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Avec 913.000 nouveaux abonnés recrutés sur les douze derniers mois, Orange confirme largement sa place de premier fournisseur d'accès à Internet sur le marché français, totalisant 8,54 millions de clients ADSL sur le territoire national. S'ajoutent les 17,1 millions de clients mobiles de l'opérateur, qui indique avoir réalisé, en France, un chiffre d'affaires de 5,912 milliards d'euros sur le premier trimestre de l'année 2009.

Orange indique disposer de 6,806 millions de Livebox en circulation, et compter 6,135 millions d'abonnés à ses services de voix sur IP, contre 2,166 millions à ses offres de télévision numérique, ADSL ou satellite.

Au niveau mondial, France Télécom se dit en revanche partiellement touché par la détérioration du climat économique. Le groupe affiche un chiffre d'affaires trimestriel de 12,685 milliards d'euros, en baisse de 2,6% sur un an.

« Dans un environnement qui continue de se détériorer, en particulier hors de France, le Groupe a vu au premier trimestre le nombre de ses clients progresser et atteindre plus de 183 millions avec une hausse de plus de 9% de ses clients mobiles à près de 123 millions et une hausse de près de 9% de ses services haut débit avec 13 millions de foyers équipés en ADSL », indique Didier Lombard, PDG de l'opérateur, dans un communiqué.
Mise à jour, 17h50 : les débats de la séance publique peuvent être suivis à partir de 18 heures, en direct depuis le site de l'Assemblée nationale (lecteur Flash ou flux MPEG4 à intégrer à VLC par exemple). Comme on pouvait s'y attendre, les alarmantes mentions relatives à la surveillance des « communications électroniques » - et donc potentiellement des emails de l'internaute, vont faire l'objet d'amendements. Un choix logique et attendu, puisqu'une telle mesure aurait fait le jeu de l'opposition, et justifié une saisine du conseil constitutionnel.

Les débats se poursuivront pendant environ deux heures, puis reprendront à 21h30 pour la séance du soir, avant d'être interrompus jusqu'au 4 mai. Nous reviendrons bien sûr sur l'évolution du texte au fur et à mesure des discussions des parlementaires.

Publication initiale : 29 avril, 11h17

C'est aujourd'hui que la loi Création et Internet signe son grand retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, après un examen par la commission des Lois en début de semaine. Élaboré à partir de la version du texte votée par les députés avant le passage en commission mixte paritaire et le rejet surprise du 9 avril, le projet de loi a déjà été copieusement amendé, mais conserve sa substantifique moelle : dispositif de riposte graduée en trois temps, avec suspension d'un abonnement à Internet qu'il faudra toutefois continuer à régler à son FAI.

« Après cet épilogue malheureux, cette fois-ci, c'est la bonne ! Nous repartons, parce que l'urgence est toujours plus grande et la mobilisation du monde culturel est toujours plus forte », a déclaré ce matin Christine Albanel sur France Info (voir vidéo ci-dessous). « Ce n'est pas une loi liberticide, c'est une loi pédagogique. Car pour arriver à une brève suspension de son abonnement à Internet, il faut vraiment pirater avec une opiniâtreté extrême », a réaffirmé la ministre de la Culture.

Le gouvernement l'a bien fait savoir : d'échec, il n'est plus question, et les députés UMP devraient donc faire acte de présence tout au long des débats, prévus le 29 avril, puis les 4 et 5 mai, avant le vote solennel, prévu pour le 12 mai prochain (voir le calendrier de travail de l'Assemblée).

Le vote pourrait toutefois ne pas aller de soi. L'opposition aura en effet beau jeu de rappeler que le texte a déjà été rejeté une fois, et n'hésitera sans doute pas à en appeler au parlement européen pour dénoncer la riposte graduée puisque ce dernier vient une nouvelle fois de voter en faveur de l'amendement 138, devenu 46, qui définit l'accès à Internet comme une liberté fondamentale qu'aucune institution autre que le pouvoir judiciaire ne devrait avoir le droit de suspendre.

