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Alors que l'iPad vient de pointer le bout de son nez outre-Atlantique, nous apprenons que Yahoo! serait en train de tester un nouveau format publicitaire spécialement conçu pour les tablettes. Loin des traditionnelles bannières et liens sponsorisés, ce nouveau type de publicité se rapprocherait davantage des annonces télévisées et cinématographiques.

MediaPost rapporte les propos de Sandeep Gupta, directeur des applications Yahoo! : "Sur le mobile vous devez énormément simplifier le message publicitaire (...) les tablettes sont plus grandes et parce qu'elle sont plus tournées vers le divertissement (la publicité) est moins intrusive". Le format sera premièrement disponible au sein de l'application Yahoo! Entertainment dévoilée à la sortie de l'iPad samedi dernier. Yahoo! Entertainment présente une interface particulièrement soignée ressemblant à un salon avec une étagère et un canapé au sein duquel l'utilisateur est invité à naviguer un portail pour obtenir les dernières actualités financières cinématographiques, sportives ou encore technologiques sous différents formats (textes, photos, vidéos).

De son côté, le format se mélange au décor général avec une interface dynamique. A chaque fois que l'utilisateur chargera l'application Yahoo! Entertainment, une nouvelle page d'accueil s'affichera à l'écran. MediaPost explique ainsi : "Ils verront une canette de Coca-cola, une tasse de café Starbucks, un tapis de chez IKEA et des enceintes Bose attachées au lecteur vidéo présenté comme un poste de télévision ».

Chacun des éléments est doublé d'une couche d'interactivité. Par exemple, l'utilisateur sera en mesure de cliquer sur la canette Coca-Cola pour être redirigé vers un site Internet promotionnel ou pour obtenir un coupon de réduction. Selon Yahoo! ce nouveau format publicitaire dynamique n'empêcherait pas pour autant l'annonceur de cibler sa clientèle. L'année dernière la firme de Sunnyvale observait un taux de clics bien plus élevé pour ce type d'annonce sur Yahoo! Sports.
La version 2 de Zend Framework est bien avancée et Matthew Weier O'Phinney publie quelques informations sur les nouvelles fonctionnalités que propose le langage PHP 5.3 pour les insérer dans la prochaine version du Zend Framework.

L'article montre différentes utilisations des « namespaces », des closures et __invoke(). Bien entendu, les exemples de l'article montre les limites de ces nouvelles fonctionnalités que propose PHP 5.3 mais cela propose un aperçu de ce qu'offrira ce framework.

- A Primer for PHP 5.3 s New Language Features
le 08/04/2010 à 23:13
Verbes HTTP en PHP
Le langage PHP est capable d'exécuter des requêtes HTTP vers des serveurs externes avec n'importe quelle méthode soit par l'extension HTTP ou directement des POST, PUT...

Giorgio Sironi s'est penché et a publié sur son site les possibilités offertes sur HTTP  « verbes » et leur traitement en PHP du coté entrant et sortant.

Il montre les possibilités les plus intéressantes définies en HTTP 1.1 et souvent non utilisées en PHP. Il apporte une solution pour vous permettre d'exploiter certaines fonctions comme PUT et DELETE.

- HTTP verbs in PHP
Deux ans après avoir déboursé 850 millions de dollars pour acquérir le réseau social Bebo, AOL dit aujourd'hui chercher un repreneur, voire envisager une fermeture pure et simple du service. En parallèle, il aurait déjà reçu trois propositions d'achat concernant l'outil de messagerie instantanée ICQ, qu'il avait lui même acquis en 1998 pour renforcer son outil maison, AIM.

ICQ, qui fait figure de vétéran sur le marché de la messagerie instantanée, a largement été dépassé par des concurrents tels que Windows Live Messenger sur les marchés occidentaux, mais resterait utilisé par plus de 40 millions d'internautes en Russie, en Ukraine ou encore en Israel. Fin décembre, la rumeur prête à AOL l'intention de trouver un acheteur prêt à investir quelque 300 millions de dollars pour reprendre ICQ. Aujourd'hui, trois groupes auraient fait part de leur intérêt. Dans le lot, on trouve les sociétés russes Digital Sky Technologies et ProfMedia, ainsi que le chinois Tencent.

