News

L'éditeur Red Hat vient de signer un accord avec Atsec Information Security, selon un billet de son blog officiel. L'objectif pour l'éditeur est d'obtenir une certification du Common Criteria pour son système d'exploitation professionnel Red Hat Enterprise Linux 6 (RHEL 6) et l'hyperviseur KVM sur RHEL 5 et RHEL 6.

Le Common Critera est un standard d'évaluation des produits IT. Publié suite à l'initiative américaine National Information Assurance Partnership, il est notamment utilisé par les agences gouvernementales pour certifier la sécurité des équipements IT avant de réaliser une acquisition.

La certification de niveau 4 permettrait aux clients gouvernementaux d'utiliser les solutions Red Hat pour héberger de multiples machines virtuelles sur un seul serveur, par exemple. Selon Red Hat, elle ouvrirait la porte des infrastructures de cloud computing privées aux institutions nationales des Etats-Unis. Le gouvernement accroit son utilisation de la virtualisation pour créer des centres de données plus efficaces et moins coûteux.

La sécurité est évidemment un problème récurrent quand il s'agit de virtualisation, et les clients non-gouvernementaux sont autant concernés par une certification. Red Hat pourrait tirer avantage de la validation par le Common Criteria, ne serait-ce qu'en terme d'image. Si la virtualisation est de plus en plus adoptée, au fur et à mesure que la technologie se répand et se sophistique, l'hyperviseur est particulièrement critique. Red Hat devrait néanmoins obtenir la certification sans trop de souci, puisqu'elle a déjà été accordée à 13 reprises pour différentes plateformes. Si ce type de validation est très encadrée et n'est jamais gagnée, on peut au moins présumer que les ingénieurs de l'éditeur connaissent leur affaire.
Selon certains spécialistes des conditions de travail, la consultation de sites non-professionnels au bureau nuirait à la concentration des salariés. L'apport des sites 2.0 seraient également néfastes à la productivité et peuvent conduire, en cas de sur-dose, à des licenciements.

L'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) s'est penchée sur les usages Web des salariés français. Selon le chargé de mission Romain Chevallet, consulter fréquemment des sites non-professionnel à la manière d'un zapping est nuisible : « Cette interruption permanente est néfaste pour le salarié. Selon une étude de l'institut psychiatrique de Londres, passer perpétuellement d'une tâche à l'autre induit une perte de 10 points du quotient intellectuel, soit l'équivalent d'une nuit blanche ».

Par principe, le code du travail estime que l'utilisation à des fins personnelles d'Internet doit se faire de manière raisonnable. Chacun est libre ensuite d'appliquer ce critère comme il l'entend, sinon un juge peut s'en charger en cas de litige…

Demeure la question de savoir si les réseaux sociaux peuvent être utilisés ou visités pour des motifs professionnels. Il devient alors compliqué de décompter le temps passé pour des raisons professionnelles de celui passé pour le plaisir. Une réponse peut être apportée au cas par cas. Après tout, selon LeMonde.fr il paraît que certains journalistes trouvent même des sujets sur Facebook.
Google vient de dévoiler la version 3.8 de Picasa, et avec elle une nouvelle fonction basée sur la fonction de reconnaissance faciale du programme.

La fonction en question est baptisée Face Movie, et permet de créer un diaporama focalisé sur une personne présente dans un cliché : le visage de cette dernière devient alors le point de mire du défilé de photos et offre un rendu plutôt convaincant.

Picasa 3.8 apporte par ailleurs la prise en charge des métadonnées Color Management contenues dans les fichiers photo, un support renforcé du format de métadonnées XMP via l'intégration d'un nouveau panneau de propriétés, le transfert de fichiers par lots ou d'albums complets de Picasa à Picaca Web Album. Les outils de correction de Picnik ont également été intégrés à Picasa avec cette mise à jour.

Picasa 3.8 est pour le moment uniquement disponible en anglais sous Windows et Mac OS X.
Eric Schmidt jette à nouveau de l'huile sur le feu. À l'heure du Web 2.0, le PDG de Google relance aujourd'hui encore, s'il en était besoin, le débat de la vie privée sur Internet. Schmidt a effectivement accordé une interview au Wall Street Journal dans laquelle il expose d'inquiétantes prédictions.

Changer de nom à l'âge adulte pour brouiller les pistes

« Je ne crois pas que la société comprenne ce qui arrive quand tout est disponible, accessible et enregistré par tout le monde, tout le temps, » déclare-t-il ainsi. Il prédit donc, « apparemment sérieusement » d'après le journaliste Holman Jenkins, que « tout individu sera un jour automatiquement autorisé à changer son nom à l'âge adulte de manière à renier les hauts faits enregistrés par ses amis sur les réseaux sociaux de sa jeunesse. »

Eric Schmidt avait pour rappel déclaré quelques mois plus tôt sur un plateau de la chaine de télévision américaine CNBC : « Si vous souhaitez que personne ne soit au courant de certaines des choses que vous faites, peut-être ne devriez-vous tout simplement pas les faire. » Une déclaration quelque peu en contradiction avec un épisode précédent, puisque Big Brother avait refusé une interview au site internet CNET, pour avoir glané sur Google puis publié des informations personnelles le concernant.

