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Avec la sortie de Windows 7, attendu pour le 22 octobre prochain, Microsoft entend marquer le coup et invite la communauté mondiale à fêter l'événément. En effet, la firme de Redmond a lancé une page spéciale sur le site Houseparty.com, spécialisé dans l'organisation et l'hébergement d'événements à caractère promotionnels.L'utilisateur souhaitant organiser une fête peut s'inscrire sur cette page et préparer sa soirée entre le 22 et le 29 octobre prochain. Si sa candidature est sélectionnée il recevra une édition de Windows 7 Intégrale en série limitée ainsi qu'un « pack de soirée Windows 7 ». Notez que sur la déclinaison américaine du site, il est également possible de gagner un PC d'une valeur de 750 dollars. Si vous choisissez d'organiser un événement, il vous est possible de sélectionner un thème en particulier : Méga-Photo-Party, Multi-Mania, Soirée Zen ou Divertissement en famille.

Houseparty.com vous invite ensuite à partager vos clichés et vidéos de la soirée. Ferez-vous mieux que ceci ?
Quand on parle téléchargement, et à plus forte raison téléchargement illégal, on pense généralement à la musique, aux films, puis aux séries TV ou aux logiciels, mais on imagine assez mal que le livre, objet physique par excellence, puisse faire l'objet d'un piratage de masse. Sans qu'on sache si le phénomène est dû au récent décollage du marché des lecteurs d'ebooks, aux programmes de numérisation de certains acteurs privés du Web, ou à l'intérêt sans faille dont fait preuve l'internaute pour les choses du sexe, il semblerait bien que le livre se télécharge sur Internet.Sur BitTorrent par exemple, où les volumes échangés sont devenus suffisamment importants pour que l'on puisse établir un classement des ouvrages les plus demandés. Ô surprise, la place de numéro un est occupée par un vieux de la vieille, un indémodable : le Kamasutra.

Ce top 10 des livres les plus courus sur les réseaux P2P nous vient de Freakbits, site satellite du fameux TorrentFreak, qui évoque des volumes compris entre 100 000 et 250 000 téléchargements. En tête de liste, on retrouve donc le Kamasutra, suivi d'un guide pratique dédié à la retouche d'images, Adobe Photoshop Secrets. Suit, en 3e position, un Guide du sexe pour les nuls, puis les Carnets secrets de Léonard de Vinci.

Dans la seconde moitié du tableau, on trouve Solar House A Guide for the Solar Designer, destiné aux amateurs d'énergie solaire, puis Before Pornography Erotic Writing In Early Modern England, la série Twilight, How To Get Anyone To Say YES The Science Of Influence, un ouvrage dédié à la photographie de nus (Nude Photography The Art And The Craft) et pour finir, un guide de bricolage (Fix It How To Do All Those Little Repair Jobs Around The Home).

Du sexe sous différents angles, de l'art à la pornographie en passant par le guide censé rassurer les débutants, des ouvrages pratiques, un surprenant intérêt pour Leonard de Vinci : on remarque qu'à l'exception de Twilight, ce top 10 ne correspond guère aux succès de librairie. De là à dire que les internautes sont tous des obsédés peu doués de leurs mains mais fascinés par les vampires et la Joconde, il n'y a qu'un pas, que nous ne franchirons bien évidemment pas ;-)
Après de multiples déboires avec la SACEM, l'organisme chargé de la collecte et de la répartition des droits d'auteurs, le site Radio.Blog.Club a été condamné à payer plus d'un million d'euros de dommages et intérêts. En mars 2007, la SACEM fit fermer le site et demandait à ce que les administrateurs reversent 8% de leur chiffre d'affaire afin de rémunérer les artistes diffusés. De son côté Radio.blog.club jugeait cette somme bien trop importante et avançait que seuls 16% des recherches concernaient des morceaux français sur un site était consulté à 70% par des étrangers. Rappelons que Radio.blog.club, édité par la société Mubility, est un petit script basé les technologies web Javascript, Flash et PHP afin de permettre d'insérer un lecteur de musique sur une page web ou un blog.

Le fondateur de la société Benoît Tersiguel avait envisagé retirer les titres français de son catalogue. Cependant, après avoir migré les serveurs et envisager l'expatriation à l'étranger, à la réouverture du site, des titres d'auteurs français étaient toujours disponibles à l'écoute. Cependant jeudi dernier, le tribunal correctionnel de Paris a tranché en faveur de la SACEM. Selon une dépêche de l'AFP reprise par Le Monde, les juges ont déclaré que Radio.Blog.Club était "un logiciel conduisant à l'écoute et au partage non autorisé d'oeuvres musicales protégées".

