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Petit à petit, Google tente de supplanter l'omniprésence de Microsoft Office au sein des entreprises et met régulièrement à jour sa suite d'outils en ligne Google Apps. Ainsi, après avoir rendu Google Documents compatible avec les formats de Microsoft Office 2007 et permis l'ajout de macros directement à partir de l'interface web via JavaScript, les ingénieurs de Mountain View présentent Google App Sync pour Microsoft Outlook. Cet utilitaire permet de remplacer Exchange et de synchroniser automatiquement ses données (emails, contacts, calendriers) directement entre Outlook et les éditions Premier et Education de Google App.

Directement à partir du calendrier, il est possible de rechercher un contact avec une fonction de remplissage automatique et de visualiser les calendriers partagés de ses collègues. Notons en revanche que les notes et les tâches ne seront pas synchronisées vers les serveurs de Google.

Eric Orth, développeur sur le produit Google Apps, explique dans un billet publié sur le blog officiel : « beaucoup de professionnels préfèrent utiliser l'interface de Gmail et les fonctionnalités auxquelles ils se sont habitués par le passé ». Il ajoute : « cependant il y a des gens qui adorent Outlook. Pour ces derniers nous avons développé Google Apps Sync pour Microsoft Outlook »
La fête de la musique avant l'heure ? Pionnier de la vente à distance de produits culturels comme les livres, les disques ou les DVD, Amazon prend le virage du téléchargement et annonce le lancement en France de Amazon MP3.

Concurrent des kiosques de téléchargement d'Apple, de Virgin ou encore de la Fnac, Amazon MP3 propose - comme son nom l'indique - un catalogue de plus de 5 millions de fichiers MP3 encodés en 256 kb/s, sans DRM et compatibles avec l'ensemble des baladeurs et des musicphones du marché.

Sur le plan tarifaire, Amazon proposera des tarifs allant de 0,89 € pour un titre à 8,99 euros pour un album mais pour ce lancement, la boutique casse ses prix avec une sélection de 500 albums proposés à seulement 2,99 € (comme le tout dernier album de Christophe Willem actuellement en top des ventes) ainsi que des titres très récents à tout juste 0,49 €.

Soutenue par les grands majors (EMI Music, Sony Music, Universal Music, et Warner Music) et les meilleurs labels (Naïve, Beggars Group, Abeille Musique, Believe, The Orchard, IODA, Warp, PIAS, Wagram, etc.), ce nouveau kiosque de téléchargement pourrait en tout cas attirer en masse les internautes sur Amazon à moins que ses concurrents ne profitent de la prochaine fête de la musique, le 21 juin prochain, pour également casser leurs prix...
Premièrement introduit en version bêta au mois de janvier, Google Quick Box Search pour Mac permet de rechercher rapidement un document local en lui appliquant une action. Ainsi, directement à partir du clavier il est possible de prévisualiser un fichier, de l'ouvrir dans le terminal, de le localiser dans l'explorateur ou/et de l'envoyer par email sans avoir à ouvrir une application.

Google Quick Box Search est basé sur le projet open source Quicksilver tout en lui rajoutant une couche supplémentaire permettant de coupler l'application à un ou plusieurs comptes Google. L'utilisateur est alors en mesure d'effectuer des requêtes directement sur les services de Google (Gmail, Agenda, Contacts, Documents). Sur le blog officiel des technologies développées pour Mac OS X, les deux chefs produits Ryan Tabone et Karen Grünberg précisent : "au fur et à mesure que vous utilisez Google Quick Search Box, l'application apprendra d'elle-même les résultats les plus susceptibles de vous intéresser"

Notons que Google Quick Box Search est également extensible et chacun peut mettre à disposition un plugin afin d'étendre ses fonctionnalités ou l'étendue des requêtes. A titre d'exemple, Google inclut la possibilité de se connecter à son compte Twitter ce qui permet de mettre son statut à jour directement depuis le champs de recherche.

