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Spotify, qui lançait fin avril une nouvelle version "sociale" de son client logiciel, vient de mettre en place de nouvelles formules d'accès à son catalogue de quelque 7 millions de titres.

Aux côtés de l'offre payante à 9,99 euros par mois qui permet de stocker en local ses listes de lecture, sur PC comme sur mobile, le Suédois inaugure un nouveau forfait baptisé « Unlimited » qui propose, pour 4,99 euros par mois, un accès sans limite de temps à la musique diffusée depuis le Web (streaming), sans publicités.

En contrepartie, le service introduit une limitation au niveau de son offre gratuite, où la musique est régulièrement entrecoupée de réclames, qui ne fonctionnera plus désormais que 20 heures par mois.

« Tous ceux qui sont satisfaits du service dont ils profitent actuellement ne seront pas touchés par ces mises à jour », indique Spotify : les utilisateurs actuels devraient donc pouvoir rester sur la formule dont ils profitent aujourd'hui, notamment sur la version gratuite, qui jusqu'ici fonctionnait sans limite de durée dans le temps.

Pour Spotify comme pour ses concurrents actifs sur le terrain de la diffusion de musique en ligne à la demande, l'objectif est sans surprise de tenter de fédérer de nouveaux internautes tout en attirant ces derniers vers des formules payantes, bien plus lucratives que l'écoute gratuite financée par la publicité. Une problématique que connaissent déjà fort bien des acteurs comme Deezer, Last.fm ou... Apple, qui avec le rachat de Lala.com a prouvé qu'il s'intéressait à ce modèle de diffusion, complémentaire de son iTunes Store.
Google vient de faire une offre publique d'achat (OPA) amicale pour acquérir l'intégralité des parts du Norvégien Global IP Solutions (GIPS) à 2,12 dollars américains par action, soit une prime de 27,5% par rapport à son cours de clôture de vendredi dernier. Cette offre valorise l'entreprise à 68,2 millions d'euros.

« Le web, entendu comme plate-forme de développement, évolue rapidement, et les communications audio et vidéo instantanées deviennent des outils importants pour les utilisateurs, » explique Rian Liebenberg, directeur de l'ingénierie à Google. « La technologie de GIPS apporte l'audio et la vidéo en haute qualité sur un réseau IP, et nous souhaitons travailler avec son équipe à Google pour continuer à faire évoluer la plate-forme web. »

Pour le PDG de GIPS, Emerick Woods, « c'est un développement intéressant pour GIPS, car nous rejoindrons Google avec une vision commune pour transformer et accélérer les communications sur IP. Avec la solution de recherche globale de Google, sa taille et son leadership reconnus, nous pensons que nos clients pourront continuer à être pleinement pris en charge, et que nous pourrons dans le même temps étendre et améliorer nos produits et nos technologies chez Google. »

La transaction ne devrait pas requérir d'autorisation des autorités de régulation aux Etats-Unis ou en Norvège. L'offre ne dépend par ailleurs d'aucune condition de financement, et se base uniquement sur les fonds propres de Google. La réussite de la transaction tient donc à l'acceptation par les détenteurs actuels de 90% des actions de GIPS, et aux conditions de gestion des clients actuels de GIPS. Le conseil d'administration de GIPS a conseillé aux porteurs d'accepter l'offre. Selon son président, Ditlev de Vibe, « le prix proposé par Google est très satisfaisant et le conseil d'administration peut le conseiller sans hésitation. » De fait, il représente une prime de 54,6% sur les cours de Bourse moyens pondérés sur les trois derniers mois.

Certains actionnaires de GIPS, comme Kristefos Venture Capital AS et Kristefos Venture Capital II DA, se sont déjà prononcés en faveur de l'opération, ce qui assure à Google un soutien important, puisque ces deux fonds représentent 50% des actions en circulation et des voix.
Ce matin Bouygues Telecom a levé le voile sur une nouvelle offre pour son forfait quadruplay Ideo intégrant téléphonie fixe et mobile, Internet haut-débit et télévision. Premier opérateur français à s'être lancé dans le quadrupleplay, Bouygues proposait jusqu'à présent plusieurs formules de 44,80 euros par mois pour un triple play avec un forfait mobile classique de 2h à 97,80 euros avec un forfait Neo3 comprenant 6h de communication et l'illimité de 18h à 8h + week end.

