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La Commission fédérale américaine du Commerce (FTC) a décidé de reporter sa décision sur l'acquisition prévue de la plateforme de publicité mobile AdMob par Google. Le rachat, estimé à 750 millions de dollars, devra donc attendre deux semaines supplémentaires pour obtenir une autorisation, selon le San Francisco Chronicle (en anglais).

Google et AdMob ont accepté ce report, qui doit permettre à la FTC d'enquêter sur les effets du rachat de Quattro Wireless, une autre plate-forme de publicité mobile pour l'iPhone, par Apple en janvier. La firme de Cupertino s'était ainsi posée comme concurrente directe de Google sur le marketing mobile. Selon le San Francisco Chronicle, la FTC s'intéresserait notamment aux conditions imposées par Apple aux développeurs d'applications et aux publicitaire pour sa plate-forme publicitaire iAd.

Cette plate-forme a été annoncée par Apple en avril, pour aider les développeurs à générer du revenu avec les applications qu'ils créent pour l'iPhone, l'iPod Touch et l'iPad. Les développeurs peuvent choisir d'inclure ou non des publicités dans leurs applications, mais s'ils le font, ils reçoivent 60% des revenus générés, le reste allant à Apple. Le système est attendu pour juin. Personne n'a souhaité commenter à la FTC, chez Apple ou chez Google.
La campagne de publicité de Yahoo! porterait-elle ses fruits ? Selon le dernier classement des moteurs de recherche de comScore sur le marché américain, qui porte sur le mois d'avril, Google accuse une légère baisse de ses parts de marché, passant de 65,1% en mars à 64,4% en avril, tandis que Yahoo ! passe de 16,9% à 17,7%.

La firme menée par Carol Bartz gagne ainsi 0.8 point, tandis que Microsoft gagne 0.1 point et que Google en perd 0.7. Les deux autres plateformes du top 5, à savoir Ask et AOL accusent quant à elles une baisse de 0.1 point chacune.

Dans le courant du mois d'avril, les américains ont effectué 15,5 milliards de recherches, soit une augmentation de 1% par rapport à mars. Si Google stagne sur cette période, Yahoo gagne quant à lui 6% des requêtes, même s'il reste très loin derrière le géant de Redmond : Google cumule en effet 10 milliards de recherches à lui seul, contre 2,7 pour Yahoo. Microsoft culmine quant à lui à 1,8 milliards, affichant une hausse de 1%, et Ask et AOL chutent de respectivement 3 et 2%.

L'étude entière est disponible sur le site de comStore.
La société française Mandriva, éditant une distribution GNU/Linux éponyme est à vendre. Parmi les potentiels repreneurs nous retrouvons Linagora, célèbre pour sa suite collaborative professionnelle OBM distribuée en open source et qui concurrence Microsoft Exchange. Le britannique LightApp, qui propose des services hébergés, se déclare également intéressé.

Depuis une dizaine d'années, avec sa distribution GNU/linux,; Mandriva cible principalement le grand public. Plusieurs produits sont proposés tels que la distribution complète Mandriva Powerpack 2010, le live CD Mandriva One 2010 ou encore un Instant On orienté vers les usages Internet. Selon le portail communautaire Mandrivalinux-online.org, la situation financière de la société s'est aggravée au cours des deux dernières années. Une revente assurerait alors la pérennité "du niveau d'implication des hommes-clés de Mandriva".

Si Mandriva reste injoignable, Linagora explique dans un communiqué officiel :"LINAGORA est un acteur majeur de l'innovation et de l'édition Open Source et, est ainsi à la recherche de toutes les opportunités pour développer et renforcer sa position de leadership en France et dans le monde. A ce titre, des discussions sont en cours avec Mandriva pour étudier le rachat d'une partie des actifs de la société."
Suite à une simple question du média américain FoxNews, certains groupements de donateurs de Wikipedia se sont chargés de supprimer du contenu jugé pornographique. La chaîne américaine a demandé si ces groupements de familles étaient « conscients que des contenus explicitement et graphiquement sexuels étaient présents sur le site ». Du coup, un grand balayage a été organisé.

