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le 12/06/2009 à 22:21
Dire... Bonjour
L'internet avance vite, même très vite, et les sites Web proposent très rapidement du contenu généré dans de nombreux langages comme PHP.

Cependant la page d'accueil est très importante. Jennifer Farley montre 10 façons de dire « Bonjour », toutes différentes et sous formes d'illustrations.

- You Had Me At Hello: 10 Examples Of Website Introductions
Au mois de novembre 2008, l'équipe de Mozilla a mis en place Fashion Your Firefox, un petit répertoire listant des extensions par thèmes afin de faciliter la migration des nouveaux utilisateurs depuis un autre navigateur. Désormais, chaque internaute a la possibilité de regrouper ses extensions préférées au sein de "collections". Les développeurs en ont d'ailleurs profité pour revoir l'interface graphique du site officiel de Mozilla Add-ons.

Une collection regroupe plusieurs extensions similaires et souvent complémentaires les unes aux autres ; nous retrouvons ainsi plusieurs catégories : communautaire, encyclopédies ou encore développement web. L'équipe de Mozilla a créé un répertoire listant l'ensemble de ces collections, lesquelles sont elles-mêmes triées par popularité ; certaines d'entre elles ont également été sélectionnées par la fondation afin d'être mises en avant. De son côté l'utilisateur peut ajouter une ou plusieurs de ces collections à ses favoris, il sera alors immédiatement averti en cas de modifications ou de mises à jour, par exemple si une nouvelle extension est susceptible de l'intéresser.

Dans un billet publié sur le blog officiel, l'équipe explique : "nous sommes heureux de dévoiler aujourd'hui une nouvelle fonctionnalité à notre site Internet qui devrait donner plus de visibilité à tous les add-ons qui peuvent être difficiles à trouver et donner aux utilisateurs un rôle plus actif permettant de mettre en valeur des plugins fascinants". Notons que Add-ons Collections est aussi disponible pour Thunderbird, SeaMonkey et Sunbird.

Derrière l'idée de Collections, nous retrouvons également une dimension communautaire car l'utilisateur peut non seulement ajouter un commentaire à chacune des extensions regroupées mais également partager cette collection avec l'un de ses contacts par email. Afin de tirer parti de ces fonctionnalités, il faudra commencer par se créer un compte utilisateur sur le nouveau site de Mozilla Add-ons. Il existe aussi une extension spéciale pour gérer l'ensemble de ses collections favorites.
Le rejet du principe de riposte graduée, prononcé mercredi après-midi par le Conseil constitutionnel, a déclenché un élan de joie chez les détracteurs de la loi Création et Internet, mais n'a que partiellement remis en cause le projet du gouvernement, comme l'a très rapidement laissé entendre Christine Albanel, ministre de la Culture.

Selon elle, il suffira en effet de quelques modifications pour que la sanction soit confiée à un juge et que la Hadopi ne soit pas vidée de sa substance. La censure de la riposte graduée n'est toutefois que le sommet de l'iceberg : les conclusions du « Conseil des Sages » portent en effet sur de nombreux points de détail de la loi, et pourraient se révéler lourdes de conséquence sur les moyens d'action de la Haute Autorité, voire sur de futurs textes tels que la loi Loppsi.

L'accès à Internet apparenté à une liberté fondamentale

La déclaration des droits de l'homme et du citoyen confère à la liberté d'expression et de communication le statut de droit ne pouvant être révoqué que par une autorité judiciaire, est-il rappelé dans la décision publiée mercredi. Avec Hadopi, toute la question réside dans le fait de savoir si l'accès à Internet rentre dans le cadre de cette liberté. Soulevée par l'amendement Bono, ou amendement 138, au niveau du Parlement européen, la question est tranchée pour le conseil constitutionnel.

Il indique en effet aujourd'hui « qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services »

Autrement dit, l'accès à Internet relève bien de la liberté de communication, du moins en l'état actuel des choses. Pour autant, le Conseil constitutionnel n'oublie pas que cette liberté doit être conciliée à un autre droit, celui de la propriété intellectuelle. Il estime néanmoins qu'il ne pouvait, « quelles que soient les garanties encadrant le prononcé des sanctions, confier de tels pouvoirs à une autorité administrative dans le but de protéger les droits des titulaires du droit d'auteur et de droits voisins ».

Non à la présomption de culpabilité

La question avait été âprement débattue à l'Assemblée. Dans la version finale du texte, la loi prévoit qu'un internaute soit présumé coupable de téléchargement illégal dès que son adresse IP a été repérée sur les réseaux P2P et que soit alors lancé, automatiquement, le processus d'avertissement et de sanction de l'Hadopi.