Rendez-vous ici pour télécharger l'application.
Le magazine Ars Technica rapporte que l'avocat Kiwi Camara, en charge de défendre les intérêts de Jammie Thomas-Rasset, soupçonnée de téléchargements illégaux, entend s'allier au professeur de droit d'Harvard Charles Nesson pour monter une action collective contre la RIAA.

En effet, l'avocat souhaite que l'association chargée de défendre les droits de l'industrie musicale aux Etats-Unis rembourse intégralement les quelque 100 millions de dollars collectés au cours des affaires judiciaires ces dernières années. M. Camara explique que la firme d'enquêteurs Media Sentry embauchée par la RIAA pour collecter les adresses IP suspectes ne possède pas de licences de détective privé dans le Minnesota, l'état où se déroule le procès de l'affaire RIAA vs Thomas-Rasset. Il précise aussi que l'appareil électronique en charge de surveiller les communications Internet n'est pas légal et que toutes les preuves en découlant doivent donc être annulées.

Kiwi Camara ajoute que pour prouver la culpabilité d'un internaute soupçonné de téléchargements illégaux, la RIAA doit non seulement montrer des preuves de ces fichiers mais également que l'association possède elle-même les droits en question. Dans le cas contraire, l'affaire doit être stoppée. Il ajoute que lors des procès antérieurs, les avocats de l'association ont montré devant le juge des copies de ces dépositions de droits d'auteurs mais ces dernières n'ont pas été certifiées par la loi fédérale en tant que preuve dans une affaire judiciaire.

Suite à cette affaire, la RIAA aurait téléphoné au juge en lui demandant de valider la certification légale des documents fournis, une initiative que le juge a refusé de prendre. De son côté la RIAA aurait déclaré : "cela va être difficile et très coûteux d'obtenir des copies certifiées par le bureau fédéral à temps pour le procès" contre Jammie Thomas-Rasset. L'avocat de Mme Thomas-Rasset ajoute que même si la RIAA réussi à obtenir ces copies, ces dernières n'incluent pas un spécimen du matériel protégé, en l'occurrence le morceau musical. Il n'y a donc aucun moyen de savoir s'il correspond bien aux fichiers que l'internaute a été accusé de partager.

L'avocat entend tirer parti de tous les détails négligés par l'association américaine, notamment le fait que les plaintes ont été déposées au nom des maisons de disques et non pas celui des artistes. Cependant, le matériel protégé n'est enregistré qu'en tant qu'"oeuvre réalisée contre rémunération" d'un seul label, un détail qui rend les plaintes déposées nulles.

Reste à voir si ces stratégies seront efficaces et permettront à l'avocat de protéger sa cliente avant même qu'elle n'ait été jugée. Par la suite l'avocat entend monter un recours en class-action afin que la RIAA rembourse 100 millions de dollars. En effet, l'association est donc accusée d'avoir utilisé des documents illégaux pour menacer plusieurs internautes de poursuites judiciaires s'ils ne payaient pas une amende entre 3000 et 4000 dollars.
Non content de taquiner les pionniers du web Google et Yahoo, Facebook a annoncé en grande pompe le lancement imminent des adresses personnalisées. Cette information capitale, massivement relayée par les médias, s'affiche même avant l'heure en page d'accueil du célèbre réseau social.

Samedi 13 juin à précisément 6 heure et 1 minute (heure française), les utilisateurs pourront effectivement choisir un nom d'utilisateur pour leur compte Facebook et obtenir une adresse simple à transmettre à leurs proches, du type www.facebook.com/nomdutilisateur. Sans surprise, la règle du premier arrivé premier servi prévaudra, les noms d'utilisateur étant uniques et impossible à modifier ou à transférer.

L'objectif n'est pas seulement de simplifier la recherche de personnes physiques, qui sont d'ailleurs encouragées à utiliser leur adresse personnalisée sur leurs cartes de visites par exemple, mais aussi et surtout d'inciter les marques et les annonceurs à élire domicile sur l'incontournable portail communautaire, qui tire ses revenus de la publicité. Eux aussi pourront effectivement bénéficier d'une adresse simple et directe, évitant les détours inutiles par le moteur de recherche interne, une étape récalcitrante que MySpace a toujours esquivé.

