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Fondé par la Commission Européenne, le moteur de recherche multimédia, Sapir (Search in Audio-Visual Content Using Peer-to-peer Information Retrieval) a été créé par des chercheurs du groupe IBM. Les moteurs de recherche traditionnels tels que Google, Bing ou Yahoo! analysent les métadonnées associées au contenu pour les transformer en mots-clés pour les utilisateurs. De son côté Sapir souhaite retourner du contenu non répertorié par les autres acteurs grâce à un système de reconnaissance multimédia.

En effet, ce jeudi, lors d'une démonstration, Yosi Mass, un scientifique du groupe IBM Research-Halfa, expliquait que Sapir indexe le contenu de chacune des images et des fichiers audio et vidéo en y ajoutant des éléments descriptifs comme le texte, la couleur, les formes ou les sons. Cela permet aux utilisateurs de trouver du contenu similaire. A partir d'un cliché donné l'utilisateur peut donc obtenir d'autres images prises sous un angle identique ou présentant une structure et des couleurs semblables.

Théoriquement, la recherche d'un terme tel que « rose » devrait retourner plusieurs images de fleurs mises en ligne par les utilisateurs de Flickr. En cliquant sur le lien intitulé "similar  », l'internaute devrait obtenir des images affichant une texture, des formes ou une couleur similaire. En pratique, le champs de recherche ne semble pas être encore opérationnel et seule la technologie de reconnaissance peut être testée. Notons également l'option « combo » permettant de coupler une image donnée à un mot-clé pour raffiner la recherche. Enfin Sapir intègre aussi l'interface de programmation de Google Maps pour obtenir des médias geo-localisés.
Une nouvelle révision de la branche 2.6 du noyau Linux a été mise en ligne cette semaine. Estampillée 2.6.31, elle apporte un certain nombre de nouveautés allant de la prise en charge de l'USB 3.0 à l'extension du KMS (Kernel Mode Setting) aux cartes graphiques Radeon d'AMD en passant par une meilleure détection des fuites mémoire, une prise en charge préliminaire du format NFS 4.1 ou l'implémentation du protocole réseau Zigbee destiné aux applications domotiques. Ce nouveau noyau est d'ores et déjà disponible au téléchargement.

Intégré depuis la branche 2.6.29, le Kernel Mode Setting permet pour mémoire au noyau Linux de gérer directement l'affichage, sans passer par les pilotes graphiques. Initialement réservé aux architectures Intel, le KMS est donc maintenant étendu aux cartes graphiques Radeon. Toutefois, seuls les modèles antérieurs à la Radeon X1950 en profiteront pour l'instant, les autres devant attendre la prochaine révision (2.6.32). Côté Intel, KMS progresse également, et sait par exemple gérer les interfaces Displayport.

Par l'intermédiaire du message dans lequel il annonce la publication de nouveau noyau sur Kernel.org, Linus Torvalds évoque en outre un certain nombre d'améliorations au niveau de la vérification de l'utilisation mémoire, des compteurs de performance, des fonctions de debug et, bien sûr, des pilotes, qui représentent tout de même près de 70% des modifications apportées au code depuis la version 2.6.30. On trouvera une synthèse exhaustive des nouveautés de ce noyau en anglais sur Kernelnewbies et en français sur Linuxfr.
Quel sera le prochain monument français disponible dans Google Street View, le service de vues panoramiques du géant du Web? À vous de voir. Google et l'agence de développement touristique de France (Atout France) ont décidé de laisser le choix aux Internautes. Réponse dès le premier jour de l'automne.

Du 25 août au 2 septembre dernier, les internautes ont pu soumettre leurs propositions par l'intermédiaire d'un formulaire en ligne. Quatorze sites ont été sélectionnés (la Cathédrale d'Amiens, le Château de Chambord, le Château de Chantilly, le Château des Ducs de Bretagne, le Château de Fontainebleau, la Cité médiévale de Carcassonne, le Lac d'Annecy, le Parc de la Tête d'Or à Lyon, la Place Stanislas à Nancy, le Mont-Saint-Michel, le Musée du Louvre / Pyramide / Jardin des Tuileries, le Palais des Papes à Avignon, la Place du vieux marché, la rue du Gros Horloge ou la cathédrale de Rouen et le le Stade de France).

