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La série Heroes serait le contenu vidéo le plus souvent téléchargé illégalement sur le Web, indiquait vendredi une étude publiée par la société Big Champagne et relayée par la presse britannique. Sur les six premiers mois de l'année, elle aurait en effet suscité près de 55 millions de téléchargements sur Bittorrent, devant Lost (51 millions), 24 (34M) et Prison Break (29M). Dans l'esprit des amateurs de P2P, les séries auraient avantageusement remplacé le cinéma : le premier film recensé par Big Champagne, Watchmen, totaliserait moins de 17 millions de téléchargements.

Dans la mesure où la firme se garde bien de dévoiler les modalités de réalisation de cette étude, difficile de juger des volumes bruts. Pour ce faire, il faudrait par exemple connaitre le nombre d'internautes uniques concernés par les 55 millions de téléchargements de Heroes.

L'exercice ne serait toutefois pas dénué d'enseignements pour Big Champagne, pour qui cette montée en puissance des séries montre un changement des habitudes de consommation, basé sur un piratage "sociablement acceptable", que l'on pourrait résumer par la formule suivante : puisque ça passe à la TV, je n'ai pas de scrupule à le télécharger.

L'univers de la télévision aurait donc tout intérêt à se préparer à cette évolution des habitudes de consommation même si l'impact sera différent de celui qu'ont pu connaitre la musique et le cinéma, estime Big Champagne. Une mutation qu'ont déjà engagée bien des réseaux, en France comme aux Etats-Unis. Les initiatives comme la catch-up TV (télévision de rattrapage) ou Hulu ne sont toutefois pas la panacée : Big Champagne estime ainsi que près de 47% des téléchargements associés aux séries viennent des Etats-Unis.
Lundi, pour sa rentrée, Le grand journal de Canal+ recevait Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture et de la Communication. Le ministre a notamment été interrogé sur le dossier du téléchargement sur Internet et la loi Hadopi... Mais, quand Ariane Massenet lui a demandé de rappeler ce que voulait dire ce sigle, le ministre a reconnu qu'il ne s'en souvenait plus.

"C'est comme le ticket de métro de Giscard. Je le savais en plus !" s'est amusé le ministre avant qu'Ariane Massenet rappelle qu'Hadopi était le sigle de la Haute Autorité pour la Diffusion et la Protection des droits sur Internet. "Quand un terme devient générique, on oublie ce que ça veut dire. Par exemple, quand on dit Ariane Massenet, on oublie qui est Ariane Massenet, c'est toute une image..." a alors répondu Frédéric Mitterrand.
Deux mois seulement après la sortie du navigateur Chrome, nous apprenions que Google souhaitait mettre en place une série de contrats avec les constructeurs informatiques afin de proposer le logiciel pré-installé sur leurs machines. Ainsi, au mois de novembre 2008, au cours d'un entretien avec le magazine Times Online, Sundar Pichai, vice-président chez Google, expliquait que les ambitions de la firme de Mountain View étaient belles et bien réelles : "nous allons probablement commencer des partenariats de distribution [...] il se pourrait que nous travaillions avec des fabricants OEM afin qu'ils vendent des ordinateurs sur lesquels Chrome serait pré-installé ".

Le premier contrat du genre a été signé cet été et c'est le fabricant nippon Sony qui a accepté d'intégrer Google Chrome au sein de ses ordinateurs. Cela devrait permettre à la firme de Mountain View de grignoter quelques parts de marché aux logiciels concurrents tels que Firefox ou Internet Explorer. "Les retours des utilisateurs face à Chrome ont été époustouflants", déclare un porte-parole de Google, avant d'ajouter : "nous continuerons à déterminer les meilleures façons de rendre Chrome encore plus accessible à plus de gens".

Certains ordinateurs portables de Sony embarquent déjà le navigateur en question. D'autres contrats similaires devraient être signés par la suite. Selon les derniers chiffres de Net Application, Internet Explorer aurait aujourd'hui 66,97% de part de marché contre 22,98% pour Firefox, 4,07% pour Safari et seulement 2, 84% pour Chrome.
Maxime Rouquet, 23 ans, aimerait être le premier élu français à se réclamer du Parti pirate. Pour ce faire, il annonce son intention de se présenter à l'élection législative partielle de la 10ème circonscription des Yvelines organisée suite à la démission de Christine Boutin de son poste de députée. S'il y parvient, il sera, au niveau européen, le second élu à afficher son appartenance à ce "parti" regroupant, dans différents pays, des internautes soucieux de la défense des libertés individuelles qui prônent le libre accès à la culture.

