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le 08/05/2009 à 21:30
PHP 5.3.0 RC 2
L'équipe de PHP vient d'annoncer la 2ème version RC pour PHP 5.3.

Cette version est une évolution vers la version finale. Elle possède quelques corrections de bugs, des améliorations au niveau stabilité et quelques modifications mineures.

Une prochaine version RC 3 est déjà prévue dans les semaines à venir, ce qui montre que la version finale sera très prochainement disponible.

- Les évolutions et modifications de PHP 5.3.0 RC2
- Communiqué PHP 5.3.0 RC2
L'équipe KDE signale cette semaine la sortie d'une nouvelle version de routine de son environnement de bureau, qui passe pour l'occasion en 4.2.3. Cette mise à jour a pour objet principal de venir corriger bugs et dysfonctionnements divers. Les principales applications embarquées au sein de KDE sont concernées, à commencer par le client de messagerie KMail ou le navigateur KHTML. Initialement dédié aux systèmes de la famille Linux, KDE est depuis quelques mois compatible avec Mac OS X et Windows. Une bonne occasion, pour les curieux, de découvrir un environnement de bureau différent ce qu'ils utilisent au quotidien et, pourquoi pas, de préparer la migration vers une distribution telle que Mandriva, Ubuntu et consorts ? On trouvera le détail des corrections apportées avec KDE 4.2.3 sur cette page.
Le nouveau vote, par le Parlement européen, de l'amendement dit "138", a donné mercredi à la ministre de la Culture une nouvelle occasion d'affirmer que selon elle, ce texte n'avait aucune raison d'influencer les débats français liés à la loi "Création et Internet", une position qu'elle revendiquait déjà fin 2008, lors des premiers émois causés au niveau européen par la question de la suspension de l'abonnement à Internet.

« Christine Albanel prend acte du vote intervenu ce matin au Parlement européen, amendement qui n'a aucun lien direct avec le projet de loi Création et Internet et qui a pour seul effet d'en retarder l'adoption définitive. », indique la rue de Valois dans un communiqué.

Initialement déposé par les députés Bono et Cohn-Bendit, l'amendement dont il est question prévoit pour mémoire qu'aucune atteinte aux « droits et libertés fondamentaux » des internautes ne puissent être prononcés sans le recours à une autorité judiciaire.

« Or, l'accès à Internet à son domicile ne s'est vu reconnaître le statut de " liberté fondamentale " à l'égal, par exemple, de la liberté de croyance, de la légalité des peines ou du droit de propriété, dans aucun pays du monde. », poursuit le ministère de la Culture, pour qui l'amendement 138 n'englobe donc pas le principe de riposte graduée soutenu par le gouvernement français.

Quelle qu'en soit finalement la portée, le vote de l'amendement 138 revêt tout de même, pour les opposants au projet de loi Hadopi, une forte valeur symbolique, dans la mesure où l'attention se concentre sur les problèmes que soulèvent la suspension de l'abonnement à Internet.
Le quotidien Libération révèle ce matin qu'un employé de TF1 aurait été licencié pour s'être opposé au projet de loi « Création et internet », dans un courriel privé adressé à la député UMP Françoise de Panafieu. Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable du pôle innovation web de TF1, est alors convoqué par Arnaud Bosom, en charge des activités numériques de la chaîne. Françoise de Panafieu, aurait fait part de cette correspondance à la Ministre de la Culture, Christine Albanel qui, elle-même, aurait averti Jean-Michel Counillon, directeur juridique de TF1.

Le 16 avril, Jérôme Bourreau-Guggenheim reçoit sa lettre de licenciement pour "divergence forte avec la stratégie de TF1", relate le site internet d'Arrêt sur images. Incompréhension et surtout malentendu, selon Françoise de Panafieu qui affirme avoir transmis ce mail au Ministère afin d'obtenir un argumentaire. Face à ces condamnations, l'intéressé explique : "Mon opinion est libre et surtout je l'avais exprimée à titre privé dans une correspondance privée !", envoyée de surcroit depuis son adresse de messagerie personnelle. Il envisage de saisir les prud'hommes pour "licenciement injustifié".

