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Lors du rendez-vous trimestriel du Snep (syndicat national de l'édition phonographique), son président a lâché quelques informations concernant l'application de la loi Hadopi. Outre la confirmation que les premiers envois d'e-mails d'avertissement partiront bien à la date du 21 juin, le Snep affirme qu'il a aussi fait la demande de collecte d'adresses IP auprès de la Cnil.

Les armes visant à lutter contre le téléchargement illégal s'affûtent. A l'occasion d'un point presse, David El Sayegh, président du Snep a expliqué que "les revenus issus du téléchargement légal ont augmenté de 50,5%. De même, les revenus du streaming ont été doublés malgré le fait que le poids économique de l'écoute en ligne reste faible. Pour autant, ces méthodes commencent à devenir une source de revenus pour les producteurs".

Le responsable donne l'explication à ces hausses : « La loi Hadopi a déjà des effets psychologiques. Il y a une prise de conscience qui permet aux internautes de découvrir qu'il existe des offres légales. Cette situation reste encore fragile mais elle permet au marché de se restructurer autour d'offres pérennes ».

Le Snep, au même titre que les autres ayant-droits (Sacem, Alpa…) attend donc beaucoup de la mise en place d'Hadopi. Clubic a donc posé la même question qu'aux membres de la Haute autorité, à savoir de connaître quels seront les méthodes de téléchargement surveillées, outre le P2P. David El Sayegh répond : « Nous n'excluons pas d'autres méthodes. Prenez les newsgroups par exemple, on a déjà réussi à en fermer certains par le passé grâce à des requêtes conjointes devant le juge. Il faut bien comprendre que la neutralité du Net s'arrête là où le droit de propriété est bafoué. »

Il faut donc comprendre que plusieurs méthodes de téléchargement seront dans le collimateur de l'Hadopi, ou plutôt des autorités. D'un côté, chacun (Hadopi et Snep) s'accorde pour dire qu'Hadopi ne vise pas les pirates mais plutôt les « Monsieur et Madame Toutlemonde », téléchargeant à l'occasion des titres catalogués et connus. De l'autre, les contrefacteurs ou éditeurs de contenus sans droits soumis à un régime plus sévère.

Preuve en est, les déboires du site WawaMania. Dimitri Mader, alias Zac, le fondateur du forum d'échange de fichiers pirates est poursuivi depuis plusieurs semaines par Microsoft, la Sacem et l'ALPA pour « contrefaçon et violation du droit de l'esprit ». Il pourrait même se retrouver bientôt en détention provisoire pour ce motif. Les ayant-droits lui reprochent « d'avoir engrangé des milliers d'euros de publicité ».

Deux poids, deux mesures donc. Reste à savoir qui passera entre les mail(les) du filet Hadopi. Les noobs ou les tecchies ? Réponse le 21 juin prochain.
le 04/05/2010 à 17:32
Prochaine version de PHP... la suite
Suite à l'annonce voici quelques semaines concernant la suspension de PHP 6, La communauté attendait des nouvelles et surtout les orientations futures des prochaines versions.

Le numéro de version n'est pas encore fixé, mais un "trunk" a été fixé PHP 5.3.99dev. La prochaine version est repartie avec une partie des évolutions qui étaient planifiée.

A l'heure actuelle, le numéro de la prochaine version n'est pas encore défini.

- PHP 5.3.99-dev and DTrace Part I
le 04/05/2010 à 17:32
Ajax et Smarty
Smarty est une API en PHP pour réaliser des templates professionnels, très connue et très utilisée.

Le site « IBM developerworks » lance une série d'articles dans le but de montrer comment utiliser Smarty dans les applications Ajax. Ainsi, vous pouvez créer des plugs-ins smarty. Mais aussi améliorer la qualité du code de vos applications web, tout en le maintenant plus lisible.

Le tutorial qui est proposé explique tous les étapes pour réaliser l'opération. Vous pourrez à la fin de la lecture obtenir l'ensemble du source.

- Ajax and Smarty, Part 1: Develop Ajax applications with Smarty
Si nous connaissions déjà les efforts de Google dans le domaine du web en 3D via sa participation au sein du groupe Khronos pour les spécifications du standard WebGL, la firme vient d'ajouter une nouvelle carte à son jeu. En effet, ce weekend, le géant a confirmé le rachat de la société BumpTop.

BumpTop, dont la distribution est en passe d'être stoppée, se présentait sous la forme d'un plugin pour Mac OS X et Windows. Une fois installé, ce dernier venait alors supplanter le bureau traditionnel pour y ajouter un effet 3D grâce à une profondeur artificielle. BumpTop permettait également des interactions avec les différents éléments du bureau. D'un simple glisser, l'utilisateur pouvait augmenter la taille de l'icône ou une photo ou encore regrouper des documents et dossiers en traçant un cercle. Le plugin se complétait aussi d'un système de note. BumpTop était disponible en version gratuite ou payante facturée à 29 dollars.