S'il n'a pas confirmé la décision de se séparer d'ICQ, AOL n'a en revanche fait aucun mystère de ses plans relatifs à Bebo. « Bebo, malheureusement, est une entreprise déclinante et, par conséquent, demanderait un investissement conséquent pour rester compétitif dans l'univers concurrentiel des réseaux sociaux », explique le groupe américain dans un mémo interne adressé à ses employés. « AOL n'est actuellement pas en position d'effectuer le financement nécessaire au soutien et à la reprise de Bebo ». La décision finale sera prise d'ici la fin du mois de mai, indique AOL.

Désengagé du groupe Time Warner depuis le mois de décembre dernier, AOL semble donc avoir pris le parti de se séparer petit à petit de ses activités périphériques pour se concentrer sur son coeur de métier, l'édition de médias de en ligne et la monétisation des espaces publicitaires afférents. En parallèle, le groupe s'est engagé dans un programme de réduction drastique des coûts, initié par son nouveau PDG, Tim Armstrong.
La justice américaine vient de mettre un terme aux vélléités de la FCC (Federal Communications Commission l'agence indépendante de régulation des télécommunications aux Etats-Unis) d'imposer la neutralité du net à tous les opérateurs. Dans une affaire entre cette Arcep à l'américaine et le fournisseur d'accès à Internet Comcast, une cour d'appel fédérale a jugé que la FCC ne pouvait pas forcer les opérateurs à garantir un accès égal à l'intégralité d'Internet sans restriction. Comcast pourra donc s'il le souhaite bloquer ou ralentir certains sites pour permettre à ses abonnés d'accéder plus rapidement à d'autres, comme Youtube.

A l'origine de l'affaire, le bridage des services de partage de fichier en peer-to-peer BitTorrent par le câblo-opérateur Comcast. La FCC considère que le fournisseur d'accès n'a pas à limiter la connexion sur ces services, même s'ils engorgent son trafic. Mais la cour d'appel du district de Columbia vient de trancher en faveur de Comcast. Elle ne jugeait pas le fonds à savoir le droit ou non de Comcast à brider la connexion de ses abonnés mais la capacité de la FCC d'imposer l'ouverture du débit aux fournisseurs d'accès.

Cette décision pourrait cependant avoir une issue paradoxale, si le Congrès décide de s'en emparer. La neutralité du net, que tente d'imposer la FCC, est un cheval de bataille de l'administration Obama à l'étranger et en politique intérieure, et les parlementaires américains pourraient décider de modifier la loi pour que les compétences de l'autorité de régulation soient accrues. L'engagement du Congrès dans cette voie est malgré tout loin d'être acquise, après l'épisode clivant de l'assurance santé : les députés et sénateurs démocrates n'auront peut-être pas envie de débuter une nouvelle guerre parlementaire idéologique. Les républicains posent en effet comme principe le droit des opérateurs à décider des services qu'ils proposent et de leur prix. Phil Kerpen, vice-président du groupe de pression conservateur Americans for Prosperity, a même salué cette victoire en estimant que « la FCC n'a aucune légitimité légale pour imposer sa vision dystopique de régulation sous la bannière de la neutralité du net. »

La FCC va donc devoir réviser sa politique de promotion de la neutralité du net. Pour autant, la décision de la cour d'appel ne devrait pas avoir d'impact immédiat sur les consommateurs, puisque ni Comcast ni aucun autre FAI ne bride ni n'a l'intention de brider les vitesses de connexions. L'affaire BitTorrent remonte en effet à 2007, et a été réglée depuis. Comcast n'a donc pas fait étalage de sa victoire, puisque ses règles de gestion des vitesses de connexion ont été modifiées. L'opérateur a même temporisé, assurant qu'il restait « engagé en faveur du principe d'Internet ouvert de la FCC. » Il faut dire que Comcast attend en ce moment l'approbation de l'administration fédérale pour l'acquisition de parts majoritaires au sein de NBC Universal, la maison-mère du réseau de télévisions câblées NBC. Certains parlementaires et groupes de consommateurs estiment que Comcast pourrait être tenté de favoriser ses futures chaînes dans ses bouquets, et refusent cette fusion.