Pour les Sages, la loi instituait ainsi, « en opérant un renversement de la charge de la preuve, une présomption de culpabilité pouvant conduire à prononcer contre l'abonné des sanctions privatives ou restrictives du droit ». L'internaute n'a donc pas à faire l'objet d'une procédure tant que sa culpabilité n'est que soupçonnée.

Quid de l'obligation de surveillance de la ligne ?

Rappelons que la loi Hadopi ne sanctionne pas en tant que tel le téléchargement illégal, mais le manquement à l'obligation de surveillance de la ligne Internet de l'abonné. Autrement dit, on n'est pas puni parce que l'on a récupéré un album sur BitTorrent, mais parce que l'on n'a pas pris les mesures nécessaires à l'interdiction technique d'un tel téléchargement.

Sur ce point, le Conseil constitutionnel donne raison aux auteurs de la loi. Il déclare en effet que « la définition de cette obligation est distincte de celle du délit de contrefaçon » et « qu'elle est énoncée en des termes suffisamment clairs et précis ».

Du rôle de la Cnil

L'adresse IP est-elle une donnée à caractère personnel ? En février dernier, la justice avait conclu qu'elle n'était qu'indirectement personnelle, et répondait non. Dans la lignée d'un rapport récemment présenté par le Sénat, le Conseil constitutionnel a pour sa part estimé que dans la mesure où l'adresse IP pouvait être utilisée pour déterminer l'identité d'un éventuel contrevenant, elle acquiert un caractère nominatif.

« Il appartiendra à la Commission nationale de l'informatique et des libertés, saisie pour autoriser de tels traitements, de s'assurer que les modalités de leur mise en oeuvre, notamment les conditions de conservation des données, seront strictement proportionnées à cette finalité », en conclut le Conseil. Reste à savoir si la constitution d'une « liste noire », recensant les noms des contrevenants, est « proportionnée » à l'objectif poursuivi.

Filtrage des contenus illicites ?

Dans son article 10, la loi prévoyait que le tribunal de grande instance puisse, une fois saisi, ordonner « toutes mesures » susceptible de faire cesser une atteinte aux droits d'auteurs, « à l'encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier ». Au premier rang de ces « personnes », on trouve bien sûr les FAI, à qui la justice pourrait donc demander de bloquer l'accès à tel ou tel site.

Là, le Conseil constitutionnel estime que la loi « n'a pas méconnu la liberté de d'expression et de communication », mais précise que la justice ne devra prononcer « que les mesures strictement nécessaires à la préservation des droits en cause ». Le principe du filtrage est conservé, mais il devra désormais être proportionné à l'atteinte concernée.

Une loi vidée de sa substance ?

La loi n'est pas caduque, et le principe de riposte graduée tient toujours, mais le Conseil constitutionnel en a torpillé l'un des principaux fondements, en renvoyant la sanction devant le juge. C'est en effet pour éviter l'engorgement des tribunaux et permettre un traitement en masse des infractions que le gouvernement proposait qu'une Autorité administrative en assume la charge. La Hadopi, qui peut et devrait être mise en place, a donc pour l'instant le droit d'émettre des avertissements lorsqu'elle est saisie par les ayant-droits, mais la culpabilité des internautes devra être démontrée devant le juge pour que ce dernier prononce une éventuelle sanction.

La loi peut maintenant être promulguée, ou faire l'objet d'une nouvelle lecture devant le Parlement. Christine Albanel a indiqué à plusieurs reprises depuis la publication de cette décision que la loi serait complétée de façon à correspondre à décision du Conseil constitutionnel, et que la Hadopi entrerait bien en action avant la fin de l'année. La lourde artillerie qui devait suspendre jusqu'à mille accès à Internet par jour devra toutefois, en l'état actuel des chose, se contenter de multiplier des messages d'avertissement dont certains « pirates » n'auront cure.

Pour aller plus loin

Pour parfaire sa connaissance du dossier, et se préparer à suivre les futurs rebondissements de la saga Hadopi, on pourra consulter les liens suivants :
- la décision du Conseil constitutionnel
- la fine analyse effectuée par l'avocat Maitre Eolas
- l'analyse, plus succincte, mais plus drôle, du blogueur Stan
Il y a dix ans, en juin 1999, le service Napster était né et la face de l'Internet allait bientôt changer. Créée par les développeurs Shawn Fanning et Sean Parker, la première plateforme peer-to-peer permettait pour la première fois aux internautes de partager et de copier des fichiers MP3.

