News

le 18/05/2010 à 23:50
Migration de MySQL vers CouchDB
Le blog till's vient de publier la 3eme partie d'un article concernant la migration d'une base de données MySQL vers CouchDB.

Pour rappel CouchDB, est un système de gestion de base de données libre et orientée documents.

La première partie concerne une approche du coté développeur, c'est à dire en utilisant les fonctions PHP avec CouchDB avec un exemple.

La partie 2 met l'accent sur les opérations les plus élémentaires, pour vous aider à construire un petit wrapper pour CouchDB

La partie 3 sera orientée sur les fonctions de bases de CouchDB.

- Migration de MySQL vers CouchDB Partie 1
- Migration de MySQL vers CouchDB Partie 2
- Migration de MySQL vers CouchDB Partie 3
Deuxième personnalité à répondre à nos questions sur l'investissement, Jeremie Berrebi est le PDG de Zlio.com. Plus récemment, on a entendu parler de lui en lien avec le fonds Kima Ventures, qu'il tient avec Xavier Niel, PDG d'Iliad (Free). Installé en Israël, Jeremie Berrebi fait toujours partie de l'environnement technologique français, et revient pour nous sur les perspectives de Kima Ventures, après une série d'annonces d'investissements (Lengow, Plyce, Architurn, etc).

Jeremie Berrebi, bonjour. Pour Kima Ventures, le marché d'investissement est clairement mondial. Une façon de dire qu'il faut sortir des frontières françaises ?

Il manque effectivement en France une culture internationale. La réussite de la Silicon Valley s'explique en partie par le fait que les startups n'y montent pas des services dédiés aux Etats-Unis uniquement, mais globaux. En France, plusieurs freins sont récurrents : par exemple, on y parle très mal anglais. C'est assez impressionnant de voir que parmi tous les directeurs des acquisitions des grosses entreprises américaines ou autres, aucun ne passe jamais en France. Ils vont en Angleterre, où ils basent souvent leur siège européen, ils vont constamment en Suède, souvent en Allemagne, et en Israël, on en rencontre toutes les deux semaines. Mais en France, à part pour la conférence Le Web, non. Notre but, avec Kima Ventures, est de faire réellement entrer les entreprises dans le jeu international. Nous avons une forte partie dédiée au réseau, avec un site web où les entrepreneurs peuvent discuter, etc. Eh bien, même si 70% des entreprises sont françaises, on n'y parle qu'anglais.

On peut dire que c'est plus facile pour les Etats-Unis, parce qu'ils ont un marché énorme à la base. Mais le marché européen est gigantesque, et malgré tout il reste encore plus inconnu pour les entreprises françaises. Ce sont des cultures réellement différentes. Par exemple, il y a récemment eu un investissement de Kima en Espagne, mais personne ne s'en est rendu compte. Personne ne l'a relayé sur Twitter en France, personne ne l'a vu. Il n'y a pas de communication entre les différents pays, ce qui rend un marché européen très difficile. D'autant que chaque marché est immense, et on pourrait croire qu'il suffit à une entreprise. Atomico a réussi avec un marché minuscule : Skype est une vraie société internationale, parce que le pays d'origine est tellement petit qu'il a fallu à l'équipe en sortir. En Israël, c'est le même constat : avec 6 millions d'habitants en tout, impossible de se développer uniquement sur le plan national. Prenez PriceMinister, en France. C'est une vraie réussite, mais le développement à l'étranger est très mitigé. Ca commence tout juste en Angleterre. Kelkoo a aussi eu une stratégie d'expansion, en rachetant des sociétés dans d'autres pays. Ca leur a coûté beaucoup d'argent, mais ça a finalement payé, puisqu'ils ont été rachetés par Yahoo.

Ne peut-on voir un manque d'investissement dans cette situation ?

