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Les internautes américains à la même enseigne que les chinois ? Du moins quand ils se rendent sur le site internet isoHunt, poursuivi et inquiété par la MPAA pour violation du droit d'auteur, les américains sont désormais redirigés vers isoHunt Lite, une version pour le moins allégée de la communauté BitTorrent, jusqu'à présent réservée aux ressortissants chinois.

Récemment invité à vider son catalogue de l'immense majorité de contenus illicites qu'il contient, ainsi qu'à filtrer les futures soumissions en s'appuyant sur une liste de mots clés censurés, isoHunt a effectivement trouvé une parade pour se conformer bon gré mal gré à ce verdict non définitif. La question de la liberté d'expression et de la faisabilité technique sont effectivement encore débattus.

isoHunt Lite n'est donc rien d'autre qu'un moteur de recherche, au même titre que l'est par exemple Google, avec tout le devoir de neutralité du Net qui en découle, justifie Gary Fung dans son annonce. Le site internet cherche ainsi à amadouer la justice américaine. isoHunt Lite se distingue toutefois d'un moteur de recherche généraliste par le tri des résultats, classés non seulement par pertinence et par ancienneté, le minimum syndical, mais aussi et surtout par notation et par ratio de partage.

Gary Fung note que le DMCA, la loi américaine régissant notamment la lutte contre le téléchargement illégal, requiert à juste titre qu'une réclamation pour violation du droit d'auteur fasse l'objet d'une condamnation ciblée et clairement identifiée, et non qu'elle s'applique à un pan entier du vocabulaire. "Nous espérons que vous pourrez continuer à utiliser isoHunt sans être confrontés à de grands trous béants dans le dictionnaire anglais, sous prétexte que votre recherche contient un mot clé apparaissant dans le titre d'un des millions de films qui ont été produits," ajoute-t-il dans son annonce.

isoHunt Lite est donc présenté comme un moindre mal, comparé à la fermeture définitive qui découlerait d'une condamnation à filtrer le contenu du catalogue. La date du verdict final n'est pas encore connue.
Google va être attaqué en justice par un groupe d'artistes visuels (photographes, illustrateurs, etc.) qui considèrent que l'entreprise porte atteinte à leur propriété intellectuelle en numérisant et en diffusant leur travail sans compensation.

Un groupe de pression représentant des photographes et des illustrateurs américains, rejoint par plusieurs associations qui n'avaient pas été autorisés à se joindre à une action de groupe sur les livres numérisés, va attaquer le géant du net en justice. C'est le cabinet d'avocats Mishcon de Reya qui annonce qu'il va déposer une plainte devant la cour du district sud de l'Etat de New York un peu plus tard dans la journée. Le cabinet devrait demander une action de groupe à la cour, déjà en charge de l'affaire entre Google et les éditeurs de livres.

Cette nouvelle plainte rejoint donc celle de l'association des auteurs américains, qui accusent Mountain View d'interpréter la propriété intellectuelle de façon très personnelle. Le groupe souhaite une compensation de 125 millions de dollars, et l'autorisation pour les éditeurs et les auteurs de garder le contrôle sur ce qui est exploité.

L'action des photographes américaine est séparée de cet autre affaire, mais la problématique est globalement la même. En numérisant ces livres, Google intègre images et photographies dans les versions numériques. Les artistes visuels veulent donc à leur tour une compensation. Leur action en justice pourrait repousser l'échéance d'un jugement à plusieurs années. Ce dont se défend James McGuire, de Mishcon de Reya : « Nous n'essayons pas de mettre à terre l'autre procès ou d'influencer le jugement. Nous essayons juste d'obtenir le meilleur résultat possible pour nos plaignants. » Selon lui, la perte engendrée pour les photographes et illustrateurs est « assez importante », sans donner plus de précision.
Le Sénat cherche à comprendre pourquoi certaines grandes sociétés de commerce en ligne passent entre les mailles du système de taxation française. Dans le viseur, des géants comme ebay, Apple et autres Amazon sont accusés de ne pas payer la TVA française alors qu'ils réalisent des ventes sur le territoire. Ces firmes déclarent la majeure partie de leurs revenus dans d'autres états de l'Union européenne comme le Luxembourg ou l'Irlande.