Un serveur central, un débit de quelques kb/s, des déconnections permanentes... de quoi faire frissonner l'internaute d'aujourd'hui, pourtant Napster reste pionnier en son genre et le partage de fichiers sur Internet est une problématique d'actualité. Constitué d'une interface web et d'un logiciel dédié, Napster fut initialement conçu pour le système Windows. Puis, en 2000, une version fut écrite pour Mac OS, baptisée Macster, plus tard rachetée par Napster.

La firme dû faire face à de nombreuses plaintes dont l'une des plus connues fut certainement celle de Lars Ulrich, le batteur du groupe Metallica. En effet, le groupe découvrit par hasard sur le catalogue de Napster une version démo de la chanson "I Disappear", laquelle n'avait encore été publiée. Puis les choses prirent davantage d'ampleur et bientôt tout l'album en préparation se retrouva sur les ondes des radios américaines. D'autres artistes rejoignirent la cause de Metallica et portèrent également plainte contre Napster. Parmi ces artistes nous retrouvons Docteur Dre et Madonna. Suite à une décision judiciaire, le service ferma ses portes en juillet 2001. Il recueillait alors plus de 25 millions d'utilisateurs à travers le monde.

En 2002 Napster, alors en faillite, fut racheté par l'éditeur Roxio, principalement connu pour ses logiciels de gravure. Le service PressPlay fut lancé en 2003 tirant parti de la technologie de Napster alors légale puisque son accès était devenu payant. A ce jour Naptser est disponible aux Etats-unis, au Canada, au Japon, au Royaume-Uni et en Allemagne et propose un service payant de streaming illimité et de téléchargement.
Plus d'un tiers (35%) des responsables informatiques de grandes sociétés outrepasseraient leurs prérogatives en accédant à des données relatives au personnel de l'entreprise, affirme une étude réalisée par la société américaine Cyber-Ark auprès de réalisée auprès de 400 professionnels de l'univers IT, en Grande Bretagne et aux Etats-Unis.

Les trois quarts d'entre eux (74%) admettent en outre avoir la possibilité de contourner les dispositifs chargés de protéger la confidentialité de ces informations. Absence de scrupules au pays de la Direction des systèmes d'information (DSI) ?

Parmi les données les plus fréquemment accédées par les responsables IT figureraient les registres des ressources humaines, les bases de données clients, les projets de fusion acquisition, les données liées au marketing et... les listes de licenciements. En 2008, ils n'étaient selon Cyber-Ark que 33% à admettre un accès illégitime, et 47% à se dire en mesure de commettre l'acte.
Aux Etats-Unis, Microsoft a lancé une nouvelle campagne promotionnelle baptisée "Browse the Better" en partenariat avec l'association caritative Feeding America afin de promouvoir son navigateur Internet Explorer 8. Feeding America est un organisme chargé de lutter contre la famine au sein du pays.

La firme de Redmond devrait donc faire plusieurs dons à des banques alimentaires à travers le pays en fonction du nombre de téléchargements de son logiciel. L'un des porte-paroles de l'éditeur affirme que pour chaque installation d'Internet Explorer 8, la société reversa l'équivalent de 8 repas au réseau Feeding America constitué de 206 banques alimentaires.

Cette initiative devrait permettre à quelque 17 millions d'enfants d'obtenir des repas gratuits ou à moindre coût pendant les vacances, lorsque les établissements scolaires seront fermés. Vicki Escarra, présidente et PDG de Feeding America explique : "cet été des millions de familles à travers les Etats-unis seront sur le bord de la famine (...) la demande de nourriture n'a jamais été aussi élevée depuis plusieurs dizaines d'années. La campagne 'Browse the Better' permet à la fois d'informer les gens tout en leur donnant l'opportunité d'aider leurs voisins gratuitement".

Cette campagne a débuté hier mercredi 10 juin a New York et San Francisco et devrait se terminer le 8 août prochain. Retrouvez de plus amples informations sur le site Internet officiel de l'opération.
Une notice, déposée le 5 juin dernier sur le site du W3C (consortium dédié au développement et à la promotion des standards du Web), suggère qu'une balise soit implémentée au sein du HTML 5. NSFW, pour Not Safe For Work, est un acronyme que vous avez peut-être déjà vu passer sur un forum, un réseau social ou au sein d'un courrier électronique.

En général, il accompagne un lien hypertexte ou une pièce jointe qu'il convient de ne pas ouvrir lorsqu'on travaille en open space et que la moitié de ses collègues est susceptible de voir votre écran. Inutile de révéler à vos collègues que vous et vos amis passez vos journées à reluquer des fesses au lieu d'accomplir votre devoir d'employé modèle, n'est-ce pas ?