Mais il y a beaucoup d'investissement ! Il faut simplement voir à quel niveau on se place. Avec Kima Ventures, notre modèle est d'investir des sommes limitées, en multipliant ces investissements. Ca limite les pertes, c'est un modèle probabiliste qui permet de financer les pertes des huit entreprises qui ne perceront pas. Ainsi, si on a cinq gagnants sur dix investissements, on peut largement rembourser ce qu'on a investi. Mais ces investissements sont importants : nous mettons de l'argent plus tôt qu'ISAI par exemple, mais aussi parce que la demande se situe tôt à notre niveau. Les choses changent pour les entreprises : aujourd'hui, on peut monter une société et atteindre la profitabilité avec 300 ou 500 000 euros, parce que les campagnes AdWords sont faciles, que l'hébergement ne coûte rien, que les plate-formes techniques sont déjà toutes prêtes à 90% si on veut développer un service : il suffit d'acheter des briques open-source et de les assembler. On voit des services qui se lancent aux Etats-Unis avec 100 000 euros, alors qu'il leur fallait un million dans les années 2000.

Avec ce type de schémas, la profitabilité peut être atteinte au premier tour, ce qui permet à des investisseurs plus gros de remettre de l'argent pour la phase de croissance. C'est une nouvelle ère pour les startups : on répartit le risque avec de petits tickets. C'est aussi possible aujourd'hui parce qu'il y a des entrepreneurs qui ont réussi grâce au web. Autre gros changement : le modèle premium. On peut désormais vendre un service qui répond à un besoin. Il y a deux ou trois ans, on se disait Un jour, on paiera sur Internet. Aujourd'hui, les services premium ont fait la preuve que c'était possible. Après, on se heurte au problème des applications qui ont le mieux fonctionné : beaucoup d'entreprises ont des modèles dépendants de Facebook, de Twitter ou de plate-formes logicielles comme celle d'Apple. Si cette connexion est coupée, l'entreprise est morte. C'est une vraie question, notamment quand on voit des comptes Facebook fermés pour des raisons obscures, ou les limites posées par Apple pour la diffusion d'applications sur iPhone ou iPad. Mais ça reste un magnifique marché. Avec Kima Ventures, notre objectif est d'investir dans 100 sociétés en deux ans.

C'est un problème d'effet de mode ? Il semble qu'avec Plyce ou FreshPlanet par exemple, vous jouez sur le tableau du réseau social et des jeux pour iPad...

Pas forcément. En tout cas on ne se pose pas la question en ces termes. D'ailleurs, je souligne que FreshPlanet ne fait pas que des jeux pour iPad. Ils savent en faire partout, et leur premier jeu était d'ailleurs un quizz de reconnaissance de musiques sur Facebook. De toute façon, il faut attendre qu'il y ait assez d'iPad vendus, donc ce n'est pas ce qui compte le plus pour FreshPlanet. Ils ont une bonne équipe, des jeux pas chers à développer, et certains vont prendre. Nous ne considérons pas cet investissement comme dangereux. Pour les questions du lien avec Facebook, c'est évidemment un risque, à cause du problème de dépendance, mais nous conservons des rapports réguliers avec eux.

Le gros problème du moment pour beaucoup de services qui complètent les plate-formes ou les sites existants, c'est que si Apple décide de créer une application qui fait la même chose par exemple, c'est terminé. Mais Plyce existera bientôt sur Android et BlackBerry, ce qui permet de limiter ce risque. Je suis d'ailleurs très étonné que les communautés européennes ne cherchent pas à mettre de garde-fous à ces positions dominantes, qui constituent le gros danger du moment. Microsoft a été condamné pour Internet Explorer, alors qu'ils permettent depuis toujours d'installer n'importe quel logiciel. Pour Apple, sur mobile, ce n'est pas le cas. La seule réponse que peuvent apporter les entreprises pour l'instant, c'est la diversification sur toutes les plate-formes. Pour en revenir à Plyce, je ne pense pas qu'ils peuvent l'éjecter, car alors ils devraient aussi le faire pour Foursquare, ce qui serait un énorme scandale.

La géolocalisation est donc une vraie tendance de fond ?