Contactée par la rédaction du site Ozap.com, la chaine se refuse pour l'instant à tout commentaire.
Tour à tour, Christine Albanel et Françoise de Panafieu ont profité jeudi de la reprise des débats relatifs au projet "Création et Internet" pour livrer leur vision des faits ayant conduit au renvoi de Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable du pôle innovation web de TF1. La ministre de la Culture a tout d'abord expliqué ne pas avoir été au courant des faits avant que ces derniers aient été rendu publics. La députée du XVIIe arrondissement a quant à elle affirmé que l'intéressé n'avait pas expressément demandé que sa correspondance reste confidentielle (retrouvez ci-dessous la séquence en vidéo). Dans un bref communiqué, le groupe TF1 confirme de son côté le renvoi de l'intéressé, mais parle de prises de position publiques.

« En aucun cas, le mail ne demandait la confidentialité »

"Renseignement pris, il s'avère qu'un mail adressé à Madame de Panafieu qui, donc, l'a adressé au ministère pour avoir des éléments techniques. Ce qui a été fait. Mais, à ma connaissance, il n'y a eu rien de plus", a expliqué Christine Albanel. Plus tôt dans la journée, son cabinet a pourtant tenu un son de cloche différent, reconnaissant avoir transmis le courrier concerné à la rue de Valois. "On n'a jamais réclamé la tête de ce salarié. La réaction de TF1 est très exagérée ! Cette décision est vraiment regrettable", indiquait en fin de matinée le cabinet de la ministre au site lepoint.fr.

"Ce que je veux dire solennellement, c'est que je n'ai jamais demandé à personne la tête de qui que ce soit. Ce n'est vraiment pas dans mes habitudes. Ce n'est pas dans ma nature. Je ne suis jamais intervenue dans les programmes ou dans la gestion des chaînes. Ca ne me viendrait même pas à l'esprit. Je ne suis pour rien dans cette affaire. Ce sont des décisions internes à la société TF1", a ajouté Christine Albanel.

Françoise de Panafieu a ensuite pris la parole pour expliquer qu'elle avait transféré ce courrier, « bien construit », au ministère de la Culture en suggérant "qu'on s'en inspire pour faire un contre-argumentaire à l'attention des députés du groupe (UMP)".

« Je dois dire qu'en aucun cas, le mail ne demandait la confidentialité. Or, les uns et les autres, nous recevons des mails qui réclament la confidentialité (...) Au contraire, pour donner, je crois, plus de crédibilité à ses arguments, l'auteur a précisé qu'il travaillait dans les secteurs des médias et d'internet. Il est même allé plus loin en disant dans quelle société il travaillait », a-t-elle ajouté.

Alors que l'Assemblée s'est écharpée mercredi soir sur la question de la surveillance des courriers électroniques dans le cadre de la loi contre le piratage, les députés de l'opposition ont logiquement eu beau jeu pour dénoncer la transmission de ce courrier, couvert par le secret de la correspondance, à l'employeur de Jérôme Bourreau-Guggenheim. Pour Patrick Bloche, très actif dans la lutte contre le projet Hadopi, il s'agissait d'une "opinion exprimée dans une correspondance privée, cadre dans lequel il n'existe pas de délit".

Martine Billard (Verts) a suggéré que le ministère de la Culture ouvre une enquête pour déterminer qui avait transmis le message concerné « à une société privée n'ayant rien à faire dans les débats ». L'ex PCF Jean-Pierre Brard a quant à lui insisté sur la "consanguinité entre l'appareil d'état et les majors de la communication ou du bâtiment", faisant allusion à Martin Bouygues, directeur du groupe qui possède TF1 et témoin de Nicolas Sarkozy lors de son deuxième mariage.

Ni Christine Albanel, ni le ministère de la rue de Valois qui défend la position de la ministre dans un communiqué, n'ont confirmé l'ouverture d'une enquête. Le principal intéressé devrait quant à lui arguer du secret de la correspondance, droit implicite qui n'a pas besoin de faire l'objet d'une déclaration, pour faire valoir ses droits auprès des prud'hommes.

La réponse de TF1

Dans un communiqué, expédié jeudi peu avant 17 heures, le groupe TF1 rappelle pour sa part avoir toujours soutenu le projet de loi Création et Internet, et avoir procédé au renvoi de son « Responsable du Pôle Innovation Web » en raison des « prises de position particulièrement radicales exprimées publiquement à plusieurs reprises » par ce dernier. Des déclarations « incompatibles avec ses responsabilités au sein d'e-TF1, filiale du groupe en charge, également, de la lutte contre le piratage sur internet », selon la chaine qui dépliore que cette "affaire strictement interne" ait été portée sur la place publique.
L'affaire remonte à la fin du mois de mars lors de la disparition du compositeur Maurice Jarre. Peu de temps après l'annonce de sa mort, un jeune étudiant irlandais publie une citation sur la fiche de l'artiste sur le site Wikipédia. Retirée deux fois, la phrase est finalement validée au bout de la troisième tentative.