LeSénat s'appuie sur un rapport rendu par le cabinet d'études Greenwich dans lequel il estime que le manque à gagner pour l'Etat pourrait approcher les 400 millions d'euros en 2010 rien que sur la TVA. L'explication est simple. Une société comme Apple a fait le choix d'implanter son activité européenne au Luxembourg au motif que la TVA est à 15% (et non à 19,6%). La marque à la pomme économiserait ainsi 4 millions d'euros par an... Autre exemple, celui d'Amazon qui réalise en France un chiffre d'affaires de 930 millions d'euros. Pour autant, la firme américaine n'en déclare que 25 millions.

Jean Arthuis, sénateur de Mayenne (Alliance centriste) explique le bien-fondé de la requête : « Le problème central est la perception de l'impôt en France. Alors que le e-commerce devrait représenter 28 milliards d'euros en 2014, nous sommes en face d'une véritable épine dans le pied ». Outre la TVA, vient s'ajouter l'impôt sur les sociétés et la taxe sur les surfaces commerciales. Au total, la France devrait enregistrer 560 millions d'euros de perte en 2014.

Maïté Gabet, directrice départementale du service affaires internationales des impôts énonce les risques à venir : « Il peut se développer un commerce occulte si une politique de compétitivité fiscale n'est pas établie. Seule une négociation internationale pourra changer le problème des lieux de taxation et des recettes fiscales ».

En dehors de ces questions, d'autres problématiques sont soulevées notamment par François Momboisse, président de la Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance) : « Selon nos chiffres, 25% des internautes font des achats dans d'autres pays comme la Grande-Bretagne. De même, la taxe pour copie privée (inhérente à chaque support de stockage, ndr) est bien trop lourde en France. Ce marché gris représente plus d'un milliard d'euros ».

Le Sénat se trouve donc confronté à un double discours entre d'un côté la nécessité de « dynamiser et de rendre plus compétitives les sociétés qui commercent sur le territoire » et d'un autre côté le besoin « d'instaurer une taxation nécessaire au bon fonctionnement des institutions publiques par la régulation de l'économie ». Pour cela, le rapport lance des pistes de travail pour encourager le e-commerce à savoir doter la France d'une vision à moyen et long terme sur le Web mais aussi de mettre à niveau le taux français de la redevance pour copie privée.

Quelques bonnes idées qui vont devoir passer devant l'approbation et le soutien de la classe politique, mais également du ministère des Finances. A l'heure où nombre de choix semblent s'orienter vers des réductions budgétaires, on est en droit de se demander quels seront les effets de l'initiative du Sénat. Une question qui subsistera jusqu'en 2015, date à laquelle la TVA sera la même sur tout le territoire de l'Union Européenne. Encore cinq ans de réflexion donc...
Yelp, un service web américain qui propose des critiques d'utilisateurs pour aider à trouver des commerçants locaux, fait face à de nombreuses critiques et à un procès pour extorsion. Le site vient de lancer deux nouveautés pour tenter de juguler le flot de mécontentements. Une action de groupe a en effet été lancée en février dans l'Etat de Californie contre l'éditeur du site, selon laquelle « Yelp a un schéma d'extorsion de fonds au cours duquel les employés de l'entreprise appellent des commerçants en leur demandant un paiement mensuel, sous couvert d'un contrat de publicité. » En échange, le site proposerait de supprimer ou de modifier des critiques négatives sur le site, selon les plaignants.

