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La société Gemalto annonce aujourd'hui le lancement officiel d'une nouvelle solution de stockage en ligne un peu particulière puisque celle-ci s'accompagne d'une clé USB. Spécialisée dans la sécurité numérique et la fabrication de cartes à puce, Gemalto souhaite désormais apporter son expertise auprès du grand public avec un nouveau modèle économique.

Depuis plusieurs années, les solutions de stockage sur Internet se développent et tentent de se différencier en offrant quelques fonctionnalités complémentaires, comme la synchronisation entre différentes machines, ou la nature du paiement (utilisation de l'espace disque VS utilisation de la bande passante). Selon Gemalto, la démocratisation des balladeurs multimédia, des appareils photo numériques et des téléphones portables ont une conséquence directe sur la forte demande de stockage sur Internet. En moyenne, chacun posséderait 45 Go de données numériques. Ces cinq dernières années la croissance du stockage aurait été multipliée par dix. Selon une étude du cabinet IDC, en 2013, chaque famille possédera en moyenne 9 To de données.

Cette tendance est donc une occasion pour Gemalto de se lancer dans l'aventure avec un nouveau produit baptisé YuuWaa. YuuWaa résulte de la combinaison entre le hardware, le logiciel et le service en ligne. Deux solutions sont disponibles : une clé USB de 4 Go avec 8 Go d'espace sur internet et une clé de 8 Go avec 16 Go en ligne. A l'avenir la société offrira un combo 16 Go + 50 Go.

Une fois la clé insérée, l'utilisateur sera invité à enregistrer cette dernière afin de bénéficier de l'espace de stockage sur Internet. Par la suite, un logiciel interne présentera une interface en trois panneaux à partir de laquelle il sera possible de gérer les données sur l'ordinateur, la clé et Internet. Notons également un logiciel de synchronisation automatique permettant de sauvegarder régulièrment les fichiers. Directement depuis cette interface, l'utilisateur pourra aussi partager ses documents avec un ou plusieurs de ses contacts. Notons en revanche que le logiciel interne n'est compatible qu'avec Windows. Aussi, l'espace de stockage n'est disponible que pour une durée de six mois. Il faudra ensuite s'abonner à une souscription, laquelle diffère selon la quantité de stockage souhaitée (8 Go ou 16 Go) et la durée pour laquelle ce dernier sera disponible (6 mois, 1 an ou 2 ans).

Avec ce nouveau produit Gemalto vise un public peu famillier avec les solutions de stockage sur Internet mais relativement à l'aise en utilisant une clé USB. YuuWaa sera distribué en magasin mais aussi sur Internet via Rue Du Commerce ou directement sur son site officiel dédié. Reste à savoir si le produit saura convaincre le grand public...
Le 17 avril dernier, nous apprenions le verdict du procès opposant les membres fondateurs du site de partage de fichiers bittorent The Pirate Bay aux lobbys de l'industrie culturelle. Dans cette affaire, Frederik Neij, Gottfrid Svartholm Warg, Carl Lundstrom et Peter Sunde furent accusés d'avoir aidé des millions de gens à partager illégalement des films, de la musique et des jeux vidéos protégés par des droits d'auteur.

Après une bataille juridique de trois semaines en Suède, ils furent condamnés à un an de prison ferme et une amende globale de 2,74 millions d'euros. Cependant, les avocats des représentants de The Pirate Bay ont décidé de faire appel de cette décision, d'autant que certains éléments pour le moins troublants ont été révélés sur le juge Tomas Norström, en charge de l'affaire. En effet, ce dernier semble avoir des liens avec l'Association suédoise du droit d'auteur (SFU) et l'Association suédoise pour la propriété industrielle (SFIR).

Face à ce retournement de situation le gouvernement sudéois ne souhaite pas attendre un nouveau jugement. Les autorités réclament le paiement immédiat d'au moins la moitié de l'amende fixée lors du procès et menacent de bloquer les comptes bancaires des quatre accusés jusqu'à ce que la transaction ait été effectuée. Peter Sunde, porte-parole principal de The Pirate Bay, a toujours déclaré ne pas avoir d'argent et que les revenus générés par la publicité étaient automatiquement reversés dans la maintenance des serveurs.

Pour l'heure, une haute cour de justice est en train d'examiner le dossier d'appel des accusés afin de déterminer si les relations du juge Norström auraient pu affecter le déroulement du procès.
Non content d'enrichir constamment son service de nouvelles fonctionnalités mineures, Google a récemment mis en place une fonction qui devrait inciter les utilisateurs de services concurrents à migrer sur Gmail. Les nouveaux inscrits au webmail de Google ont effectivement désormais la possibilité d'importer facilement leurs emails et contacts depuis de nombreux services, dont Hotmail, Yahoo, Orange ou encore Neuf, simplement en indiquant leurs anciens nom d'utilisateur et mot de passe.