Sur son site de campagne, cet « étudiant ingénieur en spécialité informatique à l'université d'Orsay, ancien conseiller de quartier pour le centre­ville de Rambouillet », articule son programme de campagne autour de trois points : « la protection des droits des citoyens et notamment le respect de leur vie privée, la libération de la culture et en particulier son accès gratuit pour tous, et enfin la réforme des systèmes basés sur les brevets qui favorisent les monopoles privés, nuisibles à notre société ».

En ligne de mire de cette première action politique, on trouve bien sûr les deux projets de loi qui font les riches heures des forums de discussion : Hadopi, censée juguler le téléchargement illégal, et Loppsi, dont l'objectif officiel est d'enrayer les diverses formes de cybercriminalité. « Des lois comme Hadopi, Loppsi, et d'autres en préparation mettent en péril plusieurs droits fondamentaux, et le Parlement n'est pas efficace dans la défense des droits et des libertés des citoyens », affirme le candidat, qui espère bien réitérer le succès qu'a connu la section suédoise du parti pirate en juin dernier, en faisant envoyer l'un des siens au Parlement européen.
Venu d'outre Rhin, le jeu vidéo Clodogame, édité par la société Fabflut ne semble pas au goût de tout le monde, notamment de Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme. Ce dernier souhaite en effet, que les services juridiques du ministère fassent fermer le jeu au plus vite.

Le jeu Clodogame consiste à incarner un Sans-Abris traînant dans les rues de Paris et au fur et à mesure de l'évolution du jeu, de finir ses beaux jours dans le château de Versailles. Au fil de l'histoire, le joueur doit ainsi s'acheter un pitbull, constituer sa propre bande de copains, apprendre à écrire et à jouer d'un instrument de musique, mendier au coin de la rue mais également affronter des bandes rivales tout en repérant des demeures abandonnées pour y passer ses nuits. Le site Internet précise : "pour devenir un vrai clodo, garde ta conso de boissons à l'oeil. Fais gaffe : en buvant trop, tu te mènes à la ruine !".

Interrogé par nos soins, Jean-Baptiste Bertrand, porte-parole de la firme Fabflut, explique : "nous sommes critiqués de tous les côtés par des personnes qui pointent du doigt la violence du jeu. Pourtant ce n'est qu'une toute petite partie de l'histoire. Ce n'est pas un jeu de violence, c'est un jeu de stratégie, les gens ont tendance à l'oublier". La société n'aurait pas encore été contactée par les autorités françaises. M. Bertrand précise qu'en aucun cas ce jeu ne se moque des Sans-Abris ni ne souhaite dresser de caricature. "Il y a des jeux bien pires", explique-t-il, avant d'ajouter : "effectivement notre côté un peu piquant c'est l'alcool mais si nous avions voulu être méchants nous aurions pu faire bien pire. Encore une fois, c'est un jeu de stratégie".

Sur le forum officiel, cette polémique alimente les discussions, et l'utilisateur Bob affirme ainsi : "Je pense que ce jeu est une très bonne chose car il permet de pointer du doigt un problème de société (et la bien sûr l'Etat se défend). Ce jeu ne va pas conforter l'idée toute faite que l'on a des SDF, ni forcément la changer puisqu'on sait très bien que ce jeu.. est un jeu.", il ajoute : "en y réfléchissant quelques secondes c'est évident, vous pensez vraiment qu'un SDF réussit à trouver 40 tickets de métro en 10 minutes et les revendre ? Essayez déjà d'en trouver un utilisable dans Paris, vous allez y passer un moment "

Lors de sa sortie en Allemagne le jeu avait créé une polémique similaire mais cette dernière se serait révélée plus positive que négative. Le pays compte aujourd'hui 2 millions de joueurs contre 20 000 en France, 500 000 en Pologne et 50 000 en Espagne. Reste à savoir si le Ministère du Logement et de l'Urbanisme obligera la société Fabflut à fermer Clodogame en France ou si ce dernier profitera une nouvelle fois de cette polémique.
Avec l'arrivée de PHP 5.3 et des nouvelles fonctionnalités, de nombreux tutoriaux sont apparus ainsi que des aides pour mettre en route les nouvelles possibilités.

