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Microsoft n'en finit pas des démêlées avec la justice. Après s'être frotté à plusieurs reprises à la Commission européenne, le géant du logiciel fait aujourd'hui face à une enquête ouverte par la direction de la concurrence russe. Microsoft aurait effectivement réduit les livraisons du système d'exploitation Windows XP en Russie, provoquant "le transfert vers le système d'exploitation Windows Vista alors qu'il existe toujours une demande pour le précédent système d'exploitation".

Les revendeurs et le gouvernement auraient déjà confirmé que le demande pour des versions boites ou préinstallées de Windows XP est supérieure à l'offre. Microsoft abuserait ainsi de sa position dominante en organisant une pénurie artificielle. La porte parole de Microsoft Marina Levina a indiqué "qu'aucune plainte officielle n'avait encore été transmise par le service anti-monopole" mais promet de "pleinement répondre à leurs questions".

Microsoft avait écopé d'une amende de 500 millions d'euros en 2004, reconnu coupable par la Commission européenne de pratiques anticoncurrentielles, notamment à cause de Windows Media Player. Une deuxième amende de 900 millions d'euros a depuis été réclamée, faute d'avoir obtempéré, mais la firme de Redmond a fait appel.
Dans son éternelle course contre son rival SFR (feu Neuf), Free a récemment lancé le service FreeWifi. À l'instar de Neuf WiFi, ce service permet d'ouvrir son point d'accès sans fil au tout venant, en échange d'une connexion gratuite sur d'autres box de son fournisseur d'accès. Mais alors que SFR a toujours permis de se réserver l'exclusivité de l'accès à sa propre box, Free a transformé toutes ses box en point d'accès ouvert au fil des mises à jour, ce qui lui a d'ailleurs permis de revendiquer un réseau de 3 millions de points d'accès.

Si Free a pris des dispositions en assurant que les internautes nomades n'utiliseraient que la part inutilisée des connexions partagées, et qu'ils auraient en outre une adresse IP distincte, la question des hypothétiques dangers des ondes WiFi sur la santé reste entière. Le seul moyen de bloquer l'accès à sa borne FreeWifi était jusqu'à présent de tirer un trait sur toute la connectique sans fil de sa Freebox et donc de se contenter de connexions filaires.

Face aux nombreuses critique, Free a toutefois rendu possible la désactivation de sa borne FreeWifi. Celle-ci se fait comme pour son activation par le biais de l'interface de gestion FreeWifi. Sans surprise, vous ne pourrez plus accéder aux Freebox des autres Freenautes si vous désactivez votre borne.
Confronté depuis peu à un nouveau concurrent, Google a récemment présenté une nouvelle fonctionnalité issue de ses laboratoires. Google Squared, littéralement "Google Ordonné", se propose d'organiser les résultats d'une recherche sous forme de tableau, et non sous forme de liste. Le moteur de recherche identifie pour ce faire les catégories pertinentes pour générer des colonnes, et peuple automatiquement les lignes avec les réponses glanées ici et là.

Le chef de produit de Google Squared Alex Komoroske et son équipe sont parti du constat que "certaines requêtes sont complexes et requièrent de visiter dix, peut-être vingt sites, pour rechercher et collecter ce dont on a besoin". Il prévient que "cette technologie n'est en aucun cas parfaite", précisant "qu'identifier automatiquement des catégories est beaucoup plus difficile pour un ordinateur que pour un humain". Google Squared n'est effectivement pas toujours pertinent mais ne rechigne pas à être assisté par l'internaute, qui peut ajouter manuellement des colonnes qui seront automatiquement remplies, ou en supprimer et s'en voir suggérer d'autres.

La requête "planet" révèle ainsi le nom des planètes du système solaire, une photo, la durée de leur révolution ou encore leur densité.

Google propose ainsi une manière pratique et innovante de présenter les résultats, mais il y a encore d'importants progrès à faire pour que le service soit utilisable dans la vie de tous les jours et qu'il puisse, à terme, être directement intégré au moteur de recherche conventionnel.
Les avis de la Commission nationale Informatique et Liberté (Cnil) sont « ni favorables, ni défavorables, mais argumentés ». C'est en ces termes que son président Alex Türk a, en partie, justifié son vote en faveur de la loi Hadopi.

