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Le futur système d'exploitation mobile de Microsoft ne bénéficiera pas d'application Skype : c'est ce que Dan Neary, le vice-président de la branche Asie-Pacifique de la société, a annoncé hier.

Un coup dur pour Windows Phone 7, mais qui ne s'avère pas si étonnant que cela, dans la mesure où Skype a stoppé la diffusion de son application pour la version actuelle de Windows Mobile en février dernier : « Nous avons estimé que Skype Lite et Skype pour Windows Phone n'offraient pas la meilleure expérience Skype possible » explique la FAQ du site, ajoutant que les plateformes iPhone et Symbian étaient privilégiées par la firme.

Neary n'a pas souhaité donner plus de détails concernant les raisons de cette décision, évoquant des annonces officielles qui devraient avoir lieu prochainement concernant les projets futurs de Skype. Il a cependant indiqué que la société travaillait actuellement sur une application pour iPad.
Alors que Microsoft s'apprête à révéler officiellement les nouveautés du prochain Hotmail, Apple annonce sur l'un de ses blogs officiels le lancement d'un nouveau programme bêta pour son service MobileMe Mail.

Parmi les nouveautés de cette bêta nous retrouvons désormais deux modes d'affichage supplémentaires. Apple y a implémenté une lecture à trois volets afin de calquer l'ergonomie offerte au sein de l'application Mail sur l'iPad. Sur ce mode de lecture il sera possible de cacher la barre latérale de gauche listant les dossiers. L'internaute pourra également choisir de conserver l'affichage classique avec un panneau de prévisualisation placé en bas de page.

L'équipe de développement y a également rajouté la possibilité de créer des filtres directement à partir de l'interface web. Déjà à l'époque des adresses de type @mac.com cette fonctionnalité était particulièrement demandée par les internautes. A l'instar de Gmail, cette bêta ajoute une fonctionnalité pour archiver les messages les plus anciens au sein d'un dossier dédié. Par ailleurs, outre une barre d'outils mieux fournie pour la composition d'un message, le service a été optimisé avec une meilleure gestion de l'Ajax pour le chargement des messages. Enfin le site est sécurisé par une connexion SSL.

Selon la FAQ officielle, pour participer à ce programme de test, l'internaute devra cliquer sur le lien intitulé "Request an invitation" en bas à gauche de l'écran une fois connecté à MobileMe. Notez par ailleurs que la bêta n'est disponible qu'en version anglaise. Cette version fonctionne au travers des navigateurs Safari 4, Firefox 3.6 et Internet Explorer 8. Rappelons que la suite MobileMe, intégrant plusieurs autres services, est facturée 79 euros par an. Si vous ne souhaitez pas débourser cette somme, rendez-vous sur AtMail pour installer sur votre hébergeur un gestionnaire de courrier open source à mi-chemin entre MobileMe et Gmail.
le 14/05/2010 à 19:44
67 % en PHP
L'Open Source est énormément utilisé dans l'univers du Web et depuis de nombreuses années, le langage PHP possède une place importante.

Un nouveau site de supervision intitulé Woozweb recense tous les sites en fonction des langages de développement utilisés. En avril 2010, il en est ressorti la décomposition suivante :
- 67 % des sites webs sont en PHP
- 21 % en ASP.net
- 10 % en Java
- 2 % autres

Le résultat obtenu, reste stable par rapport aux autres mois.

- Woozweb
Après l'introduction de la traduction dans son application Goggles pour Android, Google continue d'étoffer son service de traduction en ligne, et en particulier le mode text-to-speech qui permet d'écouter une phrase dans la langue désirée.

Le blog consacré à Google Translate vient d'annoncer l'ajout de plusieurs langues, dont le catalan, le chinois, le tchèque, le danois, le néerlandais, le finnois, le grec, l'islandais, le portugais, le suédois, le swahili ou encore le gallois. Au total, le service peut désormais énoncer à voix haute 34 langues, via le synthétiseur de paroles eSpeak.

Le site explique néanmoins que la qualité de la synthèse vocale varie selon les langues, mais Google promet d'améliorer et de compléter son service prochainement.