Les participants auront une semaine, du 11 au 20 septembre, pour départager ces lieux et élire les deux nouveaux sites pour lesquels le tricycle Google procédera aux captures d'images. Les votes sont donc ouverts dès aujourd'hui. Le tricycle Google
le 11/09/2009 à 20:24
Design Patterns
Le site Devshed lance une nouvelle série d'articles sur « l'utilisation des Design Patterns » dans les applications PHP. Le premier article de cette série va traiter du chargement.

Il propose l'utilisation d'une classe sous la forme d'un échantillon, ainsi vous êtes prêt à vous lancer dans les Designs Patterns.

- Lazy and Eager Loading in PHP 5
Imaginez une partie de Monopoly qui ne se limiterait pas à une trentaine de lieux parisiens et quatre protagonistes mais se jouerait à l'échelle planétaire, face à des millions de joueurs : c'est le pari que souhaite relever Hasbro, l'éditeur de ce célèbre jeu de société, avec Monopoly City Streets, lancé mercredi en partenariat avec Google. Le jeu prend pour scène Google Maps et permet aux joueurs d'acheter les rues de son choix dans l'ensemble des pays couverts par le service. Il faudra ensuite défendre ses propriétés des tentatives de rachat formulées par les autres internautes tout en augmentant la rentabilité à l'aide de bâtiments.

Concrètement, comment ça marche ? Le joueur démarre avec un capital de 3 millions de dollars virtuels, avec lequel il pourra commencer à acheter des rues. Les petites impasses parisiennes valent aux environs de 100.000 dollars, alors qu'une grande avenue dépasse le million. Si la rue est encore disponible, il suffit de la sélectionner pour l'acquérir. Si elle appartient déjà à un autre joueur, on pourra formuler une offre de rachat, qui sera communiquée au propriétaire. Celui-ci dispose d'un délai de sept jours pour y répondre, délai au delà duquel votre proposition sera automatiquement acceptée.

Sur ses propriétés, le joueur pourra placer des bâtiments, allant du petit hôtel à la gigantesque tour, en passant par le stade ou le complexe de bureaux, qui en augmenteront la valeur locative. Les joueurs ont par ailleurs la possibilité de soumettre des bâtiments de leur cru, réalisés à l'aide de Google Sketchup. Contrairement au Monopoly traditionnel, il n'est pas nécessaire ici d'attendre que d'autres joueurs tombent sur ses propres propriétés pour gagner de l'argent : le "loyer" est versé quotidiennement, quoi qu'il se passe.

En parallèle, on pourra piéger les propriétés de ses adversaires en y construisant des décharges, et l'on recevra de temps à autres une carte Chance, qui confèrera bonus ou malus au joueur Pour l'instant, nous n'avons pas repéré de cases prison, vers lesquelles il faudrait se rendre directement sans passer par la case départ et sans toucher 20.000 francs ;-)

Au final, ce Monopoly City Streets tient plus du mini-jeu de stratégie dans lequel on tentera de progresser le plus rapidement possible en multipliant les investissements judicieux que du véritable jeu de société, puisqu'il est possible de bâtir sa fortune sans interactions avec les autres joueurs, surtout si l'on délaisse Paris, déjà bien occupé, au profit de villes moins courues.

Le concept n'en reste pas moins distrayant. Il semble d'ailleurs susciter un certain attrait, puisque le service a été saturé dès son lancement, mercredi en milieu de journée, et restait très lent jeudi matin. Reste à voir si, une fois l'effet de la nouveauté passé, les internautes continueront à se disputer ce patrimoine immobilier virtuel et quelles seront les retombées en termes d'image pour Hasbro, dont la dernière opération de marketing avait connu un succès mitigé du fait de la controverse qui avait entouré la ville de Montcuq. Monopoly City Streets est ouvert jusqu'au 31 janvier prochain.
L'éditeur de solutions de sécurité informatique Symantec a publié son rapport pour le mois d'août 2009. Au travers de ces analyses il apparaît que le nombre d'attaques par phishing aurait enregistré une baisse de 45% par rapport à juillet. Rappelons que le phishing est une technique visant à tromper l'utilisateur afin de l'envoyer vers un site frauduleux dont le code HTML présente un malware ou simplement pour qu'il partage ses informations bancaires.