Attention pour l'instant : c'est encore une technologie jeune. La géolocalisation se base sur des technologies qui n'étaient pas standardisées. Si on voulait faire une application pour les trois opérateurs français, il fallait trois API différentes. Aujourd'hui, il y a une arrivée de la géolocalisation parce qu'il suffit de développer pour Apple et pour Android. Et c'est quelque chose qui va marcher, oui, parce que le moment arrivera où les entreprises en tireront des bénéfices, par la publicité locale par exemple, et que les utilisateurs y trouveront une réponse à leurs besoins. De toute façon, une fois encore, nous ne nous posons pas la question en terme de mode ou non. Nous investissons sur des marchés que nous connaissons, tant du point de vue du modèle, que des besoins. Et nous pouvons tester ces marchés : quand Lengow a voulu obtenir un financement par exemple, un simple mail à Pixmania et à d'autres marchands a permis de voir que ça les intéressait en temps que clients. Il est donc simple de voir que ça peut fonctionner. Parfois, on a des coups de coeur aussi. Notre dernier investissement a par exemple été décidé en 30 minutes.

Bref, notre problème est de savoir à quel besoin répond un service. Plyce par exemple, a été présenté comme le Foursquare européen, mais ce n'est pas ça. Foursquare est un jeu, Plyce est un service utile. On a l'habitude de l'appeler Placebook entre nous, le Facebook des lieux. Je suis à un endroit, et je vais obtenir toutes les informations de mon réseau sur cet endroit. Des coupons de réduction, par exemple. C'est un service pratique à la base. Après, est-ce que les utilisateurs en feront un service de rencontre, ou de couponing... On verra plus tard. Le problème aujourd'hui, c'est de savoir ce que fera Facebook. Mais si le site commence à donner des informations sur les lieux, et qu'on passe à un niveau supérieur, il deviendra plus complexe. Je n'ai pas l'impression que ça va arriver en frontal. Par contre, il est certain que la fonctionnalité de check-in géolocalisé arrivera dans Facebook. Certains disent que si elle n'a pas été annoncé au F8, c'est parce qu'ils comptent racheter Foursquare. Mais le service de couponing, il n'est encore prêt, et je pense qu'on a encore du temps devant nous. C'est cette question du besoin qu'on regarde toujours. Et je peux vous dire que c'est une question qui n'est pas bien traitée par la majorité des dossiers qu'on reçoit.

Jeremie Berrebi, je vous remercie.
Bien décidé à s'imposer sur le terrain des contenus face aux spécialistes de la télévision payante, le groupe Orange a profité du Festival de Cannes pour annoncer qu'il débuterait dès la semaine prochaine ses premières expérimentations en matière de diffusion d'images en relief. Ce nouveau service, réservé aux abonnés ADSL de l'opérateur, sera inauguré à l'occasion du tournoi de Roland Garros, du 23 mai au 6 juin prochain. Une cinquantaine de matchs devraient ainsi être diffusés en « 3D ».

Dans un premier temps, il ne s'agira pas à proprement parler d'une chaine en 3D, mais plutôt d'un canal événementiel, a laissé entendre Hervé Payan, directeur des contenus d'Orange, à 20Minutes.fr. Après Roland Garros, il devrait s'enrichir de nouveaux contenus, avec des concerts ou des combats de boxe en attendant l'arrivée programmée des premiers films en relief.

Pour en profiter, il suffira selon l'opérateur de disposer du téléviseur adéquat, accompagné des lunettes idoines. Le décodeur actuel serait donc capable d'assurer la retransmission des images en 3D stéréoscopique. Reste à voir quels seront les prérequis en matière de bande passante, puisque les flux vidéo 3D demandent un débit supérieur à leur équivalent 2D.
Cécile Devin, directrice générale de TESSI marketing services, nous propose cette tribune libre dans laquelle elle invite les professionnels de la logistique à s'interroger sur les problématiques spécifiques au e-commerce.Plus que jamais, le e-commerce se positionne comme une industrie dynamique en croissance continue. En effet, à l'inverse du commerce traditionnel, le e-commerce connaît une croissance exponentielle avec des taux à 2 voire 3 chiffres. Par ailleurs, tous les secteurs sont aujourd'hui concernés par le e-commerce. Oui mais voilà, devant un tel essor, l'ensemble des acteurs du e-commerce doivent répondre à un double enjeu : la qualité de service client et la logistique.