Même souci sur l'Internet pour certains représentants d'associations de consommateurs : avec le jugement obtenu hier, Comcast pourrait se réserver le droit de favoriser les services de vidéo en ligne de NBC, en restreignant la vitesse de certains concurrents, comme CBS. Pour d'autres, la FCC paye tout simplement aujourd'hui sa politique de dérégulation massive des services Internet, opérée sous l'administration Bush. Elle ne s'était engagée pour la neutralité du net qu'en 2008, dernière année du mandat du précédent président, mais va désormais « devoir faire plus attention sur la manière dont elle s'y prend  »pour imposer sa nouvelle règle, selon Eli M. Noam, professeur d'économie à l'Université de Columbia.
le 07/04/2010 à 23:03
Google Buzz sur Gmail for mobile
Buzz via les services mobiles de Google, ce n'est pas une nouveauté, puisqu'une application web mobile est disponible en stand alone depuis février dernier. Seulement, ce service, indépendant jusqu'alors de Gmail for mobile, demandait à l'utilisateur de jongler entre les différents outils. Un petit paradoxe dans la mesure où Buzz fait partie intégrante de Gmail dans sa version web standard.

Le blog de Google Mobile a annoncé hier que la nouvelle version de Gmail for mobile intègrait désormais Buzz. La nouveauté prend place sous la forme d'un onglet supplémentaire en haut du service web mobile, offrant un accès simplifié aux fonctionnalités de l'outil.

Si cet ajout évitera aux accros du Buzz (enfin, du ramdam) de multiplier les applications, il est nécessaire de rappeler que seuls l'iPhone et les smartphones sous Android peuvent bénéficier de Gmail for mobile.
François Trucy est sénateur UMP du Var, et rapporteur du projet de loi sur la libéralisation des jeux d'argent en ligne à la Commission des Finances du Sénat. Il a également été chargé du suivi de la loi à partir de sa promulgation.

Bonjour François Trucy. Pourquoi une loi française pour un sujet aussi sensible que les jeux d'argent en ligne ? Ne fallait-il pas attendre une directive européenne ?

Il y a un climat en Europe autour des jeux en ligne. Nous nous sommes retrouvés dans une situation où nous avons vu un marché illégal des jeux en ligne se développer sous notre nez. C'est insupportable : sur 3 milliards d'euros évalués pour le marché, un seul revient aux sites légaux. On estime donc à 2 milliards d'euros l'argent qui circule hors de tout cadre juridique.

Nous souhaitons conforter la politique de l'Etat de promotion du jeu responsable : il faut plus de protection pour les mineurs, plus de soins pour les malades du jeu, plus de lutte contre la fraude. Et aujourd'hui, l'Union européenne ne donne aucune réponse. Notre but est donc d'anticiper la législation européenne en apportant une solution qui pourrait intéresser d'autres pays en Europe. Concrètement, nous souhaitons procurer à la justice plus de mécanismes de répression contre les sites illégaux que la Loppsi. Il y a une volonté de contrôle forte au niveau de l'Etat, mais c'est normal : il doit faire son boulot en matière d'ordre public.

C'est une vraie machine de guerre qui a été mise en place par l'Etat. Est-ce que ce sera efficace contre des opérateurs puissants et organisés ?

Il fallait une réponse très rapide, très puissante, et surtout : adaptée à Internet. On dit toujours qu'Internet concerne le monde entier, et que le problème de la juridiction est un frein à la justice : quelle loi adopter si un site est hébergé aux îles Tonga ? Mais à un moment, il y a bien une machine quelque part. Pour lutter contre les paradis fiscaux, nous sommes bien parvenus à imposer une règle stricte, là où ils n'avaient aucune définition juridiquement valable.

Si nous parvenons à emmener l'Union européenne à notre suite, cela pourrait changer la façon dont se comportent les opérateurs. Et cette initiative n'est possible que si on connait les opérateurs de demain : leur nom, les personnalités qui les composent, leur adresse, l'origine de leurs capitaux et la répartition entre les différents actionnaires. Aujourd'hui, les sites de jeux ont tout intérêt à prospérer illégalement. Ils n'ont aucune contrainte fiscale, la plupart étant hébergés dans des pays européens où les taxes sont moins fortes. C'est pour cette raison qu'il faut faire réussir les opérateurs qui choisiront la voie de la légalité, en obtenant l'agrément de l'Arjel, et sanctionner durement ceux qui resteront dans l'illégalité. Cette balance entre ce qui est exigé des sites légaux et ce qui sera tapé sur les sites illégaux est très importante. De toute façon, il risque d'y avoir une période d'incertitude. Mais la légalité doit être plus rentable pour les jeux d'argent.