Cette baisse d'activité s'expliquerait principalement par les efforts qui ont été fournis pour nettoyer les réseaux communautaires infectés comme Facebook ou Twitter. Aussi, 30% des sites frauduleux auraient été générés par un logiciel spécial (phishing toolkit), cela représente un baisse de 74% par rapport au mois de juillet 2009. Les experts soulignent tout de même que de nouvelles menaces pourraient à nouveau faire surface. Dallas reste en tête des villes hébergeant des sites de phishing, suivi par Taipei, Seoul, Houston et Bangkok. Dans 30% des cas, l'attaque par phishing provient des Etats-Unis qui restent en tête du classement mondial. D'ailleurs, cela représente une hausse de 4% par rapport à juillet. De son côté a France compte pour 3% de ces menaces.

Notons aussi une hausse de 11% des sites frauduleux non-anglophones. La langue française reste très populaire puisqu'il s'agit de la seconde utilisée par les hackers après l'anglais notamment dans le domaine de la finance. La langue chinoise domine de son côté dans le secteur du e-commerce. Retrouvez le rapport détaillé en anglais ici (PDF).
Sur son blog MSDN, S. "Soma" Somasegar, le vice-président de la division Developer chez Microsoft, présente un nouvel outil baptisé Doloto. Ce dernier permet d'accélérer le chargement de lourds services Internet au sein du navigateur de l'internaute tout en réduisant la consommation de bande passante.

Doloto analyse le chargement d'une page en Ajax et redécoupe automatiquement le code d'une application web. Cela permet de ne transférer vers l'internaute que la portion de code nécessaire au chargement du site Internet. Le reste du code est masqué et se chargera progressivement en tâche de fond ou à la demande de l'internaute. Pour les éditeurs de solutions web, il s'agit de proposer un service dont le chargement est plus rapide sans pour autant en entraver ses fonctionnalités. Du côté du développeur, Doloto tourne au sein d'un proxy local et intercepte les fichiers JavaScript pour en analyser leur structure et leurs fonctions au sein d'une page web. Ces fonctions sont ensuite classées par catégories et Doloto réécrit le code javaScript que le développeur pourra relire et transférer sur son serveur

D'après Somasegar, la taille du code JavaScript initiale serait réduite de plus de 40%, ce qui résulterait en un chargement du service web 30 à 40% plus rapide selon la connexion Internet. A l'ère du web 2.0 Microsoft n'est pas la première société à vouloir optimiser le JavaScript. Ainsi, au sein de sa bibliothèque de développement, Yahoo! propose son YUI Compressor permettant d'optimiser le code du JavaScript mais également de la feuille de style d'un site Internet.

Pour de plus amples informations et télécharger Doloto, rendez-vous ici.
L'AFP rapporte que la Chine souhaite mettre en place de nouvelles mesures visant à renforcer son contrôle local de l'Internet. Ainsi le ministre de la culture a annoncé que l'ensemble des chansons publiées sur les sites musicaux devront recevoir l'aval des autorités et les paroles devront être traduites en chinois.

Le gouvernement explique que cette mesure entrera en vigueur le 31 décembre prochain et vise à renforcer la régulation de l'Internet. Plus précisément, les autorités auraient déclaré à l'AFP que cette initiative est nécessaire "pour réguler la transmission d'informations culturelles, pour garantir la sécurité de la culture nationale et préserver l'éthique publique". Selon le professeur Zhang Yiwu, de l'Université de Pekin, ce système de filtrage devrait également permettre de protéger les étudiants face aux influences négatives. "Nous ne souhaitons pas que notre audience, des jeunes pour la plupart, soit influencée par de la musique de mauvais goût", ajoute-t-il.