Il était d'ores et déjà possible d'importer des emails et des contacts dans Gmail, par le biais du protocole POP3 et d'un fichier CSV, mais la démarche n'était pas à la portée du premier venu comme elle l'est dorénavant. L'import initial des messages peut en outre s'accompagner d'un transfert automatique des emails de l'ancienne adresse vers la nouvelle pour une durée de 30 jours, le temps d'avertir ses contacts. Rappelons également qu'il est possible de se connecter à Windows Live Messenger avec l'adresse email de son choix, moyennant la création d'un compte Windows Live ID.

Notons qu'en s'appuyant tout comme Google sur la technologie de la société TrueSwitch, Microsoft proposait déjà une fonction similaire sur son service Windows Live Hotmail. Avec près de 30 millions d'utilisateurs, Gmail est aujourd'hui devancé par AOL, Hotmail et Yahoo.
Un nouveau rapport sur le téléchargement illégal a récemment été publié par BayTSP mettant en évidence les clients BitTorrent comme première source de violation des droits d'auteur. On estime que 90% des téléchargements illicites seraient effectués par le chargement de fichier torrent et l'utilisation de logiciels basés sur eDonkey.

BayTSP est une société spécialisée dans l'identification et le pistage du contenu protégé et distribué sur internet. La firme est également chargée d'envoyer des lettres d'injonction aux différentes sociétés hébergeant ou distribuant ces médias de manière illégale. Ars Technica rapporte que le cabinet d'analyse a publié son rapport pour l'année 2008 au sein duquel sont compilés les données de 15 studios faisant appel aux services de BayTSP.

Derrière BitTorrent et eDonkey, nous retrouvons Ares, Gnutella et les réseaux P2P DirectConnect suivis des sites de partage de vidéos comme YouTube ou MySpace puis des newgroups et forums via lesquels sont partagés plusieurs types de fichiers. Après avoir suivi le parcours d'une série télévisée en particulier, les analystes de BayTSP affirment que l'utilisation de logiciels tels que eDonkey serait beaucoup plus prononcée en Europe par rapport aux clients bittorrent. En moyenne, il faudrait entre deux et quatre jours pour récupérer un épisode de série télévisée via eDonkey et entre trois et onze heures via bittorrent.

La France ne dément pas sa réputation, elle se trouve en troisième place du palmarès des pays où le trafic illégal de fichiers est le plus actif. L'Espagne est en pôle position suivie par l'Italie. Les Etats-Unis, autrefois grands champions du téléchargement, arrivent désormais en quatrième place. Selon BayTSP, ce s'expliquerait par les actions des fournisseurs d'accès à Internet et câblo-opérateurs. Notons que la Russie et la Chine ne sont pas présents dans ce top 10.

La politique adoptée par le gouvernement français serait jugée trop laxiste face au piratage sur Internet ; une chose qui devrait changer dans les années à venir avec l'adoption récente de la loi "Création et Internet". Peut-être aussi pourrions-nous dresser un parallèle entre le taux de piratage local et l'état actuel de l'offre de VOD légale...
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) critique à son tour la loi Création et Internet, adoptée cette semaine par le parlement, à l'occasion de la publication de son rapport annuel 2008. L'autorité administrative indépendante chargée de veiller notamment à la protection de la vie privée revient dans ce dernier sur l'avis qu'elle a rendu au gouvernement le 29 avril 2008 concernant l'avant projet de loi.

Bien que la CNIL n'ai jamais eu l'accord du Gouvernement pour rendre public son avis, couvert par le secret des délibérations sur les travaux préparatoires, il avait été publié par la Tribune en novembre 2008. Cet avis critiquait sévèrement l'Hadopi, regrettant tout particulièrement "qu'aucune étude ne démontre clairement que les échanges de fichiers via les réseaux pair à pair soient le facteur déterminant d'une baisse du chiffre d'affaires des industries culturelles". Il soulevait de plus "le manque d'équilibre entre le respect de la vie privée et le respect des droits d'auteurs".

À l'instar d'autres opposants à la loi Hadopi, la Commission s'interroge à son tour sur "la fiabilité des dispositifs techniques destinés à garantir la sécurité des connexions". Elle donnera un avis, certes seulement consultatif, concernant le traitement des données personnelles des internautes faisant l'objet d'une suspension, bien qu'il ait été préférable qu'un représentant de la CNIL siège au sein de l'Hadopi, contrairement à ce que prévoit la loi. Elle devrait "exercer son contrôle sur l'ensemble de ces traitements, conformément à ses missions".

