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Selon une étude récente menée par le site américain Retrevo à l'occasion de la Fête des Mères, portant sur la relation entre les parents et leurs enfants à travers le Net et les gadgets, 48% des parents présents sur Facebook ajoutent leurs enfants dans leur liste d'amis.

« Il apparaît que ce sont principalement les parents d'adolescents qui sont susceptibles d'être amis avec eux sur le réseau social. Beaucoup admettent que c'est une situation parfois difficile, mais qu'ils apprennent énormément sur leurs enfants. C'est probablement pourquoi les adolescents sont réticents à devenir "amis" avec leurs parents » explique Andrew Eisner, l'un des responsables de Retrevo.

Les 1000 personnes interrogées dans le cadre de l'étude ont également été questionnées sur l'âge auquel les enfants devraient, selon eux, avoir accès aux réseaux sociaux. Pour 36% d'entre elles, l'âge idéal se situe entre 16 et 18 ans. 30% considèrent que Facebook et consorts deviennent accessibles entre 13 et 15 ans, 26% après 18 ans, et enfin, 8% fixent la barre en dessous de 13 ans.Autre point abordé par l'enquête : l'attitude des parents face à des enfants qui se conduisent mal. Et les punitions en rapport avec les accessoires high-tech et Internet dominent, car si les deux premières solutions citées consistent à discuter avec l'enfant ou à le priver de sortie, les options suivantes consistent à le priver de télévision, de téléphone mobile, d'Internet, et enfin… de réseaux sociaux !

Les outils technologiques apparaissent donc, au travers de cette étude, comme un moyen privilégié par les parents pour garder un oeil sur leur progéniture... Reste à savoir si la démarche est réellement efficace.

Et puis, avoir sa mère sur Facebook, ça n'est pas toujours l'idéal. La preuve via vidéo issue d'une de nos récentes revues de web !
le 05/05/2010 à 22:33
Le porno lutte contre le piratage
Nombre d'industries sont touchées par le piratage. Après la musique, le cinéma et les jeux vidéos, voici le porno. Un collectif d'acteurs et de producteurs, soutenus par la FSC (Free Speech Coalition), l'association de défense des intérêts des industries pour adultes, invite sur son site à signer une pétition devant l'Icann pour éviter la création du suffixe.xxx.

Mieux, le collectif a fait une vidéo regroupant actrices, acteurs (?) et producteurs avec le slogan de protéger leurs créations artistiques. « Télécharger est illégal, c'est du vol. Des milliers de personnes en vivent, elles paient des taxes, c'est leur travail que vous prenez. Les fichiers téléchargés peuvent cacher des malwares, parfois armes de criminels », voilà les discours que tiennent les acteurs.

Entre autres Lisa Ann connue pour avoir joué Sarah Palin, Alektra Blue, Kimberly Kane font partie du casting. Et bien d'autres que vous aurez reconnus comme le souligne PcInpact. Une initiative qui vise donc à lutter contre toutes les formes de téléchargement et la généralisation de sites hébergeant du contenu pornographique illégalement.
Qobuz présentait hier à l'Olympia la nouvelle version de son offre de musique en ligne. Le distributeur de musique dématérialisée mise pour rappel sur la haute qualité, comme pouvait en attester la paire d'enceintes Focal Scala Utopia de démonstration, en proposant la « vraie qualité CD » (compression sans perte) sur la majorité de son catalogue.

Et pour cause, le co-fondateur et directeur de Qobuz, Yves Riesel, a fait toute sa carrière dans le domaine de la musique, indépendante qui plus est. Son parcours répond à une problématique de distribution et il est en outre vice-président du SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique), qui défend les intérêts de l'industrie du disque.

Clubic a donc profité du lancement de la nouvelle version de Qobuz pour l'interroger.

Vous disiez hier matin qu'il y a sur le marché de la musique dématérialisée le mastodonte iTunes d'une part, et les autres d'autre part. Que pensez-vous de ce pionnier ?

Avec l'iTunes Store, Apple a rendu un service au métier de la distribution de musique dématérialisée en fixant un prix, 1 euro par titre ou 10 euros par album, qui n'est pas idiot.