L'un des commerçants, un hôpital vétérinaire de Californie, a notamment expliqué avoir demandé à Yelp de supprimer « une critique fausse et diffamatoire ». Le site aurait refusé, et demandé en échange 300 dollars par mois « pour cacher ou supprimer la critique ». Yelp dénonce aujourd'hui ces allégations, expliquant que son filtre était basé sur un algorithme secret pour chercher les critiques sur les pages personnelles des utilisateurs et les afficher sur les pages des commerçants.

Pour désamorcer les critiques, Yelp a annoncé deux nouvelles fonctionnalités. La première est directement dédiée à rendre le site plus transparent, puisqu'il est désormais possible de voir les critiques filtrées par l'algorithme. Autre changement : le service « Critique favorite » est supprimé. « Ainsi, vous pouvez voir que l'algorithme fonctionne de la même façon pour les annonceurs et les autres, et que le service de Critique favorite a été mal interprété. Nous l'avons supprimé pour supprimer cette incompréhension. »
LaCie a annoncé hier le lancement de Wuala en France et dans certains autres pays d'Europe. Le service de stockage en ligne était déjà accessible du monde entier mais il est désormais traduit, entre autres, dans la langue de Molière. Wuala propose les fonctions habituelles, du stockage au partage en passant par la sauvegarde automatique ou le travail collaboratif. Pour se différencier de ses nombreux concurrents, Wuala garantit "une sécurité et une fiabilité totale".Stockez en peer to peer

Pour ce faire, toutes les données stockées en ligne sont non seulement stockées sur l'infrastructure de Wuala mais aussi dans le nuage Wuala, constitué des autres utilisateurs du service. Il s'agit ainsi du premier service de stockage en ligne reposant en partie sur un procédé distribué en peer to peer (pair à pair), ce qui devrait prémunir les utilisateurs d'un cas de force majeur, d'une panne ou même d'une faillite. Pour assurer la confidentialité des données, les fichiers sont chiffrés par l'ordinateur de l'utilisateur (à l'aide de l'algorithme RSA 2048 bits) et découpés en multiples morceaux, de sorte qu'aucun autre utilisateur ne puisse reconstituer un fichier.Troquez votre espace disque

Mais le principe du réseau maillé permet d'ailleurs d'obtenir gratuitement un confortable espace de stockage. Chaque utilisateur peut troquer une part de son espace disque aux autres utilisateurs, pour récolter en retour autant d'espace de stockage dans le nuage, à condition toutefois d'être suffisamment connecté. Il faut ainsi être connecté au moins 4 heures par jour (17% du temps) pour pouvoir troquer de l'espace disque, puis la limite est proportionnelle au temps passé en ligne : un utilisateur connecté la moitié du temps (50%) peut ainsi troquer 50 Go. Il n'est toutefois pas précisé ce qu'il advient du surplus de données lorsque le temps de connexion se réduit.

Il est en revanche possible d'acheter de l'espace de stockage supplémentaire selon des tarifs dégressifs. Cinq offres s'échelonnent de 10 Go à 1 To pour 25 à 1 000 dollars par an. Partagez vos données

Le logiciel, qui est d'ailleurs multiplateforme (Windows, Mac OS X et Linux) et même en partie open source, permet de programmer des sauvegardes régulières avec gestion des révisions antérieures. Il offre également la possibilité de partager des données avec une sélection d'amis, de collaborateurs ou d'en rendre certaines publiques. Des groupes permettent enfin de travailler en collaboration sur des fichiers, en commentant les modifications apportées.

Wuala fournit 1 Go gratuitement à chaque utilisateur. À l'occasion du lancement, il offre 1 Go supplémentaire pour un an aux 200 lecteurs de Clubic les plus rapides, après création d'un compte et saisie du code promo ci-dessous. La création d'un compte, le téléchargement du logiciel et l'obtention de plus amples informations se font dès à présent sur le site internet de Wuala.
le 07/04/2010 à 23:03
Cheméo
Cheméo est un projet qui sort de l'ordinaire. Il s'agit d'un moteur de recherche destiné aux ingénieurs chimistes pour qu'ils puissent trouver facilement des composants spécifiques.