En effet, vendre un produit est une chose, gérer la logistique et le service client en est une autre. La réussite du e-commerce est donc impérativement liée à une parfaite maîtrise de la logistique. Dans les faits, l‘on constate que désormais ce pan stratégique est dans la majorité des cas externalisé auprès de logisticiens à même de pouvoir traiter de forts volumes et de gérer de brusques montées en charge, tout en conservant une parfaite qualité de service.

Dans ce contexte, il est également important de noter que gérer la logistique de professionnels du e-commerce impose de déployer des processus dédiés à cette industrie. Ces logisticiens d'un nouveau genre doivent donc parfaitement maîtriser trois composantes fondamentales : infrastructures de traitement, système informatique spécifique et gestion de la relation client.

Concernant les infrastructures, il est important de créer des zones (stockage, traitement, conditionnement, etc.) spécifiquement pensées pour s'adapter aux spécificités des e-commerçants. Notons que ces zones doivent pouvoir évoluer rapidement, notamment pour les spécialistes de la vente événementielle. Bien entendu, des équipes dimensionnées, évolutives et spécialisées doivent également faire partie du dispositif déployé.

L'autre élément fondamental est la maîtrise de l'informatique. Les logisticiens spécialisés sur le traitement des flux e-commerce doivent bénéficier d'infrastructures informatiques de pointe, connectées directement avec les applications de gestion des plates-formes e-commerce. Ces dernières doivent dialoguer en temps réel (passage des ordres, actualisation des stocks et des délais de livraisons). L'internaute bénéficie alors d'une information fiable sur la disponibilité et le délai de livraison de son produit. N'oublions pas que cette promesse doit impérativement être tenue. Elle est en grande partie liée à la sélection de l'offre par le client. Concernant le back office, il est important d'assurer une grande cohérence entre le système d'information et la chaîne de conditionnement : flashage, etc.

Enfin, il convient de ne pas négliger les aspects liés à la relation clients. Les e-commerçants doivent mettre en place des services GRC particulièrement performants pour répondre en temps réel aux attentes exprimées (suivi des commandes, problèmes variés, gestion des échanges et des remboursements, etc.). Par souci de cohérence, l'on remarque que ces centres de contacts sont fréquemment intégrés au sein des plateaux logistiques. Un dernier point à souligner tient enfin à l'importance des investissements réalisés pour former des équipes expertes dans la gestion de la relation client appliquée au secteur du e-commerce.

La bonne gestion de la logistique et de la relation clients est donc un pilier stratégique pour les professionnels de la vente en ligne. Dans ce contexte, l'on assiste à l'avènement des logisticiens spécialisés sur cette niche. A n'en pas douter ce phénomène devrait continuer de s'amplifier de manière durable.
le 18/05/2010 à 23:49
Google met à jour son API de flux
Cette nuit, Google a posté sur Youtube une vidéo présentant la version 2.0 de son API de flux, un outil qui permet d'afficher les derniers titres d'un flux de syndication venu de n'importe quelle page web. Le lien vers le code n'est pas encore actif, mais selon le géant du net, cela viendra après la conférence I/O cette semaine. Le lien vers la version 1.0 est toujours disponible.

Selon Google, il s'agit de l'API la plus prisée par les développeurs, et la principale nouveauté apportée par Google dans cette version 2.0, c'est PubSubHubbub, un protocole d'extension des flux Atom et RSS qui permet une publication et une actualisation des souscriptions en temps réel. Un pas de plus vers l'indexation du web en temps réel pour le géant, et des nouvelles possibilités pour les développeurs.

Pour les utilisateurs finaux, les changements se verront surtout sur la touche F5, qui restera en vie plus longtemps : les flux se mettront à jour automatiquement, sans besoin de rafraîchir les pages pour obtenir les nouveaux contenus.
Face aux bévues de Facebook et ses paramètres de confidentialité à rallonge, MySpace semble désireux de capitaliser sur la mauvaise presse de son rival : le réseau social a en effet annoncé hier que ses propres options de réglages seraient prochainement simplifiées.

« Nous voulons que nos utilisateurs sachent que nous préparons le lancement de réglage de confidentialité simplifiés. Bien que nous ayons eu ces plans en préparation depuis un certain temps, vu la levée de bouclier sur ces questions dans les médias, nous avons estimé qu'il était important de dévoiler ces projets dès à présent » a confié Mike Jones, le co-président de MySpace, sur son blog.

