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Selon le New York Times, le logiciel Google Chrome pourrait bientôt s'enrichir de thèmes graphiques permettant aux internautes de personnaliser l'interface du navigateur, à l'image de Firefox. Pourtant cette initiative n'est pas sans poser quelques problèmes.

En effet, le géant de la Toile a fait appel a plusieurs graphistes renommés comme Gary Taxali, un illustrateur dont le travail a été publié dans plusieurs grands médias tels que Newsweek ou Fortune. Pourtant, ce dernier a appris que Google n'était pas prêt à verser le moindre centime pour ce travail. D'autres artistes ont également refusé de collaborer sur ce projet comme Joe Ciardiello dont les dessins sont régulièrement publiés sur la critique littéraire du New York Times.

Dans un entretien, M. Taxali explique : "l'on s'imagine que si quelqu'un est bien en mesure de payer des artistes c'est une société qui génère des millions de dollars". Pourtant la firme de Mountain View n'envisage pas les choses sous cet angle. Google estime en effet que cette initiative est similaire à celle mise en place l'année dernière pour sa page d'accueil iGoogle.

Dans un communiqué Google explique : "bien que nous n'offrons aucune compensation financière pour ces projets, nous avons reçu plusieurs retours positifs au travers desquels il apparaît que cette initiative est une opportunité unique et palpitante permettant aux artistes de montrer leurs travaux à des millions de gens". Pour beaucoup cet argument n'est pas valable. C'est notamment le cas de Melinda Beck qui explique avoir travaillé sur une série de cartes visite en vente dans des commerces très populaires ouverts 24h/24h. Cela "a donné une grande exposition de mon travail mais ces clients me payaient", affirme-t-elle.

Bien sûr cette histoire repose également sur des tensions existantes entre les médias et Google qui tente de concentrer l'ensemble des articles au sein de son moteur Google News. En effet, les deux parties n'ont pas encore trouvé un accord satisfaisant. Si Google News représente une large part du trafic vers les grands médias, la société souhaite intégrer de la publicité sur son site, une initiative qui n'est pas au goût de tous les éditeurs, notamment du New York Times qui rapporte cette histoire.

Verrons-nous alors des thèmes pour le navigateur Chrome ? Probablement, mais peut-être les équipes de Google envisageront-elles de payer ces artistes ou du moins, de laisser les internautes effectuer des dons.
Quelques jours après avoir annoncé son intention de "réinventer le web", Opera dévoile son service en ligne Unite. De quoi s'agit-il ? En fait de réinvention, Unite transforme le navigateur web en serveur, et propose actuellement plusieurs services en ligne permettant aux utilisateurs d'Opera de streamer des fichiers MP3, de partager des photos, des fichiers et des notes. Ces services sont un début, Opera Unite étant notamment conçu pour que les développeurs puissent proposer les leurs. Le service est actuellement en version bêta et nécessite de télécharger une build spécifique du futur Opera 10, ainsi que l'activation d'un compte Opera.

Une fois configuré, Unite ajoute un onglet à la barre latérale d'Opera, permettant de configurer les différents services. On trouve ainsi un outil de partage de fichiers, un lecteur média permettant d'écouter de la musique en streaming à distance, un outil de partage photo, un frigo virtuel permettant aux autres utilisateurs de coller des notes, un salon de chat privé et même un serveur web pour y publier vos sites. Chaque service peut être configuré de manière à être accédé publiquement, avec un mot de passe ou de manière complètement privée (si vous souhaitez par exemple écouter votre bibliothèque audio à distance). Unite permet de créer plusieurs instances de chaque service, par exemple un lecteur média sur votre PC personnel et un lecteur sur votre PC professionnel, auxquels vous pourrez accéder par une URL unique.

La technologie utilisée par Opera pour ces services ne s'appuie pas sur des serveurs mais réside dans le navigateur même. Opera Software précise néanmoins qu'en cas d'absence de prise en charge du protocole UPnP, il est possible de passer par des serveurs pour établir la connexion. Opera a également pensé aux développeurs puisqu'il est possible de développer ses propres services : ceux ci sont basés sur des standards (HTML, Javascript et CSS). A terme, Opera Unite devrait donc dépasser largement le cadre des services proposés actuellement. Unite peut être essayé depuis le site d'Opera qui permet de télécharger la build du navigateur sous Windows, Linux et Mac OS X, et contient également des informations pour les développeurs.

Cliquez ici pour essayer Opera Unite
La société Adobe annonce 200 millions d'installations pour son logiciel Adobe AIR. En septembre 2008 Adobe communiquait sur le chiffre 25 millions, lequel quadrupla au mois de janvier.

Adobe AIR permet de développer des applications Internet riches directement sur l'ordinateur grâce à un éventail de technologies web (XHTML, JavaScript, Flash, Flex). Adobe AIR a été adopté par plusieurs grands portails afin d'être encore plus accessible auprès des internautes. Parmi les applications les plus populaires notons le lecteur BBC iPlayer ou le New York Times. Adobe souligne que quelques start-up comme Seesmic enregistrent plusieurs milliers de téléchargements de leurs applications par jour.