"Aujourd'hui nous avons une grosse annonce à faire", déclare l'équipe de développement sur son site officiel. Et d'ajouter : "nous avons été rachetés par Google ! Cela signifie que BumpTop (pour Windows et pour Mac) ne seront plus disponibles à la vente. Par ailleurs, aucune mise à jour des produits n'est prévue". Reste à savoir ce que Google compte faire de cette nouvelle acquisition ; et déjà la Toile spécule sur une prochaine intégration au sein de Chrome OS ou d'Android.

Il ne vous reste plus qu'une semaine pour télécharger la version gratuite du logiciel.
Yahoo! vient récemment d'obtenir un brevet déposé en octobre 2008 et décrivant un appareil électronique qui se présente sous la forme d'une paire de lunettes. Au travers de ces binocles du futur, l'utilisateur serait en mesure d'apercevoir une nouvelle couche virtuelle qui viendra se superposer à l'environnement réel. Autrement dit, il se pourrait qu'à l'avenir Yahoo! se lance dans la réalité augmentée.

Parmi les nombreux exemples d'usages décrits par Yahoo! il est question de simulations pour les entrainements de pilotage, explorer des paysages virtuels comme la surface lunaire, jouer au football... avec un ballon virtuel, ou même "prendre son déjeuner avec des personnages historiques célèbres" ou encore "vivre à une autre époque ou dans une autre ville". Bref on l'aura compris, dès qu'il est question de mondes virtuels, les situations les plus folles sont donc envisageables.

Ce brevet pourrait également permettre à Yahoo! d'innover dans le domaine de la publicité. En effet, si aujourd'hui la mode est au ciblage et aux annonces hyper locales, ces pratiques sont loin de faire l'unanimité, notamment auprès des défenseurs de la vie privée. Yahoo! précise que ce dispositif de réalité augmentée pourrait en effet être utilisé pour retourner des encarts publicitaires qui viendraient s'ajouter à des informations complémentaires, par exemple lors d'un événement sportif. D'ailleurs, le blog américain Seobythesea note que ce brevet recoupe un autre déposé l'année dernière par la firme de Sunnyvale. Celui-ci décrivait des panneaux d'affichage virtuels se présentant à l'utilisateur portant une paire de lunettes similaire.

Reste à savoir ce que Yahoo! compte faire de ce brevet (et aussi pourquoi ces lunettes sont ornées d'un logo Apple :) ).
Rachetée par Apple en décembre dernier, la plateforme de musique en streaming Lala.com fermera ses portes le 31 mai. C'est ce que le site a annoncé il y a quelques jours, en ajoutant que ses quelques 100 000 membres verraient leurs crédits et autres chèques cadeaux remboursés, ou convertis s'ils migraient sur iTunes d'ici la fin du mois.

Lala dispose d'un catalogue de 8 millions de titres, et proposait jusque-là une écoute en streaming illimitée d'une musique pour 0,10 dollar, et l'achat du titre en MP3 pour 0,89 dollar. Son fonctionnement était limité aux Etats-Unis. Le site disposait de partenariats avec des sites communautaires, en particulier Facebook, qui proposait à ses utilisateurs d'offrir de la musique à leurs amis via Lala.

Si le porte parole d'Apple Jason Roth n'a pas désiré faire de commentaire concernant cette fermeture, il y a fort à parier que la marque à la pomme compte mettre en place un système de streaming, similaire à celui de Lala, sur l'iTunes Store.

La Worldwide Developers Conference d'Apple démarrant le 7 juin, soit une semaine après la fermeture du site musical, il ne faudra sans doute pas attendre très longtemps avant de connaître les futures innovations de la plateforme iTunes... Et savoir si la fermeture de Lala y est liée, ou pas.
Cloud Sherpas, un revendeur Google Apps américain qui aide les entreprises à migrer et à gérer la suite logicielle, a effectué une levée de fonds à hauteur d'un million de dollars auprès de Hallett Capital et d'autres investisseurs. La startup a également engagé un nouveau PDG, Jon Hallett (investisseur principal du tour de table). Le fondateur de Cloud Sherpas, Michael Cohn, devient vice-président Marketing.

Cloud Sherpas, dont la solution de gestion des Google Apps est disponible sur le Google Apps Marketplace depuis son lancement en mars dernier, aide les entreprises à migrer vers la suite logicielle du géant du net, et propose des outils dédiés, SherpaTools, utilisés par 1 800 entreprises dans le monde, représentant plus de 500 000 employés. Ces outils permettent d'ajouter des fonctionnalités à Google Apps, pour une gestion plus poussée des profils, des contacts partagés et des groupes. SerpaTools ajoute aussi l'importation et l'exportation des informations de contact, ainsi que des fonctions de messagerie instantanée.

