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La tentation est grande, pour les blogueurs ou les éditeurs de sites Internet, d'illustrer leurs contenus Web de photos qu'ils auront trouvées au moyen du moteur de recherche d'images de Google. Ces dernières ne sont toutefois pas toujours libres de droit, et leur auteur n'appréciera pas forcément que vous accompagniez vos textes de ses illustrations. Afin de répondre à cette problématique, Google vient d'introduire un nouveau filtre sur Google Images permettant de trier les réponses en fonction de leur licence : on pourra ainsi choisir de ne demander que des contenus dont la réutilisation est autorisée. Il est par ailleurs possible d'opérer une distinction entre réutilisation à des fins personnelles, réutilisation commerciale, et réutilisation après modification de l'image. Pour activer ces filtres, il suffira de se rendre dans les options de recherche avancées.
David McKinnon, un chercheur de l'Université technologique du Queensland en Australie, a mis au point un logiciel baptisé 3DSee capable de créer des images en trois dimensions à partir de clichés classiques en deux dimensions. Après huit années de travaux, les résultats seraient particulièrement prometteurs. M. McKinnon explique : "dans l'industrie du film et du jeux vidéo, vous passez beaucoup de temps à créer des modèles en 3D. Pour accomplir ces travaux, cela ne prendrait que quelques minutes avec 3DSee".

A l'image de Microsoft Photosynth capable de rendre un paysage en 3 dimensions à partir, d'une série de clichés, 3DSee reconnaît les points communs entre différentes photos ce qui permet de déterminer l'endroit précis où se trouvait l'objectif de l'appareil photo. Cette information est ensuite traitée afin de rendre un modèle en 3 dimensions tout en utilisant la carte graphique de la machine afin d'accélérer les calculs.

M. McKinnon ajoute : "la version complète de ce logiciel serait parfaite pour des simulateurs d'apprentissage plus réalistes et des logiciels d'évaluation (...) Cette technologie devrait aussi être très appréciée des musées souhaitant présenter en 3D des objets depuis Internet". Un prototype du logiciel est d'ores et déjà disponible sur Internet. La création d'une image en trois dimensions requiert entre cinq et quinze clichés d'un même objet. Rendez-vous ici pour tenter l'expérience.
Bien qu'elle n'ait pas encore convaincu les foules en dépit de deux versions majeures, la technologie Silverlight de Microsoft n'abandonne pas la bataille. Elle lance même un troisième assaut sur la suprématie de son rival Flash d'Adobe, à laquelle elle aimerait mettre un terme. Microsoft a effectivement publié aujourd'hui Silverlight 3.0, un jour avant la date prévue.

Cette nouvelle version de la technologie multiplateforme peut s'émanciper du navigateur puisqu'une application web peut désormais se lancer de manière autonome à l'aide de Windows Presentation Foundation (WPF), tout comme le fait Adobe avec l'application séparée AIR (Adobe Integrated Runtime).

La firme de Redmond a également mis l'accent sur l'intégration transparente des applications Silverlight aux pages internet, notamment par l'optimisation du référencement par les moteurs de recherche ou par les liens profonds (deep linking) qui permettent de pointer vers une section précise de l'animation, comme on le ferait pour une page conventionnelle en HTML.

Silverlight fait en outre un pied de nez à Flash en prenant en charge l'accélération matérielle du décodage des vidéos et de l'affichage des animations, de quoi permettre la lecture en haute définition sur des ordinateurs modestes, alors que la technologie d'Adobe est réputée pour accaparer le processeur à la moindre animation affichée. Notons toutefois qu'Adobe prévoit de tirer parti de CUDA (technologie propriétaire de NVIDIA) pour l'accélération de ses animations avec la prochaine version majeure, attendue en septembre ou octobre. Microsoft s'aligne enfin sur Adobe puisque cette nouvelle version supporte les codecs modernes H.264, MPEG-4 et AAC.

Silverlight 3.0 est donc disponible au téléchargement depuis le site de Microsoft.
Une équipe de développeurs vient de dévoiler sur une nouvelle version de Firefox destinée aux anciennes versions du système d'exploitation d'Apple et notamment Mac OS 9. Baptisé Classilla, ce projet devrait permettre au navigateur de fonctionner avec un nouveau moteur de rendu optimisé et, à terme, pourrait également être compatible avec Mac OS 8.6 ; théoriquement jusqu'à 10.4 (Tiger).