Apple conçoit de bonnes machines mais ce ne sont pas des musiciens. Ils n'ont pris aucun soin avec ce qu'ils vendent et n'ont pas éduqué l'industrie du disque en la tirant vers le haut. Par conséquent les maisons de disques n'ont pas fait d'effort sur le point de la qualité de la musique. Steve Jobs écoute les morceaux de sa jeunesse, au titre et non à l'album, c'est une approche différente de la notre.

Qobuz arrive effectivement sur le marché avec un point distinctif, le téléchargement de musique compressée sans perte. Comment êtes-vous accueillis par les maisons de disques ?

Nous entretenons de très bonnes relations avec les maisons de disques, notre passé dans le domaine de la musique et notre énorme respect pour les producteurs leur plait et leur inspire la sympathie.

Mais certains refusent de nous donner l'autorisation de vendre de la musique compressée sans perte, pour des raisons ridicules, alors que nous avons les fichiers et qu'il suffit de tourner un bouton. C'est complètement stupide de m'empêcher de faire mon travail, j'ai créé mon créneau original pour l'instant et je ne vois pas en quoi j'embête mes concurrents.

D'autres nous demandent de vendre plus cher la musique compressée sans perte. Pourtant un album physique et un album dématérialisé c'est la même chose. Nous avons d'ailleurs enregistré hier un nouveau record avec le nouvel album de Keith Jarrett, dont plus de trois quarts des ventes de la journée se sont faites au format Studio Masters, encore meilleur que le CD. Les gens aiment.

Comment un distributeur comme vous compte-t-il endiguer le piratage ?

La meilleure chose qu'on puisse faire pour combattre le piratage c'est d'apporter une réponse très satisfaisante au consommateur. Nous ne sommes pas une énième plateforme calquée sur iTunes. Si on veut écarter le problème du téléchargement illégal, il faut mettre les gens dans de bonnes conditions.

Mais sur un point invraisemblablement simple comme celui de nous envoyer la pochette d'un disque, le même fichier PDF que la maison de disques a envoyé à son imprimeur, c'est encore un vrai combat avec certaines majors.

Qu'est-ce qui différencie finalement une "offre" pirate proposant format non compressé et livret comme il en existe et la vôtre ?

Et bien deux choses. La première c'est que la nôtre rémunère artistes et producteurs, alors que les pirates sont des voleurs. La seconde, c'est que cela correspond, la preuve, à des besoins qui existent et ne sont servis actuellement que par l'illégal, ce qui est un comble. Il reste que nos contenus, eux, sont exclusifs.

L'Hadopi, qui ne couvre pour le moment que le peer-to-peer, est-elle une solution ?

Hadopi n'est pas bien pire qu'un radar, et je connais des gens qui ont des systèmes anti-radar… Après cela, il ne restera plus que le filtrage et les miradors comme à Cuba et en Chine, il parait que cela marche très très bien !

On dit que la musique dématérialisée ne rapporte rien aux ayants droits, en particulier en streaming avec les offres gratuites de Deezer ou Spotify ?

La répartition des revenus est une problématique qui ne regarde que la maison de disque et son artiste, pas la plateforme. En tant que distributeur nous versons ce qu'on doit aux maisons de disques, en fonction du nombre de ventes, et elles se chargent de la répartition.

Je suis moi-même directeur d'une maison de disques et à ma connaissance, les contrats sont les mêmes pour le marché physique et le marché dématérialisé. Le partage est donc parfaitement identique pour l'un comme pour l'autre. La musique dématérialisée est vendue moins chère et pour l'heure les quantités sont moindres, mais je ne vois pas ce que du point de vue du modèle les artistes perdent à être distribués sous forme dématérialisée dans les contrats. C'est une fable.

En revanche des machins comme Deezer qui offrent de la musique gratuitement, alors que tout le monde sait qu'il faut favoriser les abonnements payants, et veulent inventer la poudre de perlimpinpin sont une catastrophe ambulante pour les revenus des producteurs et des ayants droits.

Yves Riesel, merci.
le 05/05/2010 à 17:33
9 fonctionnalités à connaître
Le site 'Net tutsplus' publie dans son site internet 9 fonctionnalités en PHP qui sont mal connues.

Ces fonctionnalités sont souvent mises de coté car vous ne les trouverez pas dans la majorité des documentations ou livres du commerce.

