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La Privacy Rights Clearinghouse, une association spécialisée dans la protection de la vie privée sur Interne0,t met le doigt sur un nombre conséquent de données sensibles égarées. Selon ses comptes, pas moins de 353,8 millions informations sensibles auraient été perdues depuis 2005 aux Etats-Unis par les professionnels. Le calcul s'est fait sur la base du recueil d'articles de journaux ou de sites spécialisés.

En recoupant des informations de l'Open Security Foundation, LeMonde.fr s'inquiète : « la tendance en 2009 et 2010 n'est pas à la baisse. De même, étant donné que la liste n'inclut que les failles rendues publiques, elle n'est pas complète… » C'est donc sur ce point que le sujet semble accrocher. Chaque Etat dispose de sa propre législation en matière d'information sur les fuites informatiques.

Pour prendre un simple exemple, aux Etats-Unis, certains Etats comme le Maine, le Maryland ou New York sont tenus de rapporter toute perte de donnée. Pour autant, la Californie, le Colorado, la Floride ou l'Illinois ne les communiquent que sur requêtes spécifiques. Concernant la France, rien n'existe en la matière. Pourtant les besoins de transparence sont visibles.

Début décembre 2009, une étude du Credoc montrait clairement l'engouement des internautes français pour les réseaux sociaux, mais aussi leurs craintes pour les données personnelles. Ainsi, 82 % des Français interrogés estimaient que les sites de réseaux sociaux devraient mieux protéger la vie privée des utilisateurs. Il semble donc que les internautes soient naturellement sensibles aux directions que prennent leurs informations.

Une solution est avancée depuis peu par le site 123People qui agrège des données sur à peu près toutes les personnes qui écrivent, éditent ou publient sur le Web. Le site explique comment gérer les informations qu'il détient. La solution s'avère lourde puisqu'il est nécessaire de relever les adresses URL vous concernant, une par une, et les envoyer par e-mail via l'interface du site. Sinon, il faut s'inscrire sur le site et faire le tri. Même si 123People propose de « réguler » les données, le site est basé en Autriche et n'est donc pas tenu de suivre la loi française et la Cnil.

Il est donc logique de commencer à voir apparaître des outils permettant de cacher partiellement voire d'effacer ses traces sur les sites communautaires et autres réseaux sociaux. Par exemple certains blogs expliquent qu'avec quelques simples scripts, il est possible de supprimer tout le contenu présent sur Facebook et ainsi disparaitre des yeux du réseau. Un peu comme Snake ou Sam Fisher…
Apple vient de procéder à l'acquisition de la start-up californienne Siri, qui édite un assistant personnel pour téléphone mobile fonctionnant sur le mode de la recherche vocale. Son produit est proposé sous la forme d'une application iPhone gratuite, uniquement disponible aux Etats-Unis pour l'instant.

Le « Siri Assistant » propose à l'utilisateur d'entrer, en les prononçant, ses requêtes au sein d'une interface unique. A partir de là, l'application exploite les éventuelles données de localisation disponible (GPS), puis passe par les interfaces de programmation de services partenaires (API) pour chercher l'information demandée.

« Trouve moi un restaurant pour deux dans le quartier », « quels films joue-t-on au cinéma ce soir », « quel est le meilleur chemin pour rejoindre le métro » : voilà le type de requête qu'est susceptible de traiter Siri qui, aux Etats-Unis, fonctionne en interaction avec des services comme Citysearch (guide des bonnes adresses) ou OpenTable (annuaire et réservation en ligne de restaurants).

Une fois sa requête interprétée, l'utilisateur accède au sein du logiciel à une proposition de réponse qui tient compte de l'heure où de sa position géographique, l'objectif étant pour Siri qu'il ne soit plus qu'à un clic de l'action qu'il désire accomplir.

Le montant de la transaction n'a pas été confirmé. Il porterait toutefois sur une somme comprise entre 100 et 200 millions de dollars, d'après certains analystes. En février dernier, Siri avait levé 24 millions de dollars pour financer son développement.

Assez proche de ce que propose déjà Google aux Etats-Unis - via, notamment, son application iPhone - le service Siri pourrait donc un jour être intégré à l'iPhone, au sein duquel il viendrait enrichir le module de contrôle vocal. Un bon moyen de court-circuiter les moteurs de recherche traditionnels, tout en générant de nouveaux revenus ? Siri, dont l'usage est gratuit, compte en effet se rémunérer par le biais d'une commission sur toutes les transactions payantes effectuées par son intermédiaire.
En attendant l'arrivée de la version finale de Flash Player 10.1, qui doit introduire l'accélération matérielle des vidéos encodées en H.264, Adobe a mis en ligne une préversion de la déclinaison Mac du logiciel.

