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Dévoilé en bêta au mois de février, Yahoo! Search Pad permet aux internautes de collecter et d'organiser différentes informations au sein d'un bloc-note privé directement accessible depuis le moteur de recherche. Tom Chi, directeur du département Recherche chez Yahoo! expliquait alors : "d'après nos études, il semblerait que pour garder une trace de leurs recherches sur Internet, nos utilisateurs ont souvent recours à des fichiers textes, des notes de rappel, des emails, des favoris, voire une combinaison de ces outils. Finalement, ces méthodes peuvent se révéler plutôt lourdes et peu pratiques".

Nous apprenons désormais que le Search Pad devrait être disponible pour tous dans le courant de la soirée. A la différence de Google Notebook, dont le développement a été stoppé et l'accès restreint, Yahoo! Search Pad ne nécessite pas de plugin dédié. Lorsque le bloc-note est activé, l'utilisateur pourra y placer différents types de médias et Yahoo! reconnaîtra automatiquement la source du contenu. Le moteur analyse l'activité de l'internaute et au fur et à mesure que l'utilisateur effectue des requêtes similaires, par exemple autour d'un même thème, Yahoo! lui proposera d'enregistrer automatiquement ces résultats et/ou de les placer dans la catégorie de son choix. Le Search Pad pourra également être activé manuellement et sera placé à droite des résultats retournés. Le contenu du bloc-note est lié au compte utilisateur de Yahoo!
Pressés par le gouvernement, les professionnels du cinéma, de la télévisions et des télécoms ont signé lundi un accord réformant la chronologie des médias. Ainsi, le nouveau texte fixe à quatre mois après la sortie en salles la mise à disposition des films en DVD (contre 6 mois actuellement) et en vidéo à la demande à l'acte (offres type Canalplay ou TF1 Vision). Ce délai pourra même être ramené à trois mois pour les oeuvres ayant rencontré un succès très limité au box-office (moins de 200 entrées lors de la quatrième semaine d'exploitation).

Par ailleurs, les professionnels ont raccourci la plupart des délais d'exploitation. Ainsi, les films pourront être diffusés sur des chaînes payantes (Canal+, Orange) 10 à 12 mois après leur sortie en salles (contre 12 mois minimum jusqu'ici). Les chaînes gratuites pourront, elles, les diffuser 22 mois après leur sortie en salles si elles en sont coproductrices (contre 24 mois), 30 mois dans le cas contraire (contre 36 mois).

L'accord a été conclu entre une vingtaine de signataires parmi lesquels des chaînes de télévision (France Télévisions, TF1, Arte, Canal+, M6), des télécoms (Orange et SFR) et des organisations professionnelles du cinéma (exploitants, distributeurs, réalisateurs et producteurs). En revanche, le syndicat de l'édition vidéo et les auteurs n'ont pas signé l'accord. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand s'est félicité de cette signature. Un arrêté, valable pour deux ans, devrait être pris "dans les meilleurs délais", a-t-il précisé.
L'Autorité de la concurrence a rendu mardi matin son avis, consultatif, sur le dossier des exclusivités TV proposées par l'opérateur Orange à ses abonnés ADSL. Selon elle, l'exclusivité d'accès aux contenus audiovisuels par les FAI est « contestable » mais envisageable s'il est admis qu'elle doit « rester exceptionnelle » et « strictement limitée dans sa durée et dans son champ ».

Orange a depuis quelques mois sérieusement investi le marché de la télévision payante, avec une offre de programmes basée sur des droits exclusifs acquis aussi bien dans le domaine du cinéma que du sport. L'opérateur détient notamment une partie des droits de la Ligue 1, pour lesquels il consent un investissement annuel de 203 millions d'euros.

Signes des nouvelles ambitions de France Telecom, qui n'entend plus rester un simple "tuyau" mais bel et bien se lancer dans la distribution de contenus, ces programmes ne sont accessibles qu'aux abonnés triple play Orange, au grand dam des concurrents de l'opérateur, parmi lesquels Canal+, SFR et Free. Ces derniers dénoncent des effets anticoncurrentiels et accusent Orange d'abuser de sa position dominante sur le marché de la fourniture d'accès à Internet (environ un abonné ADSL français sur deux est client Orange).

Suite au dépôt de plusieurs plaintes, le tribunal de commerce de Paris a ordonné fin février qu'il soit mis fin à cette exclusivité. Orange a toutefois obtenu gain de cause quelques mois plus tard, en appel. SFR s'est depuis pourvu en cassation. En parallèle, le gouvernement s'est emparé de la question, débattue au Parlement dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel, et a sollicité l'avis de l'Autorité de la concurrence.

Cette dernière souligne le problème de la « double exclusivité », portant aussi bien sur les contenus que sur les moyens d'accès. « La double exclusivité entraîne une restriction du choix du consommateur, qui ne peut plus avoir accès à tous les contenus attractifs, ou est obligé de payer beaucoup plus cher pour avoir un accès universel aux contenus », indique l'Autorité.

