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L'opération doit encore être confirmée par Opera, mais le fournisseur de webmail australien FastMail a annoncé sur son blog qu'il avait été racheté par l'éditeur norvégien, célèbre pour son navigateur.

Une opportunité pour FastMail, qui estime ainsi que sont service va pouvoir « continuer à fonctionner et à grandir ». Le service existe depuis 10 ans, et annonce une collaboration avec Opera pour développer « de nouveaux produits innovants ». Les termes de l'accord de rachat n'ont pas été annoncés. Pour FastMail, il s'agit de la possibilité de « s'adapter à un marché de plus en plus compétitif ».

Les intentions d'Opera ne sont pas encore précisées, mais FastMail vise clairement le marché mobile, et entend profiter de l'expérience d'Opera - avec ses navigateurs Mini et Mobile - dans ce secteur. Certains membres du personnel de FastMail devraient déménager vers la Norvège.

C'est la seconde acquisition de l'année pour Opera, qui a dépensé 8 millions de dollars récemment pour acheter la plateforme de publicité mobile AdMarvel. Une stratégie mobile qui pourrait se préciser avec FastMail. Déjà présent sur plusieurs systèmes mobiles avec ses version Mobile et Mini, Opera a été accepté récemment sur l'Appstore d'Apple.
La réponse d'Adobe ne s'est pas faite attendre. Steve Jobs justifiait hier l'absence de Flash sur iPhone et iPad, c'est donc aujourd'hui au tour de Shantanu Narayen d'exprimer son point de vue. Le PDG d'Adobe a effectivement immédiatement accordé une interview au quotidien américain Wall Street Journal, publiée en France dans la nuit, dans laquelle il riposte. Adobe contre Apple, round two…

Shantanu Narayen estime que les raisons technologiques invoquées par Steve Jobs ne sont qu'un "écran de fumée". La centaine d'applications conçues au moyen d'outils Adobe qui furent approuvées par l'App Store avant qu'Apple n'interdise les compilateurs tiers en seraient la preuve. "Avoir recours aux conditions d'utilisation pour limiter ce type de développement n'a aucun rapport avec la technologie," explique le PDG d'Adobe. Les restrictions d'Apple seraient "lourdes" pour les développeurs, qui doivent développer d'une part pour Apple, et d'autre part pour toutes les autres plateformes.

Il insiste d'ailleurs sur le fait que le contenu Flash est bel et bien "ouvert", puisqu'il est disponible sur de multiples plateformes et peut être affiché sur une multitude de dispositifs. C'est justement ce qui inquièterait Apple, d'après M. Narayen. "Nous avons des visions différentes du monde," a-t-il affirmé, "notre vision du monde est multi-plateforme". Steve Jobs estime à contrario que les outils multi-plateformes mènent à de mauvaises expériences utilisateur.

En terme de stabilité enfin, concernant l'affirmation de Steve Jobs selon laquelle "Flash est le premier facteur de plantage d'un Mac", Shantanu Narayen répond que les plantages de Flash sur Mac "sont liés au système d'exploitation d'Apple".

Pour conclure, Shantanu Narayen affirme qu'il est pour "laisser le consommateur décider" mais qu'il pense que le monde multi-plateforme "finira par l'emporter".
Suite aux rumeurs de rachat du site, Pirate Bay réfute toute négociation portant sur sa mise en vente. Sous l'intitulé « encore des mensonges dans la Presse » l'annuaire de trackers met fin au suspens portant sur les propos d'une start-up anglaise nommée Business Marketing Services. Cette dernière expliquait vouloir mettre 10 millions de dollars sur la table pour acquérir le nom de domaine et la technologie P2P du bateau pirate.

Le patron de la société anglaise BMS, Hans Pandeya a réaffirmé sa position le 27 avril. De son côté, Pirate Bay lui répond « C'est avec un grand intérêt nous avons lu le communiqué de presse de Market Watch comme quoi une société a décidé d'acheter TPB. Cependant, nous n'avons aucun accord avec eux. Nous n'avons même pas parlé avec eux !  »Coup de publicité ou/et intox, Pirate Bay évoque ce mensonge relayé par les médias.

