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Entre les internautes soucieux de leur vie privée qui le fuient par crainte et ceux qui y publient naïvement des photos ou vidéos compromettantes, Facebook admet que les options de partage sont trop nombreuses et compliquées. Le réseau social est donc sur le point de revoir ce point. Chris Kelly et Leah Pearlman, à la direction de la vie privée, ont présenté au cours d'une conférence les améliorations relatives à la confidentialité qui seraient prochainement apportées à Facebook, toujours dans l'optique de "donner aux gens le pouvoir de partager".

Les options de partage vont ainsi être simplifiées et unifiées, de l'outil de partage de statut et de lien du fil d'actualités aux albums photos. On pourra publier chacun d'eux auprès de tout le monde, de ses amis et de ses réseaux, de ses amis et amis d'amis, de ses propres amis uniquement ou d'une sélection personnalisée (permettant d'inclure ou d'exclure une liste d'amis).

Les différentes pages de réglage de la confidentialité ont en outre été réunies en une seule page simplifiée, bénéficiant de bulles d'aides indiquant clairement quels éléments sont concernés par chacune des sections.

Un outil de migration invitera le moment venu les utilisateurs à choisir un paramétrage prédéfini pour leur confidentialité et à prendre connaissance des changements. Le paramétrage ouvert rendra le profil public et s'adressera aux personnalités tandis que le paramétrage limité sera réservé à ceux qui ne veulent partager leurs contenus qu'avec un cercle restreint. Le paramétrage recommandé offrira quant à lui un compromis tout en conservant l'essentiel des réglages précédents.

Les réseaux régionaux, inutilisés (la moitié des utilisateurs) et incohérents (de tailles très variable), seront enfin abandonnés au profit des seuls réseaux d'écoles et d'entreprises.

Ces améliorations de la confidentialité sur Facebook sont testées cette semaine auprès de 40 000 utilisateurs américains. Un supplément de 80 000 utilisateurs du monde entier rejoindront cette phase de test la semaine prochaine, pour un déploiement progressif auprès de l'ensemble des utilisateurs à partir du mois prochain. Facebook devrait ainsi rassurer l'opinion publique, qui n'a pas toujours conscience, par ignorance le plus souvent, qu'on peut montrer les photos de sa dernière soirée arrosée à ses amis sans en faire profiter à son patron.
Visiblement mécontent de voir Internet Explorer 8.0 afficher de médiocres résultats au travers des différents tests publiés sur la Toile, Microsoft change de stratégie et affirme que son navigateur permet à l'internaute d'être plus productif en accomplissant certaines tâches plus rapidement.

De toute façon, pour la firme de Redmond, les choses sont claires : "lorsque l'on parle du web, la vitesse est au coeur des débats. Ces derniers temps, chacun tente de savoir quel est le navigateur le plus rapide... il en résulte beaucoup de tests en laboratoire avec des chiffres et des données qui ne signifient pas grand chose pour l'utilisateur lambda".

Sur le blog officiel de l'équipe de Windows, Brandon LeBlanc, en charge du département Windows Communications, a publié une vidéo dans laquelle sont comparées les réalisations de plusieurs tâches comme la géolocalisation d'une adresse sur une carte ou la traduction d'une phrase. Dans ce clip IE8 est confronté à Firefox, Chrome et Safari, une façon pour Microsoft de mettre l'accent sur les accélérateurs embarqués par défaut permettant de rajouter des menus contextuels au clic droit. Le hic ? Ces fonctionnalités sont également réalisables avec Firefox, à ce sujet, Microsoft nous promet une prochaine vidéo.
Microsoft multiplie les initiatives pour la promotion de son navigateur Internet Explorer 8.0. Après avoir signé un partenariat avec l'association caritative Feeding America pour lutter contre la famine aux Etats-Unis, Microsoft a lancé une chasse au trésor virtuelle en dissimulant sur Internet 10 000 dollars australiens (5690 euros).

La campagne "Browse The Better" s'accompagne également d'une série de spots vidéo, chacun d'entre eux mettant en évidence une fonctionnalité particulière du navigateur. Afin de promouvoir le dispositif de navigation privée, Microsoft filma les images d'un jeune couple au petit-déjeuner. Après avoir emprunté l'ordinateur de son mari, la femme est sous le choc en regardant l'historique du navigateur ; s'ensuivent quelques problèmes de digestion, une caractéristique de l'effet OMGIGP (Oh My God I'm Going to Puke).