On pouvait alors lire : "On pourrait dire que ma vie elle-même a été une musique de film. La musique était ma vie, la musique m'a donné la vie, et la musique est ce pourquoi je vais rester dans les mémoires longtemps après que je quitterai cette vie. Quand je mourrai, il y aura une dernière valse jouant dans ma tête, que je pourrai seul entendre".

L'étudiant a révélé hier que cette citation était en fait totalement bidon. Plusieurs grands journaux, dont The Guardian ou The London Independent ont été trompés en reproduisant la phrase telle quelle. Le jeune irlandais voulait lui démontrer la dépendance des journalistes à Internet. Contrat rempli.
Le site d'écoute de musique en ligne Jiwa lance aujourd'hui une nouvelle version. Lancé il y a un peu plus d'un an, en mars 2008, il se pare pour l'occasion d'une nouvelle robe et s'enrichit de nombreux morceaux, en attendant le lancement d'autres fonctionnalités innovantes.

La signature de nouveaux accords avec des maisons de disques porte ainsi le catalogue à 4,8 millions de titres, qu'on peut tous écouter à la demande gratuitement et sans inscription préalable, alors que son principal concurrent Deezer requiert la création d'un compte. Les quatre majors ainsi que des maisons de disque indépendantes sont désormais partenaires de Jiwa, qui les rémunère à l'écoute en leur reversant une part des recettes publicitaires.

L'interface a pour sa part été revue et améliorée, laissant plus de place à l'éditorial avec des interviews d'artistes et de l'actualité quotidienne. Jiwa se démarque toujours de son grand rival Deezer en diffusant les chansons en meilleure qualité. Victime de son succès et des frais de fonctionnement colossaux engendrés, Deezer se contente effectivement de MP3 128 kbps, tandis que Jiwa propose pour l'heure ses morceaux en MP3 VBR 192 kbps, dont il assure lui même l'encodage.

Il est en outre possible de se rendre d'un simple clic sur l'iTunes Store, directement sur la page d'un titre ou d'un album en vue de son achat. Mais ce processus devrait s'améliorer prochainement puisque Jiwa travaille sur l'interaction entre son site et le lecteur multimédia d'Apple. Il devrait ainsi être possible de synchroniser iTunes et Jiwa. La synchronisation d'iTunes vers Jiwa permettra de retrouver gratuitement en ligne l'essentiel de sa bibliothèque, tandis que dans l'autre sens, iTunes permettra de compléter sa bibliothèque locale en achetant les morceaux présents dans ses listes de lecture Jiwa.

En s'améliorant sans tomber dans les travers de Deezer, sur lequel l'inscription est obligatoire, ou de Spotify, sur lequel des publicités audio sont diffusées, Jiwa enregistre une audience en forte progression. Avec 497 000 visiteurs uniques d'après Nielsen, le site a progressé de 72% entre janvier et mars 2009.
A quelques jours des 10 ans du fournisseur d'accès Free, sa maison mère, le groupe Iliad, vient de publier des résultats financiers encourageants, faisant état d'une hausse de 42% de son chiffre d'affaires à 482 millions d'euros.

La hausse s'explique d'une part par le recrutement de nouveaux abonnés (+142 000 ce trimestre), d'autre part par l'intégration des abonnés Alice (806 000) mais également par un certain succès des services à valeur ajoutée qui représentent désormais 100 millions d'euros (revenu moyen de 35,9 € hors taxe par mois).

Avec un total de 4 337 000 abonnés, Iliad estime ainsi contrôler plus de 25% du marché français de l'internet haut débit, ce qui le place toujours derrière Orange mais devant SFR, Numéricâble ou Bouygues Telecom. "La part de marché de Free sur les nouveaux abonnés ADSL s'est élevée à 27,3% ce trimestre contre 21,8% en 2008" précise l'opérateur, qui pourrait donc encore prendre des parts de marché à ses concurrents.