Du coup, les confères de TPB se sont amusé de la situation. Torrent Freak a expliqué avoir mis 11 millions de dollars sur la table pour le rachat. Pour de faux, le site a annoncé que « Pour arriver avec une nouvelle technologie super cool, les rédacteurs de Torrent Freak ont étudié le Visual Basic la nuit dernière et nous pouvons maintenant assurer à nos lecteurs que nous avons des choses incroyables à mettre en place pour le site ». Humour quand tu nous tiens.
L'éditeur Sophos a récemment publié son classement trimestriel des pays relayant le plus de spam à travers le monde.

Un top 12 qui place une fois encore les Etats-Unis à la première place, avec 13,1% du trafic de spam mondial. Un pourcentage néanmoins à la baisse puisque qu'il était de 14,1% l'année dernière. Selon le rapport, cela représente « plusieurs centaines de millions de messages indésirables envoyés chaque jour. »

L'Inde arrive seconde, avec 7,3% du trafic mondial de spam, puis arrive le Brésil avec 6,8%. Le premier pays européen à faire son apparition dans le top est l'Allemagne, en sixième position avec 3,2%. Quant à la France, elle est dixième avec 3%.

Mais la véritable surprise du classement, c'est le passage de la Chine de la quatrième à la quinzième place, la faisant ainsi sortir du redouté top 12. « Tous les yeux ne sont pas tournés sur les pays qui sont sur la liste, mais sur celui qui n'y est pas. Si la Chine a une mauvaise réputation aux yeux des autres pays pour être le point de départ de nombreuses attaques ciblées contre des entreprises et des gouvernements étrangers, elle est au moins parvenue à réduire significativement la quantité de spam relayée par ses ordinateurs au cours de la dernière année », souligne Graham Cluley, consultant chez Sophos.

L'Asie reste cependant en tête du classement des continents envoyant le plus de pourriels (33,7%), juste devant l'Europe (31,2%). On remarque que si les USA conservent leur première place au top 12, le continent nord-américain dans sa globalité n'émet "que" 19,6% du spam mondial.

Le classement rappelle également que le spam représente le pourcentage effrayant de 97% du total des mails reçus par les messageries d'entreprises, causant une perte de temps et une saturation considérable des ressources informatiques.

Annie Gay, vice-présidente de Sophos, conclut le rapport en soulignant que la lutte contre le spam passe par le comportement des internautes : nous devrions tous nous rappeler que si personne n'achetait de produits vendus via le spam, celui-ci serait beaucoup moins intéressant pour ses auteurs. Les utilisateurs ne devraient pas se contenter de protéger leurs ordinateurs par des solutions de sécurité, mais également s'engager à ne jamais se laisser tenter par ces messages non sollicités.

L'ensemble du classement est disponible sur le site de Sophos.
Google vient de remporter deux batailles judiciaires aux Etats-Unis et en Allemagne hier, dans deux dossiers différents. Aux Etats-Unis, le géant du net a gagné contre Rosetta Stone, une entreprise qui propose des formations en langues étrangères. L'entreprise considérait que les pratiques commerciales de Google, qui permet à ses clients d'acheter des mots-clés sur des marques qui ne leur appartiennent pas, violaient sa propriété intellectuelle. En Allemagne, la Cour suprême a jugé que Google ne violait pas le droit sur le copyright avec Google Image Search.

L'affaire aux Etats-Unis ressemble à celle qui opposait Google à Vuitton - entre autres - récemment. La Cour européenne de justice avait alors dû répondre à une question préjudicielle, et avait conclu que Google n'enfreignait pas la propriété intellectuelle de Vuitton en vendant le mot-clé correspondant à sa marque à d'autres entreprises. Une cour de Virginie a donc décidé la même chose hier.

Rosetta Stone a déclaré être « profondément désappointé » par le jugement, et prévoit de faire appel lorsqu'il aura eu le temps de consulter les motivations de la cour par écrit. La réaction de Google n'étonnera personne : l'un de ses avocats, Adam Barea, a déclaré que le géant était content. « Le choix entre les publicités de différents concurrents est un avantage pour les utilisateurs du moteur de recherche Google, et nous n'avons trouvé aucun argument en faveur d'une confusion induite par l'utilisation de marques comme mots-clés ou dans le texte des publicités. »

Sur le front européen, le jugement rendu par la Cour suprême fait suite à un jugement d'octobre 2008. Un tribunal allemand avait alors décidé que Google violait la propriété intellectuelle d'une artiste en publiant sur son moteur de recherche des vignettes d'images qu'elle diffusait sur son site. Google avait fait appel, jusqu'à la Cour suprême.