Le spot publicitaire ne fut pas particulièrement apprécié par les internautes et Microsoft explique : "nous nous efforçons d'écouter nos consommateurs, bien que nous ayons reçu des retours particulièrement positifs au montage de ce spot, quelques utilisateurs l'ont trouvé grossier, nous l'avons donc retiré". Retrouvez d'autres vidéos ici.
Comme d'autres avant lui, Owen Voohees s'est dit qu'il pourrait être intéressant de mettre au point et de commercialiser une application au travers du kiosque de téléchargement d'Apple dédié à l'iPhone et à l'iPod Touch. A la différence des autres développeurs qui participent à la constitution de ce catalogue de quelque cinquante mille logiciels, Owen Voohees n'a que onze ans. Et comme il n'est pas encore en mesure de s'offrir les services d'un graphiste, il a mis à contribution son petit frère, âgé de neuf printemps et déjà capable de se servir de Photoshop.

Très simple sur le plan technique, l'application s'appelle MathTime. Elle se présente comme un outil d'entrainement au calcul mental, qui propose à l'utilisateur de résoudre des opérations mathématiques basiques : addition, soustraction, multiplication et division. Vendue 0,79 euro (0,99 dollar aux Etats-Unis), MathTime a été téléchargée 141 fois le jour de sa sortie, en mai, et figure aujourd'hui au treizième rang des applications "éducation" payantes les plus téléchargées sur l'App Store.

"J'ai pensé que ca serait sympa. C'est vraiment cool de faire fonctionner quelque chose, de se faire un petit peu d'argent, de se lancer dans quelque chose comme ça et de le voir progresser", explique le garçon. S'il a développé seul son application, et donc appris les bases de la programmation via le SDK d'Apple, Owen a dû faire appel à son père pour créer un compte développeur sur l'App Store et... fournir un numéro de compte bancaire afin de toucher les fruits de son travail. Aujourd'hui, il assure lui-même la promo de son application via son site, et se prépare peut-être à une belle carrière dans l'industrie du logiciel. Enfin, comme disent parfois les mères : « Passe ton bac d'abord ! ».
Lorsque Google leva le voile sur son service de courrier électronique en avril 2004, les internautes ne furent pas simplement surpris de l'immense capacité de stockage allouée aux emails mais également par la gestion de ces derniers. Contrairement aux services traditionnels proposant de créer des dossiers et sous dossiers, Gmail embarque un système de libellés permettant de classer un même email dans plusieurs catégories.

Sur son blog officiel, l'équipe de Google annonce plusieurs nouveautés en ce qui concerne la gestion de ces libellés. Jusqu'à présent, ces derniers étaient placés au sein de leur propre module. Dorénavant ils seront situés au-dessus du module de messagerie instantanée près des boites principales (Brouillons, Spam, Corbeille...).

Lorsqu'une nouvelle conversation est créée avec plusieurs destinataires, il arrive souvent que différents sujets soient abordés. Cette conversation peut donc être placée au sein de plusieurs libellés. Au fil du temps le nombre de labels augmentant, il devient alors plus difficile de gérer ces derniers. Pour pallier ce problème Google a rajouté une option permettant de cacher certains labels pour ne révéler que les plus importants et gagner de la place.

Enfin, à la manière de Yahoo! Mail, Gmail rajoute également la technologie du glisser-déposer afin placer plus facilement un ou plusieurs messages vers le libellé de son choix. Notons également la disparition du module de Gmail Labs permettant de décharger le panneau latéral gauche en plaçant les labels à droite de l'écran.
Alors que nous apprenions cette semaine l'arrestation du hacker Matthew Weigman pour avoir pénétré illégalement au sein des serveurs de l'opérateur Verizon aux Etats-Unis, deux autres individus impliqués dans différentes affaires de piratage informatique ont été condamnés au Texas et en Irlande du Nord.

Au pays du pétrole, à Dallas, Jesse William McGraw, un gardien de sécurité d'une clinique locale, a été accusé d'avoir piraté les serveurs informatiques de l'établissement de santé. Selon les autorités, il se préparait à lancer une attaque avant ou pendant la fête nationale du 4 juillet. Depuis vendredi dernier, M. McGraw est en état d'arrestation pour avoir tenté de télécharger du code malveillant sur une machine de la clinique. Il a été entendu par la justice mercredi. Selon la déclaration sous serment d'un témoin, Jesse William McGraw serait le chef d'un groupe de hackers baptisé "Electronik Tribulation Army". Les premières enquêtes révèlent que le pirate aurait également eu accès à une base de données répertoriant les informations des patients de la clinique Carrell.