Ce moteur est réalisé en PHP et MongoDB pour la partie FRONT, mais la différence concerne la partie Back car le moteur utilise le langage Python pour les scripts de traitement de l'information, crawler et nettoyer des données.

Le site XHTML.net montre les points techniques et les détails concernant ce moteur.

- Cheméo : présentation
le 06/04/2010 à 23:58
Fonctionnalité Trait-like pour PHP
Un projet en PHP destiné à une utilisation web, intranet ou extranet voit apparaître une répétition de votre code et une réutilisation d'une partie à différents endroits. Cela peut être provoqué par la répétition de formulaires ou de boucle d'affichage.

Cependant, il est possible de reproduire ces fonctionnalités dans des classes indépendantes comme le propose « Horizontal Reuse for PHP RFC"

Steve Hollis, c'est basé sur cette approche et a réalisé une description qui vont vous offrir des fonctionnalités semblables pour rendre vos objets intuitifs et simples à utiliser.

Il nous montre sous la forme détaillée de scripts PHP la possibilité de mettre en place cette réflexion qui est très intéressante.

- Trait-like Functionality for PHP
L'équipe Ubuntu One, en charge du développement des services de cloud pour le système d'exploitation de Canonical, a annoncé le lancement de la synchronisation du carnet d'adresses d'Ubuntu avec les téléphones mobiles. L'équipe y travaillait depuis plus d'un an, selon son blog.

Première étape majeure : la synchronisation des contacts entre ordinateurs et cloud via CouchDB, le projet de base de données libre d'Apache. Ceci fait, Canonical a créé un partenariat avec l'entreprise Funambol, qui développe des solutions de synchronisation des données mobiles dans le cloud. Funambol prend déjà en charge toutes les solutions qui gèrent des contacts : Thunderbird, Mac OS X Mail, Outlook, etc.

L'équipe Ubuntu One prévient que la synchronisation des contacts sera payante, « en raison du coût d'implémentation du serveur Funambol ». Tous les utilisateurs, qu'ils aient un compte gratuit ou payant, pourront cependant tester le service pendant 30 jours, à partir du lancement de la version finale d'Ubuntu 10.04, à la fin du mois d'avril. Une foire aux questions a déjà été ouverte par Canonical sur la synchonisation.

Les mobiles sous Android et iPhone auront accès à une application téléchargeable sur les appstores respectifs. Elle est déjà disponible sur les deux plate-formes, « pour test ». L'équipe de développement prévient tout de même que toutes ces nouveautés sont encore en version alpha, et que des bugs peuvent subvenir, avec le risque de perdre tous ses contacts. Une sauvegarde est donc fortement recommandée.
Le site Industrialisation PHP résume un article publié par la distribution Debian.

Cette distribution a recueilli sous la forme de statistiques l'utilisation des différents paquets qui la composent. L'analyse publiée est le résultat d'une étude venant de Debian Popularity Contest.

Le point important montre que la version PHP 4 est presque oubliée pour privilégier les versions 5.1 et 5.2. Cependant l'article montre aussi :
- Le SAPI le plus utilisé est mod_apache
- MySQL domine largement les autres connecteurs
- PEAR est peu utilisé
- Les extensions PECL semblent peu utilisées

- Etude compète Debian Popularity Contest
- Statistiques d usage de PHP sur Debian
Le Trigger, également appelé Déclencheur de Tâches, est beaucoup utilisé dans les outils PHP (CMS, Framework...). Cependant lorsque vous devez manipuler les bases de données ou effectuer une transaction régulière, cela peut-être utile d'avoir sous la main la possibilité d'effectuer un Trigger.

Cédric PEINTRE démontre (même si la réponse est logique) qu'il n'est pas évident de réussir du premier coup cette opération.

Dans son exemple, il montre différentes opérations et tests effectués avec une base de données Oracle, MS SQL serveur, MySQL.

Et bien entendu il donne la réponse à cette question

- Un trigger fait-il parti d’une transaction ?
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