Les opérateurs agréés vont connaître une concurrence importante pendant au moins un an. Ils vont se taper dessus à grands renforts de publicité, mais en cas de dérapage : la répression sera là. Il ne faut pas qu'ils oublient leur contrat d'agrément avec l'Arjel. Par exemple, il m'est arrivé de m'inscrire sur un site pour essayer : j'ai eu simplement à cocher une case pour déclarer que je n'étais pas mineur. Les contraintes devront être bien plus importantes que cela si nous voulons protéger les mineurs. Autre exemple : les gens qui ont basculé dans l'addiction, et qui sont interdits de jeu. Ils le sont dans les salles de casino, mais ni dans les salles de machines à sous, ni dans les PMU, ni sur les hippodromes. C'est une façon très française de protéger ces joueurs addictifs. La loi sera meilleure de ce point de vue, car une simple extension de décret empêchera un site de jeux en ligne d'inscrire la personne. Le site aura l'obligation de consulter l'Arjel à chaque fois.

Les difficultés d'adoption de la loi sur Hadopi ont-elles hanté vos travaux ?

C'est vrai qu'avec Hadopi, nous n'avons pas le sentiment d'avoir produit une arme magique. C'est pour cette raison que nous avons tenté de définir tous les contours de l'agrément. La politique de communication commerciale des opérateurs, par exemple, sera extrêmement encadrée. Si un site fait une offre en ligne sans être titulaire de l'agrément, la sanction est de 3 ans de prison et de 90 000 euros. Si la notion de bande organisée est retenue, la peine peut passer à 7 ans et 300 000 euros d'amende, en entraîner la fermeture de l'établissement. Un site qui affiche une publicité pour un opérateur illégal pourra être condamné à 100 000 euros, un chiffre que le juge pourra multiplier par quatre.

Sur la procédure parlementaire aussi, Hadopi était un peu le contre-exemple...

Nous avons fait très attention à travailler le texte en amont. Il fallait un vote conforme à l'Assemblée nationale du projet de loi du Sénat. Ce n'est pas vraiment dans la religion française, mais le ministre Woerth avait pris un calendrier très court, qui respectait l'ouverture de la Coupe du monde de football. C'est un vrai défi : obtenir au Sénat un texte qui pourra être convenable aussi bien aux yeux du ministère que de l'Assemblée nationale. Autre souci pour le rapporteur : savoir comment la loi va être mise en application, comment elle réussira.

Une multitude de questions persistent, qui nécessitent un suivi fort. C'est la raison pour laquelle j'ai obtenu du président de commission une mission de suivi de la loi dès le premier jour de la promulgation. Alors que la clause de revoyure met en demeure le gouvernement de faire le point dans 18 mois, la commission des finances du Sénat aura mon rapport à 12 mois. Cela permettra à la commission d'anticiper les propositions que pourrait faire le Sénat pour améliorer la loi ou la corriger. De toute façon, nous avons dû conduire 136 auditions. Je dois donc des comptes à plus de 300 personnes ! Ces auditions ont été prises en compte. Par exemple, il était prévu de donner la possibilité à l'Arjel d'enjoindre aux FAI le blocage des sites illégaux. Nous n'avons pas retenu cette possibilité, notamment à cause du post-trauma d'Hadopi. C'est un choix politique, l'Arjel ne voulait pas vraiment avoir cette prérogative de toute façon, et le Parlement préférait la voie judiciaire pour éviter les conflits d'intérêt entre gouvernement et Arjel.

François Trucy, je vous remercie.
La start-up française Deezer, spécialisée dans la diffusion de musique en ligne à destination des particuliers, a annoncé mercredi le lancement officiel de son offre à destination des professionnels. Baptisée Soundeezer, elle vise à permettre aux commerces de sonoriser leurs points de vente avec une programmation musicale adaptée aux attentes de leur clientèle. Un premier contrat a été signé avec la chaine Mc Donald's, chez qui l'outil a d'ores et déjà été déployé dans près de 700 restaurants.

