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Google prévoit d'engager 200 nouveaux employés à Dublin, en Irlande, où il met actuellement en place un centre opérationnel. Selon le journal national Irish Times, le centre sera localisé à East Point Business Park, l'équivalent de la Défense en Irlande.

Google a expliqué que ce centre permettra de sortir des frontières américaines le développement des produits technologiques basés sur la localisation géographique, comme Google Local ou Google Maps. « Le centre opérationnel de Dublin se concentrera en premier lieu sur nos produits basés sur la géolocalisation, pour assurer une bonne expérience à nos utilisateurs européens. »

Nous sommes constamment en recherche de nouvelles améliorations et d'innovations pour nos services de localisation géographique, et Dublin sera désormais un centre d'excellence pour cette activité. « Google Maps propose tellement plus que la géographie d'un lieu, et contient désormais des données riches de milliers de sources en différentes langues, venues du monde entier. Il inclut même des listes de magasins locaux. Ce centre d'opérations aidera à gérer ces sources de données pour offrir aux utilisateurs de Google Maps encore plus d'informations locales qu'avant. »
le 23/08/2010 à 20:42
L'Hadopi au péage est légale
La semaine dernière nous informions que l'Hadopi comptait encore le week-end prochain distribuer ses dépliants aux péages. Un acte de pédagogie en vue de mobiliser les vacanciers sur les risques du téléchargement illégal. Une piqûre de rappel avant, peut-être de recevoir un e-mail d'avertissement.

Pour faire suite à notre précédent article, de nombreuses questions ont été posées concernant la méthode par laquelle l'Hadopi comptait proposer ces dépliants. Il faut dire que l'article R412-52 du code de la route interdit le fait de « distribuer ou faire distribuer des prospectus, tracts, écrits, images, photographies ou objets quelconques aux conducteurs ou occupants de véhicules circulant sur une voie ouverte à la circulation publique ». Sans quoi une contravention peut être dressée avec une amende de 135 euros.

Mais l'Hadopi a bien précisé qu'elle avait passé contrat avec la régie publicitaire des autoroutes de France. Cette société se charge de faire diffuser les informations d'annonceurs privés (Ikea, Citroën, EDF) mais aussi de ministères (Développement durable, Santé) et d'aéroports tout comme d'acteurs de la production artistique (Columbia, Buena Vista Home E, Europa Corp, Warner, Canal+).

Comme confirmé par l'autorité elle-même, Hadopi a donc bien passé contrat avec cette régie pour la distribution pendant 2 week-ends et 3 péages en France. Même si on préfère rester discret du côté de la rue du Texel sur les lieux choisi, par une simple visite des tarifs pratiqués par la régie on peut facilement comprendre quel est le « Package » choisi par l'Hadopi.

Selon le document (.pdf, page 21) sur les tarifs 2010, Hadopi a donc pris l'option à 37 998 euros pour les péages de Lançon de Provence, de la Monnaie et de la Gravelle (Ouest). Ce « Pack » été-retours de vacances, vise à toucher nombre de français de retour de vacances avec 260 000 exemplaires (dans le cadre d'une distribution sur 6 jours, à raison de 8 heures par jour).

Comme on pouvait s'en douter, pas d'illégalité de la part d'Hadopi mais un budget de 37 998 euros. Outre cette somme rondelette, reste à savoir si ce dépliant participera à l'effet dissuasif anti-téléchargement illégal.
Le site Read Write Web propose un article assez surprenant suite à une constatation effectuée autour des API webs, dont Twitter fut un des premiers pré-curseur.

Lorsqu'un site internet propose une consultation de son contenu par le site web et une API, celui-ci risque de générer plus de fréquentations par l'API que par le site lui-même.

Un sondage auprès de développeurs et de fournisseurs de services ont permis de ressortir 10 erreurs pouvant être commises lors de l'élaboration d'une API :

- Problème autour du fonctionnement de l'application
- Absence de management de la communauté
- Tester ou effectuer un audit ?
- Utiliser un sous domaine
- Absence d'études préalables
- Mauvais comportement de l'application
- Absence de tests pendant le développement
- Absence de tableau de bord
- Les erreurs courantes

Bien sûr, il s'agit de quelques points importants lorsque vous souhaitez développer une API, pouvant être réaliser par exemple en PHP et pour proposer différents services autour de votre société.

- 10 Common Mistakes Made by API Providers
le 23/08/2010 à 09:55
TokuDB v4.1
Après quelques mois de développement, la nouvelle monture de TokuDB vient de sortir. Ce projet est un moteur de stockage MySQL et améliore les performances pour les bases de données volumineuses, en accélérant l'indexation par fois 10 à fois 50.