La semaine dernière, ce sont des milliers d'images sexuellement explicites qui ont été retirées après que le co-fondateur de la Fondation Wikimedia ait vertement critiqué ces contenus. Larry Sanger, ayant quitté la fondation en 2002, chercherait donc à déstabiliser ses anciens compagnons.

D'autant que, de son côté, FoxNews a sorti l'artillerie lourde en publiant un article sur son site expliquant que Wikipedia « permet des gros plans sur les organes génitaux et de personnes faisant l'amour et se masturbant ». C'est donc dans un contexte de récession que Wikipedia a décidé de retirer certaines pages.

Après une baisse de ses contributeurs, le site s'attire encore une fois les foudres des régulateurs puisque Wikipedia avait déjà été censuré pour du contenu similaire. En décembre 2008, l'Internet Watch Foundation (IWF) avait considéré que la pochette de l'album Virgin Killer des Scorpions où on peut voir une fillette nue relevait de la pornographie enfantine. La page n'était alors plus visible depuis l'Angleterre…
Les neufs sages du Conseil constitutionnel viennent de valider la loi sur les paris sportifs. Dès lors, la concurrence est ouverte sur les paris sportifs, les paris hippiques et le poker, y compris en ligne. Sur son site, le Conseil explique avoir rejeté les demandes du groupe socialiste de l'Assemblée nationale.

Il précise que le Conseil constitutionnel a « rejeté l'ensemble des griefs présentés par les requérants et a confirmé sa jurisprudence aussi constante qu'ancienne selon laquelle il ne contrôle pas la compatibilité des lois avec les engagements internationaux ou européens de la France. »

Comme on pouvait donc s'en douter, la loi va ainsi pouvoir s'appliquer pour la Coupe du monde de football prévue en Afrique du Sud. Le premier coup de pied dans le ballon sera donné le 11 juin prochain.
le 12/05/2010 à 19:44
Le corps Humain en PHP et HTML
Un jour Alvaro G. Ghisolfo a eu une idée assez originale en représentant, ce à quoi ressemblait le corps humain avec l'utilisation de  2 langages : PHP et le HTML.

La représentation graphique est facilement compréhensible pour les personnes qui utilisent ces langages mais le résultat vaut le détour de jeter un œil dessus.

- Humor Geek: El cuerpo humano expresado en HTML y PHP
Facebook est à nouveau victime d'une faille de sécurité. Il aura donc fallu attendre 6 années et plus de 400 millions de membres inscrits pour que les vulnérabilités du réseau social se dévoilent enfin. Le site vient de corriger une faille sur son système de personnalisation de sites basé sur Open graph. Elle permettait de récupérer des données de géolocalisation d'un utilisateur.

A la loupe, la faille était basée dans une option de Facebook utilisant le site de recommandations d'internautes Yelp. Techcrunch explique que Yelp fait partie des trois sites choisis par Facebook pour tester sa fonction de « personnalisation instantanée » avec Pandora et Docs.com. Dès lors, si un internaute se connecte à l'un de ces sites, Facebook lui fournit de manière chiffrée des données personnelles afin que sa visite soit personnalisée.

Pour autant, un code malveillant a pu être injecté via la méthode du cross-site scripting. Toutes ces informations a priori chiffrées étaient alors visibles d'un attaquant. Il était même possible de récupérer la clé de chiffrement et ainsi de bénéficier de toutes les informations sur les internautes.