Outre Manche, en Irlande du Nord, la justice a relancé une affaire impliquant les deux loyalistes Aaron Hill (24 ans) et Darren Richardson (31 ans). Les deux individus ont été accusés d'avoir piraté les serveurs de la police afin d'obtenir des informations d'un groupe de nationalistes. Après avoir été jugés et plaidé coupables en début d'année, MM. Hill et Richardson ont été libérés. Le procureur a demandé une révision du procès, laquelle fut acceptée pour le cas de Aaron Hill qui avoua également des débordements de conduite dans des lieux publics. Il a été condamné à 12 mois de prison ferme. Depuis deux ans les deux hackers effectuaient des recherches d'informations personnelles à partir d'une base de données répertoriant des plaques d'immatriculation. Les données confidentielles de 67 personnes ont été compromises.
le 02/07/2009 à 22:20
IPREDator disponible en bêta privée
Au mois de mars dernier, les administrateurs du site de partage de fichiers torrent The Pirate Bay, alors en plein procès contre l'industrie culturelle en Suède, ont levé le voile sur un nouveau service de réseau privé virtuel baptisé IPREDator.

En se connectant à Internet via un réseau privé virtuel comme IPREDator, l'internaute masque son adresse IP et renforce donc son anonymat. IPREDator est une réponse directe à la loi IPRED (Intellectual Property Rights Enforcement Directive) entrée en vigueur au 1er avril dernier. Cette directive permet aux industries culturelles de collecter des informations personnelles sur des personnes ayant été suspectées de transferts illégaux de fichiers.

L'équipe d'IPREDator a envoyé une première vague d'invitations aux personnes s'étant inscrites sur la liste d'attente avant l'ouverture officielle. Proposé à 15 euros pour 3 mois, le service permet de masquer l'adresse IP de l'internaute et de lui en générer une anonyme sous la forme anon162.vpn.ipredator.se

En ce qui concerne la protection des données de l'internaute, le service promet de ne donner que les informations enregistrées au cours de la souscription. En revanche, le site Internet d'IPREDator explique : "pour que les autorités suédoises puissent forcer Ipredator à partager des données de trafic, notamment l'adresse IP générée par Ipredator à un moment donné, elles devront prouver que la personne incriminée risque au minimum deux ans d'emprisonnement".

Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter une copie de la FAQ en anglais ici, l'originale n'étant accessible que pour les personnes ayant été invitées.
Condamnés à un an de prison ferme et à une amende globale de 2,74 millions d'euros, les quatre fondateurs du plus connu des sites de partage ont annoncé fin avril que The Pirate Bay ne fermerait pas, sans qu'on sache ce qu'il deviendrait. Son repreneur Global Gaming Factory s'était effectivement contenté d'annoncer la semaine dernière que The Pirate Bay avait besoin d'un nouveau modèle économique.

Le PDG de la société Hans Pandeya s'est prononcé aujourd'hui. Il a d'abord reconnu dans une interview donnée à la BBC qu'il fallait concevoir quelque chose de plus attractif pour lutter contre le partage de fichier illégal. L'ambitieux acquéreur compte transformer les 20 millions d'utilisateurs du site en honnêtes internautes en « mettant en place un système qui rapporte de l'argent à ceux qui partagent ». Il assure que « l'expérience utilisateur restera la même. L'utilisateur fera une recherche, trouvera une musique ou un film, et le téléchargera ».

À l'instar des sites de vidéo et de musique à la demande, The Pirate Bay versera de l'argent aux ayant-droits qui daigneront vendre leurs contenus. Les associations de défense du droit d'auteur, l'IFPI et la MPAA, restent pour le moment frileuses, faute « d'informations suffisantes » sur le fonctionnement concret de la nouvelle mouture.

Pour payer non seulement les ayant-droits mais aussi ceux qui partagent, la baie compte notamment empocher 500 millions d'euros de revenus publicitaires par an. En utilisant le protocole décentralisé BitTorrent, elle espère également revendre à un prix attractif la bande passante de ses utilisateurs aux fournisseurs d'accès. Sans oublier bien sûr les achats des internautes.

