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Comme prévu, Microsoft a mis en ligne ce jeudi la version Release Candidate de son nouveau système d'exploitation, Windows 7. Disponible en français pour la première fois dans cette Release Candidate, Windows 7 est attendu dans sa version finale commerciale pour la fin de l'année. En attendant, le développement continu alors que de nouvelles fonctionnalités font encore leur apparition. Ainsi, Microsoft révélait il y a peu le mode Windows XP permettant de faire fonctionner nativement ses applications Windows XP sous Windows 7 grâce à l'inclusion d'une couche logicielle de virtualisation. Celle-ci se distinguant par la possibilité d'utiliser des applications Windows XP nativement parmi les applications Windows 7, sans basculer dans une application servant d'hôte à la machine virtuelle.

Pour l'heure, le mode Windows XP nécessite le téléchargement de Windows Virtual PC, la nouvelle version de Virtual PC, le logiciel de virtualisasion de Microsoft. Celui-ci est proposé en version Beta pour la première fois, et ce exclusivement pour les abonnés MSDN ou Technet.

Pour l'heure du reste, seuls les abonnés MSDN et Technet ont accès au téléchargement de la Release Candidate de Windows 7. Il faudra encore un peu de patience pour que le grand public accède au téléchargement public de Windows 7 RC... en principe prévu pour le 5 mai prochain.
Des informations courtes, localisées et destinées à son entourage : Microsoft souhaiterait-il combiner Twitter à Google Latitude ? La firme de Redmond vient de mettre en ligne la première version bêta publique d'un futur service à dimension sociale, Vine, destiné à tenir informé son entourage de ses dernières pérégrinations, notamment lors d'une situation de crise.

« La bêta de Vine vous connecte aux gens et aux lieux auquels vous tenez le plus, lorsque c'est nécessaire. Restez en contact avec votre famille ou vos amis, et soyez informés lorsque quelqu'un a besoin d'aide », explique Microsoft sur le site de Vine.

Accessible depuis un téléphone mobile, mais aussi depuis un ordinateur à l'aide d'un petit client logiciel, Vine affiche l'activité des personnes qui se situent dans votre entourage proche sur une carte, l'idée étant que le service doit pouvoir être utilisé pour envoyer des alertes, en cas d'accident grave. L'idée serait venue à Microsoft pendant la période de déroute qui a suivi l'ouragan Katrina, en Floride, lorsque des milliers de personnes se sont trouvées dans l'impossibilité d'entrer en contact avec leur famille.

Le système permettrait de définir quel type d'information souhaite recevoir l'utilisateur pour chacun des membres de son réseau (urgences uniquement par exemple), et saurait accueillir des alertes en provenance d'autres réseaux sociaux, tels que Facebook. Il permettrait en outre de piocher parmi d'autres sources d'information, comme les dépêches d'urgence émises par le gouvernement.

Microsoft va même jusqu'à proposer aux utilisateurs de la version bêta, pour l'instant limitée à la région de Seattle, des cartes à imprimer et découper, puis garder sur soi pour qu'en cas d'accident, les secours puissent prévenir les proches de la victime par l'intermédiaire de Vine. Reste à savoir quel écho trouvera le service, et si Microsoft saura sur le plan technique trouver les ficelles qui le rendront indispensables en cas de crise sérieuse, lorsque ni téléphone mobile, ni accès à Internet, ne fonctionnent.

Si l'idée semble digne d'intérêt, elle devrait toutefois ne pas être du goût du finlandais Nokia, qui propose depuis fin 2008 un service également baptisé Vine, permettant de partager ses contenus multimédias, en les associant à une carte numérique permettant de les suivre en ligne...
Après avoir implémenté la technologie d'Oddpost au sein de son service de webmail, Yahoo! a racheté la société open source Zimbra en septembre 2007. Si la suite d'outils collaboratifs de Zimbra est premièrement destinée aux serveurs d'entreprises, depuis deux ans, la firme de Sunnyvale travaille sur une version destinée au grand public : Yahoo! Zimbra Desktop.