Soundeezer requiert l'installation d'un petit boitier, connecté à la fois à Internet et au système de sonorisation du point de vente. Une fois le dispositif en place, le maitre des lieux accède à une interface de gestion au sein de laquelle il pourra choisir ses listes de lecture, et pourquoi pas insérer ses propres messages audio. Il lui restera toutefois à acquitter les droits Sacem ainsi que les droits voisins.

Au delà de la simple animation musicale, Deezer invite les responsables d'établissements tels que restaurants, bars ou salons de coiffure à se poser la question du « marketing sonore ». « On peut radicalement changer la perception des gens, et faire que le client soit dans l'état d'esprit le plus ouvert possible », argumente Sébastien Naji, directeur général adjoint de Deezer.

Une offre résolument B2B, avec laquelle Deezer compte bien trouver un nouveau relais de croissance. D'autres clients se seraient déjà dits intéressés.
Crée en 1994 par le britannique Tim Berners-Lee - l'inventeur du World Wide Web - l'organisme du W3C est chargé de la standardisation des technologies web. Plus de 1500 participants planchent sur l'élaboration de ces standards au travers de 60 groupes de travail dont le HTML Working Group. Ce dernier rassemble 40 sociétés membres qui acceptent de mettre à contribution leurs travaux respectifs, par exemple via le partage de brevets. De passage en France, Dominique Hazaël-Massieux, responsable de la division Mobile Web Initiative Activity et Philippe Le Hégaret, chargé du groupe W3C Architecture Domain reviennent sur le HTML 5 et les initiatives qui en découleront.

A l'origine, c'est l'ingénieur Ian Hickson, alors employé d'Opera Software, qui s'est penché sur ce projet. En 2004, Opera, Mozilla et Apple ont ainsi formé une première communauté de réfléxion baptisée WHATWG. Cette dernière fut ensuite fusionnée au W3C à la réouverture du HTML Working Group en 2007. Parmi les nouveautés particulièrement populaires - et ce, malgré les débats autour des codecs - la balise permet au développeur de s'affranchir du lecteur Flash. Lors du MIX 2010, Microsoft a d'ailleurs souligné l'introduction de cette balise au sein d'Internet Explorer 9. D'autres fonctionnalités restent bien moins implémentées, par exemple l'usage des forms pour la création de formulaires plus poussés. Retrouvez une liste de toutes les nouveautés.Quand CSS s'inspire de Flash et JavaScript

Concernant la partie CSS (utilisée pour styliser l'architecture HTML) M. Le Hégaret déclare : "énormément de travail reste à fournir, cela va nous occuper pendant au moins les dix prochaines années ". En effet, si à l'heure actuelle le W3C ne souhaite pas intégrer les bibliothèques JavaScript existantes (jQuery, YUI ou MooTools), le but est bien de répliquer certaines de leurs fonctionnalités directement sur la feuille de style. Cette méthode permet notamment un gain au niveau des performances. Une démonstration des possibilités peut par exemple être visualisée ici. Sur cette page l'agencement des blocs de texte est dynamique en fonction de la taille de l'écran de l'utilisateur. Notez par ailleurs que l'effet hover sur le menu de navigation est également effectué via CSS, là où les technologies Flash puis JavaScript étaient précédemment employées.La croissance du smartphone s'accompagne d'une série de réflexions et notamment en ce qui concerne l'usage de services Internet pour supplanter les logiciels natifs (locaux). A mi-chemin nous retrouvons ces fameux widgets qui ne sont finalement que des applications web empaquetées au sein de fichiers compressés. Parmi les avantages des widgets, le développeur peut continuer d'employer des technologies web, obtenir les signatures de distribution des différentes logithèques et déployer leurs applications en faisant abstraction du navigateur sur le smartphone.Applications web vs applications locales