Toujours est-il que si la faille a été corrigée en moins de deux heures, elle laisse un doute béant quant aux capacités de Facebook de préserver les identités des internautes. Il faut préciser que le site de Mark Zuckerberg a vocation à partager les adresses e-mail de ses utilisateurs vers des sites tiers. Il se pourrait donc que des entreprises souhaitent, à terme, utiliser ces précieuses informations. A moins qu'une vague de désinscriptions n'ait raison du réseau social…
Avec cet entretien, Clubic Pro inaugure une série de quatre interviews dédiées à l'investissement en 2010. Entrepreneur du web reconnu grâce à la réussite de PriceMinister, Pierre Kosciusko-Morizet a récemment annoncé le lancement d'un fonds regroupant 60 entrepreneurs, ISAI. Avec un positionnement particulier, une compétence sur tous les dossiers traitant du web, et une position déontologique annoncée, ISAI veut participer de l'émergence d'une Silicon Valley à la française.

Pierre Kosciusko-Morizet, bonjour. ISAI cherche à combler un "equity gap" dans le schéma de financement, en se positionnant assez en amont. Un positionnement risqué ?

Nous ne sommes pas au tout début d'une entreprise, au moment où elle cherche des fonds pour se lancer. ISAI souhaite attendre le moment où le business est frémissant, quand l'entreprise a besoin d'un financement pour que son activité explose. Beaucoup de fonds, même quand ils se disent capital-risqueurs, attendent qu'une entreprise soit rentable pour se lancer. Notre positionnement est plus risqué, mais nous estimons qu'il y aura un fort taux de réussite, grâce à une sélection rigoureuse des dossiers en fonction du modèle économique choisi, du potentiel du business, mais aussi de l'équipe en place. Notre travail n'est pas d'arriver, et de dire "vous avez un bon business, de bonnes idées, nous changeons l'équipe et nous investissons." Nous intégrons la composition de l'équipe comme critère de sélection du dossier, et nous accompagnons les gens en place.

Cette prise de risque est possible car nous avons 60 entrepreneurs derrière nous, tous spécialistes d'un domaine précis. Nous avons donc des compétences très variées, qui nous permettent d'être pointus sur tous les dossiers. L'idée, c'est que tout en prenant plus de risque, nous parvenions à de meilleurs résultats. C'est possible aujourd'hui, parce qu'il y a des entrepreneurs qui ont réussi grâce au web. Avant, il n'y en avait pas assez, et le seul recours était les grands fonds, qui ne font pas leur travail à cet instant de la vie de l'entreprise. Pendant la crise, les gens ont ouvert les yeux sur ces grands fonds. La déontologie doit être au coeur de notre démarche.

Cette idée de déontologie a été développée pendant votre conférence de presse de lancement. C'est un retour de l'humain dans l'investissement face aux grands fonds ?

Il y a de ça. Il faut bien voir que le moyen le plus simple de placer de l'argent, c'est de le mettre dans un fonds et de ne rien faire. C'est légitime, et nous avons certains investisseurs qui souhaitent investir de cette façon. Mais si on veut s'investir soi-même, être réellement actif, il faut avoir une vision qui va au-delà de la logique du pur investissement. En investissant des sommes plus faibles, en amont, par rapport aux grands fonds, la logique est beaucoup plus d'investir pour aider les entreprises. Les fonds avec des milliards d'euros à investir ne s'intéresseront pas à de petites entreprises. C'est une taille de deal qui a besoin d'investissements, et qui n'en a pas assez.

Il y a forcément une idée de l'humain, puisque nous avons la volonté de faire réussir d'autres là où nous-mêmes avons réussi. Nous voulons réinvestir, une façon de rendre un peu de ce qu'on a reçu. Après, il se pose l'option de devenir business angel. Ce comportement a des limites : le réinvestissement est plus difficile en général. On peut participer à un premier tour de table, et si l'entreprise a besoin de nouveaux fonds quelques temps après pour réinvestir ou faire décoller son business, on est coinçé. D'ailleurs, alors que le business angel pourrait favoriser ce côté humain, les relations avec les équipes des entreprises peuvent être plus difficile. Difficile de dire non quand on est business angel, donc on se retrouve avec 12 ou 15 entreprises dans lesquelles on a investi, et on n'a pas le temps d'aider comme on le voudrait. ISAI veut donner des réponses structurées, pérennes, carrées à ces entreprises qui sont dans le fossé entre le financement de départ des business angels, et le financement lourd des grands fonds d'investissement.