L'opérateur annonce cette fois Ideo 24/24, une souscription quadruplay comprenant la BBox ainsi qu'un forfait de téléphonie mobile Neo 24/24 illimité. En plus d'une connexion ADSL à 20 mb/s, l'utilisateur sera donc en mesure de passer des appels illimités vers tous les opérateurs en France métropolitaine (hors numéros surtaxés). A cela s'ajoute l'envoi des SMS et l'Internet mobile 3G illimités. Notons que le forfait Neo 24/24, d'une valeur de 69,90 euros par mois, ne sera cependant disponible qu'au sein de l'offre quadruplay, c'est-à-dire associé à une BBox (29,90 euros/mois).

Ideo 24/24 sera disponible à partir du 24 mai prochain et sera donc facturé 99,80 euros sur un engagement de 24 mois.

Bouygues annonce également une nouvelle interface de navigation pour ses BBox, laquelle sera déployée via une mise à jour du décodeur TV. Nous retrouvons les informations classiques de type : mosaïques de chaînes, guide des programmes mais aussi une liste des chaînes et des stations de radios présentées sous la formes d'un carrousel. L'application mobile Suivi Conso, disponible sur les terminaux Android et l'iPhone devrait par ailleurs s'enrichir de nouvelles fonctionnalités et notamment la messagerie visuelle pour leur ligne BBox et la consultation des informations personnelles du compte Bouygues Telecom.

C'est en octobre 2009 que Bouygues Telecom s'est lancé sur le marché de l'Internet haut-débit. Au mois d'août dernier l'opérateur revendiquait 125 000 box clients puis 300 000 au mois de janvier et 428 000 actuellement.
La Hotline du fournisseur d'accès à Internet Free vient de se faire condamner pour avoir tenu des propos injurieux à l'encontre d'une cliente. Au motif que cette dernière appelait trop souvent le téléphone d'assistance informatique, un opérateur a ajouté dans l'annuaire, aux côtés des coordonnées de la cliente, la mention : « Elle est blonde, ras-le-cul de la blonde ». Classe.

A en croire les faits, relatés dans le quotidien régional La Montagne, en conséquence des appels répétés d'une cliente appelée Marie S., l'opérateur téléphonique a donc ajouté cette mention aux coordonnées de la cliente. Ensuite, le fichier a été transmis aux Pages jaunes dans son édition Web et papier.

Après une petite enquête, les Pages jaunes expliquent qu'elles n'ont fait que recopier les coordonnées. De même, le service confie que c'est l'opérateur Free qui a bien communiqué une liste de noms comportant cette mention. Du coup, les deux sociétés ont été condamnées à verser solidairement une somme dont le montant s'élèverait à plusieurs milliers d'euros.

L'histoire ferait quelque peu rire si elle ne se répétait pas. Déjà en mai dernier, c'est le FAI Orange qui avait été condamné pour un mot de passe raciste. Un habitant de Gironde d'origine marocaine s'était vu affublé du code d'accès « salearabe » alors qu'il rencontrait des soucis de connexion Internet. Orange avait alors tenté de régler l'affaire à l'amiable en dédommageant le client avec 80 euros et trois mois d'abonnement gratuits…

La justice avait finalement décidé de condamner le FAI à 500 euros d'amendes et 8.000 euros en dommages et intérêts. Dans cette affaire de "blonde", on peut penser que, cette fois-ci, la condamnation soit de la même nature.
Citrix a installé sa solution XenApp dans le nuage d'Amazon, pour permettre aux entreprises de délivrer des applications à leurs clients depuis les datacenters d'Amazon. Les deux entreprises ont annoncé un partenariat pour faire tourner XenApp sur Amazon Elastic Compute Cloud (EC2) à partir d'aujourd'hui.

« La virtualisation d'applications permet aux décideurs IT d'utiliser une instance unique de chaque application indifféremment dans un datacenter ou dans le cloud, » selon le directeur technique de Citrix, Simon Crosby. Dans son blog (en anglais), il précise que « les applications sont ainsi délivrées via un flux directement sur les appareils Windows, pour une utilisation en ligne ou déconnectée. »

Les clients de Citrix vont dans un premier temps pouvoir migrer leurs licences XenApp depuis leurs propres datacenters vers le cloud d'Amazon, et « faire fonctionner leurs applications dans un environnement entièrement pris en charge. » Cette migration est toutefois réservée aux clients qui sont également membres du programme Windows Server License Mobility Pilot, qui permet d'enregistrer les licences Windows Server dans le cloud EC2.