Surnommée « Gala », elle permettra donc de se faire un premier avis sur l'efficacité du procédé, dès lors que l'on dispose d'un Mac équipé d'une puce GeForce 9400, 320M ou 330M et de la dernière version en date de Mac OS X, Snow Leopard.

En tirant parti de la puissance de calcul de la carte graphique, Gala est censé soulager le processeur de la machine mais aussi améliorer ses performances générales et de façon générale, améliorer le confort de lecture.

D'après les premiers tests, menés notamment par Engadget, il semblerait que le contrat ne soit pour l'instant pas parfaitement rempli. Adobe insiste toutefois sur le fait que Gala n'est pour l'instant distribué qu'à des fins de tests. Il parait donc logique que les performances ne soient pas encore à la hauteur des espérances de l'éditeur.

Les curieux pourront télécharger et installer Gala depuis le Labs d'Adobe.
Depuis le retrait de Google de Chine, le moteur de recherche Baidu connaît une embellie. Le premier moteur chinois confirme jouer des coudes avec son rival américain, à en croire les derniers résultats financiers. Pour preuve, les revenus de la compagnie ont augmenté de 59,6% pour le premier trimestre fiscal.

La compagnie chinoise est désormais estimée à 189,6 millions de dollars. Un bon résultat auquel même les spécialistes de la finance et de la Bourse ne semblaient pas s'attendre depuis l'introduction de l'action Baidu en janvier 2009. Il faut peut-être chercher les causes de cet essor dans le départ de Google.

Pourtant, à en croire les porte-paroles de Baidu, « la semi-sortie de Google a eu un effet mais elle reste marginale. Il faut bien comprendre que le marché chinois des moteurs de recherche en est à un âge encore jeune mais que nous sommes les artisans de notre propre réussite ». Du coup, certains bureaux d'analyses commencent à éditer des chiffres.

A en croire Analysys International, une société chinoise de mesure des parts de marché, Baidu est légèrement devant Google avec respectivement 26,6 % et 23,6 % de parts de marché. Pour sa part, le géant américain, malgré les récentes tentatives de piratage de comptes Gmail et son départ vers Hong-Kong, explique qu'il continue à « opérer en Chine et réaliser de nouvelles ventes ». Dans l'Empire du Milieu, la guerre des moteurs existe donc bel et bien.
Free propose désormais à ses abonnés possesseurs d'un iPhone, d'un iPod touch ou d'un iPad, de bénéficier d'une sélection de chaînes issues de la Freebox TV sur leur terminal mobile.

20 chaînes composent ce bouquet, parmi lesquelles l'ensemble des chaînes de France Télévision, Direct 8, NRJ 12, ou encore NT1.

Dans la mesure où le service est exclusivement réservé aux freenautes, il faut impérativement être connecté en Wi-Fi via une Freebox, ou depuis le réseau communautaire FreeWiFi. Il suffit ensuite de se rendre à l'adresse http://tv.freebox.fr pour accéder directement au bouquet. A noter que le service intègre la fonction de contrôle du direct Timeshifting, permettant de mettre pause en cours de programme pour en reprendre la lecture plus tard.

Free annonce également l'ouverture de ses API, permettant ainsi le développement d'applications tiers transformant les terminaux mobiles - et pas seulement l'iPhone, mais également les smartphones sous Android, par exemple - en télécommandes pour la Freebox HD. Il sera donc possible à court terme de contrôler sa Box à distance. L'opérateur indique que les premières applications arriveront dans « les prochains jours sur l'App Store ».
L'industrie des nouvelles technologies a perdu 245 600 emplois en 2009. C'est ce qui ressort d'une étude de la fondation TechAmerica, qui regroupe les industriels outre-Atlantique. Cette chute représente 4% de l'emploi dans le secteur, mais reste inférieure à celle de l'économie globale aux Etats-Unis, qui a vu une perte de 5% des emplois sur l'année.

Les entreprises les plus touchées sur le marché des nouvelles technologies sont les fabricants de hardware. 112 600 emplois ont été supprimés entre 2008 et 2009, soit une perte de 8,1%. D'autres secteurs s'en sortent mieux. Certains ont même embaûché, comme celui des services logiciels, qui a employé 10 100 personnes de plus en un an.

La baisse des emplois n'est pas égale en fonction des situations géographiques. Seuls les chiffres de 2008 sont disponibles pour les comparaisons entre Etats, mais aux extrêmes, la Californie avait gagné 15 800 emplois, alors que le Delaware avait subi une perte de 12,8%.

