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L'information était connue sous la forme d'une rumeur, elle vient d'être confirmée par les deux sociétés intéressées. Symantec vient de racheter le département chiffrement de la firme Verisign pour la somme d'1,28 milliard de dollars. Signe d'une véritable tendance de l'éditeur à s'attacher les services de concurrents en matière de chiffrement, Symantec poursuit sa vague de rachats.

Spécialisé dans les technologies d'identification et d'authentification, Verisign a développé des solutions basées sur les certificats Secure Sockets Layer (SSL), les services Public Key Infrastructure (PKI) mais également Trust Services et VeriSign Identity Protection, des suites de sécurisation des données personnelles. L'acquisition vise donc à donner à l'éditeur américain un avantage net en matière de technologies de chiffrement.

Il faut dire que Symantec opère, depuis quelques mois, des rachats à tour de bras. Le mois dernier, l'éditeur de sécurité a fait l'acquisition de PGP Corporation et de GuardianEdge. Les deux sociétés étaient également spécialisées dans le chiffrement des données et d'e-mails. La volonté de l'éditeur américain est donc clairement affichée de poursuivre sa vague de rachats mais aussi de proposer, à terme, des solutions pour protéger les informations en ligne.

Dans un communiqué, Symantec explique qu'avec la combinaison de ces produits, vont se dessiner de nouvelles solutions pour éviter l'usurpation d'identité. D'ailleurs, l'éditeur explique clairement son ambition dans le communiqué en expliquant qu' « à travers cette acquisition, Symantec peut aider les entreprises à intégrer la sécurité par l'identification dans un cadre global, de sorte qu'elles peuvent en toute confiance et en toute sécurité adopter les nouveaux modèles, du cloud computing au réseautage social et de l'informatique mobile, qui promettent l'efficacité opérationnelle et la liberté de choix pour leurs employés et clients. »

Le rachat devrait être finalisé dès le troisième trimestre 2010 et concerne également une partie de la branche japonaise de Verisign. Il se pourrait donc que l'an prochain sorte une nouvelle gamme de solutions de sécurité proposant du chiffrement de données pour les professionnels mais aussi pour le grand public.
Oracle a annoncé le rachat de Secerno, une entreprise basée au Royaume-Uni et spécialisée dans les solutions de pare-feu pour les bases de données, dont celles d'Oracle. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été communiqués, mais Oracle a indiqué espérer que la transaction soit finalisée à la fin du mois de juin 2010. Jusqu'à la conclusion du rachat, chaque entreprise continuera à fonctionner indépendamment.

La solution de Secerno ajoute une couche de protection critique autour des bases de données. Cette défense bloque les activités non autorisées en temps réel. Avec cette acquisition, Oracle souhaite élargir son portefeuille de solutions de sécurité pour bases de données, qui comprend déjà Oracle Advanced Security, Oracle Database Vault et Oracle Audit Vault. L'entreprise souhaite ainsi « mieux assurer la confidentialité des données, leur protection contre les attaques, et la conformité aux normes. »

Pour Andrew Mendelsohn, vice-président senior à la division Database Server Technologies d'Oracle, « le pare-feu de Secerno se comporte comme une première ligne de défense face aux menaces externes et les accès internes non autorisés, avec un périmètre de protection autour des bases de données d'Oracle ou d'autres éditeurs. Ensemble, les solutions complètes de bases de données d'Oracle et la technologie de Secerno fourniront aux clients la possibilité de garder sauves leurs données commerciales critiques. »

Même si aucun chiffre n'a été donné pour le rachat, et que le total des levées de fonds effectuées par Secerno - notamment au premier tour de table - reste incertain, l'éditeur a effectué un second tour de table auprès d'Amadeus Capital Partners, d'Eden Ventures et de Spark Ventures en juillet 2008, qui peut donner une idée de son poids. Secerno avait alors levé 16 millions de dollars américains.
crédits : AndroidGuysDécidément, les actualités annoncées lors de la conférences I/O sont plutôt riches. Après DataViz et Paypal, c'est au tour de la fondation Mozilla de dévoiler le fruit de ses efforts pour le système Android.

En effet, une première version du navigateur Firefox Mobile - annoncée au mois d'avril - est désormais officiellement disponible au téléchargement. Pour l'heure il s'agit surtout d'une application démonstrative, celle-ci étant estampillée "pre-alpha". Cette mouture ne fonctionne pour l'instant que sur Android 2.0 et les terminaux dotés d'une architecture ARMv7 (Cortex) et notamment le Nexus One et le Motorola Droid. Par la suite d'autres modèles devraient être pris en charge. Certains testeurs ont pu installer le logiciel correctement sur les HTC Legend et Desire ainsi que sur le Samsung Galaxy.

Une fois installée sur le smartphone, l'application devrait prendre 25 Mo d'espace disque, le but étant de passer sous la barre des 20 Mo. Notons également l'absence de plugins de type Flash Player. Sur son wiki l'équipe prévient de plusieurs lenteurs, notamment au démarrage, et souligne une consommation relativement élevée de la mémoire. Il est alors recommandé d'avoir un terminal doté de 256 Mo de RAM ou plus.