Les fonctionnalités proposées sont :
- Fonctions avec nombre arbitraire d'arguments
- Utilisation de glob() pour rechercher des fichiers
- Consommation de la mémoire utilisée
- Information sur le CPU
- Les constantes
- Génération unique ID
- Sérialisation
- Compression des valeurs « strings »
- Fonction d'arrêt

- 9 Useful PHP Functions and Features You Need to Know
le 04/05/2010 à 22:15
Ce qu'il faut savoir sur Hadopi
L'Hadopi a ouvert ses portes. A l'occasion d'un rendez-vous avec la presse, les membres de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet ont tenu à clarifier leurs rôles dans la lutte contre le téléchargement. Toute l'équipe de l'organisation était réunie autour de Marie-Françoise Marais (photo), sa présidente. Explications.

« Cette réunion est une conversation avec Mamie au coin du feu. Il faut que vous sachiez que nous n'avons pas vocation à ne sanctionner que les internautes » introduit la présidente de l'Hadopi. A peine mise en place et déjà en communication de crise, la haute autorité cherche à faire passer des messages. A la loupe, elle s'occupera d'observer au cas par cas chaque internaute pris la main dans le sac à plusieurs reprises. Mais elle devrait également s'atteler à traiter de pédagogie, de phishing mais aussi fournir les moyens de sécuriser sa connexion ou bien encore mettre l'accent sur les offres légales de téléchargement.

Tout un éventail de prérogatives qui seront déployées à la fin du mois de juin, comme prévu, assure-t-on rue du Texel...

Compte à rebours

Selon les mots du secrétaire général de l'Hadopi, Eric Walter, « le déploiement opérationnel va se dérouler rapidement et efficacement. 50 à 70 agents seront dédiés à nos activités et 4 groupes de travail seront constitués. » Pour autant, le secrétaire général avoue, signe que l'Hadopi reste soumise à la volonté politique, que « les décrets d'application restent entre les mains du gouvernement. » Les premiers e-mails d'avertissement devraient donc partir à la date de la fête de la musique, le 21 juin. Sauf volonté contraire du Premier ministre. A priori dès cette date, la riposte graduée sera effective et chacun sera tenu de se protéger des « voleurs d'adresses IP ». Pour autant, l'Hadopi ne propose pas encore de logiciel de sécurisation...

Comment tracer les internautes ?

Sur les méthodes pour reconnaître qui a téléchargé quoi, Hadopi explique à mi-mots la solution employée. Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture, prend la parole pour expliquer que « pas seulement le P2P sera observé mais toutes les formes de téléchargement. Mais comprenez bien que l'Hadopi recevra les procès verbaux édités par les ayant-droits (Sacem, Snepp, Alpa... ndr). Elle agira donc selon les informations qu'elle aura. Cela dit, pensez bien que c'est un ensemble de techniques qui seront prises en compte. » Traduction, l'Hadopi recevra donc bien les PV sous forme d'adresses IP que lui auront communiqué les ayant-droits. Elle n'aura plus qu'à appliquer la sanction.

Côté répressif, l'Hadopi se veut clairement pédagogique. Jacques Toubon lance : « le coeur de l'Hadopi, ce ne sont pas les pirates qui sont déjà poursuivis pour contrefaçon mais notre devoir est d'informer sur de nouvelles méthodes à adopter par les internautes. Et puis, ne dit-on pas que les plus technophiles sont ceux qui téléchargent le moins... » L'Hadopi promet donc un traitement non automatisé des internautes tout comme la possibilité d'être auditionné par la commission pour que chacun explique son cas.

Avec un nouveau logo, l'Hadopi se prépare donc à mettre en place la riposte graduée. Censée toucher le plus grand nombre, elle suit la volonté de son initiatrice Christine Albanel qui souhaitait « réduire de 70 % le piratage ». Elle pourrait donc bien réduire le piratage... au moins dans les esprits.
Voici un nouveau rebondissement dans l'affaire qui oppose Adobe à Apple concernant la technologie Flash. Pour mémoire, le PDG de la firme de Cupertino s'était exprimé au travers d'un communiqué de presse afin de justifier l'absence de Flash sur l'iPhone, l'iPod Touch et l'iPad. Steve Jobs déclarait en effet que l'avenir des technologies mobiles devait passer par des standards ouverts tel que HTML, CSS et JavaScript plutôt que par une technologie propriétaire telle que Flash.