Classilla se base sur le projet WaMCoM (Web And Mail Communicator), une version du navigateur Mozilla 1.3.1 conçue par Kai Engert pour les anciens Macintosh. A partir de la version 1.4 de Mozilla, le code embarqué était principalement optimisé pour fonctionner sous Mac OS X et présentait peu de compatibilité avec la bibliothèque CarbonLib utilisée au sein de Mac OS 9. Pour cette raison, il a été décidé que le code du moteur Gecko seraitdivisé en deux branches. Classilla se base donc sur la portion du code de Gecko fonctionnant sous Mac OS 9 et renommé Clecko par la suite.

Actuellement en développement, Classilla est disponible au téléchargement en bêta mais l'équipe précise tout de même : "Classilla ne remplace pas et n'a pas été conçu pour remplacer l'excellent iCab". Classilla se révelerait plus performant qu'Internet Explorer pour Mac et que Netscape avec une meilleure prise en charge du JavaScript mais "iCab reste toujours plus performant pour la prise en charge du CSS".

Notons que Classilla n'est pas officiellement supporté par la Fondation Mozilla. Les développeurs recherchent actuellement d'autres bénévoles afin d'assurer la continuité du projet. Pour de plus amples informations rendez-vous ici.
Google Maps intègre désormais une fonction de géolocalisation, à l'instar de Yahoo et de son service phare Flickr. Le service de cartographie en ligne permet d'un simple clic sur un nouveau bouton de connaitre sa position avec plus ou moins de précision, comme on le ferait de son smartphone avec l'application Google Maps pour mobile. Elle s'appuie pour ce faire sur la technologie du W3C intégrée à Chrome et au récent Firefox 3.5, tandis qu'Internet Explorer et Safari sont compatibles par le biais de l'extension Google Gears.

Tout comme sur téléphone d'ailleurs, la technologie s'appuie sur les points d'accès WiFi environnants, par triangulation et croisement avec la position géographique de points d'accès recensés dans une base de donnée. Dans une zone dense, la carte est automatiquement cadrée sur la position détectée, avec une précision de quelques dizaines de mètres. À défaut de WiFi, le système se contente de l'adresse IP et d'un positionnement approximatif. Dans un souci de respect de la vie privée, le navigateur demande confirmation à l'internaute pour toute géolocalisation.

Une recherche avec un mot clé comme "restaurant" permet ainsi de trouver automatiquement un restaurant à proximité du lieu où l'on se trouve. Google ne manquera pas de trouver d'autres usages à une géolocalisation si précise, pour de la publicité encore mieux ciblée ?
le 10/07/2009 à 19:22
Drizzle et PHP
Drizzle est un projet assez récent et est un dérivé de MySQL, c'est à dire un serveur de base de données.

Le projet vise à créer un serveur « plus léger, plus vite, plus rapide » pour offrir la stabilité et la même facilité d'utilisation qu'avec un serveur normal.

Vikram Vaswani montre comment faire ses débuts en utilisant le langage PHP.

- Getting Started with Drizzle and PHP
Dans un billet publié sur le blog officiel de Google Chrome, Sundar Pichai, vice-président du développement des produits chez Google, a donné quelques informations supplémentaires sur le très médiatisé Chrome OS.

Dans un premier temps, M. Pichai précise que le système d'exploitation est un projet open source et qu'il sera distribué gratuitement. En levant le voile sur Chrome OS, Google mentionnait sans plus de précisions : "nous sommes déjà en discussion avec des partenaires sur ce projet". Nous en apprenons désormais un petit peu plus et Google annonce publiquement avoir signé des accords avec Acer, Adobe, ASUS, Freescale, Hewlett-Packard, Lenovo, Qualcomm, Texas Instruments et Toshiba. Ce n'est pas la première fois que la firme de Mountain View annonce des partenariats avec des distributeurs OEM. Au mois de novembre M. Pichai annonçait une initiative similaire pour la distribution du navigateur Chrome.