Certains Etats restent des bassins technologiques d'importance, comme la Virginie. Elle représente la plus grande proportion d'emplois technologiques pour la quatrième année consécutive : 95 pour 1 000 travailleurs sont employés dans ces entreprises. Au niveau national, 5,9 millions d'Américains travaillent dans des compagnies technologiques.
Amazon a commencé à diffuser la mise à jour logicielle 2.5 pour le Kindle et le Kindle DX auprès de quelques utilisateurs sélectionnés. Le lancement global est prévu pour la fin du mois de mai, et devrait apporter plusieurs nouveautés face aux multiples annonces d'ardoises numériques.

Principale fonctionnalité avancée : la connexion aux réseaux sociaux. Il sera possible de partager des extraits de livres avec ses amis sur Facebook ou Twitter, directement depuis le Kindle. Ce qui signifie que ces réseaux seront accessibles via l'appareil. Ce partage social fonctionne dans le sens inverse, puisque les utilisateurs pourront désormais obtenir des avis de la communauté sur les livres en cours de lecture.

Autre nouveauté : le Kindle dispose désormais d'une protection par mot de passe, à la manière d'un téléphone ou d'un système d'exploitation. Lors de la mise en veille, l'appareil peut être réglé pour passer en mode protégé, et un mot de passe est alors nécessaire pour le réactiver. Plus de polices devraient également être gérées, ainsi que de nouvelles tailles qui devraient permettre d'améliorer la lisibilité. Autre aide à la lecture, le zoom sera désormais proposé dans les documents PDF, afin d'afficher les caractères les plus petits, ou les tableaux et graphiques détaillés.

La mise à jour sera automatique, comme d'habitude, et sera téléchargée lorsqu'elle sera disponible pour tous à la fin du mois de mai. Le site anglophone d'Amazon donne plus de détails sur les nouvelles fonctionnalités.
Second Life se porte bien, et même très bien : hier, Tom Hale, chef produit chez Linden Lab, a annoncé que le montant des transactions entre utilisateurs avait atteint les 160 millions de dollars durant le premier semestre 2010, soit une hausse de 30% par rapport au premier semestre 2009. C'est le record absolu du monde persistant depuis sa création en 2003.

L'économie de Second Life est basée sur une monnaie virtuelle, le Linden Dollar, qu'il faut acheter avec des deniers sonnants et trébuchants pour pouvoir en bénéficier dans le monde virtuel. Utilisateurs et entreprises peuvent proposer des objets virtuels à la vente, et ainsi engranger des bénéfices : à ce titre, Second Life est considéré par beaucoup comme un gigantesque cybermarché.

Linden Lab gagne essentiellement de l'argent dans la conversion de l'argent réel en argent virtuel, ainsi que via sa boutique en ligne Xstreet. Cette dernière a d'ailleurs vu ses ventes augmenter au premier trimestre, pour atteindre la somme de 2,3 millions de dollars de chiffre d'affaires, soit une augmentation de 82% par rapport au premier semestre de l'année précédente. Tom Hale souligne que le 14 février, jour de la Saint Valentin, a été particulièrement fructueux en termes de ventes : "La profusion de nouveaux objets virtuels, de vêtements, d'évènements et de cadeaux autour de la Saint Valentin témoigne de la richesse de Second Life et de la passion de ses résidents".Ses résidents, justement, parlons-en : le nombre de visiteurs uniques s'étant connectés plusieurs fois à atteint des sommets au mois de mars, avec 826,214 adeptes – soit une augmentation de 13% par rapport au même mois, l'année précédente. Quant aux « résidents actifs », c'est-à-dire ceux participant à l'économie de Second Life, ils étaient 517 349 le même mois.

Pour expliquer le pic de fréquentation de Second Life, Tom Hale évoque un « effet James Cameron » : selon lui, le film Avatar aurait permis à « la notion d'avatar d'être comprise à travers le monde » et aurait « introduit le mot "avatar" dans le langage courant ». L'immersion procurée par le film aurait également encouragé les internautes à expérimenter le monde virtuel.

Parmi les évolutions prévues pour le second trimestre 2010, Hale prévoit d'apporter des améliorations à la nouvelle interface de Second Life, baptisée Viewer 2, actuellement proposée en bêta publique.
L'éditeur de sécurité Symantec annonce avoir fait l'acquisition de PGP Corporation et de GuardianEdge. Les deux sociétés étaient spécialisées dans le chiffrement des données et d'e-mails. L'éditeur américain montre là qu'il souhaite non seulement poursuivre sa vague de rachats mais aussi proposer, à terme, des solutions pour protéger les informations en ligne.

Dans un communiqué, Symantec donne le montant des transactions avec 300 millions de dollars pour PGP et 70 millions pour GuardianEdge. Une somme investie dans le but de se renforcer dans le domaine de la gestion des informations. La firme va donc reprendre la plateforme PGP Key Universal Server 3.0 chargée de simplifier la gestion des clés de chiffrement et des certificats de sécurité pour les professionnels.