Avec la levée de fonds, le but de Hallett est de promouvoir une adoption plus rapide de Google Apps dans les entreprises, et de permettre à Cloud Sherpas de poursuivre sa croissance. Il était auparavant Président exécutif de Northridge Systems, un éditeur de solutions collaboratives pour les entreprises. C'est une nouvelle étape pour l'entreprise : Michael Cohn avait pour but d'atteindre la rentabilité, chose faite avant le second tour de table, et maintenant Hallett dit avoir « des plans de développement agressifs pour étendre notre marché national. » Selon le nouveau PDG, la croissance de Cloud Sherpas reflète celle de Google Apps, que de plus en plus d'entreprises adopteraient « pour son coût et les fonctionnalités proposées. »
Twitter propose depuis ce week-end son application officielle dédiée à la plateforme Android, mais uniquement pour les possesseurs d'une version 2.1 ou supérieure de l'OS mobile.

L'interface de l'application est sensiblement proche de celle du site de microblogging et offre un accès facilité à toutes les fonctionnalités de Twitter : les tweets et retweets, la gestion des listes, les mentions, les messages privés, les hashtags ou encore la géolocalisation sont de la partie.

Reste que cette application officielle ne dispose pas de certaines fonctions proposées par la concurrence, dont la gestion de plusieurs comptes ou encore les vidéos. Ces absences, combinées à la nécessité d'avoir une version d'Android 2.1 minimum risque de rebuter certains utilisateurs à changer d'application, en attendant une potentielle mise à jour.

Twitter pour Android est disponible gratuitement sur l'Android Market.
La lettre ouverte de Steve Jobs a indéniablement suscité de nombreuses réactions. Dans un billet du blog officiel d'Adobe, Kevin Lynch a complété la semaine dernière la réponse de Shantanu Narayen. Si le PDG d'Adobe avait plutôt répondu aux attaques du PDG d'Apple, le directeur technique d'Adobe a quant à lui mis l'accent sur ce qui se préparait. Son billet s'intitule d'ailleurs : "Aller de l'avant".

Kevin Lynch a commencé par constater que "Apple avait choisi de bloquer les environnements largement utilisés d'Adobe ainsi que diverses technologies d'autres fournisseurs", et qu'ils avaient par conséquent déjà décidé de ne plus s'intéresser à l'iPhone et à l'iPad pour le lecteur Flash et pour l'environnement d'exécution AIR. Il estime toutefois qu'ils auraient pu "apporter à Flash une formidable expérience utilisateur sur iPhone, iPad et iPod Touch" en "collaborant comme ils le font avec de multiples partenaires".

Ils travaillent d'ailleurs à "apporter Flash à tous les autres acteurs du monde mobile", dont Google (concepteur du système d'exploitation Android), Microsoft (Windows Mobile), Nokia, Palm (donc HP) ou encore RIM (concepteur du BlackBerry). Ils sont impatients de publier une version préliminaire pour smartphone Android de Flash Player 10.1, à l'occasion du Google I/O qui se tiendra du 19 au 20 mai à San Francisco, avant de publier la version finale pour toutes les plateformes au mois de juin. Flash 10.1 promet pour rappel une petite révolution.
Une nouvelle affaire d'utilisation illégale d'une connexion Internet relance le débat sur l'obligation de sécurisation du WiFi. Le quotidien La Nouvelle République relate l'affaire d'un internaute qui utilisait frauduleusement la connexion de son voisin. Pendant quelques mois, un homme a utilisé la connexion de son voisin pour y faire ce qu'il voulait…

Visiblement, cet habitant de Niort ne s'est pas gêné pour faire accuser son voisin d'avoir inscrit une chef d'entreprise sur des sites coquins. Cette connexion clandestine sur un réseau sans fil est arrivé jusqu'aux oreilles de la police après qu'une femme chef d'entreprise ait été harcelée par des appels téléphoniques. Ces derniers, plutôt d'un type graveleux étaient la conséquence de son inscription, à son insu, sur des sites de rencontre de la région.

Après enquête, la police est remontée vers un suspect grâce à son adresse IP. Pour autant, ce dernier nie tout en bloc et explique qu'il a été cambriolé l'an dernier. TV, téléphone portable et ordinateur avaient alors été dérobés… par son voisin. Les inspecteurs se sont alors rendu compte que l'homme utilisait tout simplement, la connexion et donc l'adresse IP de son voisin.

Signe que l'adresse IP seule est un élément à prendre avec précaution, cette affaire illustre parfaitement les risques d'Hadopi. A ce titre, la riposte graduée a promis d'utiliser cette même adresse IP pour sanctionner les internautes qui téléchargeraient illégalement des contenus. Un abonné pourra faire appel auprès d'un juge… mais uniquement après la sanction.
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