Grâce à Google Traduction, nous pouvons donc enfin avoir la réponse à la question existentielle de ces dernières semaines : alors, comment il se prononce, le nom du volcan islandais ?
Adobe a levé le voile sur sa nouvelle plateforme de gestion des verrous numériques. Autrefois connue sous le nom de Flash Media Rights Management Server, la voici rebaptisée Flash Access 2.0.

Cette nouvelle version est livrée sous la forme d'un kit de développement en Java permettant à l'éditeur d'associer plus facilement cette technologie à une base de données. Ce kit propose différentes options de protection pour les fournisseurs de contenu souhaitant proposer des offres de lectures en streaming, de téléchargements définitifs ou de téléchargements en location.

Si jusqu'à présent les outils de protection numérique d'Adobe ne fonctionnaient que sur l'environnement AIR 2.0, cette nouvelle mouture est désormais compatible au travers du lecteur Flash. Dans un entretien recueilli par IDG, Ashley Still, du groupe Adobe Flash, explique ainsi : "vous pouvez protéger votre contenu tout en le mettant sur YouTube".

Notons par ailleurs que la technologie de Flash Access 2.0 devrait trouver sa place au sein de Flash 10.1 qui prendra également en charge l'accélération matérielle.
Après cinq années de service, John Lilly, le PDG actuel de la société Mozilla Corporation a rendu sa démission pour rejoindre par la suite le fond d'investissement Greylock Partners. Rappelons que Mozilla Corp est une filiale de la fondation Mozilla et qui a pour mission de promouvoir les produits open source tels que Firefox ou Thunderbird.

Initialement chargé des opérations financières de Mozilla Corp, John Lilly est devenu PDG début 2008 en remplaçant Mitchell Baker, laquelle est désormais présidente de la fondation Mozilla. John Lilly précise que son départ n'est pas imminent puisque les recherches pour un nouveau dirigeant viennent tout juste de commencer. Il souligne par ailleurs sur blog officiel : "je continuerai à prendre part au sein du conseil de direction".

John lilly pourrait éventuellement créer sa propre start-up. Rappelons qu'il siège également au conseil de direction de Tripit, un site conçu pour gérer ses voyages.
Alors que Microsoft lance aujourd'hui sa suite Office 2010 pour les entreprises, Google contre-attaque avec un billet de blog ventant les mérites de sa suite Docs face à la solution de la firme de Redmond.

« Si vous envisagez de mettre à jour Office avec Office, nous vous encourageons à envisager une alternative : mettre à niveau Office avec Google Docs » propose le directeur des produits pour entreprises de Google Matthew Glozbach.

Le blog affiche un tableau comparatif de Google Docs et Office 2010, et tacle violemment la suite de Microsoft sur son coût et ses besoins logistiques, tout en mettant en avant DocVerse, le plugin de travail collaboratif pour Office 2003 et 2007 racheté par Google le mois dernier. On notera d'ailleurs que ce tableau s'attaque uniquement à Office 2010, et fait totalement l'impasse sur Office Web Apps, la solution de partage en ligne de documents Office développée par Microsoft.« Avec DocVerse, vous n'avez pas besoin de mettre votre version d'Office à jour » déclare même une vidéo de démonstration publiée il y a quelques jours sur Youtube.

« Vous pouvez essayer Google Docs et le reste de la suite Google Apps gratuitement » précise Glozbach. « La seule chose que vous avez à perdre, c'est un serveur ou deux » ironise-t-il.

Reste que si Google cherche à grignoter les parts de marché de Microsoft avec sa suite bureautique dans le cloud, la tâche s'annonce ardue : une récente étude du cabinet Forrester Research a dévoilé que 81% des entreprises en Europe et Amérique du Nord utilisent la suite Office 2007, et que 4% seulement exploitent Google Apps. Il faudra sans doute plus qu'un tableau comparatif, au demeurant incomplet, pour changer la donne...
L'Arcep vient de dévoiler quels sont les opérateurs toujours en course pour l'octroi des deux blocs de fréquences mobiles de troisième génération (3G) résiduelles. Ces fréquences sont aujourd'hui disponibles sous la forme de deux blocs d'environ 5 MHz dans la bande des 2,1 GHz. Elles seront donc prochainement mises aux enchères.