Un texte durci

Le compte-rendu des votes intervenus lors de l'examen par la commission des lois en début de semaine laisse entrevoir de nouvelles mesures controversées, à commencer par un amendement qui propose d'intégrer au champ d'action du logiciel de sécurisation imposé par l'Hadopi la surveillance des outils de « communication électronique ». « En étendant les dispositions de l'article 6 aux communications électroniques, on demande aux internautes de surveiller également les e-mails, c'est-à-dire la correspondance privée », fera remarquer le député PS Christian Paul.

Joute d'influence

Désormais, des pro et anti-Hadopi, c'est à qui recueillera le plus de suffrages auprès des principaux concernés : les artistes. Alors que Nicolas Sarkozy a récemment reçu à l'Elysée une soixantaine d'entre eux afin de leur renouveler son assurance que la loi passerait bien, diverses voix s'élèvent tantôt pour, tantôt contre le texte.

Derniers en date : les auteurs et scénaristes de science-fiction, ou Indépendants, Solidaires et Fédérés (ISF), une association de salles de cinéma indépendantes, qui appellent au rejet d'Hadopi. Divers groupements tels que l'UFC Que Choisir, la Quadrature du net ou l'Isoc France, poursuivent par ailleurs leur entreprise de sensibilisation aux dangers qu'est susceptible de faire courir la loi.

Beau temps pour les newsgroups ?

« J'ai dit clairement que tout n'avait pas été prévu. Il existe bien sûr plusieurs façons de pirater, mais l'utilisation des messageries est assez marginale et l'essentiel des téléchargements se fait sur les sites de peer to peer. », a confessé lundi sans y prêter gare Christine Albanel, résumant par là-le fondement même du problème de la loi Hadopi qui, de l'avis de toute personne un tant soit peu versée dans les techniques du Net, n'empêchera pas l'internaute déterminé à télécharger illégalement. Le texte devrait toutefois permettre de poser les bases de certains principes contestés, comme le filtrage du Net ou la mise en place de radars automatisés. Pour ses détracteurs, il servirait donc des intérêts plus larges que la simple lutte contre le piratage...
Une requête formulée par Bouygues Telecom contre l'obligation faite aux opérateurs de rétrocéder une partie des fréquences qu'ils utilisent aujourd'hui en vue de l'arrivée d'un quatrième acteur sur le marché de la téléphonie mobile vient d'être rejetée par le Conseil d'Etat, a fait savoir lundi la plus haute juridiction administrative en France.

Le spectre radio n'étant pas illimité, l'Autorité de régulation des télécoms a pour mémoire prévu que les opérateurs mobiles déjà en place restituent une partie des fréquences qu'ils utilisent aujourd'hui dans la bande des 900 MHz, de façon à constituer un lot techniquement viable pour le nouvel entrant.

Bouygues Telecom, troisième opérateur mobile français, a estimé que cette décision était illégale dans la mesure où elle ne respectait pas les « conditions objectives, transparentes et non discriminatoires » dans lesquelles devait être organisée cette rétrocession. Les trois opérateurs ne sont effectivement pas tous logés à la même enseigne, du fait d'installations et de contraintes liées au nombre d'abonnés différentes.

« Le Conseil d'Etat a jugé que cette différence de traitement était objectivement justifiée, au regard de la nécessité de permettre au futur titulaire de la quatrième licence de déployer son réseau dans des conditions satisfaisantes et de la circonstance que Bouygues Telecom doit faire face à des contraintes de trafic moindres que celles des deux autres opérateurs concernés », a-t-il finalement été décidé.

En attendant, l'attribution de la quatrième licence 3G, pour laquelle Free fait toujours figure de favori, prend du retard : prévu fin mars, le nouvel appel à candidatures voulu par le gouvernement n'a toujours pas été ouvert.
L'affaire se règlera finalement à l'amiable. Plutôt que d'être trainé en justice pour avoir utilisé sans consentement préalable une chanson du groupe MGMT lors de certains de ses événements, l'UMP aurait finalement accepté de verser 30.000 euros au titre de dommages et intérêts, rapporte mardi matin France Info.

Dans un premier temps, la somme versée par l'UMP devrait être confiée à la Caisse des règlements pécuniaires des avocats (CARPA). Le groupe américain devrait ensuite la faire transférer à un organisme de protection du droit moral, indique France Info.