Rappelons que Firefox Mobile (anciennement connu sous le nom de Fennec) est disponible sur Maemo (Nokia N900) mais que Mozilla a stoppé son développement pour Windows Mobile. Pour tester cette version rendez-vous ici.
Alors qu'on la disait enterrée, une pirouette de communication vient remettre la carte musique jeunes sur le devant de la scène. Prévue pour le 21 juin, la sortie de la carte avait été reportée à la rentrée 2010. Pour autant, le quotidien La Tribune informe qu'elle sera bien présentée le 21 juin mais mise en place à la rentrée…

Après une réunion d'arbitrage à l'Elysée, le gouvernement a convenu de subventionner la mesure à hauteur de 25 millions d'euros par an sur une période de 3 ans. L'autre moitié du financement sera pris en compte par les FAI. Voilà pour le principe. La réalité pourrait bien être toute autre puisque si l'Etat compte mettre la main à la poche, la question concernant les FAI est loin d'être réglée. Pour cause, la question de l'extension de l'assiette de TVA à 19,6 % dans les offres Triple-play est au point mort. L'Union européenne a déjà sévèrement critiqué la France à propos du système des taux de TVA différenciés appliqués aux fournisseurs Internet.

A défaut de financement complet, on peut douter de la future mise en place de la carte. Pour autant, si elle existe, elle devrait permettre d'éditer 1 million de cartes d'une valeur de 50 euros. Elle sera mise en place sous la forme d'un portail Internet où un internaute obtiendra des codes pour acheter des tickets de 5, 10, jusqu'à 50 euros de musique sur les plateformes partenaires.

De même, chaque partenaire ne pourra toucher qu'une partie de cette manne. L'Etat limite à 5 millions d'euros la subvention reçue par une même plateforme. Une mesure mise en place afin d'éviter que des géants du téléchargement légal comme Apple ne s'accaparent l'essentiel des subventions. En effet, malgré de très bons résultats de la vente de musique sur iTunes, la firme à la pomme ne déclare aucun revenu sur le territoire français…

Enfin, si la problématique du paiement de la carte en est toujours au point mort, c'est également parce que les ayants droit n'ont pas souhaité mettre la main à la patte. Proposé dans le cadre de la mission Zelnik (Hadopi 3), cette idée à été mise de côté. S'il souhaite lancer sa carte, l'Etat sera donc seul sur le coup…
Après que Google a annoncé hier avoir publié en open source le codec vidéo VP8, initialement développé par On2 technologies, de nouvelles interrogations émergèrent sur l'adoption de ce dernier. Mixé au codec audio Ogg Vorbis, ce nouveau conteneur baptisé WebM, pourrait s'avérer comme un véritable standard pour la diffusion de vidéo sur Internet.

Encore faut-il que les principaux éditeurs de navigateurs adoptent cette technologie au sein de leur logiciel. Hier, Mike shaver, vice-président chargé de l'ingénierie chez Mozilla et Hakon Wium Lie, chef des opérations techniques chez Opera Software, ont tous deux remercié Google d'avoir investi 106,5 millions de dollars pour le rachat de On2 technologies et choisi de libérer la technologie. Par ailleurs, des versions préliminaires de Firefox et Opera embarquant le conteneur sont déjà disponibles au téléchargement.

Si Apple n'a pas souhaité s'exprimer à ce sujet, Dean Hachamovitch, directeur d'Internet Explorer chez Microsoft a rebondi sur cette annonce. En effet, dans un billet publié sur windowsteamblog.com, il revient sur la division actuel des éditeurs entre le support de H.264, protégé par des droits de propriété intellectuelle et le format Theora. Il déclare ainsi : "dans sa prise en charge du HTML,5 IE9 supportera la lecture de vidéo en H.264 mais également de VP8 lorsque l'utilisateur aura installé le codec sur Windows".

Finalement il ne manque plus que Safari à l'appel. Après avoir publié sa lettre ouverte à Adobe, Steve Jobs expliquait dans un email : "Tous les codecs vidéo sont protégés par des brevets.", en précisant que plusieurs dépositaires de brevets devraient lancer des actions pour freiner la progression de Theora. Il ajoutait : "Malheureusement, ce n'est pas parce que quelque chose est open source que cela garantie aucune infraction de brevets".

Reste à savoir si Safari continuera de faire cavalier seul ?
Celui qui était convaincu de trouver des traces d'extraterrestres dans les serveurs de la NASA reste sur le territoire anglais. Le hacker Gary McKinnon vient d'obtenir du nouveau gouvernement le report de son extradition. Sur le site du ministère de l'Intérieur britannique, la nouvelle secrétaire d'état pour les affaires intérieures, Theresa May, indique qu'elle compte réexaminer son cas.

