à 12,6 %. La domination de Moutain View reste donc encore bien présente.

Le marché reste donc globalement stable aux Etats-Unis, l'institut Comscore en a profité pour confronter ses méthodes d'analyse estimant que Bing et Yahoo bénéficiaient d'une hausse de leur audience du fait des recherches contextuelles. Après une mise à jour des méthodes, les résultats sont similaires, ils confirment la bonne santé de Google malgré une tendance à la baisse.

Pour autant, hors de ses frontières, Google reste largement devant les autres moteurs. Mais à domicile, la firme pourrait avoir atteint son rythme de croisière en matière de requêtes.
le 19/08/2010 à 20:35
Créer une application Facebook
Facebook offre la possibilité de créer des applications, des jeux... et de partager sur son propre réseau, permettant ainsi de proposer de nombreux services.

Tous ces services sont fournis par l'intermédiaire d'outils. Le blog Monkeyz a publié une aide pour créer une application PHP Facebook sans que les utilisateurs soient obligés d'être connectés.

L'article nous montre :
- Comment utiliser le SDK et l'api Graph de Facebook
- Configurer la plateforme
- Utiliser un exemple simple

Bien sur, il s'agit d'une première approche, qui vous servira de base, mais il s'agit d'un bon point de démarrage.

- Créer une application facebook offline en utilisant l'api graph et le php-sdk
Signe que le social gaming est en forme, l'éditeur Zynga en est à sa quatrième acquisition en quelques mois. Cette fois, c'est la startup de Boston, Conduit Labs, qui est rachetée par l'éditeur de Farmwille et Mafia Wars.

Zynga va ainsi pouvoir étendre ses bureaux de développement, en ajoutant Boston à ses studios de San Francisco, Austin, Baltimore, Bangalore, Pékin et Los Angeles. L'éditeur n'a pas donné de montant pour la transaction, mais on sait en revanche que Conduit Labs avait levé 8,5 millions d'euros auprès de Charles River Ventures et Prism VentureWorks lors d'un premier tour de table.C'est donc la quatrième acquisition pour Zynga, qui confirme que le secteur commence à s'organiser. L'éditeur des célèbres jeux pour Facebook avait racheté Challenge Games, XPD Media, et Unoh. Pourtant, le rachat de Conduit Labs a un goût particulier pour Zynga. « Boston est un épicentre pour les technologies et a un marché de talents très fort. Ca en fait un endroit idéal pour étendre nos opérations, » explique Mike Verdu, vice-président des jeux à Zynga. « Etant l'une des entreprises de jeu social de premier plan à Boston, l'équipe de Conduit partage une culture similaire avec Zynga, et ensemble, nous anticipons de grands succès pour notre nouveau studio. »
Le Public Interest Registry (l'organisme chargé de gérer le top-level domain .org) a dévoilé hier soir les résultats de son rapport bi-annuel sur les noms de domaine en .org, le troisième au monde après les .com et .net. Le "Dashboard", comme est baptisé le rapport, nous apprend qu'à l'occasion de ses 25 ans, le .org atteint les 8,5 millions de domaines, et continue sa hausse.

Au cours de la première moitié de l'année 2010, le top-level domain (TLD) .org a augmenté de 7,6%, ce qui fait plus que doubler par rapport à la hausse de 3,2% au cours de la même période en 2009. Cette augmentation amène le nombre de domaines gérés par le Public Interest Registry à 8,5 millions.

Cette hausse de 7,6% est même supérieure au taux de croissance des deux grands concurrents du .org, les TLD .com et .net. Le .org semble populaire dans le monde, donc, ce qui peut aussi être vu comme un signe de la difficulté croissante pour enregistrer des .com et .net qui soient libres - et lisibles.
Alors que le site « vitrine » de la France avait eu déjà quelques retards à l'allumage, France.fr inquiète désormais pour son budget. Estimé à 1,6 millions d'euros par le SIG (Service d'Information au Gouvernement), le budget serait en fait deux fois plus important que prévu. Entre retouches graphiques et travail sur la seconde version, la facture semble salée.

A en croire le Canard enchaîné, le coût total de la conception du site France.fr est estimé à 4 millions d'euros environ. Les différents prestataires auraient alourdit leurs factures par rapport au budget initial. Pourtant, la plaquette officielle (pdf, page 7) expliquait clairement que « Le montant maximum du marché est de 1.610.519,25 € TTC mais, au jour de son lancement, le portail France.fr a coûté 862 705 € TTC (développements techniques, créations graphiques, animations, traductions en 5 langues, animations et contenus éditoriaux inclus). »

Pourtant, la société Modedemploi chargée de la conception et de la réalisation aurait facturé tout le budget « officiel ». Une facture de 1,242 millions d'euros et deux de 755.000 euros pour les années entre 2010 et 2012... De quoi faire exploser la ligne directrice d'autant que la version actuellement en ligne n'est pas celle finale puisque selon Thierry Saussez (interrogé par la rédaction), le chef du SIG, une version interactive sera disponible mi-novembre...