Les nouveaux paramètres permettront de passer d'un profil public à un profil privé en un seul clic, et les options par défaut privilégieront par ailleurs l'affichage uniquement auprès des amis.

Cette annonce prend place alors que MySpace est en pleine restructuration, et cherche à relancer son activité en tant que communauté orientée autour de la musique. Le site n'a certes pas le même public que Facebook, qui s'avère beaucoup plus généraliste, mais miser sur des paramètres de confidentialité plus concrets et plus faciles d'accès pourrait peut être lui permettre de grappiller des utilisateurs mécontents à son principal adversaire.

Mike Jones n'a cependant pas donné de date précise concernant la modification des réglages de MySpace, mais gageons qu'étant donné l'effervescence actuelle autour de la protection de la vie privée en ligne, elle ne devrait pas trop tarder.
Le site de liens torrents vient d'être privé de connexion Internet. Le site TorrentFreak explique que suite aux injonctions du groupement américain d'ayant droits, son fournisseur d'accès à Internet a été contraint, sous la pression, de couper la ligne. Réfugié dans son « cyber-bunker », Pirate Bay n'attend pourtant pas de s'échouer.

Rappel. Après son déménagement vers l'Ukraine, The Pirate Bay avait fait le choix de trouver refuge dans un ancien abri anti-atomique de l'OTAN, aux Pays-Bas. Pour autant, le tribunal de Hambourg en Allemagne vient de refuser au gérant du bunker le droit de fournir un accès à Internet aux serveurs de The Pirate Bay. Sinon ils seront condamnés pour co-responsabilité et devront verser jusqu'à 250.000 euros par infraction aux droits d'auteur.

Du coup, le FAI s'est exécuté et à coupé la ligne Internet de The Pirate Bay. Cette fois, le site est donc indisponible depuis le début de la semaine. Une autre solution serait de changer rapidement de fournisseur Internet puisque les serveurs n'ont pas été touchés. Le site compte donc revenir à la normale d'ici quelques jours seulement.

Pour autant, il est certain que la Motion Picture Association représentant les droits de l'industrie du cinéma américain continuera sa pression sur le bateau pirate. Il est même probable que l'injonction faite au FAI allemand CB3Rob se généralise à l'avenir. La course poursuite juridique entre ayant-droits et Pirate Bay risque donc fort de se perpétuer encore quelques mois.MàJ : Après plusieurs essais ce mardi matin, le site est effectivement revenu à la vie. Il semblerait donc que The Pirate Bay ait trouvé un nouveau fournisseur Internet et un joli Lolcat également...
On le sait, les Livebox d'Orange n'ont pas forcément très bonne presse. Il faut dire qu'Orange s'est distingué, à plusieurs reprises, par des problèmes de stabilité assez criants. Alors que la filiale de l'ancien opérateur historique publiait récemment les codes sources des firmwares de ses différentes Livebox, dans le but de se conformer aux accords de licence GPL, on apprend que l'ensemble des Livebox fabriquées par Sagem présentent un bug dans la gestion des connexions.

Techniquement, ce bug lié à OpenRG fait que la Livebox oublie de refermer certaines connexions pourtant terminées par l'utilisateur. De fait les connexions s'accumulent au sein des tables de la Livebox. Problème, des usages comme les connexions point-à-point autrement dit le P2P, peuvent très rapidement saturer les dites tables.

Concrètement, le problème se manifeste pour l'utilisateur par un ensemble de restrictions lorsque la table est pleine au trois quart : à ce stade des connexions à des services comme Windows Live Messenger ou Steam peuvent refuser de s'exécuter. Dans son stade le plus avancé, le problème peut se manifester par l'impossibilité pure et simple de naviguer sur Internet ou de regarder la télévision : seule solution dans ce cas, redémarrer la Livebox.

Bien que les Livebox Sagem 1.1, Livebox 2 et Livebox Pro v2 sont toutes concernées par le bug en question, celui-ci est véritablement gênant au quotidien sur le modèle Livebox 2. Il faut dire qu'avec cette Livebox le simple fait d'ouvrir en simultané une vingtaine d'onglets provoque son plantage sur le très court terme.