Après candidature, l'=26&cHash=06769b1919]Arcep, l'autorité chargée de la régulation des communications électroniques a fait le tri pour retenir Free, Orange et SFR comme candidats aux fréquences mobiles 3G restantes. Les trois premières licences 3G avaient déjà été attribuées à Orange, SFR et Bouygues Telecom. La quatrième a été divisée en trois blocs dont l'un a été attribué à Iliad.

Les fréquences seront donc mises aux enchères et le nom du gagnant sera connu « avant la fin mai », indique l'Arcep. Pour autant, les candidats ont été obligés de proposer un montant supérieur ou égal à 120 millions d'euros pour chaque bloc. Deux critères seront également retenus, à savoir le niveau des engagements que les opérateurs prendront en vue d'améliorer l'accueil et l'autonomie des MVNO mais aussi le montant financier qu'ils proposeront.

Toujours est-il que l'Arcep explique dans un communiqué que l'attribution de ces fréquences permettra ensuite de lancer les procédures d'attribution des fréquences du dividende numérique (bande 800 MHz) et de la bande 2,6 GHz. Ces innovations seront mises en place afin de favoriser le déploiement des réseaux mobiles à très haut débit.
Yahoo vient d'annoncer son intention de rendre open source sa plate-forme interne de serveur cloud, que le géant du net qualifie de solution à mi-chemin entre Elastic Compute Cloud (EC2) d'Amazon et l'App Engine de Google. Cette plate-forme sert à Yahoo pour délivrer ses applications en ligne. Elle permet à ses développeurs d'accéder aux ressources de calcul distribué à la demande.

« Le Cloud », comme le surnomment les employés de Yahoo, offre des conteneurs pré-configurés avec certaines fonctions et applications comme la gestion de la répartition de charge ou de la sécurité. Les développeurs n'ont donc pas à s'occuper eux-mêmes de la répartition de charge, par exemple. C'est la différence annoncée entre « le Cloud » de Yahoo et Amazon EC2.

Google App Engine a ce type de fonctionnalités, mais va plus loin en masquant la plus grande partie de l'infrastructure sous-jacente, et restreint le développement des applications pour qu'elles soient conformes à son infrastructure. Google limite aussi les langages et bibliothèques utilisables, et va jusqu'à empêcher de faire des requêtes système qui prennent plus de 30 secondes ou retournent plus de 10Mo de données.

Avec son Cloud, Yahoo laisse les développeurs utiliser les outils LAMP dont ils ont l'habitude. « Nous ne consacrons pas le langage, » selon le chief architect de Yahoo Raymie Stata. « Nous consacrons le conteneur. » Le géant du net annonce que la publication du code de sa plate-forme se fera début 2011. Et que cette ouverture devrait marquer le début d'une publication open-source de toutes ses plate-formes back-end.
Comme prévu, le Patch Tuesday du mois de mai est plutôt léger. Cette petite mise à jour vise seulement la correction deux vulnérabilités critiques sur Windows et Office. Pour rappel, le mois dernier, la firme de Redmond dévoilait un patch couvrant pas moins de 25 failles dont 9 jugées critiques.

Microsoft vient donc de publier les bulletins MS10-30 et MS10-31 chargés de combler des failles dans les clients de courrier électronique pour Windows et dans l'intégration dans Office du langage de programmation Visual Basic for Applications.

A la loupe, la MS10-30 corrige Outlook Express et Windows Mail sur Windows XP, Vista mais aussi par mesure de prévention, Windows 7. La vulnérabilité découverte permettait d'intercepter et modifier des communications POP3 ou IMAP légitimes à travers un réseau non sûr, comme un point d'accès Wi-Fi.

La seconde mise à jour est baptisée MS10-31 corrige une vulnérabilité dans Microsoft Visual Basic for Applications. Elle a été notée de niveau « critique » pour toutes les versions en cours de support de Microsoft Visual Basic pour Applications SDK et les applications tierces utilisant Microsoft Visual Basic pour Applications. De même, elle est de niveau « important » pour toutes les éditions en cours de support de Microsoft Office XP, Microsoft Office 2003 et Microsoft Office System 2007.
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