La présence d'Adobe est intéressante à plusieurs niveaux. En effet, si avec son navigateur Google promeut l'usage du HTML 5, l'on peut imaginer que la technologie Flash sera embarquée au système. L'intégration d'Adobe renforcera également la dimension Internet de Chrome OS avec la technologie de AIR utilisée pour développer des applications Internet riches. Enfin, c'est également un pied de nez à Microsoft qui tente d'imposer l'usage de Silverlight. Parmi les fabricants quelques-uns manquent à l'appel. Pour l'instant c'est notamment le cas de Dell, dont la famille des Inspiron Mini reste très populaire, de Samsung (NC10, NC20...) ou encore de Sony qui vient de se lancer sur ce marché en plein croissance avec le Vaio W.
Major du disque et accessoirement opérateur cellulaire "virtuel" (sur réseau Bouygues Telecom), Universal Music Group devrait prochainement commercialiser des DVD avec une carte SIM intégrée.

Conçus par Gemalto, le géant français de la carte à puce, ces disques baptisés "Smart Video Card" combinent un disque optique compatible avec le format DVD d'une capacité de 120 Mo avec ... une carte SIM traditionnelle qui se détache afin d'être placée dans un téléphone mobile.

Déjà utilisés par des opérateurs, ces cartes 2-en-1 devraient surtout permettre à Universal Music Group de faire d'une pierre deux coup, en proposant non seulement ses forfaits (bloqués ou prépayés) mais également des contenus exclusifs, issus de son catalogue musical.

"Universal Music Group s'efforce en permanence de trouver de nouvelles façons de proposer sa musique au consommateur. C'est la première fois qu'un label utilise la carte à microprocesseur comme canal de distribution", commente Olivier Robert-Murphy, Vice Président marketing stratégique chez Universal Music Group International.

Reste néanmoins à savoir si ces DVD compacts, pensés comme des alternatives aux CD, aux cartes mémoires voire aux clef USB ont un réel avenir à l'heure du téléchargement par les airs sur les kiosques des constructeurs et des opérateurs téléphoniques...
L'agence du CSI, l'institut américain spécialisé dans la cyber sécurité, a violemment critiqué le modèle de mises à jour de Microsoft qui consiste à corriger une faille critique avec un système de patch. Interrogé par le magazine TG Daily, Rob Housman, directeur du CSI, explique : "nous devons arrêter ce cercle vicieux. Nous devons cesser de dépendre du vieux modèle du "hack-and-patch". Nous devons nous concentrer sur le déploiement de nouvelles technologies qui sont sécurisées par nature ; des technologies qui sont certifiées contre les types de menaces auxquels nous devons faire face aujourd'hui".

Cette déclaration fait suite à l'avertissement lancé par l'éditeur de Redmond mardi dernier qui mettait les utilisateurs en garde contre une faille découverte dans l'un des contrôles Active X d'Internet Explorer pour les ordinateurs équipés du système Windows XP. Rob Housman explique qu'avec cette faille le hacker a la possibilité de prendre le contrôle de la machine en tant qu'administrateur et donc d'accéder à l'ensemble des données personnelles.

Le directeur du CSI ajoute que cette faille "symbolise bien le degré de vulnérabilité dans les environnements IT d'aujourd'hui". D'ailleurs, pour ce dernier la chose n'est malheureusement pas prête de s'arrêter : "j'espère avoir tort mais Windows 7 n'offrira probablement pas d'améliorations sérieuses en termes de sécurité".

M. Housman ajoute que la situation est d'autant plus inquiétante que les cyber-attaques perpétrées aujourd'hui ne sont plus le fruit de jeunes adolescents hackers à leurs heures perdues mais bien de professionnels organisés, à l'image des offensives par déni de service qui touchent justement les Etats-Unis et la Corée du Sud actuellement.
Apple vient de publier la mise à jour de son fameux navigateur Safari en version 4.0.2 pour Mac et Windows. Cette nouvelle mouture bénéficie tout d'abord de l'optimisation du moteur Nitro de rendu JavaScript améliorant ainsi sa stabilité. Toujours aussi avare en informations, la firme à la pomme ne communique pas d'avantage sur ce point.

Néanmoins, nous disposons de plus de détails côté sécurité. Nous découvrons la correction de deux vulnérabilités liées au moteur de rendu HTML Webkit. La première permettait une attaque de type Cross-site Scripting. La seconde pouvait être à l'origine d'un crash de l'application ou d'une corruption de mémoire offrant la possibilité d'injecter un code malicieux.
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