Après le lancement raté, France.fr a continué de payer les factures puisque le même Thierry Saussez aurait alors jugé les graphismes du site « trop datés et trop ringards ». Du coup, la direction artistique a été confiée au designer Oraïto. Chargé du « Studio graphique », le montant du changement est alors facturé pour 100.000 euros. Enfin, l'agence de publicité Euro RSCG s'est chargée du logo et de sa mise en avant pour 28.500 euros. Le prix total de la conception du portail (graphismes et gestion des contenus) avoisinerait donc les 3 millions d'euros.

Sans même évoquer le changement d'hébergeur, le journal estime donc que le portail a coûté la somme de 4 millions d'euros. Bien loin des positions officielles qui estimaient que 800.000 euros avaient seulement été engloutis sur un budget d'1,6 millions d'euros.

Le site ne fonctionne que depuis lundi dernier...
Titulaires d'un concours de la fonction publique, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) recrute toujours. Plus de dix postes sont à pourvoir pour le 1er septembre prochain, de façon à répondre aux besoins créés par le lancement du dispositif de riposte graduée voulu par le gouvernement.

Parmi les missions proposées, on découvre le rôle exact de « l'Agent chargé des courriers de la Commission de la Protection des Droits de l'Hadopi » (CPD), principal artisan de la rédaction et de l'envoi des lettres d'avertissement qui seront adressées aux internautes soupçonnés de téléchargement illégal.

Titulaire d'un bac +3 et fonctionnaire de catégorie B, il devra notamment « donner des instructions de rédaction », valider les courriers et « veiller à la réponse dans les délais fixés par la CPD aux courriers postaux et électroniques des personnes ayant reçu une recommandation de la CPD ». Il sera également en charge « d'exploiter les courriers postaux et les courriers électroniques et de renseigner le système d'information sur ces demandes », « de veiller à l'envoi dans les délais fixés par la CPD des lettres remises contre signature » mais aussi de répondre à des demandes de renseignement.

Le traitement proprement dit sera quant à lui assuré par l'Agent administratif et technique de la CPD (voir l'offre), avec deux postes ouverts en septembre, puis quatre en novembre. Il pourra « aussi être appelé à constituer les dossiers des audiences de la CPD », qui seront ensuite traités par l'Agent chargé des procédures, qui mettra en oeuvre les directives de la CPD, «  de la réception des saisines jusqu'à la mise en œuvre de la peine complémentaire de suspension de l'abonnement internet décidée par l'autorité judiciaire ». Ici, la Hadopi distingue le profil "technique" du profil "procédure".

Enfin, l'Autorité recherche son ou sa secrétaire de la direction juridique, ainsi qu'un secrétaire de direction. Tous les postes sont proposés sous la forme de contrats à durée déterminée (CDD) de trois ans, éventuellement renouvelables sous la forme d'un CDI. Avant la publication de ces annonces datées du 17 août, une première phase de recrutement avait déjà été menée début juillet. Quelles que soient les incertitudes liées à la consultation lancée sur la problématique de la sécurisation de la ligne de l'abonné ou sur le recours suspensif déposé devant le Conseil d'Etat par le FAI FDN, la Hadopi se prépare donc bel et bien à prendre son envol. Merci à Guillaume pour l'info.
Le site de vidéo en streaming Vimeo, moins connu que Youtube mais qui a fondé sa ligne sur la qualité des contenus hébergés, vient d'annoncer un lecteur pour les appareils mobiles capable de prendre en charge les smartphones et tablettes équipés de la technologie Flash, comme ceux qui soutiennent le HTML 5, comme par exemple l'iPhone et l'iPad.

Selon Vimeo, son Universal Player devrait être lancé mardi prochain. Le site délivre de la vidéo compatible avec Flash ou avec le HTML 5 en détectant pendant le téléchargement les possibilités offertes par l'appareil mobile. Il utilise ensuite ces informations pour déterminer la version appropriée du lecteur. HTML 5 pour l'iPhone, l'iPad, et d'autres téléphones - la nouvelle version de ce langage pour le web est de mieux en mieux pris en charge par les navigateurs, et Flash pour les appareils tournant sur les versions les plus récentes d'Android.