Prochaine révision majeure du langage HTML (Hypertext Markup Language) grâce auquel prennent forme les pages Web, le HTML 5 est en effet censé intégrer un certain nombre de nouvelles balises lui permettant de gérer nativement un certain nombre de nouveaux éléments et contenus, comme les vidéos qui feront l'objet d'un élément dédié.

Quel serait l'intérêt d'une telle balise ? Selon le rapporteur, puisque la mention NSFW revient régulièrement dans les conversations sur le Web, il pourrait se révéler utile d'en faire une balise : grâce à celle-ci, un navigateur pourrait aisément proposer un safe mode, dans lequel il n'afficherait pas les éléments encadrés par la balise . On pourrait également imaginer que les logiciels de contrôle parental tiennent compte de cette balise.

A première vue, l'idée n'est pas inintéressante. Pour l'instant, le W3C ne s'est pas encore prononcé sur cette suggestion, qui émane d'un utilisateur lambda, et rien ne permet d'affirmer que la question sera même sérieusement envisagée. Et on se dit que cela vaut peut-être mieux. Sinon, pourquoi ne pas jouer le jeu à fond et également intégrer des balises basées sur NSFA , NSFS, NSF56K ou NSS, acronymes dont on vous laisse le soin de trouver la signification ?
le 11/06/2009 à 22:12
Nouvelle version modèle pour MySQL
Voici quelques temps, une annonce sur le blog de Sun concernant un nouveau modèle de mise en liberté.

Maintenant, nous en savons un peu plus car un plan a été dévoilé.

Cette nouvelle version modèle a été approuvé et commence à fonctionner immédiatement.

Sur le blog de Sun, vous pourrez découvrir les principes de bases de ce modèle.

- MySQL has a new release model
Devant le succès fulgurant de l'App Store d'Apple, plusieurs sociétés ont décidé d'ouvrir leur propre boutique en ligne. Opérateurs de téléphonie mobile et constructeurs se sont lancés dans l'aventure à l'image d'Orange, de RIM ou encore de Nokia. Ce phénomène devrait bientôt s'immiscer sur nos ordinateurs et le 3 juin dernier Sun annonçait l'ouverture d'une bêta privée de son JavaStore aux Etats-Unis. L'éditeur Novell pourrait à son tour entrer dans la danse avec une boutique d'applications open source.

C'est en tout cas ce que suggère Holger Dyroff, vice-président du département du développement commercial chez Novell, qui explique au magazine PC Pro : "je dresse un parallèle entre ce qui se passe sur les netbooks et ce qui s'est passé avec les smartphones". M. Dyroff précise : "de leur côté, les utilisateurs verront une boutique répertoriant toutes les applications open source disponibles un seul clic. En revanche, à la différence des autres boutiques, ils n'auront pas besoin de payer, ce qui sera très intéressant ".

Ce ne serait pas la première initiative du genre et nous retrouvons déjà plusieurs dépôts listant des centaines de logiciels libres, à l'image de SourceForge ou de Google Code. Plusieurs rumeurs spéculaient également sur la création d'une boutique développée par Canonical LTD, maison mère d'Ubuntu. Aussi, puisque le système Android semble se diriger vers le netbook, peut-être devrions-nous mentionner l'Android Market ; d'autant que les développeurs de Canonical tentent de rendre ces applications compatibles sur Ubuntu. Aussi si Holger Dyroff estime qu'il s'agit-là d'"une nouvelle façon de promouvoir l'open source" et d'"une méthode permettant d'éduquer les gens aux bienfaits de l'open source", rappelons également que selon la licence utilisée par l'éditeur, un logiciel open source ne signifie pas systématiquement "gratuit".
Microsoft vient de publier une moisson record de correctifs pour le patch tuesday du mois de juin, avec pas moins de 10 patchs à télécharger, chargés de corriger 31 failles de sécurité dont certaines, critiques, sont déjà exploitées publiquement. D'Internet Explorer (toute version) aux différentes éditions de Windows, les particuliers et les administrateurs système sont donc invités à se tourner de toute urgence vers Windows Update ou le site de l'éditeur.

Six des dix bulletins publiés reçoivent la mention "critique", à commencer par celui qui vient corriger la faille exploitée pour piéger Internet Explorer lors du concours Pwn2Own, en mars dernier. Le composant Active Directory, la suite bureautique Office, Internet Information Services (IIS) ou Windows Search sont également concernés par les correctifs mis en ligne cette semaine.

Les différentes failles recensées sont susceptibles, dans certains cas, susceptibles de conduire à une élévation de privilège sur la machine ciblée ou, dans d'autres, de permettre l'exécution de code à distance. On trouvera le détail des vulnérabilités corrigées, ainsi que des liens de téléchargement au cas par cas vers les différents correctifs, via le bulletin du mois de juin publié par Microsoft.
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