Cette nouvelle version apporte par ailleurs de nombreuses autres évolutions, comme :

- Une interface simplifiée
- Conforme aux Transactions ACID
- Elimine les goulots d'étranglements
- Simplification de la configuration MySQL
- Rapidité
- etc

Bien sur, de nombreuses ressources ont été mis à jour comme le livre blanc.

- Communiqué TokuDB v4.1
La nouvelle version de Tine vient de sortir, réalisée en PHP 5.2.x et MySQL 5, sous licence Open source.

Son but consiste de proposer une plateforme collaborative associé à un CRM. Il va vous permettre de regrouper et de rassembler les informations importantes dans un même espace, au sein de votre entreprise.

Cette solution regroupe :
- Un carnet d'adresses
- Un gestionnaire de taches
- Un suivi de dossier sous la forme de CRM
- Exportation en PDF
- Une consultation pour support mobile
- La gestion Administrative de la VOIP
- etc

L'installation et la configuration ont été simplifiées au maximum pour permettre une meilleure utilisation de cet outil.

- Tine site officiel
- Demo en ligne de Tine 2.0
L'Hadopi se met en marche. La haute autorité chargée d'endiguer le téléchargement illégal en France vient de lancer sa campagne de sensibilisation. Ses responsables avaient clairement maintenu que leur but était de faire de la pédagogie et d'attendre les retours de vacances pour que le message passe au mieux. Du coup, l'Hadopi donne rendez-vous sur les péages.

Dans un communiqué, l'Hadopi nous informe que « La première action de cette campagne est une distribution de dépliants explicatifs. Ces dépliants seront distribués aux péages des autoroutes à l'occasion des retours de vacances les week-ends des 20 au 22 août et des 27 au 29 août ». Ce type de dépliant (ci-dessous) explique le dispositif de la riposte graduée et les risque du téléchargement illégal d'oeuvres protégées par le droit d'auteur.

Ce « mode d'emploi » de l'Hadopi souhaite toucher le plus de français, en rappelant également que « L'univers numérique a particulièrement modifié nos habitudes, décuplant les connexions, les libertés et les échanges culturels. Ces nouvelles libertés ne doivent néanmoins pas masquer de nouvelles responsabilités, en particulier à l'égard de la filière de la création ». Ambiance retour de vacances donc.

L'Hadopi serre les rangs et s'apprête à agir. Il est fort probable que les premiers e-mails d'avertissement arrivent d'ici les premières semaines de septembre. Même si aucune date précise n'a encore été prévue, les rumeurs ont toujours montré que le mois de septembre serait la date choisie pour le lancement effectif de la riposte graduée. Chacun est donc amener à vérifier sa boîte mail dans les prochains jours. Les gagnants sont même invités à partager ce moment de gloire avec la rédaction.

Dépliant-Hadopi-20082010
Pour être prêts à la sortie du Chrome Web Store, prévu pour être lancé en octobre par Google, les développeurs peuvent désormais renseigner des informations sur les web apps qu'ils souhaitent développer pour le navigateur Chrome et le futur système d'exploitation Chrome OS.

Dans un billet de blog officiel de l'équipe Chromium (le projet à la base de Chrome), Google a annoncé que les développeurs pouvaient désormais uploader les metadatas de leurs applications à venir.

Le but, pour Google, est de permettre aux développeurs de vendre des applications web à travers un magasin en ligne, sur le modèle de ce qui se fait déjà sur smartphones. Une application web se résumant techniquement à une description de données regroupées dans un fichier .crx, il "suffit" de décrire ses ressources et son fonctionnement.

« L'idée d'un web store est venue à partir d'une observation : la façon dont le web fonctionne a significativement évolué depuis quelques années, » explique un responsable, Arne Roomann-Kurrik dans une vidéo Youtube.

« De nouveaux standards comme le HTML 5 donnent aux développeurs plus de flexibilité dans le type d'expériences que le web peut apporter. » Selon lui, les sites web sont passé de l'hypertexte à des applications web qui agissent comme des clients email en temps réel, de la musique en streaming, et affichent des jeux multijoueurs. Autre nouveauté, la façon de chercher serait différente, et Google voudrait ainsi rendre plus facile le commerce autour des applications web, un peu à la manière de logiciels en local (sans la lourdeur du processus de mise-à-jour).

Le Chrome Web Store devrait ainsi permettre de trouver plus facilement ces web apps, en les plaçant dans un endroit non pollué par le bruit ambiant du web. Il permettra une authentification et un paiement plus aisé. Encore faudra-t-il attendre les conditions d'utilisation, les détails des droits cédés à Google et les conditions de validation des applications pour savoir si la solution est satisfaisante pour les développeurs et les consommateurs.
L'institut de mesure d'audience et de marketing publicitaire JiWire vient de publier les chiffres (pdf) sur le nombre de spots WiFi gratuits existant par pays. Si les Etats-Unis restent en tête, la France se glisse à la troisième place du classement mondial en enregistrant une hausse de 12,8 % de ces spots d'accès publics (payants et gratuits) à Internet.