Enfin Adobe AIR deviendrait également un outil de travail aux sein de plusieurs entreprises avec des outils de production : Socialtext Desktop, Demandbase Streams, Yammer Desktop ou FedEx Desktop. En Pologne le gouvernement met à disposition une application permettant aux citoyens de remplir leur déclaration d'impôt.

De son côté Microsoft travaille sur la troisième mouture de sa technologie concurrente Silverlight, principalement utilisée pour la vidéo en streaming ainsi que pour quelques logiciels tels que Live Mesh. La firme de Redmond annonçait 350 millions d'installations au mois de mars dernier.
L'affaire opposant la Commission Européenne à Microsoft sur la question du monopole d'Internet Explorer prend une nouvelle tournure. En effet, nous apprenions vendredi que l'éditeur de Redmond avait envoyé une notice aux distributeurs OEM les informant qu'ils pourraient intégrer le navigateur de leur choix dans les versions de Windows 7 commercialisées en Europe.

Par cette initiative Microsoft entend se plier aux conditions de la Commission Européenne qui se penche sur ce dossier depuis une plainte déposée par la firme Opera Software. Pourtant la pression exercée par les autorités de l'Union ne semble pas être au goût de tout le monde. Ainsi, depuis quelques jours, la communauté du site JCXP.net, rassemblant plusieurs passionnés des produits de Microsoft, en appelle au boycott du navigateur Opera et commence à créer un "buzz" sur Internet.

David Taraso, éditeur principal du site Internet, affirme que Microsoft ne devrait pas être puni pour intégrer l'un de ses logiciels au sein de son propre système d'exploitation. Cette anecdote soulève cependant d'autres questions, notamment la légitimité de Safari au sein de Mac OS X ou encore les motivations de Google pour signer des partenariats de distribution avec les fabricants OEM. Cela montre également qu'outre Atlantique, les motivations de la Commission Européenne sont souvent sujettes à interrogation notamment sur les problèmes d'anti-trust.
Apple met à disposition une mise à jour pour la platforme Java corrigeant une faille de sécurité. Très attendu, ce patch arrive tout de même avec plus de cinq mois de retard, Sun ayant repéré la vulnérabilité au mois de janvier. Apple fut plusieurs fois critiqué pour ne pas avoir réagit plus vite d'autant que cette brèche de sécurité permettait à un hacker de pénétrer au sein du système, d'exécuter du code, d'effacer des fichiers ou encore de lancer des applications.

Jusqu'à présent la seule alternative était de désactiver la plateforme Java, une option notamment recommandée par plusieurs firmes de sécurité. Ainsi, les experts du cabinet Intengo expliquent : "cela fait au moins cinq mois qu'Apple est conscient de cette faille rendue publique ". Lundi dernier les ingénieurs de Cupertino ont finalement distribué un ensemble de correctifs pour Mac OS X 10.4 (Tiger) et 10.5 (Leopard). Apple précise également avoir corrigé plusieurs autres vulnérabilités de Java 1.5 pour Mac OS X 10.5.7.
Le magazine ComputerWorld rapporte que Microsoft a mis en place un nouveau sous domaine pour son moteur de recherche Bing permettant aux sociétés et organisations de mieux filtrer les contenus à caractère pornographique.

Mike Nichols, responsable général de Microsoft Bing, explique que les images et les vidéos classées X seront affichées à partir du sous-domaine explicit.bing.net. "C'est invisible pour l'internaute mais permet de filtrer ce contenu au sein d'un sous-domaine unique, ce qui facilitera le processus de blocage pour l'utilisateur quel que soit le niveau de sécurité configuré", explique-t-il dans un billet.

Dès la sortie du moteur, plusieurs utilisateurs s'interrogeaient sur les filtrages mis en place par Bing notamment lorsque des pop-ups au contenu explicite apparaissaient à l'écran lors de la prévisualisation d'une vidéo. Par la suite, plusieurs sociétés ont demandé des options de blocages plus robustes. Dan Olds, analyste du cabinet Gabriel Consulting Group Inc., ajoute : "Microsoft ne censure rien du tout, ils catégorisent (ce contenu) différemment". Selon l'analyste, si ce système s'avère payant, Bing pourrait rapidement augmenter ses parts de marché au sein des entreprises et lieux publics (bibliothèques, cyber cafés).
La fondation Mozilla lance un appel à la communauté des utilisateurs afin de mettre en place une initiative bénévole visant à aider les personnes âgées et les institutions à comprendre le fonctionnement de l'Internet.

Du 14 au 21 septembre se déroulera une semaine une peu spéciale baptisée "Mozilla Service Week" pendant laquelle les membres de la communauté volontaires auront la possibilité d'initier les personnes âgées dans l'utilisation d'un navigateur, d'aider les organisations à but non lucrative à se faire connaître par les réseaux communautaires ou encore de superviser la mise en place d'un réseau WiFi au sein d'un établissement scolaire.