La bonne nouvelle, c'est qu'Orange déploie depuis hier un nouveau firmware sur l'ensemble des Livebox 2 pour corriger (notamment) ce problème. Il s'agit du firmware 681420 (pour les box en SIP, le protocole de téléphonie IP) ou 68141C pour les box en H.323 : d'après nos premiers tests, ce nouveau firmware vient à bout des problèmes de plantage de la box suite à un trop grand nombre de connexions ou encore le problème d'écran noir sur la télévision. Pour ceux d'entre-vous dont la Livebox 2 ne s'est pas encore mise à jour automatiquement, il est possible de demander cette mise à jour depuis l'interface de configuration.

Reste une question : alors qu'Orange a mis plus de sept mois pour corriger ce problème sur sa Livebox 2, un problème pourtant repéré dès sa commercialisation, le FAI a-t'il l'intention de mettre à jour les firmwares des autres box concernés par le bug et particulièrement les plus anciennes ?
L'Electronic Frontier Foundation (EFF), l'organisation internationale chargée de défendre la vie privée et la liberté d'expression des internautes, vient de publier un rapport mettant en évidence la singularité des configurations des navigateurs Internet. En effet, dans 83.6% des cas, un navigateur peut-être traçable, à la manière d'une adresse IP.

Parmi les éléments permettant de repérer un navigateur - et donc un utilisateur - précis, l'EFF a recueilli plusieurs types de données : le navigateur utilisé, le système d'exploitation, la zone géographique, la langue du logiciel, les plugins ou encore les polices installées, le tout associé à un site Internet précis. En l'occurrence, l'EFF a invité les testeurs à se rendre sur panopticlick.eff.org. Certes, l'identité de l'internaute n'est aucunement révélée par les données retournées, en revanche, "même si vous désactivez les cookies et utilisez un proxy pour camoufler votre adresse IP, vous pouvez être traçable", déclare Peter Eckersley, chercheur à l'EFF. Il ajoute que l'utilisation du mode de navigation privée ne change rien.

Sur 470 161 navigateurs, 83.6% posséderaient ainsi une configuration unique et donc une signature spécifique, un taux qui monte à 93,4% si l'internaute utilise Flash ou la machine virtuelle de Java. Cette signature reste cependant éphémère et peut être altérée par plusieurs facteurs comme une mise à jour du logiciel ou d'un plugin, l'activation et la désactivation des cookies mais également l'installation d'une nouvelle police (par exemple embarquée au sein d'une application tierce) ou la connexion d'un écran externe modifiant alors la définition précédemment identifiée.

M. Eckersley déclare alors : "si quelqu'un est en mesure de voir les pages que nous surfons, ils savent ce que nous lisons et ce que nous pensons". Retrouvez ce rapport complet en anglais ici (PDF).
Le producteur de Démineurs (The Hurt Locker) lance sa chasse aux internautes qui ont téléchargé illégalement le film. Plus précisément, Voltage Pictures a transmis une injonction aux FAI américains pour qu'ils révèlent l'identité d'environ 50.000 internautes. Un peu sur le mode de la loi Hadopi et de la riposte graduée, des e-mails et courriers de demandes d'arrangements devraient être envoyés aux présumés coupables. Ces derniers ont alors le choix entre un règlement à l'amiable ou un procès.

Malgré le bon succès critique du film et les 16 millions de dollars du box-office américain, le producteur du film Démineurs, Voltage Pictures, estime que les recettes en salles n'ont pas été suffisantes. A en croire The Hollywood reporter, les causes de ce manque à gagner sont à chercher du côté des téléchargeurs. Pour cause, le film était visible sur certains sites de téléchargement 5 mois avant la sortie en salles.

C'est donc une véritable manne financière que pense avoir laissé partir le producteur. Un motif valable qui l'a poussé à se baser sur les technologies de filtrage de la société allemande Guardaley IT. En exerçant une surveillance des réseaux torrents en temps réel, ces derniers ont pu établir un historique des téléchargements. Reste à savoir si l'ayant-droit passera l'Atlantique pour traquer les pirates français…
LoadingChargement en cours