Facebook n'écarte pas d'offrir davantage de fonctionnalités basées sur les identifiants dans le futur. De là à penser que le réseau social, dont la messagerie interne est déjà privilégiée par de nombreux utilisateurs, pourrait concurrencer directement Google et Microsoft et se lancer dans le domaine de l'email... Il n'y a qu'un pas !
La Haute Autorité instituée par le projet de loi Création et Internet ne pourra finalement pas prononcer de suspension de l'abonnement à Internet, a statué le Conseil constitutionnel dans sa décision, rendue publique mercredi après-midi. Saisi par l'opposition suite au vote de la loi par l'Assemblée nationale, le conseil des "sages" en a donc évincé sa principale mesure, au motif qu'il n'incombait pas à une autorité administrative de prononcer une restriction des droits du citoyen à s'exprimer en ligne.

Les pouvoirs conférés à l'Hadopi « pouvaient donc conduire à restreindre l'exercice, par toute personne, de son droit de s'exprimer et de communiquer librement », estime le Conseil constitutionnel dans son avis. « Dans ces conditions, le législateur ne pouvait, quelles que soient les garanties encadrant le prononcé des sanctions, confier de tels pouvoirs à une autorité administrative dans le but de protéger les titulaires du droit d'auteur. Ces pouvoirs ne peuvent incomber qu'au juge », conclut-il.

« C'est à la justice de prononcer une sanction lorsqu'il est établi qu'il y a des téléchargements illégaux », ajoute le Conseil. « Le rôle de la Haute autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner ». Ce faisant, le Conseil constitutionnel va dans le sens de ceux qui militent pour que l'accès à Internet soit considéré comme un droit fondamental, une décision que ne manqueront pas de rappeler les eurodéputés lorsque la question de la riposte graduée sera remise sur la table du paquet télécoms.

Pour l'instant, la loi Création et Internet existe, mais elle est vidée de sa substance, puisque sa principale mesure est retoquée : en lieu et place des sanctions prévues, la Haute Autorité ne pourra finalement qu'émettre des avertissements. Concernée au premier chef, la ministre de la Culture Chistine Albanel devrait réagir à cette décision en fin d'après-midi.

D'autres points du texte ont suscité l'ire des Sages, dont nous étudierons plus en détail la décision très prochainement. En attendant, vous pouvez la consulter sur le site du Conseil constitutionnel.
Lors du sommet Ubuntu Developer Summit organisé par Canonical à Barcelone, le développeur Scott James Remnant a insisté sur le temps de démarrage du système, une obsession de tous les éditeurs depuis quelques mois face à la croissance du marché des netbooks. Selon Ars Technica, M. Remnant explique que le temps de chargement a diminué de 65 secondes depuis la version 8.10 et de 25 secondes dans la version 9.04. Pourtant, il précise que les choses peuvent encore être optimisées.

La prochaine version du système Ubuntu - Karmic Koala - devrait encore améliorer le temps de démarrage et pour la version suivante (10.04), l'objectif fixé est de 10 secondes). Pour ce faire, Scott James Remnant explique que les développeurs feront en sorte que le serveur Xorg, qui gère l'interface graphique du système, se charge le plus rapidement possible. Le même tour de force devra être réalisé pour le système de fichiers temporaire initramfs placé dans la mémoire du système et via lequel les modules du kernels ou le chiffrage des disques durs sont eux-mêmes chargés.

M. Remnant ajoute que le lancement du kernel et d'initramfs devrait se réaliser en deux secondes après quoi, deux autres secondes devraient être nécessaires pour charger les pilotes et monter le système de fichiers. Deux secondes, c'est aussi le temps que devrait prendre le chargement du serveur Xorg. Enfin les quatre secondes restantes seront utilisées pour lancer l'interface graphique et les différents éléments activés au sein du compte utilisateur de la machine.

L'une des conséquences de ce scénario serait la suppression de l'écran de démarrage dont Xorg n'aurait plus besoin. L'équipe prendra comme référence le netbook Dell Mini 9, disponible avec Ubuntu préinstallé. Notons cependant que l'objectif des 10 secondes est fixé pour une machine traditionnelle.