McKinnon a avoué avoir cherché des preuves d'existence d'extra-terrestres sur les ordinateurs des organes de renseignement américains. Du coup, il risque jusqu'à 70 ans de prison (contre 4 au Royaume-Uni) dans les geôles de l'Oncle Sam. De leur côté, les autorités américaines estiment que les irruptions du hacker ont causé des dommages s'élevant entre 700.000 et 800.000 dollars.

Le report de l'extradition se base donc sur le fait que Gary McKinnon souffrirait du syndrome d'Asperger. Cette forme d'autisme affecte la vie sociale de la personne, ses perceptions sensorielles ainsi que sa motricité. Le feuilleton juridique est donc encore loin d'être terminé.
Alors que l'iPad ne devrait pas être lancé officiellement avant le 28 mai dans nos contrées, Apple vient d'ouvrir l'accès iPad de son App Store aux utilisateurs internationaux, ce que nous avons pu vérifier. Les possesseurs d'iPad importés peuvent donc dès maintenant télécharger des applications iPad sans pour autant disposer d'un compte iTunes américain et ils peuvent acheter les dites applications en Euros. Notez que certains dysfonctionnements sont signalés, ce qui semble naturel puisque les développeurs d'Apple doivent apporter les dernières modifications avant le lancement officiel prévu pour le 28 Mai prochain.

Il est toutefois intéressant de noter que s'il est possible de télécharger dès à présent les premières applications françaises pour iPad, les applications conçues par Apple spécialement pour l'iPad ne sont toujours pas proposées. En effet, les versions en langue française d'iBooks ou iWork sont pour le moment absentes de l'AppStore. D'autres surprises sont à noter avec des applications qui bien que gratuites sur les iPhone et les iPod deviennent ici payantes.
Lors de la réalisation d'un projet web en PHP, vous pouvez être amener à modifier vos requêtes de résultats pour afficher de nouvelles données.

Hors les manipulations de requêtes SQL sont toujours à prendre avec délicatesse car, lorsque votre site web se situe en version développement ou de productions, les opérations de maintenance et d'évolutions s'effectuent facilement.

Mais si vous devez intervenir pendant que votre projet se trouve en ligne, c'est à dire accessible par les internautes, ce genre d'opération s'effectue avec attention. Il est très génant de bloquer l'accès à vos pages si des visiteurs sont présents. Le blog de John Jean montre comment effectuer cette opération sous la forme d'une petite aide en ligne.

Il nous montre à partir d'une base de donnée MySQL comment réaliser l'opération sans que l'internaute se rende compte que vous effectuez de la maintenance.

- Tracer les requêtes MySQL en cours d exécution
le 19/05/2010 à 22:19
Piwigo 2.1.0
La version 2 de Piwigo est sortie voici quelques semaines. Aujourd'hui une nouvelle version est disponible pour proposer de nouvelles fonctionnalités pour publier et gérer vos photos.

Cette version se voit doter maintenant d'une administration dédiée à la gestion des photos. L'avance va vous permettre de mieux  les gérer, de les tagger et d'installer des thèmes.

Maintenant l'interface d'administration se rapproche des standards de ce type d'interface comme propose les autres API.

Par ailleurs, Piwigo supporte maintenant différentes bases de données pour trouver au coté de MySQL, les bases de données comme PostgreSQL et SQLite.

- Détail de Piwigo 2.1.0
Suite du feuilleton entre Google et les Cnil européennes. Après l'aveu de la firme de collecter des connexions Internet en WiFi lors des passages de ses Google Cars, certains s'impatientent de voir ces données supprimées. Irrité, le régulateur allemand a donc donné une date butoir à Google pour décider de la suppression des données.

La tension semble monter d'un cran entre Google et les autorités en charge de la défense des internautes en Europe. L'équivalent allemand de la Cnil vient en effet d'adresser un message à Google lui intimant de supprimer les informations indûment collectées. Le New York Times explique que la firme a jusqu'au 26 mai pour montrer les disques durs et prouver que les données ont bien été effacées.

Sur ce point, la position de Google est « instable ». En premier lieu, la firme avait clairement affiché son souhait de coopérer avec les régulateurs. Mais il semble qu'elle se soit rétracté, qui sait, de peur de devoir montrer l'intégralité du contenu de ses disques durs…

La polémique prend donc un ton plus grave puisque même Viviane Reding, Commissaire européenne à la Justice y est allé de son commentaire. Elle a estimé qu'« il n'est pas acceptable qu'une compagnie qui opère dans l'Union européenne ne respecte pas les lois de cette dernière ». Google a alors répondu, de manière détournée.

Sur le blog officiel de la firme de Mountain View, la firme explique le cas de données collectées « par erreur » en Irlande. Suite à des demandes de la part de l'Irish Data Protection Authority (la Cnil irlandaise) portant sur le retrait de données concernant encore une fois les adresses SSID et MAC, Google confie alors être passé par une entreprise tierce, faisant foi de la suppression des informations.

Google pourrait donc appliquer la solution irlandaise aux autorités allemandes. La firme pourrait ainsi demander à une société de supprimer certaines données, sous gage de confidentialité. Ainsi Google conserverait la main sur ses informations, pourtant a priori publiques… et sur ses disques durs.
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