De son côté Adobe soulignait la compatibilité de son lecteur avec une multitude de plateformes simplifiant alors la tâche pour l'éditeur qui ne devra pas développer une version de son application spécifiquement pour le système propriétaire de l'iPhone OS.

C'est désormais au tour de la Free Software Foundation, l'organisme chargé de défendre et promouvoir les valeurs du logiciel libre, de s'exprimer sur le sujet au travers d'un communiqué de presse. En effet, le porte -parole et activiste John Sullivan, invité sur le magazine Arstechnica, pointe du doigt l'hypocrisie des deux sociétés promouvant des standards ouverts sans pour autant suivre leurs propres principes. John Sullivan souligne en effet que Steve Jobs n'a fourni aucune explication pour le choix de technologies web ouvertes. "S'il avait dit quoique ce soit sur l'importance de la liberté de l'utilisateur sur le web, son hypocrisie serait devenue explicite", déclare ainsi M.Sullivan.

Sullivan rappelle également qu'Apple utilise le format vidéo H.264 et non le codec open source Ogg Theora choisi par Firefox et Opera. Par ailleurs le web libre que Steve Jobs souhaite déployer ne reste accessible qu'au travers d'un système propriétaire, qu'il s'agisse de l'iPhone OS ou de Mac OS X. John Sullivan conclut ainsi : "un web libre nécessite un logiciel libre. Vous n'aurez pas d'Internet libre si votre logiciel accédant à la Toile est limité à un nombre arbitraire d'ordinateurs". Au sein du débat pour un Internet libre et ouvert, la fondation souhaite alors recentrer ce dernier vers le logiciel libre.
Alors que la Chine vient de franchir la barre des 400 millions d'internautes, le gouvernement du pays a annoncé hier son désir de renforcer sa surveillance du Net.

Le chef du Bureau d'information du Conseil d'Etat Wang Chen a ainsi déclaré que la sanction des crimes en ligne allait s'intensifier, notamment à travers la poursuite d'une campagne de répression qui avait entraîné l'arrestation de plus de 5500 suspects l'année dernière. Selon l'agence Xinhua, il s'agirait principalement d'affaires de « trafics en ligne », en particulier en matière de pédophilie.

Mais ce n'est pas tout : Wang a également expliqué que la Chine désirait renforcer la surveillance des « informations dangereuses » véhiculées par les « forces hostiles d'outre-mer qui s'infiltrent via Internet ». En d'autres termes, le pays compte accentuer le blocage de l'information issue de sites étrangers : une situation qui n'est pas sans rappeler les tensions entre Google et le gouvernement chinois, qui s'étaient soldées par une redirection de l'adresse chinoise du moteur sur sa version hongkongaise. Mais ce n'est pas le seul site concerné, puisque depuis l'année dernière, Facebook, Twitter et Youtube se sont également attirés les foudres du pays.

Cette annonce fait écho à la modification par le gouvernement chinois, le 29 avril dernier, d'une loi portant sur les secrets d'Etat, renforçant le pouvoir des autorités du pays sur les sociétés de téléphonie et d'Internet. La nouvelle mouture de cette loi définie comme secrets d'Etat « les affaires militaires, la politique étrangère, l'économie, les projets de développement social, la technologie et "d'autres secrets définis par les autorités" » a détaillé Reuters. Une définition des plus ouvertes...

La loi exige également des fournisseurs de téléphonie et d'accès à Internet une coopération totale avec les autorités, dans les enquêtes menées sur la diffusion de secrets d'Etat. Une pratique qui était déjà effective sur le territoire avant la modification de la loi, mais qui est désormais officielle.

Des modifications et des déclarations qui ne plaisent bien évidemment pas aux associations de défense des droits de l'Homme, qui accusent le gouvernement chinois de vouloir étouffer tout débat pouvant porter atteinte à la domination du parti communiste : les sites évoquant les minorités ethniques telles que les Tibétains, les Ouïghours ou encore les Mongols sont à ce titre particulièrement surveillés et censurés dès que les discussions s'échauffent un peu trop au goût des autorités.

Le problème Google semble aujourd'hui n'avoir été qu'une goutte d'eau dans la mer de l'Internet chinois, qui n'en a clairement pas terminé avec le filtrage de contenu...
Qui aurait cru que la crise de l'immobilier trouverait également sa place au sein d'un monde virtuel ? En effet, plusieurs habitants de Second Life ont monté un recours collectif contre la société Linden Labs, éditeur de cet univers en 3D, et de son fondateur Philip Rosedale.