« Au moment où s'engage le déploiement massif de la fibre optique et donc du très haut débit, qui engendrera lui-même de nouveaux usages, un signal fort du législateur est nécessaire. », conclut-elle, suggérant que l'exclusivité soit tolérée pour une période maximale de un à deux ans tout en étant réservée à des services innovants.
Lors du sommet Usenix Security Symposium qui se déroulera entre les 10 et 14 août prochains, Microsoft présentera, par le biais de l'ingénieur Helen J. Wang, son ambitieux projet baptisé Gazelle. A mi-chemin entre le navigateur et le système d'exploitation, Gazelle entend s'inscrire dans la nouvelle génération des services Internet qui repoussent toujours plus loin les limites du navigateur traditionnel.

Malgré le déploiement des nouvelles technologies web telles que l'AJAX ou le DOM "les applications web ne sont pas encore aussi riches ni aussi robustes que les logiciels traditionnels. Un site ne fonctionnant pas correctement, par exemple avec une publicité, peut interférer sur d'autres sites visités parallèlement par l'internaute. Aussi les applications web d'aujourd'hui ont un accès limité aux ressources locales du système comme les webcams, les haut-parleurs et les imprimantes", explique Janie Chang sur le blog de Microsoft Research.

Avec Gazelle les chercheurs tentent donc de dissocier chacun des éléments d'une page web, du simple flux RSS à l'encart publicitaire. Si du code malicieux venait à être injecté dans un composant de cette page "il n'affecterait pas les autres éléments, le navigateur ou la machine". Ainsi, un navigateur-système d'exploitation tel que Gazelle peut gérer de manière individuelle, pour chacun des composants, l'accès aux ressources du système et mettre en place des règles de communication avec les différents périphériques associés à la machine.

Le kernel du navigateur forme une couche intermédiaire entre les éléments d'une page web et le système d'exploitation. Helen J. Wang explique que cette technologie est également compatible avec la structure des sites Internet codés aujourd'hui. Le chercheur ajoute cependant que Gazelle n'est que le fruit d'un projet de recherche et non pas développé dans le but d'être distribué au grand public.

Reste à savoir de quelle manière ces autorisations sont gérées entre le chargement des éléments d'une page et les ressources du système. L'on imagine mal en tout cas un système similaire à l'UAC de Windows pour la simple impression d'une page web...

Retrouvez l'intégralité du billet (en anglais) publié par Janie Chang et le rapport de ces recherches en PDF.
Mozilla Labs a mis au point un répertoire d'un nouveau genre au sein duquel sont classés l'ensemble des outils destinés aux développeurs web. De la bibliothèque de YUI à celle de Google Web Toolkit en passant par un simple générateur de favicon, le site Internet tools.mozilla.com devrait à terme devenir une place incontournable pour les webmasters professionnels et/ou amateurs.

Sur le blog de Mozilla Labs, Ben Galbraith explique qu'"il n'existe pas d'index central de ces outils. Pour cette raison il est très difficile de suivre l'évolution de ce secteur - même pour nous qui suivons ces projets depuis de nombreuses années".

Notons que Mozilla invite également la communauté à soumettre d'autres solutions si ces dernières favorisent la création d'applications web open source. Une série de libellés est également attribuée à chacun de ces outils afin d'effectuer de rapides requêtes selon ses besoins.
Derniers tours d'échauffement pour le successeur de Vista. Selon plusieurs sources proches de l'éditeur de Redmond, Windows 7 devrait passer en RTM le 13 juillet prochain. La RTM, ou Release to Manufacturing, est la dernière version d'un logiciel avant son lancement, stade auquel il commence à être distribué aux partenaires industriels afin que ceux-ci puissent l'intégrer à leurs produits. La date avancée pour la sortie de cette RTM n'est peut-être pas un hasard : c'est en effet le 13 juillet que s'ouvre à la Nouvelle Orléans (Louisiane) la Microsoft Worldwide Partner Conference.

Si l'information était confirmée, Microsoft serait ainsi parfaitement dans les temps pour assurer la sortie de la version finale de son nouveau système d'exploitation, prévue pour le 22 octobre prochain. Fabricants et OEM disposeraient ainsi de trois mois pour se préparer et finaliser les offres associées à Windows 7.
De nos jours l'Internet reste le plus bel ennemi de l'anonymat, car même si l'on ne possède aucune page web, une simple photo annotée sur un réseau communautaire suffit à mettre une personne dans l'embarras.

Ce weekend Reuters rapportait que la nouvelle femme du prochain directeur des services secrets de la couronne britannique a publié sur le réseau Facebook des clichés de sa famille et de ses amis, des détails bien évidement mal venus qui pourraient compromettre la vie de son mari ainsi que le cours des opérations actuelles. Sir John Sawers devrait en effet entrer en fonction au mois de novembre au sein du MI6.

Lady Shelley Sawers a mis en ligne des photos de famille sur lesquelles il est possible de discerner non seulement plusieurs personnes mais également des informations géographiques, notamment le lieu où vit le couple ainsi que leur destination de vacances habituelle.