Les experts restent toutefois sceptiques. Ainsi Liu Ning, analyste chez BDA, affirme : "s'il existe des milliers de sites Internet, comment un seul gouvernement peut-il vérifier tout ce contenu en quelques mois seulement". De son côté, le Global Times explique que le gouvernement a mis en place un système de soumission rapide du contenu. "Depuis l'annonce de nos mesures sur la régulation de la musique en ligne, nous avons reçu des retours positifs de la part des fournisseurs de contenu en ligne", explique un porte-parole du ministère avant d'ajouter que ces derniers pourront soumettre leurs morceaux directement par Internet et recevoir une réponse du gouvernement sous trois jours.

Notons que cette loi ne s'appliquera pas au sites Internet dont le contenu est généré par les utilisateurs. L'on compterait en Chine 338 millions d'internautes. D'après les derniers chiffres du centre d'informations du réseau Internet chinois, 91% des internautes mélomanes seraient âgés entre 10 et 29 ans dont 90% d'entre eux seraient des étudiants.
Quid des mesures liées à une pandémie dans une France où les internautes risquent d'être privés de connexion à Internet pour avoir téléchargé illégalement sur Internet ? La question est posée très sérieusement par le chapitre français de l'Internet Society qui, dans un communiqué, remet sur la table la question de la suspension de l'abonnement à Internet telle que prévue par la loi Hadopi.

Alors que l'épidémie de grippe A, ou grippe H1N1, pourrait bientôt atteindre le stade de la pandémie, l'ISOC France rappelle que dans le cas où les établissements scolaires devraient fermer, le gouvernement prévoit la distribution de cours par Internet. « Si les dispositions de la Loi Hadopi 2 étaient en vigueur aujourd'hui, l'accès au net de milliers de famille pourrait être suspendu et leurs enfants privés de facto du droit à l'éducation », dénonce l'association.

A quelques jours du vote solennel sur le second volet de la loi Hadopi à l'Assemblée nationale (où l'on prend également très au sérieux la menace liée à la grippe A), cette épidémie vient selon l'ISOC rappeler « qu'on ne peut pas prétendre entrer dans la société du 21e siècle avec des conceptions disciplinaires d'un autre âge ».

« L'Isoc France demande aux députés français de penser au présent et l'avenir de nos enfants, au moment du vote. En leur âme et conscience », concluent non sans emphase ses représentants, qui s'étaient déjà insurgés à plusieurs reprises contre la coupure de l'accès à Internet. Cette argumentation, un brin opportuniste, fera-t-elle mouche ?
Énième péripétie dans l'affaire du rachat de The Pirate Bay. L'éditeur suédois Global Gaming Factory, qui s'est porté acquéreur de la célèbre communauté de partage de torrents après la lourde condamnation de ses fondateurs, rencontre effectivement à son tour des déboires juridiques. La société a aujourd'hui été définitivement expulsée du marché boursier suédois, après avoir été suspendue à plusieurs reprises, notamment pour une histoire de délit d'initiés. Le rachat de la baie pour un montant d'environ 6 millions d'euros, initialement prévu pour moitié en actions, est donc plus que jamais menacé.

La place de marché suédoise a reproché à Global Gaming Factory "son manque de responsabilité et son approche presque désinvolte face aux exigences de transparence". La bourse a même estimé que de nombreux investisseurs ont été trompés par la société, qui doit désormais payer comptant The Pirate Bay, le double de ce qui était prévu.

Le dirigeant de GGF, homme de parole s'il en est, a rapidement répondu au tollé qu'a légitimement provoqué cette nouvelle, en déclarant que sa société "était parvenue à obtenir assez d'investisseurs pour verser le montant total en liquidités et que la transaction était garantie et ne pouvait être arrêtée". "L'affaire sera conclue au cours des deux prochaines semaines," a-t-il conclu.
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