Selon les plaignants, Linden Labs et Philip Rosedale auraient invité les utilisateurs à investir des sommes colossales d'argent réel afin de posséder un véritable terrain virtuel. Rappelons que Second Life trouve tout de même véritablement sa place dans le monde réel puisqu'il s'agit, entre autres, d'un puissant outil promotionnel. Nous y retrouvons plusieurs grandes marques prêtes à payer le prix fort pour obtenir toujours plus de visibilité auprès des internautes. Dans leur dépôt de plainte les utilisateurs expliquent que la société Linden Labs a changé les conditions d'utilisation du service. Selon ces dernières, le propriétaire d'un terrain ne possède plus ce qu'il a crée ou ce qu'il a acheté. De plus, Linden Labs forcerait les internautes à accepter ces nouvelles conditions sans quoi ils ne pourraient plus accéder à leur propriété virtuelle.

Second Life a récemment annoncé un trimestre record avec 500 000 utilisateurs actifs - c'est à dire, prêts à investir de l'argent réel dans ce monde virtuel. Entre janvier et mars dernier ce sont en effet plus de 160 millions de dollars qui auraient été dépensés sur Second Life.
Chacun prendra l'information à sa guise : soit Internet Explorer vient de passer sous la barre des 60% de parts de marché dans le monde, soit 60% des internautes sur Terre utilisent encore Internet Explorer, qui tient donc toujours la dragée haute à une concurrence accrue.

Quoi qu'il en soit, Net Applications vient de sortir ses derniers chiffres sur les parts de marché mondiales des navigateurs. Où l'on apprend que le butineur de Microsoft est à 59,95%. Un chiffre en baisse, donc, puisqu'en mars il était à 60,65%, et qu'un an auparavant, en avril 2009, il était encore utilisé par 67,77% des internautes. Cela représente une chute de 10 points en 15 mois, Internet Explorer étant passé sous la barre des 70% en janvier 2009.

Sans présomption d'expliquer la tendance, il faut tout de même noter les performances des différentes versions d'Internet Explorer : si la version 8 a connu une rapide hausse, passant à 24,66% et dépassant largement Internet Explorer 7 et ses 12,50%, la version 6 du navigateur enregistre encore 17,58% des parts de marché. Dans cette configuration, la version 3.6 de Firefox arrive derrière Internet Explorer 8 et 6, mais devant la version 7. Tous les grands concurrents de Microsoft ont des taux de mise à jour bien plus élevés.

A qui profite la baisse d'Internet Explorer ? A peu près tous ses concurrents. Firefox semble avoir repris le chemin d'une hausse modeste après une chute modérée, et frôle les niveaux qu'il connaissait en fin d'année dernière avec 24,59%. Safari, à la quatrième place derrière Google Chrome, poursuit sa croissance : le navigateur a enregistré une hausse modeste de 0,08% sur un mois, mais l'accumulation de ces performances lui a valu un accroissement global de 1,19% en un an, passant de 3,53% en avril 2009 à 4,72% le mois dernier.

Mais c'est à Google Chrome que profite le plus la baisse du navigateur de Microsoft. Avec 0,6% supplémentaire sur un mois, le butineur de Google gagne près de 5 points en un an, passant de 1,79% à 6,73%. Aucune conclusion à en tirer sur le long terme, tant Chrome est encore jeune. Le navigateur a d'ailleurs bénéficié en décembre 2009 de l'arrivée des versions Linux et Mac, qui n'a pas bousculé sa croissance.

Côté Opera, rien de nouveau : le navigateur stagne depuis novembre 2009 entre 2,30% et 2,40%. Il obtient pour le mois d'avril 2010 2,30% de parts de marché dans le monde. Soit une hausse de 0,26% en un an. Ce chiffre mitigé est cependant nuancé par la vigueur de la version Mini du navigateur, qui passe à 0,79% au mois d'avril, alors qu'il atteignait 0,25% de parts de marché jusqu'à juin 2009. Il faudra surveiller ce chiffre pour voir si les récentes annonces autour d'Opera sur iPhone, dans les marchés émergents ou des acquisitions réalisées impacteront la place du navigateur sur mobile, secteur qui semble de plus en plus stratégique pour l'éditeur.
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