Disponible gratuitement sous Windows, Mac et Linux, Zimbra Desktop se veut une alternative originale à Windows Mail, Eudora ou Thunderbird en intégrant directement au sein du logiciel une interface de programmation en Ajax capable de communiquer avec différents services web. Zimbra offre les traditionnels configurations POP ou IMAP des clients de messagerie classiques. Alors que l'IMAP était réservé aux utilisateurs de Yahoo! Mail Plus, depuis le mois de juillet 2008, les comptes basiques de Yahoo! peuvent également profiter de ce protocole. Par ailleurs Zimbra synchronisera automatiquement les contacts et les calendriers rattachés à votre compte Yahoo! et Gmail. L'application dispose également de fonctionnalités jusqu'alors réservées aux entreprises. En plus d'un gestionnaire de tâches, l'utilisateur pourra directement sauvegarder les pièces jointes d'un email au sein d'un porte-document pour une plus grande facilité d'accès. Enfin, notons également que l'interface du logiciel est personnalisable au travers de thèmes graphiques.La communication avec les services web est réalisée de plusieurs manières : la localisation d'une adresse avec Yahoo! Maps, la prévisualisation une page web en affichant une vignette, la sauvegarde automatique des images sur Flickr ou encore l'intégration du moteur de recherche de Yahoo! Interrogé par nos soins, un ingénieur de Zimbra nous explique qu'à l'avenir, pour les utilisateurs de comptes Yahoo! Mail, ces petites applications - les Zimlets - se synchroniseront aux services web embarqués au sein de Yahoo! Mail dans le cadre de l'Open Strategy.

Ce n'est pas la première fois que nous entendons parler de technologies web directement intégrée dans un logiciel et plus particulièrement un gestionnaire de courriers électroniques. En octobre dernier, au travers d'un entretien, David Ascher, à la tête de Mozilla Messaging, nous expliquait que Thunderbird se dirigeait également dans cette direction.

Yahoo! Zimbra Desktop 1.0 est disponible au téléchargement ici.
La fondation Internet Watch (IWF) vient de publier son rapport annuel pour 2008. L'année dernière l'on aurait enregistré une baisse de 10% des sites à caractère pédo-pornographique, en revanche, il apparaît que des images seraient toujours en distribution sur plusieurs plateformes commerciales.

En effet, la fondation note que 74% des domaines sous surveillance propose leurs images indécentes sur un marché noir mais surtout que 75% de ces domaines ont été achetés auprès de 10 bureaux d'enregistrement. "Cela souligne l'importance des efforts effectués au niveau international par les bureaux d'enregistrement", explique l'étude.

Depuis sa création en 1996, la fondation Internet Watch aurait traité 200 000 cas reportés par les internautes. Sur l'année 2008, 58% des sites incriminés contenaient des images d'enfants dans une situation choquante (torture, pénétration), contre 47% en 2007. 69% des victimes de la cyber pédo-pornographie semblent âgés de moins de 10 ans (contre 80% en 2007), 24% auraient 6 ans ou moins, 4% auraient 2 ans ou moins.

"Même si ces sites diminuent en nombre, ils restent un problème très sérieux", explique Peter Robbins, directeur de la fondation. Il ajoute : "nous avons travaillé en partenariat avec Hotlines et plusieurs autorités autour du monde pour encourager une action internationale et avoir un réel impact mais ces sites Internet opèrent d'une manière très sophistiquée, ce qui rend la tâche très complexe".

Vous pouvez retrouver le rapport dans son intégralité ici (PDF en anglais).
Google a entrepris de commencer à déployer sur la version française de son moteur de recherche la fonctionnalité SearchWiki, dévoilée en fin d'année dernière, qui permet à l'utilisateur de personnaliser l'ordre d'apparition des résultats sur une requête donnée ainsi que de commenter les liens qui lui sont proposés. En parallèle, la firme de Mountain View lance, sur la version américaine de Google cette fois, un outil permettant de consulter des statistiques telles que l'évolution de la population ou du taux de chômage sur une zone géographique donnée.

Les modifications effectuées à l'aide de SearchWiki sont associées au compte Google de l'utilisateur et il faudra donc être identifié pour en profiter. A partir de là, on pourra supprimer un résultat d'une page de recherche, ou modifier l'agencement de la liste de façon par exemple à sélectionner le lien que l'on souhaite voir affiché en haut de page.

Les modifications ne sont logiquement valables que pour l'utilisateur enregistré, et n'influent en rien sur les algorithmes de Google. On pourra par ailleurs annoter les résultats de recherche au moyen d'une fonction commentaire, public ou privé. Reste maintenant à savoir dans quelle mesure ces données seront à terme exploitées par Google et si le moteur en profitera pour augmenter son chiffre d'affaires en affichant des publicités ciblées en fonction des modifications apportées par les internautes.