Globalement, la hausse des « hotspots » est une tendance générale puisque l'institut estime qu'il y a eu 20 % d'accès en plus en un an. Le chiffre mondial serait alors de 310.000 spots. De même, cette augmentation est principalement due à l'implantation de grandes enseignes de distributions telles que les cafés Starbucks, Barnes and Nobles ou les McDonalds, placés au même titre que les cafés, les hôtels ou les aéroports.

Dans ce classement, la France se situe alors à la troisième place des pays ayant le plus d'accès WiFi publics avec 29.810 spots. En première place figurent les Etats-Unis avec 76.216 puis la Chine avec 39.358 accès.

Coté utilisation, JiWire note la très nette prédominance des terminaux Apple sur ces accès. Les smartphones fonctionnant sous iOS représentent 93,1 % des connexions, devant Android avec 3,5 % et RIM (Blackberry) avec 1,6 %. Windows Mobile et Symbian s'écharpent alors une part infime (entre 0,6 et 0,3 %). Afin d'obtenir ces résultats, la société est passée par la consultation des publicités placées sur 30.000 accès uniquement aux Etats-Unis.
Salesforce a publié ses résultats pour le deuxième trimestre de son année fiscale, aujourd'hui. Ventes record, puisque l'éditeur de CRM a annoncé un chiffre de 394 millions de dollars. C'est une hausse de 25% par rapport au deuxième trimestre de l'année 2009. Bénéfice opérationnel : 14,7 millions de dollars. Sur ce point, Salesforce accuse une chute, puisque ses résultats étaient de 21,1 millions à la même époque l'an dernier.

L'entreprise se targue d'avoir attiré 5 100 clients payants supplémentaires au cours du trimestre, dont 500 grâce à l'acquisition de Jigsaw au début de l'année. Au total, Salesforce déclare 82 400 clients payants.

Le PDG Marc Benioff a déclaré que son entreprise allait désormais se concentrer sur le renforcement des équipes de ventes et d'ingénieurs. L'ouverture d'un datacenter au Japon est aussi prévue.

Côté résultats, les abonnements et le support technique ont rapporté à Salesforce 369 millions de dollars, soit une hausse de 26% sur un an. Pour les services professionnels et les autres recettes, le montant total se chiffre à 25 millions de dollars. Cela correspond à une hausse de 12%. Les derniers mois ont été plus ou moins difficiles pour Salesforce, qui a pu faire face à une attaque sur des brevets de la part de Microsoft.
Mises à l'arrêt pendant plusieurs semaines suite à l'affaire de la récolte de données WiFi, les Google Cars viennent de reprendre du service en France pour « améliorer l'étendue de la couverture Street View et ajouter au service des sites exceptionnels du patrimoine français » annonce aujourd'hui un communiqué de Google France.

Le site en profite pour évoquer la fameuse affaire, qui dure depuis le mois d'avril dernier, et indique avoir apporté des "changements" aux voitures pour que ces dernières ne collectent plus de données WiFi. « Désormais, ses équipements ont été retirés et nos voitures collecteront uniquement des photos et des images 3D » explique le communiqué.

Les voitures ont donc recommencé dès aujourd'hui à sillonner les routes de 20 régions françaises parmi lesquelles la Sarthe, le Calvados, le Loiret, l'Oise ou encore la Haute Marne, et ce alors que l'enquête de la CNIL est toujours en cours : une démarche bien différence de celle de la firme en Angleterre, où les Google Cars ont repris la route après avoir reçu le feu vert des autorités locales. Contacté par nos soins, Google France a indiqué toujours collaborer étroitement avec la CNIL sur l'enquête, et que la comparaison entre les situations anglaises et françaises n'avaient pas lieu d'être : « Chaque pays décide différemment  »nous a précisé la porte-parole. « Si l'on a repris le travail, c'est que l'on a estimé que les voitures pouvaient reprendre la route maintenant qu'elles sont allégées de l'équipement problématique » a-t-elle ajouté, indiquant que la CNIL était au courant de cette reprise depuis mercredi.

Contactée également, la CNIL vient de publier un communiqué sur son site Internet : la commission y juge la reprise de la circulation des véhicules Google Street View trop hâtive : "Alors même que les investigations de la CNIL ne sont pas terminées la reprise de la circulation des véhicules Street View apparaît prématurée" explique le communiqué rédigé cet après-midi. En somme, si Google semble désireux de passer à autre chose, la CNIL, elle n'a pas fini son travail : affaire à suivre, donc !
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