Votre stratégie d'investissement compte se limiter à la France, quand un Kima Ventures attaque le monde, ou Atomico vise le marché européen... La volonté de faire émerger la Silicon Valley française ?

Nous voulons clairement contribuer à l'émergence d'une Silicon Valley à la française, aux côtés de fonds de business angels, comme ceux de Xavier Niel ou de Marc Simoncini, certes différents, mais très importants également. Il y a en France trop d'entreprises qui se lancent, et pas assez d'argent. Nous avons trop de dossiers, rien que sur la France. Evidemment, si nous recevons un super dossier en dehors du pays, nous y regarderons de près. Et d'ailleurs, les entreprises que nous soutiendrons auront vocation à aller à l'étranger un jour. Mais je ne vois pas trop quelle valeur ajoutée je pourrais apporter sur un MVNO polonais... A part mon nom de famille.

Il y a déjà plusieurs entreprises que nous regardons de très près. Nous annoncerons un ou deux investissements avant l'été. On ne va pas pour autant aller chercher uniquement de entreprises hype, car beaucoup de réussites se sont faites dans le B to B. Des sociétés qui sont moins connues, mais qui correspondent à de vraies besoins, et pas forcément à une mode. C'est ainsi que pourra émerger une région d'innovation dans le secteur du web.

Pierre Kosciusko-Morizet, je vous remercie.
La Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD) vient de publier son bilan du premier trimestre 2010, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la vente en ligne se porte bien : le montant des ventes sur Internet est estimé à 7,2 milliards d'euros sur les 3 derniers mois, soit une croissance de 30% par rapport à l'année dernière.

L'enquête, qui se base sur les résultats trimestriels de 67 000 sites d'e-commerce, annonce également que 25 millions de français, soit 1 français sur 2 âgés de 11 ans et plus, ont déjà acheté sur Internet. Un chiffre 15% plus élevé qu'en 2009, en partie en raison de l'intérêt grossissant des plus de 65 ans et des catégories socioprofessionnelles favorisées (CSP+) pour l'achat en ligne.

Le panier moyen a quant à lui augmenté de 4% pour atteindre un prix moyen de 93 euros : une hausse significative après plusieurs trimestres consécutifs de baisse, combiné à un nombre élevé de transactions – 77 millions – qui représente 28% du total des transactions de 2009. « Cette accélération s'inscrit dans un contexte global de retour de croissance pour le commerce de détail avec 2,7% sur janvier à mars 2010 (vs -1,4% sur l'année 2009). » précise la FEVAD en citant les chiffres de la Banque de France.

L'organisme dresse également le top 15 des sites de e-commerce les plus visités durant le premier trimestre 2010 : on notera que les deux premières places sont occupées par Ebay et PriceMinister, deux plateformes de vente, mais surtout de revente d'objets pour particuliers.
Au cours d'un entretien recueilli par le Telegraph John Silverman, PDG de Skype, aurait laissé entendre que la société songe fortement à introduire de la publicité au sein de son logiciel de voix sur IP.

Neil Stevens, directeur général des produits grand public chez Skype annonçait la semaine dernière l'arrivée prochaine des appels vidéo groupés sur Internet jusqu'à cinq participants simultanément. Par ailleurs la société entend conserver sa place de leader sur le marché de la VOIP en baissant les prix des communications de 60% en moyenne tout en étendant son offre dans 170 pays.

John Silverman explique pour sa part que depuis ses débuts, Skype a enregistré 250 milliards de minutes de conversation "soit l'équivalent de chaque être humain passant 30 minutes d'appel sur Skype". Afin de préserver un service de qualité Skype compte multiplier les offres premium ; ce sera par exemple le cas des appels vidéos groupés.

A l'avenir il se pourrait donc que le logiciel Skype embarque quelques annonces publicitaires, un moyen pour la société d'assurer une autre source de revenus tout en proposant des tarifs moins élevés aux consommateurs.
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