Au travers d'un sondage effectué par le cabinet GIA, les deux principales raisons données par les développeurs pour la création d'applications locales sont la possibilité d'offrir une meilleure interface utilisateur et de pouvoir tirer parti de l'accélération matérielle ou de l'accéléromètre. Dominique Hazaël-Massieux explique que ces deux points-là sont en passe d'être implémentés directement au sein des technologies web. Concernant l'interface utilisateur, il déclare ainsi : "les technologies web sont en train de former des plateformes de plus en plus riches (NDLR : voir cette démonstration". L'accès en mode déconnecté est assuré par les systèmes de mise en cache (Web Storage, Indexed Database), par exemple sur Gmail. Pour répondre aux besoins d'intéraction avec le système et le matériel, le W3C travaille également sur une série d'interfaces de programmation (API).Des API pour innover

La plus connue de ces API est illustrée par la géolocalisation. Aujourd'hui, plusieurs terminaux sont en effet capables d'effectuer une triangulation cellulaire ou Wi-Fi et de localiser une personne via Google Maps par exemple. D'autres API devraient également voir le jour d'ici deux à trois ans afin de communiquer avec le système de messagerie du téléphone, le calendrier, le microphone, le carnet d'adresses, l'appareil photo (ou la webcam) ou encore la batterie. "En couplant plusieurs de ces API, on devrait voir de nouvelles applications", déclare M. Hazaël-Massieux. C'est ainsi que l'accès à la géolocalisation et à l'appareil photo du smartphone peuvent constituer une base pour des solutions de réalité augmentée. De son côté le système de messagerie et le carnet d'adresses pourraient être utilisés par un développeur souhaitant mettre en place une page web à partir de laquelle le mobinaute serait en mesure d'envoyer un SMS à l'un de ses contacts.Un web interactif mais sécurisé

M. Hazaël-Massieux précise tout de même que cela pose plusieurs problèmes de confiance. "Le navigateur sait avec qui je suis, où je suis, ce que je dis. Il obtient une capacité de surveillance qui fait peur". Pour cette raison, le W3C planche également sur une autre API baptisée Securing Device API. Pour cette dernière, les ingénieurs tentent de clarifier les autorisations des éditeurs tiers. "On essaie d'éviter les boites de dialogues qui ne fonctionnent pas pour tout le monde", déclare-t-il ainsi avant d'ajouter : " beaucoup de gens cliquent sur le mauvais bouton involontairement ". Pour contourner le problème d'autres solutions seront ainsi mises en place. Par exemple le développeur n'aura accès à l'API de l'appareil photo que si l'utilisateur presse le bouton activant déclencheur sur son téléphone. L'un des autres exemples de sécurité est également illustré sur le site people.mozilla.com que nous avions déjà évoqué le mois dernier.

Puisque qu'Internet explorer 9 prendra en charge les technologies du HTML 5, M. Le Hégaret estime qu'il faudra entre 5 et 7 ans pour que ces dernières se déploient réellement. Pour le développeur le travail devrait progressivement se simplifier au cours des prochaines années en faisant de moins en mons faire appel au JavaScript pour contourner les problèmes de compatibilité. Retrouvez l'intégralité de la présentation ici.
Après avoir laissé passer Facebook en 2007 la société Yahoo! tenterait-elle à nouveau sa chance dans le domaine du web communautaire ? C'est en tout cas la rumeur qui circulent en ce moment sur la Toile et émanant d'une source proche des investissements financiers du portail Internet. La firme de Carol Bartz serait toujours en discussion avec la startup spécialisée dans la géolocalisation et le montant de ce rachat serait estimé aux alentours de 100 millions de dollars.

La géolocalisation est l'une des dernières tendances sur Internet. Outre Twitter, Facebook travaille également sur une interface de programmation permettant aux internautes de mettre à jour leur profil en spécifiant leur localisation. Ce n'est pas la première fois que Yahoo! mise sur cette technologie. En août 2008, la société a levé le voile sur son service FireEagle qui n'a cependant jamais gagné en popularité. En rachetant Foursquare, Yahoo! pourrait intégré une fonctionnalité de géolocalisation sur ses services mobiles et notamment Social Pulse, qui permet déjà de mettre à jour son statut sur Yahoo! Updates mais également Facebook et Twitter.

Ce ne serait pas la première fois que Yahoo! investit dans un service communautaire, par le passé ce sont Delicious, Flickr, MyBlogLog ou encore Upcoming.org qui ont été rachetés. Pour l'heure, les deux parties seraient en train de finaliser les discussions.
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