Et Hans Pandeya de conclure : « Les ayant-droits sont toujours payés, les utilisateurs obtiennent toujours leurs fichiers, les fournisseurs d'accès n'ont plus un million de personnes qui téléchargent tous un fichier et, pour ceux qui partagent ce fichier, une rétribution pour le mettre à disposition sur le réseau peer-to-peer. »
La commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat a adopté mercredi le projet venant compléter la loi Hadopi, en y intégrant une quinzaine d'amendements soumis par le rapporteur du texte, le sénateur UMP Michel Thiollière.

Entre autres modifications apportées au texte d'origine de cette « Hadopi 2 », la commission a notamment estimé qu'il n'était pas nécessaire de faire figurer au casier judiciaire les infractions punies par une suspension de l'abonnement à Internet, et validé le principe d'une amende de 3750 euros venant frapper l'internaute suspendu qui chercherait à s'inscrire chez un autre fournisseur d'accès.

Pour Michel Thiollière, ce nouveau texte devrait répondre aux objections qu'avait formulé le Conseil constitutionnel lors de son examen de la loi "Création et Internet", dans la mesure où le pouvoir de sanction est intégralement replacé entre les mains du juge.

Selon lui, la nouvelle loi distingue donc bien deux infractions, et deux cas de figure sont envisageables pour l'abonné dont l'adresse IP serait détectée sur les réseaux P2P. Dans le premier cas, si les faits sont suffisamment importants pour que le délit de contrefaçon soit retenu, le prévenu sera passible d'un maximum de 300.000 euros d'amende et de trois ans d'emprisonnement, condamnation à laquelle le juge pourra ajouter une suspension d'abonnement à Internet d'une durée maximale d'un an.

Le second cas de figure concerne quant à lui l'abonné qui pourrait ne pas avoir téléchargé directement, mais manqué à l'obligation de sécurisation de sa ligne Internet. Cette "négligence caractérisée" pourra alors donner lieu à une contravention de 5e classe (1500 euros d'amende maximum), éventuellement doublée d'une suspension d'un mois de l'abonnement à Internet. Censé, selon la commission, offrir une alternative aux lourdes sanctions qui frappent le délit de contrefaçon, ce dispositif annonce le retour d'une controverse déjà débattue au Parlement : comment prouver ce défaut de sécurisation ?

"Dans tous les cas, c'est le juge qui appréciera", a affirmé jeudi matin Michel Thiollière à l'occasion d'un point presse. Saisi en direct par les ayant-droits ou par l'intermédiaire de l'Hadopi, le judiciaire devra donc, sur la base du dossier fourni, décider de quelle nature est l'infraction constatée, et prononcer une peine en conséquence. Un autre amendement adopté en commission prévoit par ailleurs que les ayant-droits soient informés des procédures en cours, de façon à pouvoir se porter partie civile s'ils le souhaitent.

Le texte issu de la commission culturelle du Sénat inaugure par ailleurs deux nouvelles mesures : l'obligation, pour les FAI, de faire figurer dans leurs contrats les sanctions encourues par l'abonné pour téléchargement illégal, et la non conservation des données par la Haute autorité une fois que le dossier a été traité et l'éventuelle suspension d'abonnement subie. Celle-ci ne constituera donc pas de "fichier central" répertoriant toutes les infractions constatées.

Amendé et validé par la Commission, le texte fera son entrée le 8 juillet en séance publique au Sénat, avant de partir à l'Assemblée nationale où il devrait être examiné à partir du 20 juillet. Avant, peut-être, de connaitre, comme son prédécesseur, de nouvelles vicissitudes devant le Conseil constitutionnel.
Nouveau rebondissement pour The Pirate Bay, dont le récent rachat aurait inspiré un délit d'initié. Un volume anormalement élevé d'échanges ont effectivement été enregistrés sur l'action de la société Global Gaming Factory une semaine avant l'annonce du rachat, provoquant une hausse rapide du cours.

L'autorité de régulation du marché boursier suédois avait alors suspendu les transactions sur la société. Puis Global Gaming Factory avait annoncé son intention de faire l'acquisition du site de partage, dont les fondateurs ont récemment été condamnés, peu après sa réintroduction en bourse. L'action avait alors grimpé en flèche.

On suspecte donc les acheteurs de la première heure d'avoir eu vent du rachat en avant-première, d'avoir acheté des actions avant la hausse pour les revendre le moment opportun, ce qui est illégal.
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