On remarquera notamment le site stubbles présentant une méthode de runtime qui est assez répandue dans d'autres langages comme Ruby.

- Extending objects with new methods at runtime
le 01/09/2009 à 23:52
Joomla a 5 ans
Récompensé de nombreuses fois au CMS AWARD, Joomla bénéficie d'une forte implication de la communauté, et d'évolutions régulières pour proposer plusieurs milliers de modules et extensions.

Rappel des évolutions les plus importantes :
- la séparation des couches
- l'internationalisation
- l'encodage UTF-8
- l'amélioration du cache

- Joyeux anniversaire Joomla
Des experts du cabinet de sécurité Symantec annoncent avoir trouvé le code source d'un malware ciblant les utilisateurs du logiciel de voix sur IP Skype capable d'enregistrer les conversations téléphoniques en fichier MP3, de les stocker pour les transmettre ensuite vers une personne donnée.

Baptisé Trojan.Peskyspy ce virus est considéré comme le premier de son genre. En manipulant plusieurs interfaces de programmation de Windows, ce cheval de Troie récupère le son entrant et sortant des haut-parleurs et du microphone branchés sur la machine.

Symantec précise tout de même que cette menace reste peu déployée et le malware n'aurait pas été écrit pour se propager d'un internaute à l'autre. En cas d'infection, Symantec conseille de désactiver le système de restauration de Windows, de mettre à jour son antivirus et d'opérer un scan complet de la machine.
La suprématie de Google dans le monde de l'accès aux livres numériques étant menacée, notamment au travers de la polémique liée à la numérisation des ouvrages de la BNF, le géant de la recherche joue l'ouverture.

Après avoir signé des partenariats avec Sony et Barnes and Noble pour autoriser la lecture des ouvrages de son service Google Books sur des livres électroniques et via librairies en ligne, Google a décidé de s'ouvrir au format "ePub" (sans DRM) pour tous les terminaux ou logiciels compatibles. Jusqu'à présent, les eBooks proposés en ligne exploitaient un format unique "PDF".

Mis au point par l'International Digital Publishing Forum, qui réunit les principales maisons d'édition américaines, le format ePub se veut ouvert et interopérable. Les livres distribués au format ePub devraient donc pouvoir être lus sur tout appareil compatible, sans qu'il soit nécessaire de s'affilier à l'un ou l'autre des fabricants. La gamme des derniers "Reader" de Sony est compatible avec ce format, de même que les derniers "Opus" de Bookeen.

Au total, ce sont 1 million d'eBooks tombés dans le domaine public (et donc gratuits) qui sont téléchargeables au format ePub. Ils pourront être lus gratuitement depuis un livre électronique, depuis un ordinateur ou depuis un mobile. Dans ce dernier cas, il est notamment possible de lire les eBooks au format ePub sur iPhone via l'utilisation du logiciel gratuit nommé "Stanza" disponible sur l'App Store.
Le moteur de recherche Wolfram Alpha, mis au point par le physicien britannique Stephen Wolfram, se distingue de ses concurrents en proposant à l'internaute de poser une question précise et d'obtenir une réponse calculée à partir une base de connaissances. Ce moteur sémantique posséderait aujourd'hui plusieurs millions de données de différentes natures : astronomiques, chimiques, géo-politiques, financières, mathématiques, linguistiques, biomédicales ou encore métérologiques. Par la suite, l'équipe devrait travailler sur la traduction de ses résultats.

Alors qu'aujourd'hui il est possible d'exporter les résultats sous forme d'un fichier PDF ou de les lire de manière intéractive grâce au petit plugin Mathematica, les ingénieurs annoncent que cette base de connaissance devrait bientôt s'ouvrir afin de pouvoir être utilisée à partir d'autres sites Internet. Les développeurs web pourront ainsi profiter de cette technologie pour agrémenter leurs projets. Pour Wolfram il s'agit bien sûr d'obtenir une meilleure visibilité tout en mettant à disposition une base unique en son genre.

La semaine dernière nous annoncions que Microsoft pourrait également utiliser cette technologie au sein de son moteur de recherche Bing, afin de rendre ce dernier encore plus pertinent.
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