Le programme XenApp / Citrix ne concerne pas non plus pour l'instant les clients du Virtual Private Cloud d'Amazon. Citrix dit continuer à travailler avec Amazon pour intégrer cette solution dans son programme pilote dans le futur. Les possibilités de ce programme sont encore limitées, mais elles pourraient intéresser des entreprises qui se posent la question de l'externalisation de leur infrastructure vers un fournisseur de cloud. Avec XenApp sur EC2, une entreprise peut largement réduire le nombre de serveurs physiques qu'elle doit gérer.

Selon Simon Crosby, avec XenApp sur Amazon, « tout ce que vous avez à payer, c'est le calcul et le stockage. Pourquoi ne voudriez-vous pas écrire une application pour ça ? Bon, si votre application est totalement liée à votre base de données existante, vous êtes coincé, mais sinon, vous seriez idiot de ne pas le faire. » Il précise qu'avec « une seule API, vous pouvez construire une base de données SQL de 1To, qui sera disponible et sauvegardée en permanence. »
Grâce à son système de reconnaissance musicale des plus efficaces qui permet d'identifier une chanson grâce à un extrait de 30 secondes, Shazam est l'une des applications les plus téléchargées sur smartphone, depuis sa création en 2002.

8 ans plus tard, la société londonienne Shazam Entertainment vient d'annoncer fièrement que le service a dépassé le milliard de chansons identifiées. Pour l'anecdote, la milliardième chanson n'est autre que Gettin'Over de David Guetta.

Andrew Fisher, le PGD de Shazam, a également souligné que sa base d'utilisateurs est passée de 50 millions à 75 millions en seulement six mois : un chiffre encourageant que Fisher espère voir passer à 100 millions d'ici à la fin de l'année.

Proposée sur la plupart des plateformes actuelles, dont Android, Blackberry, iPhone, Windows Phone ou encore Symbian, l'application est distribuée dans plus de 200 pays. En mars dernier, Shazam Entertainment avait annoncé que le service avait dépassé le million de téléchargement sur l'Ovi Store de Nokia, sur lequel il est proposé depuis l'été 2009.

Une version pour l'iPad est disponible depuis le mois dernier sur l'App Store. Pour Fisher, il s'agit d'une nouvelle étape, puisque le patron de Shazam espère étendre l'utilisation de l'application à la télévision et aux publicités. « Nous savons que les gens utilisent Shazam avec leur télévision car un grand nombre de personnes ont déjà taggué de la musique dans les publicités télévisées, en particulier les publicités automobiles. » avait-il déclaré en avril dernier.

L'entreprise, qui base ses revenus sur la vente de l'application mais également sur la vente des musiques identifiées par ses utilisateurs – le taux de conversion était d'environ 8% l'année dernière - a donc de beaux jours devant elle !
La prochaine édition du Concours Eurovision de la Chanson aura lieu le 29 mai prochain, et Google tente cette année encore les pronostics par l'intermédiaire d'une page dédiée.

Les prévisions sont réalisées grâce aux requêtes mesurées dans le moteur de recherche. « ce gadget mesure la popularité de chaque candidat et calcule ensuite le nombre de votes qu'il aurait si le concours avait lieu aujourd'hui. Le score de certains pays est basé sur un jury professionnel, on ne peut donc pas prévoir, dans ces pays, les résultats de façon aussi précise que dans ceux soumis au vote du public. » précise la page. L'évolution du classement se fait au quotidien selon les variations des requêtes.

Actuellement, c'est la chanteuse allemande Lena Meyer-Landrut qui arrive en tête du top établit par Google. Elle est suivie de la Géorgienne Sofia Nizharadze et de la Suédoise Anna Bergendahl. La France, représentée par Jessy Matador, arrive en huitième position.

L'initiative est amusante même s'il est assez difficile d'en établir le crédit. Certes, les pronostics du moteur avaient bel et bien révélés rapidement le gagnant de l'édition de l'année dernière – à savoir le violoniste norvégien Alexander Rybak – mais s'étaient complètement trompés pour la suite du classement. Patricia Kaas, à titre d'exemple, avait longtemps fait partie du top 5, et avait finalement terminé huitième, soit la place actuelle estimée pour le représentant français de cette année.