Vers une intelligence artificielle omnisciente

Faudra-t-il pour autant tirer un trait sur tout le bien que vous veut Google ? Dans l'interview au WSJ, Eric Schmidt explique « que la plupart des gens ne veulent plus seulement que Google réponde à leurs questions, mais qu'on leur dise ce qu'ils ont à faire. » Pour ce faire, « nous savons grossièrement qui vous êtes, ce qui compte pour vous, qui sont vos amis, » et aussi où vous êtes au mètre près (par le biais d'un téléphone géolocalisé par exemple).

Dès lors, si par exemple vous avez besoin de lait et que vous passez à proximité d'un revendeur, Google vous rappellera d'en acheter. À terme votre réfrigérateur (fonctionnant sous Android) pourrait même surveiller l'état de votre stock de manière autonome.

Voilà peut-être pourquoi Google n'hésite pas à distribuer Android gratuitement, et pourquoi Eric Schmidt ne s'inquiète pas pour la monétisation du système d'exploitation mobile qui supplante désormais l'iPhone.
le 18/08/2010 à 20:28
Le Web est mort selon le site Wired
A l'heure où chacun donne son avis sur la neutralité des réseaux et sur le futur d'Internet, le patron du magazine et du site wired.com estime que le Web connaît ses dernières heures. Selon Chris Anderson, vu que les internautes ne « surfent plus » ou font moins de recherches, Internet deviendra ainsi un vaste champ composé d'applications.

Il explique dans un article appelé le « Web est mort, longue vie à Internet » : « C'était inévitable. C'est le cycle du capitalisme. L'histoire des révolutions industrielles, après tout, et celle de batailles pour le contrôle. Une technologie est inventée, elle se répand, mille bourgeons fleurissent et quelqu'un trouve le moyen de les acquérir, en empêchant les autres d'en cultiver de nouvelles. Cela arrive à chaque fois. »

L'avenir serait donc à la consommation d'applications ciblées comme les réseaux sociaux, la presse ou encore des niches qui seront proposées en fonction d'un public visé. Ce point de vue s'attache aussi à montrer que la tendance se couple au fait qu'à l'avenir, les « mobinautes » seront plus nombreux que les internautes.

Selon Wired, cette arrivée massive d'utilisateurs depuis des smartphones va conduire à l'utilisation plus récurrente d'applications plutôt qu'au passage par un navigateur. Pour autant, même si quelques sites rassemblent une grande partie de l'audience, cette vision est en contradiction avec l'essence du Web et pourrait être sévèrement critiquée par les internautes eux-mêmes. Ces derniers pourraient aussi reprocher au magazine de prêcher pour sa paroisse, vu que Wired a son application sur iPad...
le 18/08/2010 à 20:28
Guide de test pour débutant
Lors d'un développement web, vous devez effectuer des tests pour contrôler si votre code est correcte, mais cela peut devenir assez ennuyeux si vous le réalisez manuellement.

L'opération est importante, et vous êtes confronté à des risques que vous n'avez pas initialement prévus.

Le site Nettuts+ a publié un guide, destiné à toutes les personnes qui souhaitent débuter dans les tests.

L'article commence par :
- Un rappel sur l'importance des tests
- Il montre les outils disponibles
- Il propose des exemples d'utilisation.

Les tests sont importants car si vous devez écrire un projet PHP, vous devez en parallèle écrire des lignes de tests. C'est plus long au début, mais lorsque vous devez contrôler votre projet, l'opération sera plus facile et rapide car elle est automatisée.

- The Newbie s Guide to Test-Driven Development
le 18/08/2010 à 20:28
Generate Data
Generate Data est une application PHP qui va vous permettre de générer des données de tests pour une base de données MySQL.

Le principe de celui-ci, est destiné aux développeurs webs car lorsqu'un site internet est en cours de réalisation, vous devez effectuer des tests de saisie avec différentes données.

Vous avez alors plusieurs solutions possibles :
- Utiliser un Framework qui offre cette option
- Effectuer vous même la saisie de donnée bidons
- Utiliser Generate Data qui fera le travail pour vous

Cette application propose de vous fournir des données à partir de son application ou de son site web dans différents formats : Html, Excel, XML, CSV, SQL.

- Generate Data demo
Le service de vidéo à la demande américain Hulu préparerait, selon le New York Times, son introduction en bourse. Prévue pour l'automne, l'opération valoriserait Hulu à plus de 2 milliards de dollars.Propriété de NBC Universal, Walt Disney, Fox Entertainment et Providence Equity Partners, Hulu s'est rapidement fait un nom sur le marché de la vidéo en ligne américain (le service n'est pas accessible depuis la France), avec une offre de contenus premium accessibles gratuitement, en vidéo à la demande.

En début d'année, Hulu représentait selon ComScore 3% du marché américain de la vidéo en ligne, avec plus d'un milliard de contenus visionnés tous les mois.