Le conseil de Google en Allemagne, Arnd Haller, a déclaré que désormais, « montrer des vignettes d'images au sein des résultats de recherche est légitime », et permet de « donner à des millions d'utilisateurs allemands une information visuelle, disponible d'un simple clic. » Pour le juriste, « nous devons encore attendre l'intégralité des motivations de la cour. Ce que nous savons aujourd'hui : des milliers de sites web et d'entreprises en Allemagne vont pouvoir continuer à bénéficier de la recherche d'images de Google dans le futur. »
La Mobile marketing association, qui veut promouvoir le développement de la mobilité et de ses technologies, vient de publier une étude en faveur des publicités géolocalisées. Selon elle, un adulte sur quatre aux Etats-Unis utiliserait des services basés sur la géolocalisation avec son mobile, et 50% de ces utilisateurs cliqueraient sur les publicités ciblées.

En partenariat avec l'institut Luth Research, MMA a interrogé 1 000 consommateurs américains adultes représentatifs démographiquement. Les résultats montrent un taux de pénétration du mobile de 91%. Chez ces utilisateurs de téléphones portables, 26% auraient régulièrement recours à « des cartes, de la navigation ou d'autres services qui déterminent automatiquement la localisation. »

Le plus surprenant reste néanmoins le taux de transformation : près de 50% des gens ciblés par une publicité cliqueraient dessus. A comparer avec le taux de clic sur une bannière web, pour laquelle on peut considérer qu'un chiffre de 2% est correct, avec une moyenne de 0,2 à 0,3%. Selon Imedia Connection, ce taux très faible s'expliquerait néanmoins par une sur-représentation de la publicité sur le web. Rien ne dit qu'une généralisation des publicités géolocalisées sur mobile n'amènerait pas avec le temps à une baisse du taux de clic. La comparaison a de toute façon ses limites, tant l'intégration de publicités localisées sur mobile peut être différente d'une simple bannière ciblée - Google Places en est un bon exemple.

Les autres formes de publicité sur mobile font en règle général mieux que leurs aînées du web fixe. Les publicités par SMS obtiennent déjà un taux de transformation de 37%, et les bannières en situation de navigation mobile sur le web atteignent 28%. Des perspectives qui pourraient s'améliorer avec la démocratisation des services basés sur la géolocalisation. Déjà, 10% des possesseurs de téléphones mobiles utiliseraient ces services au moins une fois par semaine. Une proportion qui monte à 63% chez les possesseurs d'iPhone.

Les résultats de l'étude ne sont pas évidents à transposer directement en dehors des Etats-Unis. Ainsi, une autre recherche réalisée par McDonald's en Finlande sur un essai de campagne basée sur la géolocalisation a montré que le taux de transformation n'était que de 7%. Les résultats de l'étude de la MMA viennent donc largement nuancer ceux de McDonald's, mais les perspectives restent intéressantes. La chaîne de fast-foods avait d'ailleurs considéré son étude comme un succès.
La plateforme de vente de contenus dématérialisés iTunes Store France propose dès aujourd'hui la location et la vente de films, destinés à être lus sur les iPod vidéo, l'iPhone, les MAC, les PC, et les téléviseurs équipés de l'Apple TV. L'iPad sera également compatible dès son lancement en France.

Initialement dédié à la vente de contenu musical, iTunes Store intègre la vente et la location de films aux Etats-Unis depuis 2006 : Apple a depuis réussi à convaincre la totalité des majors du cinéma américain de proposer leur catalogue sur le service.

En Europe, la location et la vente de vidéos autres que musicales avaient fait leur apparition en 2007 avec l'arrivée progressive des séries télévisées. L'offre concernant les films était, depuis, particulièrement attendue par les adeptes de la plateforme.

Les partenariats établis avec un grand nombre de studios de cinéma incluant la Fox, Sony, Universal, Disney, Warner, Pathé, SND ou encore StudioCanal, permettent d'ores et déjà à la plateforme de proposer un catalogue conséquent incluant nouveautés et films plus anciens.