Pour savoir si les dons de voyance de Google se sont améliorés, il faudra attendre le 29 mai.
le 17/05/2010 à 23:43
PHP et MongoDB partie 1
Le site dealtaker vient de lancer une série de tutorials pour utiliser PHP et MongoDB. Pour rappel, MongoDB, c'est du NoSQL.

La première partie de cette série montre comment communiquer entre PHP et MongoDB étape par étape. Ce tutorial vous montre comment communiquer avec des données comme :
- La connexion
- L'insertion
- L'affichage
- etc

Et en comparant PHP et MySQL avec des exemples.

- PHP & MongoDB Sitting in a Tree: Part 1
Failles de sécurité, politique de confidentialité toujours plus alambiquée, omniprésence inquiétante sur Internet... Facebook est actuellement au centre de plusieurs polémiques qui ne lui font pas du bien : ces dernières semaines, le réseau social a en effet vu le nombre de ses désactivations de compte augmenter considérablement… Et c'est sans doute loin d'être fini.

Du mouvement anti-Facebook qui est en train de s'installer sur le Net vient d'émerger un nouveau site Web, nommé Quit Facebook Day, qui invite les utilisateurs mécontents du service à programmer la désactivation de leur compte le même jour, à savoir le 31 mai prochain.

« Quitter Facebook n'est pas une chose facile » admet le site. « Facebook est engageant, agréable, et n'ayons pas peur de le dire, addictif. Arrêter Facebook, c'est comme arrêter de fumer : c'est difficile de rester dans le train si longtemps pour réellement changer ses habitudes. Avoir le soutien de proches aide, mais le moyen de quitter Facebook ne commence pas par créer un groupe Facebook pour quitter Facebook. »

Le site évoque également les alternatives à Facebook, à l'image de Diaspora, annoncé comme un réseau social libre et décentralisé, et qui devrait voir le jour à la rentrée prochaine.

En attendant, les déçus du bébé de Mark Zuckerberg peuvent programmer leur "départ" pour la fin du mois. Lancé ce week-end, Quit Facebook Day compte déjà plus de 2300 inscrits, et ce nombre augmente de minute en minute. Quant à savoir si tous franchiront le pas…
Free Mobile, dont les offres commerciales doivent voir le jour en 2012, pourrait éprouver quelques difficultés à disposer, dès le lancement, des accords nécessaires à la mise en place d'accès 3G. En attendant d'avoir déployé son propre réseau, le groupe Iliad doit en effet passer avec les opérateurs installés des accords d'itinérance lui permettant d'emprunter leurs infrastructures existantes. Ces derniers seraient toutefois peu enclins à accueillir le nouvel entrant : selon le quotidien Les Echos, aucun d'entre eux n'aurait pour l'instant accepté d'entamer des négociations autour de la 3G.

Selon les conditions de la licence obtenue fin 2009, Free doit commencer par couvrir lui-même 25% de la population avant de pouvoir lancer ses formules commerciales. Une fois cette obligation remplie, l'opérateur doit pouvoir obtenir de l'un des trois concurrents déjà en place un accord d'itinérance lui permettant d'étendre son réseau voix à l'ensemble du territoire.

Plus précisément, il s'agit comme le rappelle l'Arcep d'obtenir « un accord d'itinérance métropolitaine sur le réseau 2G d'un opérateur 2G/3G, ainsi que de disposer de l'accès aux sites GSM d'un opérateur 2G/3G qui seraient réutilisés en 3G ». Orange, SFR ou Bouygues devra donc accueillir Free, mais aucune obligation n'incombe à celui qui se dévouera d'ouvrir au nouvel entrant son réseau 3G et pour l'instant, les trois opérateurs semblent peu enclins à lui faciliter la tâche.

A terme, Free disposera logiquement de son propre réseau 3G mais selon les engagements passés pour l'obtention de la quatrième licence, il lui faudra huit ans pour obtenir une couverture de 90% de la population. Dans l'entre-deux, l'opérateur devra donc trouver une solution : parvenir à négocier avec l'un des trois opérateurs ou, à défaut, déposer un recours devant l'Arcep ou l'Autorité de la concurrence.

L'Arcep, qui s'était engagée à veiller à « ce que soient offertes des conditions de gros permettant nouvel entrant de faire une entrée pertinente sur le marché de détail », finirait sans doute, en cas de contentieux, par déblayer le terrain pour Iliad, mais quels seraient les délais d'une telle procédure ?
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