M. Tersiguel et son père écoperont d'une peine d'un an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. Cependant, la Société civile des productueurs de phonogrammes (SCPP) et la Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF) ont également obtenu des dommages et intérêts lesquels s'élèvent respectivement à 871 000 euros et 218 000 euros ; une somme évaluée au chiffre d'affaire de la firme Mubility entre 2006 et 2007.
le 04/09/2009 à 23:09
Top 40 des logiciels Open Source
La magazine InfoWorld vient de publier un hit parade des 40 meilleurs logiciels open source du moment.

Ce classement est très utile pour toutes les personnes qui souhaitent utiliser pleinement l'Open Source, mais également pour connaitre les applications utiles.

Parmi les nombreux outils, on trouvera :
- Les outils de développements Web
- Des API touchant les CMS, les blogs, les serveurs
- Les langages comme PHP
- Des IDE
- Des progiciels comme le secteur des ERP, du commerce et du CRM
- Des logiciels décisionnels et réseaux


- Best of Open Source Software Awards 2009
Le 30 juillet dernier, Volnay Publication France a déposé son bilan au tribunal de commerce de Nanterre. L'éditeur, qui publie notamment SVM (110 000 exemplaires OJD DFP 2008), PC Expert (42 000) et SVM Mac (34 000), n'est pas parvenu à résister à la crise du marché publicitaire, particulièrement sévère pour la presse spécialisée. Le Tribunal a autorisé mercredi le rachat de Volnay par NextRadioTV, propriétaire de radios (RMC, BFM), de BFM TV et de plusieurs magazines high-tech via sa filiale Groupe 01 (L'ordinateur individuel, Micro Hebdo, 01net.com).

« La reprise des actifs de Volnay va permettre à NextRadioTV de conforter sa position de leader dans le domaine de la presse high-tech et d'optimiser les synergies entre ses différents magazines », a expliqué hier le groupe dans un communiqué. « La poursuite de l'exploitation des titres de presse de Volnay et l'intégration de 19 salariés au Groupe 01 devrait avoir un impact positif sur ses comptes dès 2009 et générer environ 6 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire en 2010 », a-t-il ajouté.

D'après Le Figaro, Volnay comptait jusqu'ici 57 salariés. La société avait enregistré un déficit de 2,5 millions d'euros en 2008 et tablait sur un déficit de 1,9 million d'euros en 2009, pour 8,6 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Concurrent du français Dailymotion, YouTube aurait engagé des négociations avec des studios dans le but de proposer à la location les films de leur catalogue, rapporte le Wall Street Journal. YouTube aurait engagé des pourparlers avec Lionsgate Entertainment, Sony et Warner Brothers pour obtenir l'autorisation de diffuser en streaming des longs métrages récents, la plateforme proposant d'ores et l'accès gratuits à des classiques.

Si un accord était conclu, la plateforme vidéo détenue par Google entrerait en compétition avec des acteurs comme Apple, Amazon et Netflix. Rien n'est encore signé. Aujourd'hui, YouTube génère une audience considérable en proposant l'accès à un large portefeuille de vidéos chargées (upload) par des amateurs et par des producteurs professionnels. Le site réalise la majorité des ses revenus par le biais de la publicité et de partenariats avec des entreprises.

Interrogé mercredi par le quotidien financier, un porte-parole de YouTube a déclaré : « bien que nous ne commentions pas les rumeurs et spéculations, nous espérons développer à la fois nos relations avec les grands studios de cinéma ainsi que la sélection et le type de vidéos que nous offrons à notre communauté. »
Depuis le 1er septembre, Microsoft propose au téléchargement une version d'essai, valable 90 jours, de l'édition Entreprise de son futur système d'exploitation, Windows 7. En attendant la sortie grand public, prévue pour le 22 octobre, l'éditeur espère ainsi convaincre entreprises et professionnels de se familiariser avec les nouveautés du système et d'en vérifier la compatibilité avec les équipements et applications métier utilisés à date avant, pourquoi pas, d'envisager un déploiement. Cette version d'évaluation ne s'adresse logiquement pas aux membres des différents programmes Microsoft tels que Technet ou MSDN qui ont déjà accès depuis plusieurs semaines à la mouture finalisée, dite RTM, du système.

Proposée en cinq langues, dont le français, cette version d'évaluation s'installe sans numéro de licence, et doit impérativement être activée sous dix jours. Pour accéder au téléchargement, il faudra disposer d'un compte Live, et renseigner quelques informations quant à l'usage que l'on souhaite faire du logiciel. Au delà des 90 jours, le système s'arrêtera de fonctionner toutes les heures, prévient l'éditeur. Ce programme de test est ouvert jusqu'au 31 mars 2010.