Les tarifs appliqués à la vente sont de 13,99€ pour les nouveautés, puis passent à 9,99€ et 7,99€ selon l'ancienneté du film. Quant aux prix de la location, ils sont fixés à 3,99€ pour les nouveautés, et 2,99€ pour le reste du catalogue. Les films loués sont ensuite disponibles 30 jours sur le compte de l'utilisateur. Une fois le visionnage lancé, la vidéo reste active 48 heures.

Du côté des spécifications techniques, les vidéos proposées à la vente et à la location bénéficient d'un débit de 1640 kbit/s, encodées en H.264 au format MPEG4, avec un son généralement proposé en Dolby Digital 5.1. A noter également que la totalité du catalogue n'est pour l'instant proposé qu'en version française, et que seule la location permet d'accéder à une version HD des films, pour un euros de plus.
Round 3 ! La lettre ouverte de Steeve Jobs a relancé hier l'éternel débat de la vidéo sur Internet et Microsoft veut à son tour sa part du gâteau. "Il y a eu de nombreuses réactions concernant la vidéo et les formats de vidéo du Web récemment," peut-on ainsi lire en introduction d'un billet du blog officiel d'Internet Explorer. Doux euphémisme. "C'est une bonne opportunité pour parler du point de vue de Microsoft," ajoute-t-on.

Microsoft commence par rappeler son engagement envers le HTML5. "Le futur du web est HTML5," écrit sans détour Dean Hachamovitch, General Manager pour Internet Explorer, avant de rappeler que "la spécification HTML5 décrit la prise en charge de la vidéo sans spécifier un format vidéo en particulier". Et Microsoft d'annoncer à son tour quel clan il rejoint : "Internet Explorer prendra en charge la lecture de vidéo H.264 uniquement".

La firme de Redmond prend les devants et se montre rassurante à l'égard de ce codec propriétaire : "H.264 est le standard de l'industrie," se justifie-t-elle, tout en rappelant l'importance de l'accélération matérielle. "Grâce à cette standardisation, vous pouvez facilement publier sur Internet ce que vous avez filmé avec une caméra grand public, et le lire dans un navigateur internet ou sur n'importe quel système d'exploitation ou dispositif prenant en charge H.264 (tel qu'un PC sous Windows 7)".

Face à d'autres codecs, la firme met en garde contre la confusion entre "la disponibilité du code source et l'appartenance de la propriété intellectuelle pour ce code source," sans plus de détails. La propriété intellectuelle du H.264 présenterait ainsi l'intérêt d'être accessible au travers d'un programme bien défini géré par la MPEG LA. Les droits pour d'autres codecs seraient à contrario souvent moins clairs, d'après Microsoft.

Pour autant, Microsoft est moins critique qu'Apple à l'égard de Flash. La firme de Redmond édite pour rappel Silverlight, une technologie similaire qui répond donc indirectement aux mêmes critiques… Microsoft ne manque pas de critiquer Flash qui a "quelques problèmes, en particulier concernant la stabilité, la sécurité et les performances", mais ils travaillent néanmoins main dans la main avec Adobe pour les résoudre. "Flash reste un moyen important pour délivrer une bonne expérience utilisateur sur l'internet d'aujourd'hui," conclut enfin Dean Hachamovitch.

En défendant Flash, Microsoft cherche-t-il à défendre indirectement Silverlight ?
Les expressions régulières sont utiles en PHP et de nombreux sites web les utilisent.

Un nouveau tutorial, proposé par le site nettuts+, montre comment les utiliser dans les emplacements complexes.

- Advanced Regular Expression Tips and Techniques
- Regular Expressions for Dummies: Screencast Series
- 8 Regular Expressions You Should Know
le 30/04/2010 à 17:29
Opquast 2010 : Les bonnes pratiques
Il aura fallu 1 an de travail à Élie Sloïm pour proposer une synthèse des bonnes pratiques.

Chaque point est détaillé et structuré de la façon suivante :
- Exemple
- Différents liens d'aide supplémentaire
- Descriptions
- Objectifs
- Solutions techniques
- Moyens de contrôle

et concerne les points suivants :
- Le Design
- Performance
- Mobilité
- Sécurité
- Accessibilité
- Commerce
- Contenu
- etc

Un site à garder à portée de mains.

- Opquast 2010 : 1 - les bonnes pratiques
- Site officiel Les bonnes pratiques de la qualité web
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