Une réponse du sénateur (Nord) aux attaques du journal satirique le Canard Enchainé a été publiée, jeudi 4 juin 2009, sur le blog Bugbrother du journaliste au Monde Jean-Marc Manach. Il y explique, entres autres, que la Cnil, même si elle a été très critique envers la loi Hadopi, n'a pas vocation à émettre des avis particulièrement tranchés, mais plutôt à rendre des avis « motivés et circonstanciés ». Un argument auquel le journaliste répond par une simple copie d'écran. « Le moteur de recherche de la CNIL, tout comme Google, répertorient (...) plus d'une centaine d'avis favorables, et le moteur de recherche du Journal Officiel consacré aux délibérations de la Cnil propose même d'affiner la requête pour lister ses 'Avis favorable / défavorable / favorable avec réserves' », explique-t-il dans son billet, tout en écartant l'idée qu'il conteste l'analyse que fait le président de la CNIL (également docteur en droit).

Dans sa réponse, Alex Türk fait également part de ses doutes et se « pose une question : sont-ils nombreux mes collègues parlementaires qui ont voté en étant absolument sûrs de leur choix ? » Pour sa part, « ce ne fût pas le cas, conscient d'être tiraillé entre les exigences de deux libertés essentielles ». Il évoque alors les « nombreux incidents » ayant ponctués le débat. « Probablement parce que rien n'était aussi simple que le croient parfois certains commentateurs », poursuit-il.
Les internautes ont-ils "droit à l'oubli" ? C'est une question soulevée par un rapport d'information du Sénat, publié mercredi 3 juin 2009. Le texte met non seulement en garde contre les "nouvelles mémoires numériques" mais préconise aussi quinze mesures nécessaires à un « homo numericus » libre et éclairé, protecteur de ses propres données.

À quelques jours des Européennes, et alors que se tient jusqu'au 7 juin 2009 le festival Futur en Seine, la fête de la ville numérique, le Sénat fait un constat beaucoup moins consensuel sur le pouvoir d'Internet. « Il nous faut être conscients, nous, homo sapiens devenus 'homo numericus', du risque qui nous guette d'être pris au piège des mémoires numériques qui jouent le même rôle que notre propre mémoire : toujours présentes, même si elles paraissent enfouies au plus profond d'un système dont nous ne pouvons pas mesurer l'envergure, elles sont là dans une posture qui peut nous porter alternativement de la progression à la régression selon l'usage que nous en faisons », écrit le groupe de travail sur « la vie privée à l'heure des mémoires numériques », installé par la commission des lois du Sénat.

Pour le sénateur centriste Yves Détraigne (Marne) cette « demande accrue de sécurité conduit nos concitoyens à une plus grande acceptation des systèmes de surveillance numériques à des fins de contrôle ». De plus, avec le développement des réseaux sociaux (Facebook, MySpace, etc.), « l'internaute n'a pas forcément conscience que ses données deviennent universelles dans le temps et l'espace », a-t-il déclaré. Un discours régulièrement martelé par Tim Berners-Lee, le père du World Wide Web, en personne.

Dans ce rapport, le Sénat propose par exemple de mettre au programme des écoles les questions de vie privée et de données personnelles, de créer une redevance « de faible montant », d'introduire des correspondants informatique et libertés dans les structures de plus de cinquante salariés, ou encore d'affirmer que l'adresse IP constitue une donnée à caractère personnel. Fait surprenant, sa quinzième recommandation propose « d'inscrire dans notre texte constitutionnel la notion de droit au respect de la vie privée ».
Alors que l'internet vaguement illimité tend à se démocratiser sur les téléphones mobiles, les offres réservées aux ordinateurs portables restent onéreuses et très limitées. Les rares offres dites illimitées sont effectivement soumises à un engagement minimal de 12 mois, le débit étant plafonné dès lors qu'un quota est atteint.