Jusqu'à 35% de rabais pour des licences en volume

La mise en ligne de cette version d'essai intervient alors que Microsoft vient d'annoncer l'ouverture de son programme d'achat de licences en volume à destination des entreprises. Un lancement que l'éditeur accompagne d'une promotion immédiate pour ceux qui migreraient de XP ou Vista vers 7, valable jusqu'au 28 février prochain. La réduction, indépendante de celle que sont susceptibles d'appliquer les revendeurs, sera de 15% pour les Etats-Unis mais pourra monter jusqu'à 35% pour la France, pour les entreprises disposant d'au moins cinq postes informatiques.

Reste à savoir si ces différentes démarches favoriseront l'adoption rapide de Windows 7 en entreprise. « Il faut prendre en compte le fait que les entreprises mettent généralement de 18 à 24 mois pour effectuer le déploiement d'un nouveau système d'exploitation », reconnaissait récemment un représentant de l'éditeur interrogé par NetEco. Pour Microsoft, il importe donc de lancer l'entreprise de séduction le plus tôt possible.
Le vendredi 13 mars dernier, l'organisation européenne pour la physique nucléaire, plus connue sous le nom de CERN, fêtait les 20 ans du web. C'est en effet en mars 1989 que Tim Berners-Lee proposa le premier schéma de ce qui s'appellera plus tard le World Wide Web. Cependant, quelque vingt ans auparavant le 2 septembre 1969, dans un laboratoire de l'université de Californie à Los Angeles, deux ordinateurs séparés par un câble de 4m 50 échangèrent des paquets de données.

Bientôt d'autres universités viendront se joindre au projet baptisé Arpanet, et le premier noeud fut créé avec l'institut de recherche de Standford, suivi par l'université de l'Utah et l'université de Santa Barbara. Développé en pleine guerre froide Arpanet devait être un réseau de communication capable de résister à une attaque nucléaire. En 1971, 23 noeuds furent créés et 111 noeuds en 1977. Le protocole de communication NCP (poste-à-poste) fut mis au point en décembre 1970 par Steve Crocker et adopté sur le réseau Arpanet deux ans plus tard. En 1972 Robert E. Kahn, ayant travaillé sur l'architecture d'Arpanet, en fit la première démonstration publique. Par la suite, il remplaça le protocole de communication NCP par ce qui deviendra le TCP/IP permettant de vérifier le transfert des fichiers d'une machine à l'autre.

D'autres initiatives similaires furent établies autour du monde : l'infrastructure militaire américaine RAND, le système de transaction financières anglais NPL et le réseau scientifique français CYCLADES. Le transfert de paquets fut optimisé en Angleterre pour les transactions financières opérées sur NPL. Enfin le modèle d'interconnexion entre plusieurs machines fut mis en place sur CYCLADES afin de décentraliser l'information. Toutes ces technologies fusionnèrent le 28 février 1990.

L'actuel directeur du consortium W3C, Tim Berners-Lee, inventa de son côté le lien hypertexte et le langage HTML, un système permettant de structurer les projets des différents chercheurs du CERN. Le premier navigateur fut mis au point en 1990, il s'appelait alors WorldWideWeb et fut basé sur l'architecture des ordinateurs NeXT, une firme créée par un certain Steve Jobs en 1985 après son premier départ d'Apple.

Crédits : Wikipedia
Cinq ans et demi après avoir enregistré un brevet pour sa page d'accueil, la firme de Mountain View a obtenu raison et dispose désormais de droits déposés pour une page web décrite en tant qu'"interface utilisateur graphique d'un terminal de communication pour écran ".

Minimaliste au possible, Google.com ne présente qu'un champ de recherche accompagné de deux boutons et de quelques liens mais le dépôt de ce brevet reste assez flou. En effet, entre la date de soumission et d'obtention, la page de Google a été modifiée à plusieurs reprises, par exemple pour l'ajout des liens vers Google News ou Google Blog Search. La firme de Mountain View a donc pris soin de rester relativement évasive sur son architecture. Cette initiative pourrait alors compromettre l'interface utilisateur de nombreux moteurs de recherche concurrents d'autant que sur les schémas fournis par les avocats de la société, le logo de Google est représenté en pointillés signifiant qu'il n'est pas l'objet essentiel du brevet et mettant en évidence le champ de recherche et les deux boutons placés ci-dessus.

Il faut dire que la simplicité de la page d'accueil de Google est connue de millions d'internautes et symbolise véritablement la philosophie de la société. Reste à savoir si cette dernière brisera sa fameuse devise Don't Be Evil en forçant les autres moteurs de recherche à changer l'interface de leur page d'accueil.

Crédits : ValleyMag
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