Une fois lancé dans le navigateur, le lecteur pourra se mettre à jour au fur et à mesure des nouvelles implémentations de Flash et HTML 5, selon Vimeo. Cette fonctionnalité est relativement importante, car la dernière version de Flash, la 10.1, n'est pour l'heure qu'en beta. « Le nouveau code embedded est très flexible et nous permet de continuer à ajouter de nouvelles prises en charges à mesure que des nouveaux navigateurs et appareils sont distribués, par exemple en offrant du HTML 5 sur Internet Explorer 9 et notre lecteur mobile Flash aux téléphones Android qui prennent en charge le Flash 10.1, » explique Andrew Pile, vice-président produit et développement chez Vimeo.
Disponible depuis hier, la nouvelle mise à jour graphique de Snow Leopard risque de soulager bien des joueurs adepte d'Apple, en particulier ceux touchés par les problèmes rencontrés suite à une précédente mise à jour de l'OS proposée en juin dernier : on se rappelle que Valve avait fortement déconseillé aux adeptes de Steam jouant sur un Mac avec un chipset Nvidia d'installer la mise à jour 10.6.4 du système, au risque de voir les performances de certains jeux chuter.

Outre le logiciel photo Aperture 3 qui voit ses soucis de fermetures intempestives réglés, la mise à jour règle le même problème pour StarCraft II et se penche également sur « les problèmes de fréquence d'images dans les logiciels Portal et Team Fortress 2 ainsi que sur certains Macs » explique la mise à jour dont le détail est disponible ici.

Le fichier de 65 Mo est disponible sur le support d'Apple.
Suite à notre article montrant que le budget du site France.fr était évalué à 4 millions d'euros, le directeur du Service d'information au Gouvernement (SIG) a tenu à apporter une réponse aux allégations du Canard enchaîné par le biais d'un commentaire posté sur notre site. L'un des arguments avancé par le responsable tourne autour de « l'importance de mettre en place cet outil de cohérence à l'échelle mondiale. »
Afin d'obtenir plus de précisions, la rédaction s'est entretenue avec Thierry Saussez. Interview.

L'article du Canard enchainé (18/08) précise que le coût total du site France.fr est de 4 millions d'euros. Ces chiffres sont-ils exacts ?

Comme je le précise dans mon commentaire, et je pense être clair, il s'agit d'extrapolations virtuelles. Il s'agit d'une somme basée sur des montants maximum de marchés publics et ne reflète en rien ce qui a été avancé pour la création et la gestion du site.

Par ailleurs, ce qu'affirme le Canard enchaîné est impossible. Les factures d'avance (1,242 millions d'euros et deux fois 755.000 euros entre 2010 et 2012, ndr) n'existent pas, l'Etat lance un appel d'offre puis règle une fois que la prestation est faite. Je précise aussi que la prestation d'Oraïto est comprise dans celle attribuée à la société Modedemploi. De même, le document visible sur le journal ne montre pas d'en-tête ni d'intitulé. On ne va pas mener une enquête sur le sujet, mais il n'y pas de « bon de commande pour 2013 »…

Quelles sommes ont été et seront avancées pour le site ?

A la date du 14 juillet, ce sont 860.000 euros qui ont été engagés. Après le bug et l'introduction de la carte interactive, nous sommes aujourd'hui à 1 million d'euros engagés. Tout cela est le prix de la création après un an de travail entre les différents acteurs et aussi le réseau interministériel. Cet investissement est celui de la première année et sera supérieur à celui qui sera fait les prochaines années.

D'ailleurs tout cela est très clair et très transparent puisque les comptes 2010-2011 sont contrôlés et publics, tout le monde pourra savoir début 2011 ce qui a été dépensé.

Quels sont les premiers retours en matière de fréquentation et d'image de ce qui se doit d'être une page d'accueil officielle de la France ?

Pour l'instant, il y a un effet buzz autour de France.fr mais nous avons nos premiers chiffres qu'il faut affiner. Sur les premières 24 heures (le site est ouvert depuis ce lundi 16 aout, ndr), nous avons eu 200.000 visites pour pas moins de 600.000 pages vues. Le temps moyen de visite est alors de 5 minutes en moyenne. Tout cela avec uniquement un référencement naturel.

Désormais, nous cherchons des éléments comparatifs sur d'autres sites étrangers comme ceux des Etats-Unis, de l'Italie ou encore de l'Espagne. En ce qui nous concerne, nos moyens sont certes convenables, mais limités...
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