Outre Atlantique, c'est maintenant aux statistiques que Google a décidé de s'atteler. Deux ans après l'acquisition du logiciel Trendalyzer, dédié à la visualisation dynamique de données de ce type, le moteur de recherche annonce en effet la mise en place d'un outil dédié, qui fera apparaitre un graphique en haut de page lors d'une recherche de type "population Californie" ou "taux de chômage Illinois". En cliquant sur le lien fourni, on accèdera à des statistiques plus complètes. Google explique utiliser à cette fin les données transmises par les différents organismes de statistiques officiels américains, et promet que cette fonctionnalité n'est que le signe avant-coureur de futurs enrichissements de son moteur.
En début de semaine nous apprenions que le prochain système d'exploitation d'Apple, Snow Leopard, embarquera une nouvelle fonctionnalité au travers de l'application QuickTime. En effet, l'utilisateur bénéficiera d'une option de screencast permettant de capturer tout ce qui se passe à l'écran, un processus notamment utilisé au sein des tutoriaux ou présentations vidéos.

Aujourd'hui, le magazine Apple Insider révèle que la nouvelle mouture du lecteur multimédia, baptisée Quicktime X, permettra d'exporter ces vidéos directement sur la plate-forme communautaire de YouTube, filiale de Google ainsi que sur son propre service en ligne, MobileMe.

De son côté l'utilisateur n'aura qu'à sélectionner le fichier vidéo de son choix et spécifier les identifiants de son compte YouTube. Le logiciel se chargera du reste à savoir : convertir le fichier, optimiser ce dernier pour une publication sur Internet et le mettre en ligne. Au travers de ce même menu nous retrouvons les options déjà présentes au sein du lecteur permettant d'exporter les vidéos pour un affichage optimisé sur iPhone, iPod et Apple TV.
Jean-Pierre Enjalbert, maire de la ville de Saint-Prix dans le Val-d'Oise, s'est rendu mercredi matin dans un commissariat de police pour se constituer prisonnier au nom de tous les internautes qui téléchargent illégalement. Il a rapidement été relâché, et se félicite du retentissement médiatique donné à son action, dont la presse avait été prévenue par le biais d'un communiqué. Cet élu du parti Debout la République demande que le volet répressif du projet de loi Création et Internet soit abandonné au profit d'une valorisation de l'offre légale, alors que le texte fait son retour devant l'Assemblée nationale.

L'idée n'est pas radicalement nouvelle, mais fait toujours son petit effet. Fin 2006, des opposants à la loi DADVSI avaient déjà conduit une action du genre, en allant se livrer à la police pour avoir contourné des mesures techniques de protection. Comme le maire de Saint-Prix, ils avaient rapidement été relâchés, mais espéraient que leur action contribuerait à faire prendre conscience du bien-fondé de leurs critiques à l'égard de la loi. « Je suis hostile au volet répressif du projet de loi. Internet est une grande médiathèque universelle. Il faut organiser son ouverture plutôt que de mettre en place ce système de flicage inefficace que les vrais pirates du web vont réussir à contourner », a déclaré Jean-Pierre Enjalbert à l'AFP.
Près de trois ans après l'EasyNeuf de Neuf Telecom, c'est désormais au tour d'Orange, de lancer une offre tout-en-un, incluant un accès internet (39,90 euros par mois) et surtout un ordinateur simplifié, vendu pour la modique somme de 1 euro pour tout engagement de 24 mois.

Moins cher que l'EasyNeuf, encore commercialisé 149 euros par SFR, le Orange "Hello" est également beaucoup plus complet puisque la machine intègre écran et composants (DD 120 Go, 1 Go de RAM) au sein d'une même unité centrale, à la manière des derniers Mac de bureau d'Apple.

Comme son concurrent, le Orange Hello mise sur la simplicité pour séduire une population de "seniors", pas forcément à l'aise avec les nouvelles technologies. Les équipes de R&D d'Orange ont tout d'abord conçu une interface très simple, dérivée d'une distribution GNU/Linux Debian, permettant d'envoyer ou de recevoir des emails (@orangefr), de naviguer sur internet ou encore d'accéder à des loisirs numériques (photos, radio, vidéos, télévision, ...).

Sur le plan matériel, le Orange Hello est également livré avec un clavier simplifié avec des touches dédiées pour des fonctions telles que le "copier", le "coller" ou encore de nombreux raccourcis vers les services en ligne Orange.

"La technologie reste pour les populations plus âgées une barrière à surmonter… La simplicité d'utilisation est donc un argument fort auquel elles sont particulièrement sensibles : c'est pour mieux répondre à leurs attentes qu'Orange a conçu Hello." explique Serge Guérin, un sociologue spécialiste des seniors qui a participé à la conception de l'offre.

Également commercialisé 169 euros pour un engagement limité à un an ou 549 euros sans abonnement, Orange Hello devrait en tout cas permettre à l'opérateur d'élargir le nombre d'internautes français, une population estimée à 33 millions de personnes selon la dernière étude Médiamétrie.
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