Sur le site officiel de cette initiative, Mozilla explique : "nous pensons que tout le monde devrait savoir comment utiliser Internet, s'y connecter facilement et avoir une bonne expérience lorsqu'ils sont sur le réseau". Les volontaires pourront également mettre au point des fiches pratiques à destination des bibliothèques, faire des dons de matériels informatiques non utilisés ou d'aider dans la mise à jour des sites web des associations caritatives.

Chaque membre de la communauté participant à ce projet pourra mentionner le nombre d'heures de bénévolat effectuées. Pour de plus amples informations rendez-vous ici.
En ira-t-il des téléchargements illégaux comme des excès de vitesse ? Après la censure opérée par le Conseil constitutionnel sur le texte de la loi "Création et Internet", le gouvernement entend maintenant replacer le pouvoir de sanction entre les mains du juge, mais dit étudier la possibilité de mettre en place des procédures accélérées.

« Nous allons présenter un texte de loi très court pour articuler la fonction pédagogique de la Hadopi avec l'intervention du juge, pour donner à celui-ci les moyens d'agir et pour donner aussi la possibilité de procédures accélérées », a expliqué mardi à l'Assemblée nationale la ministre de la Culture, Christine Albanel, dont les propos sont rapportés par l'AFP.

Désormais promulguée, la loi Création et Internet ne peut plus conférer à la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet qu'elle institue le pouvoir de prononcer des suspensions d'abonnement. Le conseil constitutionnel a en effet censuré ce point, estimant que seul le pouvoir judiciaire était habilité à prononcer une restriction de la liberté d'accès à Internet.

L'Hadopi conserve quant à elle sa mission "pédagogique" et commencera dès l'automne à émettre des messages d'avertissement, a rappelé Christine Albanel à plusieurs reprises. Pour se conformer à la décision du Conseil constitutionnel, son cabinet doit maintenant rédiger un nouveau texte de loi qui sera présenté en complément de l'actuel, et devra définir les modalités d'intervention de la justice. En cours de rédaction, le texte pourrait selon le quotidien Le Monde être présenté en conseil des ministres le 1er juillet, avant de passer devant le Parlement, sans doute dans le courant du mois.

Rue de Valois, on laisse entendre qu'il devrait être possible de recourir à des ordonnances pénales, ou jugements sans audiences, pour traiter les cas les plus simples. Comme pour une infraction au code de la route motivant un traitement par la justice, le suspect ne comparait pas devant la Cour, mais dispose d'un délai lui permettant de présenter ses objections, s'il en a, avant application de la sentence.

Une procédure rapide et plutôt simple lorsque l'accusé reconnait les faits qui lui sont reprochés, mais qui peut rapidement s'enliser en cas de contestation...
le 16/06/2009 à 22:39
2ème concours Apprendre-PHP
Le site Apprendre PHP lance le 2ème grand concours de tutoriels avec l'editeur Eyrolles.

Ce concours consiste à poster un article de son choix sous la forme de Tutorial pour pouvoir gagner le livre « Mieux Développer en PHP avec Symfony 1.2 et Doctrine » aux Editions Eyrolles qui vient de sortir.

C'est un concours ouvert à tous.

- Grand concours de tutoriels avec Eyrolles
Lundi dernier nous apprenions que le gouvernement chinois souhaitait mettre en place de nouvelles règles sur la distribution des ordinateurs commercialisés à l'intérieur du pays. En effet, les fabricants pourraient devoir pré-installer le logiciel de censure Green Dam-Youth Escort permettant de filtrer l'accès à certains sites Internet jugés inappropriés. Le gouvernement local explique que cet utilitaire a pour but de protéger les plus jeunes en bloquant les sites pornographiques.

L'éditeur californien Solid Oak Software Inc rapporte de son côté que l'application en question embarque du code originellement écrit pour son logiciel CyberSitter, notamment la liste des termes devant être censurés et le gestionnaire de mise à jour du logiciel. Solid Oak Software Inc devrait donc entamer un recours judiciaire empêchant les fabricants américains de commercialiser leurs machines avec ce logiciel pré-installé.

Brian Milburn, éditeur de CyberSitter, explique : "si nous commercialisions des iPods en Chine et que le pays disait : ''nous voulons toutes ces chansons piratées sur les iPods que vous nous vendez'', vous ne pensez pas que quelqu'un s'insurgerait contre ça ? ". Il ajoute : "c'est le même cas de figure. Ils volent du contenu protégé par des droits d'auteurs, l'envoient vers les Etats-Unis et affirment : "nous voulons tout ça sur les machines que vous nous envoyez"".

Interrogé à ce sujet par le Wall Street Journal, Bryan Zhang, créateur du logiciel Green Dam-Youth Escort, nie les faits. "C'est impossible", déclare-t-il. Brian Milburn ajoute que le code de ce logiciel est d'autant plus douteux qu'il utilise une méthode de chiffrage propriétaire. "Cela ne se résume pas à une liste de gros mots", conclut-il.
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