Cette anecdote fit tout de même la "une" du journal Mail on Sunday. Alertées, les autorités ont immédiatement réagit et demandé le retrait de ces informations
À peine leurs fondateurs ont-ils vendu The Pirate Bay qu'ils préparent comme prévu la riposte. Lourdement condamnés pour violation du droit d'auteur, les quatre suédois auraient déjà donné un successeur au plus gros tracker BitTorrent du monde. Si aucune information officielle ne confirme qu'ils en sont à l'origine, OpenBitTorrent est en tout cas hébergé sur les mêmes serveurs.

OpenBitTorrent est comme son nom l'indique un tracker libre. Après des années d'acharnement des majors du disque et des studios hollywoodiens contre son prédécesseur, ce nouveau tracker indépendant s'est blindé sur le plan juridique. En pointant directement du doigt "ceux qui envoient des mises en demeure pour violation du droit d'auteur", OpenBitTorrent démontre en quoi il est inattaquable. Le site internet du projet souligne qu'OBT n'héberge aucun contenu, qu'il n'est pas un site de référencement, qu'il n'a par conséquent pas connaissance de ce qui est échangé et que sa conception ne permet ni d'enregistrer les adresses IP ni de bloquer un fichier.

Les fichiers torrent doivent effectivement être stockés ailleurs, donnant naissance à un réseau décentralisé. Pour partager un fichier en passant par ce nouveau service, il suffit de créer un fichier torrent avec le tracker d'OpenBitTorrent, puis de mettre à disposition des internautes par le moyen de son choix le fichier résultant.

Revers de la médaille, en s'immunisant totalement, OpenBitTorrent pourrait légitimer aux yeux de la justice la mise en place d'un filtrage de grande envergure.
Au mois de décembre dernier, l'Institut National de l'Audiovisuel avait décidé de poursuivre ses actions à l'encontre de la plateforme YouTube, filiale de Google. Dans sa seconde plainte, l'INA remettait en cause le système de protection des contenus du site. Interrogé par les Echos, Jean-François Debarnot, directeur juridique de l'INA expliquait : "nous considérons que cette technologie de filtrage n'est pas opérante et nous avons saisi un juge pour qu'il le constate ».

En plein procès Google a donc revu ses outils de protection pour dévoiler en janvier dernier Content Manager. Le système emploie une technologie baptisée Content ID et reprend l'idée d'une base de signatures numériques et en ajoutant le savoir-faire de Google en matière de publicité sur Internet.

Vendredi dernier, Les Echos rapportaient que l'INA avait finalement perdu son procès contre YouTube. Le juge du Tribunal de Grande Instance de Créteil s'est en effet déclaré incompétent. L'institut n'entend pas en rester là et a décidé de renouveler sa plainte pour contrefaçon et réclame 100 000 euros ainsi que plusieurs millions d'euros de dommages et intérêts après avoir découvert plusieurs centaines d'images d'archives protégées par droits d'auteurs publiées sur YouTube.
Plus que jamais, la bataille des navigateurs se joue sur le terrain de la communication, et à ce petit jeu, la fondation Mozilla n'entend pas laisser tous les points à Microsoft. Pour assurer la promotion de son navigateur vedette, Firefox, dont la version 3.5 vient de sortir, elle n'hésite pas à s'inspirer des méthodes de son concurrent, et joue elle aussi la carte de la publicité comparative.

Dans le cadre de sa campagne "Get the facts", Microsoft propose depuis le courant du mois de juin un tableau comparant les avantages et fonctionnalités d'IE8 à ceux de Firefox 3.0 et de Chrome 2.0. Sans surprise, ce récapitulatif, légèrement argumenté, est en faveur du logiciel maison, qui remporte la palme dans sept cas sur les dix identifiés.

En attendant que Microsoft mette à jour son tableau pour refléter les nouveautés introduites avec Firefox 3.5, la fondation Mozilla a élaboré son propre comparatif, tout aussi peu argumenté mais plus succinct, puisque seuls cinq éléments sont envisagés.

En premier lieu, Firefox et IE8 y sont tous deux considérés comme des navigateurs "compatibles avec les pages Web modernes". L'avantage est ensuite logiquement attribué à Firefox, avec « un temps de réponse rapide aux menaces sur votre sécurité », « des milliers de façons gratuites de personnaliser votre expérience en ligne », et des « vitesse, stabilité et performances supérieures ». Enfin, Mozilla rappelle que Firefox a été « créé par une communauté internationale de contributeurs militant pour l'amélioration du Web ».

Le poids des mots, le choc des chiffres ? Alors que Microsoft multiplie les initiatives marketing, de la chasse au trésor à la lutte contre la faim en passant par la vidéo que finalement l'on retire pour cause de mauvais goût mais peine à enrayer l'érosion de ses parts de marché, Mozilla se targue d'avoir enregistré cinq millions de téléchargements de Firefox 3.5 sur les 24 premières heures de mise à disposition.
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