À défaut d'un quatrième opérateur, comme Free dont on attend une offre "tout compris", l'opérateur virtuel Auchan Mobile, qui utilise le réseau de Bouygues Télécom, lance aujourd'hui un premier forfait illimité sans engagement. Il permet de se connecter à internet par le biais d'un modem 3G, non seulement sans limite de temps, mais aussi et surtout sans quota de données transférées. La voix sur IP est toutefois interdite. Facturé 29,90 euros par mois, il peut donc être résilié sans frais à tout moment.

Auchan a également mis à jour le reste de sa grille tarifaire, avec un second forfait sans engagement et trois cartes de rechargement. Un forfait mensuel de 2 heures est ainsi proposé pour 9,90 euros. Trois recharges prépayées valables 30 jours et donnant droit à 1, 3 et 8 heures de connexion sont quant à elles commercialisées respectivement 7, 15 et 25 euros. Ces offres sont limitées dans le temps mais ne sont soumises à aucun autre quota, à l'instar de l'offre illimitée.

Un kit d'accès comprenant un modem USB et une carte SIM est en outre proposé pour 29 euros. La carte SIM, également disponible seule pour 19,90 euros, inclus 5 heures de connexion valables 45 jours et limitées à 50 Mo.
La réputation de YouTube ne se résume plus à un "chien sur un skateboard". Le plateforme vidéo de Google participe, lors de la journée mondiale pour l'environnement vendredi 5 juin 2009, à une diffusion simultanée de "Home" (maison), le nouveau long métrage « écolo » de Luc Besson et Yann-Arthus Bertrand. Une avant-première multisupports qui pourrait bien valoir son pesant d'or.

Les maisons de productions et acteurs du Web ne s'y sont pas trompés. Après Arte, Gaumont, Existenz, Sony, Universal ou Paramount, c'est au tour de deux grands noms du cinéma de s'associer avec le site de partage de vidéo. Le film qui traite du réchauffement climatique et du progret humain sera, par ailleurs, diffusé sur France 2 à 20h35 et sur un écran de 40 mètres, sur le Champ de Mars (Paris), à 22 heures.« Dans un premier temps, nous avons été surpris que les gens souhaitent se poser pour regarder un format long, mais il est désormais clair que c'est une tendance du moment », a déclaré Chris Dale, un porte-parole de YouTube en Californie (USA). Un constat d'ailleurs partagé par Éric Berger, responsable réseau numérique chez Sony Pictures Television pour qui « c'est un modèle à suivre (... car ) le marché de la vidéo en ligne évolue. Le public a un appétit certain pour les vidéos de plus grande qualité. Ainsi que les annonceurs ».Luc Besson et Yann-Arthus Bertrand ont souhaité donner une dimension « mondiale » à ce projet qui devrait être diffusé dans plus de cinquante pays. Tandis que YouTube tente pour sa part d'attirer de nouveaux annonceurs. Le site, qui revendique plus de 350 millions de visiteurs uniques par mois, ne tirerait des revenus que d'environ 3% de ses vidéos. Les annonceurs hésitant encore à lui faire confiance, faute de règles uniformes dans l'affichage des publicités et en raison de certains contenus jugés illégaux. Un avis jusqu'alors partagé par Luc Besson.

Sur YouTube, 90.000 films entiers seraient chargés chaque semaine, soit 15 heures toutes les minutes. En mars près de 6 milliards de vidéos auraient été visionnées sur les sites Google. En comparaison, 437 millions de vidéos avaient été visionnées au même moment sur MySpace (News Corp.), le second en terme de vidéo en ligne. Reste que pour cela, il faut des serveurs. Google en possèderait pas moins d'un million qui tourne et qu'il faut refroidir en permanence. Une raison pour laquelle Yann-Arthus Bertrand n'aborde pas la question du nucléaire dans son film?
le 04/06/2009 à 21:27
Exécuter du Javascript depuis PHP
Depuis mi-février et la sortie de l'extension pecl::spidermonkey développée par Christophe Robin, il est possible d'utiliser le moteur SpiderMonkey depuis PHP pour exécuter du code Javascript sur le serveur, au sein d'une application PHP.
Cet article explique comment faire.

- SpiderMonkey : Exécuter du Javascript côté serveur, depuis PHP
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