Exclusivement financé par la publicité à ses débuts, Hulu a lancé au début de l'été sa première formule d'accès payant au contenu. Baptisée "Hulu Plus" et facturée 9,99 dollars par mois, elle permet d'accéder à des vidéos en haute définition, dépourvues de publicité, ainsi qu'à la vidéo à la demande depuis son téléphone mobile.

Hulu s'arme par ailleurs de nouveaux outils pour accompagner la montée en puissance du marché de la publicité vidéo en ligne, comme la possibilité, prochainement offerte aux internautes, de choisir la réclame qu'ils vont devoir regarder avant d'accéder au contenu qu'ils viennent consulter afin de favoriser l'engagement.

La société, qui revendique pour 2009 un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars, profiterait des fonds récoltés grâce à cette introduction en bourse pour sécuriser ses positions face à des acteurs tels que Netflix et développer ses activités.
Avec la prolifération sur Internet du bouton "J'aime" de Facebook, nombreux sont ceux qui pourraient se laisser tenter par une option opposée de type "Je n'aime pas" : c'est d'ailleurs ce qu'il se passe actuellement sur le réseau social. Malheureusement, il s'agit d'une arnaque.

C'est l'éditeur Sophos qui a mis en garde hier, via son blog, les adeptes de Facebook contre un message qui se propage actuellement sur le service, et qui invite ses utilisateurs à installer le "Bouton officiel Je n'aime pas". En cliquant sur le lien raccourci, l'utilisateur arrive sur un petit formulaire à remplir : en le validant, le commentaire intrusif se propage sur tous les profils amis liés au compte, et continue de ce fait sa route sans fin A moins que les membres du réseau arrêtent de se laisser prendre à l'arnaque.

« Le but de ses escroqueries (qui promettent souvent monts et merveilles) est de vous inciter à les autoriser à accéder à votre profil » explique Sophos. Un accès qui ouvre la porte à d'autres possibilités frauduleuses par la suite.

L'arnaque en question fini néanmoins par donner un lien pour télécharger un plugin Firefox non officiel pour ajouter la fonction "Je n'aime pas" à son compte Facebook. L'éditeur indique que ce dernier, nommé FaceMod, n'a rien à voir avec l'escroquerie et sert juste d'appât : il peut donc être utilisé en toute quiétude, sans passer par une quelconque annonce douteuse diffusée sur le réseau social.
Après la remise du rapport sur la neutralité des réseaux par le gouvernement et le secrétariat d'Etat à l'Economie numérique, les critiques ont été abondantes. Accusée de mettre un terme à la neutralité du Net, la consultation initiée par Nathalie Kosciuzko-Morizet a de nombreux adversaires.

Outre les critiques des ténors du numérique, la classe politique réagit également avec une proposition de loi émanant de Christian Paul, député socialiste de la Nièvre. Entaille de plus sur un texte qui devra obligatoirement être remanié par l'Europe (L'Union européenne a lancé également sa consultation sur le sujet) ou manoeuvre politique ? Explications.

Sur son blog, le député Paul donne la teneur du projet de loi qu'il compte défendre. Il explique : « L'émergence de puissantes dynamiques, pas nécessairement commerciales, comme celle qui soutient l'ascension du logiciel libre est irréversible. La plupart des principaux acteurs commerciaux ou non de l'Internet d'aujourd'hui n'existaient pas il y a dix ans. Aujourd'hui, certains de ces acteurs sont tentés, par recherche d'un profit à court terme, de porter atteinte au caractère ouvert et égalitaire de l'Internet de porter atteinte à sa neutralité, notamment en privilégiant tel ou tel type de communication ou certains contenus. »

Le député Christian Paul en profite pour rappeler la décision du Conseil constitutionnel suite aux débats autour de la première version de la loi Hadopi. Il rappelle que : « L'accès au net est désormais reconnu comme l'une des conditions d'exercice des libertés essentielles d'expression, d'information et de communication », une garantie qu'aucune loi française régulière ne peut contredire.

Du coup, le projet de loi s'articule autour de trois articles, présenté également sur le site Numerama. Tout d'abord, l'article premier énonce que « Le principe de neutralité doit être respecté par toute action ou décision ayant un impact sur l'organisation, la mise à disposition, l'usage commercial ou privé des réseaux numériques. Ce principe s'entend comme l'interdiction de discriminations liées aux contenus, aux tarifications, aux émetteurs ou aux destinataires des échanges numériques de données ». Voilà pour le principe.

L'exception peut alors être décidée par une « autorité judiciaire indépendante ». Enfin, concernant les FAI et opérateurs Telecoms, ils devraient : « mettre gratuitement à la disposition du public, en un standard ouvert, les modalités techniques d'interconnexion de leur réseau de communication électronique. Les modalités techniques d'interconnexion incluent notamment les débits, priorités et tout autres élément de nature à affecter les transmissions de données réalisées via cette interconnexion ». Tout contrevenant sera alors soumis à une amende de 100.000 euros.

Si cette vision n'est qu'un projet de loi de l'opposition politique, elle témoigne que la consultation du gouvernement dévoile une vision de la neutralité loin d'être partagée par tous.
LoadingChargement en cours