Symantec annonce donc la couleur en expliquant avoir l'intention de réunir les principales fonctionnalités de chaque entreprise. A terme, des solutions de chiffrement seront proposées dans une suite dédiée. L'éditeur confirme que la gestion des clés de chiffrement fera partie intégrante du prochain « Centre de protection » au même titre qu'une solution de DLP (Data Loss Prevention).

Si l'annonce va dans la droite logique de la stratégie de Symantec, reste qu'on peut s'attendre aussi à ce que l'éditeur intègre une partie de ces technologies dans des solutions destinées au public. La demande en matière de chiffrement des données existe et certains utilisateurs verraient d'un bon oeil la possibilité de chiffrer ses e-mails, ses données dans une solution tout-en-un.
La polémique concernant l'absence d'Adobe Flash sur iPhone, iPod Touch et iPad enfle jour après jour. Si on s'était plus ou moins fait à l'idée que le plugin le plus populaire du Web soit absent du smartphone d'Apple, prétendument pour "raison technique", on pouvait raisonnablement penser que l'iPad, plus performant, serait en mesure d'accueillir techniquement Flash… Pourtant, ce n'est toujours pas le cas.

Si ce n'est plus pour raison technique, pourquoi Apple boude-t-il Flash ? Steve Jobs en personne sort enfin du silence caractéristique de sa stratégie de communication et répond aujourd'hui à la polémique au travers d'une longue lettre ouverte en six parties. Il tente d'y démontrer que l'éviction de Flash de sa plateforme mobile n'est pas destinée à protéger l'écosystème de l'App Store.

Selon Steve Jobs, "Adobe prétend que l'App Store est un système fermé alors que Flash est ouvert, mais c'est en fait le contraire". Le PDG d'Apple rappelle, à juste titre, que "les produits Flash sont 100% propriétaires", et que, bien qu'Apple utilise de nombreux produits propriétaires lui aussi, à commencer par le système d'exploitation de l'iPhone, de l'iPod et de l'iPad, "Apple croit fortement que tous les standards relatifs au Web doivent être ouverts", d'où l'adoption de HTML5, CSS et JavaScript.

Quant à l'impossibilité de "profiter du Web dans toute sa richesse", prônée par Apple et dénoncée par Adobe, la firme de Cupertino répond que la plupart des plateformes de vidéo les plus populaires offrent une application compatible. Steve Jobs semble ici oublier sa volonté d'ouverture. De même pour les jeux vidéos en Flash, le fondateur de la firme rétorque qu'il suffit de se tourner vers l'un des 50 000 jeux disponibles sur l'App Store.

Viennent ensuite les raisons techniques, de stabilité, de performance et d'autonomie. "Flash est ainsi le premier facteur de plantage d'un Mac", d'après Steve Jobs. En outre, "pour obtenir une longue autonomie en lecture de vidéo, les dispositifs mobiles doivent décoder la vidéo de façon matérielle". L'homme reconnait que Flash prend désormais en charge le H.264, mais regrette que tous les sites de vidéo ne l'utilisent pas encore. Après avoir argué que l'absence de Flash ne pénalisait pas les sites de vidéo car les plus populaires offraient une application iPhone ou iPad employant ce codage propriétaire, Steve Jobs s'emmêle les pinceaux en utilisant maintenant les autres sites, ceux qu'il a pourtant ignoré un peu plus haut, comme contre-argument.

Autre motif, l'inadéquation de Flash aux écrans tactiles. L'iPhone, l'iPod et l'iPad n'offrent aucun moyen d'émuler un pointeur de souris, contrairement à d'autres terminaux qui sont compatibles avec Flash, et ne peuvent donc accéder à certains éléments d'animations Flash qui requièrent le survol de la souris. Steve Jobs oublie ici de préciser que ce problème n'est pas directement lié à Flash et qu'il peut également affecter des sites internet conçus en HTML5, CSS et JavaScript. Sans compter que la nouvelle version de Flash apporte une meilleure prise en charge du tactile.

Steve Jobs fait enfin l'impasse sur Flash 10.1, la future version unifiée et prenant en charge l'accélération matérielle, censé répondre aux critiques qui tiennent aujourd'hui. Pour l'heure, il n'est donc pas officiellement prévu d'adopter Flash. Quoi qu'il en soit, l'absence de Flash sur les dispositifs mobiles d'Apple a au moins le mérite de susciter un élan d'adoption du HTML5.

Et Steve Jobs de conclure : "Les nouveaux standards ouverts créés au cours de l'ère du mobile, tels que le HTML5, l'emporteront sur les dispositifs mobiles (et sur les ordinateurs aussi). Peut-être Adobe devrait-il passer plus de temps à l'avenir sur la création d'outils pour le HTML5, et moins à critiquer Apple qui laisse le passé derrière lui."
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