"10 (secondes) c'est un bon nombre, notamment pour une distribution de Linux complète, générique et dont le développement est indépendant de tous matériels. Une fois cet objectif atteint, les équipes de développement seront en mesure de personnaliser Ubuntu pour une optimisation selon le matériel et l'équipe OEM devrait ainsi déployer des versions optimisées d'Ubuntu Netbook Remix encore plus rapides au démarrage", conclut Scott James Remnant.
Comme prévu, Christine Albanel a rapidement réagi à la décision du Conseil constitutionnel, qui a mercredi pris le parti de censurer certains des articles de la loi "Création et Internet", destinée à lutter contre le téléchargement illégal. La ministre de la Culture se dit ravie que la mission d'éducation de la Haute Autorité prévue par le texte ait été avalisée par le conseil des Sages, et indique que le texte sera rapidement complété de façon à ce que le pouvoir de sanctionner incombe bien à un juge.

Dans un communiqué, la ministre « prend acte sur ce point du choix du Conseil constitutionnel » et annonce qu'elle proposera rapidement « de compléter la loi pour confier au juge le dernier stade de la "réponse graduée" ». « Parallèlement la mise en place de la Haute Autorité instituée par la loi, exclusivement chargée du volet préventif de la lutte contre le piratage, se fera selon le calendrier prévu et les premiers messages d'avertissement seront adressés dès l'automne aux abonnés à Internet. », prévient Christine Albanel. Officiellement, Hadopi plie, mais ne rompt pas.

Le député UMP Frédéric Lefebvre a pour sa part proposé qu'une loi "à article unique" soit rapidement adoptée par le Parlement afin de répondre aux objections du Conseil constitutionnel.
Hier, Apple a mis en ligne la version finale de Safari 4 pour Mac OS X et Windows. Sorti depuis plusieurs mois en version bêta, Safari 4 introduit un nouveau moteur, Nitro, qui accélère sensiblement la consultation de sites utilisant Javascript de manière intensive. Le moteur de Safari 4 propose également une compatibilité avec HTML 5 et passe l'Acid Test 3 à 100%.

Safari 4 présente également plusieurs améliorations de son interface : il est désormais possible de naviguer dans les favoris ou dans l'historique via la vue CoverFlow d'iTunes, et d'afficher une mosaïque des sites les plus visités. Celle ci peut s'ouvrir manuellement mais le navigateur la propose également automatiquement lors de l'ouverture d'un onglet. La version Windows bénéficie quant à elle d'une meilleure intégration avec l'interface graphique, notamment sous Windows Vista puisqu'elle bénéficie enfin de la prise en charge d'Aero. Par rapport à la version bêta, on notera néanmoins l'abandon pur et simple des onglets au sommet de la fenêtre. Visiblement jugée trop confuse, cette disposition laisse sa place à une mise en forme classique des onglets en dessous des barres d'outils.
La fondation Mozilla travaille sur un nouveau projet qui devrait permettre aux entreprises de fabriquer elles-mêmes une version personnalisée de leur navigateur basée sur la prochaine mouture de Firefox, lequel devrait être disponible dans quelques semaines. Avec ce programme, baptisé "Build Your Own Browser", les sociétés pourront commander une version du logiciel à leur image, pouvant être très simplement déployée sur l'ensemble du parc informatique, explique Mike Beltzner, directeur de Mozilla Corporation.

Les firmes seront en mesure de choisir certains éléments préconfigurés, puis elles recevront un programme facilitant le déploiement à partir d'un serveur central. Sheri McLeish, analyste chez Forrester, précise qu'Internet Explorer est toujours très utilisé en entreprise car Microsoft offre une palette d'outils permettant aux administrateurs de gérer de manière centralisée les options du navigateur. "Si Mozilla peut allouer des éléments de personnalisation aux développeurs et professionnels de l'IT non seulement sur la marque mais en leur donnant de meilleurs outils de gestion de Firefox, les sociétés y réfléchiront à deux fois avant de choisir leur navigateur par défaut", ajoute l'analyste.
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