La Commission regrette enfin que le Gouvernement n'ai pas souhaité que son avis soit connu, estimant que la "situation est très clairement insatisfaisante" et suggérant d'ailleurs une modification de la loi en question.
le 15/05/2009 à 23:42
Les évolutions pour PHP 5.3
A l'approche de PHP 5.3 et les différentes versions RC disponibles, il devient nécessaire de faire un tour d'horizon de l'ensemble des évolutions que PHP 5.3 va posséder.

Carl Mc Dade revient sur l'ensemble de ces nombreuses évolutions en réalisant une liste détaillée complète qu'il faut décrouvrir.

- A PHP 5.3.0 upgrade checklist
le 14/05/2009 à 23:41
SourceForge.net Award
Le site SourceForge annonce l'ouverture des Awards SourceForge ouvert à tous.

Un programme de prix est défini pour récompenser les projets de logiciels open source qui sont construits avec la plus haute qualité, de créativité et d'ingéniosité.

De nombreuses catégories sont ouvertes, suivant les langages (comme PHP) et suivant les thèmes comme les projets Web, solution management et aussi Framework Synfony.

- SourceForge.net Community Choice Awards
Sur son infrastructure informatique gouvernementale, la Chine aurait équipé ses ordinateurs d'un système d'exploitation particulièrement sécurisé baptisé Kylin. Le système aurait été tout particulièrement pensé pour éviter les intrusions des forces militaires et des agences d'espionnage, notamment celles des Etats-Unis.

Kylin aurait été en développement depuis 2001 et s'installa sur les premiers ordinateurs dès 2007. Kevin Coleman, un consultant américain en sécurité, explique : "il est clair cela neutralise nos capacités de cyber attaques parce que nos armes digitales ont été fabriquées spécifiquement pour les systèmes basés sur Linux, UNIX et Windows". Selon M. Coleman, les Etats-Unis et La Chine seraient sur le pied d'une cyber guerre et chacune des parties chercherait à infiltrer les serveurs gouvernementaux afin de récupérer des données sensibles.

La Chine aurait également mis au point un microprocesseur jugé invulnérable, notamment face aux injections de programmes malicieux au sein de la mémoire. "Si vous avez une puce renforcée et un système sécurisé, cela constitue une plateforme défensive idéale", ajoute M. Coleman.

Au mois de mars dernier l'on avait découvert un gigantesque réseau d'espionnage informatique chinois au travers duquel plus de 1200 ordinateurs auraient été infiltrés dans 103 pays différents.
Free simplifie encore un peu plus la diffusion de contenus numériques sur la télévision en ajoutant le protocole UPnP AV (aussi appelé DLNA) à sa Freebox HD. Cette fonction qui vient en complément du Freeplayer permet d'accéder simplement aux photos et vidéos partagées par les ordinateurs connectés au réseau.

Après mise à jour du firmware du modem Freebox ADSL en version 1.5.2 et du récepteur Freebox HD en version 1.5.11, les contenus partagés sont disponibles depuis le menu « Magneto » de la Freebox, dans la rubrique « Périphériques réseau ». Windows Media Player notamment est capable de partager des contenus par le biais de ce protocole, tout comme de nombreux disques durs réseau. Le décodage des contenus est entièrement assuré par la Freebox HD et non par l'ordinateur comme c'est le cas avec Freeplayer.

Après avoir adopté l'UPnP sur son modem Freebox ADSL, un protocole simplifiant la configuration des logiciels fonctionnant en réseau (routage automatique et dynamique des ports), Free propose gratuitement ce nouveau service aux abonnés disposant d'une Freebox de dernière génération.
Adoptée hier par le gouvernement après « une saga que la filière n'est pas prête d'oublier », la loi favorisant la protection de la création sur internet continue de diviser, y compris au sein de la communauté des artistes. L'Adami, qui gère les droits de près de 100 000 artistes-interprètes, regrette ainsi que les « amendements faisant référence à la rémunération des artistes aient systématiquement été rejetés par tous les groupes parlementaires ». Pour la société de gestion collective, la loi Création et Internet « apporte l'illusion d'une réponse définitive au problème du piratage » mais « fait l'impasse sur l'essentiel".

Certes la loi "favorise le développement de l'offre légale", mais la diffusion légale d'une chanson par le biais d'un site de streaming ne rapporterait que 0,1 centime d'euro à son interprète. Il faut ainsi qu'une chanson soit diffusée 100 000 fois pour qu'elle rapporte 100 euros à son interprète. Et l'Adami de conclure que "Internet ne rémunère pas la création".

L'Adami prévient "qu'on ne pourra pas faire longtemps l'impasse sur la question de la rémunération des interprètes, sans lesquels aucun film et aucune chanson n'existent", et appelle ainsi à "préparer l'après Hadopi". Il s'agit "d'adapter le droit au nouveau contexte".
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