En attendant d'être fixé sur la dernière licence 3G et sur l'éventuel déploiement d'un nouveau réseau cellulaire, l'opérateur confirme en tout cas ses objectifs dans le très haut débit avec une couverture horizontale (fibre au pied de l'immeuble) de 70% de la ville de Paris au second semestre 2009 et une couverture horizontale de 4 millions de foyers français à fin 2012. Plus rapide que l'ADSL, ce nouveau réseau devrait surtout permettre à Free -dix ans après sa création -d'être enfin réellement libéré de la tutelle de l'opérateur historique.
La concurrence est décidément de retour sur le segment des navigateurs web.

Selon le dernier baromètre des navigateurs d'AT Internet Institute (ex Xiti Monitor), la part de marché d'Internet Explorer, le navigateur de Microsoft, a continué de reculer passant de 67,2% en Novembre 2008 à 63,6% en Avril dernier.

Un recul qui profite essentiellement à Firefox, le logiciel vedette de la fondation Mozilla, dont la part de marché progresse sur la même période de 26,4% à 28,4%.

Firefox n'est toutefois pas le seul à bénéficier du recul d'Internet Explorer puisqu'AT internet évoque également la bonne progression de Safari d'Apple (3,3% de pdm, +0,1%) et surtout de Google Chrome dont la part de marché, encore modeste, passe de 1,4% à 1,7%,

Avec 2,2% de parts de marché, le norvégien Opera reste stable tandis que Netscape doit se satisfaire de 0,6% de parts de marché. Un chiffre sans doute indigne pour ce logiciel, créé en 1994, et qui permit pour la première fois au grand public de surfer sur des sites web de l'Internet.
Alors que l'Assemblée nationale a repris cet après-midi son second examen du projet de loi "Création et Internet" et s'achemine vers le vote solennel, prévu pour le 12 mai prochain, le Parlement européen vient une nouvelle fois de se prononcer en faveur du désormais fameux amendement 138, ou amendement Bono, qui compromet le principe de "riposte graduée" basé sur la suspension de l'abonnement à Internet voulu par la France. Celui-ci vient d'être voté à une large majorité : 404 voix pour, 57 contre, et 171 abstentions.

Rappel des faits : en parallèle des débats français liés à la loi Hadopi se tiennent au niveau européen les discussions relatives au Paquet Télécom, un ensemble de directives liées au secteur des communications électroniques, qui depuis plusieurs semaines se sont cristallisées autour d'un amendement polémique, le 138, qui vise selon son auteur, le député Guy Bono, à sanctuariser l'accès à Internet.

Ce vote n'est pas une première, puisque le Parlement européen s'est déjà prononcé en faveur de l'amendement 138, avant que le conseil de l'Union ne le fasse finalement écarter du Paquet Télécom. Il avait ensuite fait son retour sous la forme d'un amendement identique, le 46, déposé cette fois par la députée Catherine Trautmann. Après diverses tergiversations, puis une tentative de compromis, c'est donc le texte original de l'amendement 138 qui vient d'être voté.

« C'est une nouvelle claque pour Sarkozy et le gouvernement français ! Le Parlement a dit non à Sarkozy autant sur le fond que sur la forme! Les eurodéputés ont dit non à la riposte graduée et non aux pressions inadmissibles exercée par la France sur le premier organe démocratique du continent européen ! », se félicite dans un communiqué Guy Bono.

Dans l'immédiat, rien n'est vraiment joué.

Tout d'abord, parce que la portée de l'amendement 138 reste à définir. Il réaffirme en effet le rôle prépondérant et incontournable de l'autorité judiciaire pour toute action susceptible d'entraîner une restriction des droits et libertés fondamentaux de l'individu. L'accès à Internet, que la France se propose de faire suspendre par le biais d'une autorité administrative, et non judiciaire, relève-t-il des libertés fondamentales ? Pour le ministère de la Culture, la réponse est non, dans la mesure où il reste possible en cas de suspension d'accéder aux services en ligne chez un tiers, ou de recourir à d'autres voies de communication.

Dans un second temps, parce que le sort du Paquet Télécom n'est pas encore arrêté. Il convient en effet, pour que le texte soit entériné, que les ministres des télécommunications de l'Union l'acceptent ou, à défaut, que les 27 états membres et le Parlement européen trouvent un terrain d'entente sur le texte. Une procédure encore bien lourde, qui pourrait ne pas connaitre son terme avant septembre.
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