La facture exacte s'élèverait en réalité à 32.500 euros, soit 30.000 euros de dommages et intérêts, et 2.500 euros venant couvrir les frais d'huissiers et d'avocats engagés. Un montant considérablement plus important que l'euro symbolique un temps envisagé par l'agence en charge de la communication de l'UMP, mais nettement inférieur à la sanction maximale prévue par la loi dans le cadre d'un procès en contrefaçon : trois ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende.
Parce que notre devoir de réserve ne nous permet pas toujours de traiter l'actualité sous un regard plus subjectif, nous vous proposons depuis quelques semaines un billet d'humeur régulier, sur un sujet d'actualité ou sur tout ce qui peut nous surprendre, amuser ou révolter, en précisant bien que les propos n'engagent que leur auteur ! Cette semaine, nous sortons ballons, chapeaux pointus et bougies pour fêter les 15 ans du navigateur Opera...

A l'heure où la guerre des navigateurs est relancée par la sortie d'Internet Explorer 8 et l'arrivée de nouveaux concurrents (Chrome), sans compter les prochaines versions de Safari et Firefox, Opera fête ses 15 ans d'existence. Et bizarrement, le grand public continue à ignorer l'existence de ce navigateur pourtant précurseur dans de nombreux domaines. Comme se plait à le rappeler Opera Software dans sa chronologie, le nombre d'innovations apportées par Opera est impressionnant. Les onglets ? C'est lui ! Le zoom qui respecte la mise en page ? Encore lui ! Les gestes de souris ? Toujours Opera ! Pourtant, le navigateur norvégien semble toujours passer à côté des lauriers qui lui reviennent de droit, notamment au profit de Firefox, et se voit désormais concurrencé par Apple et Google pour la troisième place. Evidemment, Safari pour Windows laisse franchement à désirer et Google Chrome sans doute un peu léger au niveau des fonctionnalités pour les utilisateurs exigeants. Néanmoins, les deux entreprises semblent déterminées à imposer leur navigateur avec une certaine agressivité : Apple via son module de mise à jour automatiques d'iTunes et Google à travers de nombreuses incitations sur ses sites. Récemment les utilisateurs d'Internet Explorer ont eu droit à une publicité pour Chrome sur la page d'accueil de Google, rien que ça !

Alors, pourquoi Opera, ce navigateur précurseur dans de nombreux domaines, peine-t-il à s'imposer ? On pourrait sans doute répondre en rappelant que pendant longtemps, Opera a été payant (ou associé à un bandeau publicitaire). Quand la popularité d'Internet Explorer a commencé à prendre du plomb dans l'aile en raison de son manque d'innovation et ses problèmes de sécurité, Opera a peut être loupé le coche de peu, face à une Fondation Mozilla qui a su pousser Firefox afin d'en faire, dans l'esprit des utilisateurs, l'alternative « officielle ». Mais aujourd'hui, Opera est gratuit, la marque dispose d'une certaine notoriété, notamment grâce à son partenariat avec des constructeurs tels que Nintendo. Rien n'empêche, à priori, d'utiliser Opera, et le navigateur n'a rien à envier à Firefox, que ce soit au niveau de ses fonctionnlités ou de sa sécurité. Pourtant, ça coince toujours. Pas complètement, certes, il y a actuellement 40 millions d'utilisateurs d'Opera à travers le monde (versions Windows, Linux et Mac confondues). Mais on reste très loin de la percée de Mozilla Firefox...

D'où une deuxième question : pourquoi est ce que je n'utilise pas, personnellement, Opera, alors que je suis moi même convaincu de ses qualités ? Je suis souvent amené à me poser ce genre de question, à peu près à chaque fois que j'essaie un nouveau navigateur pour remplacer mon Firefox qui plante, qui est trop lent, trop lourd, qui m'énerve... jusqu'à ce que j'y revienne irrémédiablement. Je n'ai pas de réponse claire sur le pourquoi du comment. Je pense qu'on passe le plus clair de notre temps informatique sur le web, et que par conséquent, un navigateur web est une application dans laquelle on vit, dans laquelle on a envie de se sentir chez soi. Malgré toutes les qualités d'Opera, que je reconnais objectivement (nous lui avions attribué un Très Bon lors de notre comparatif de navigateurs, à l'époque de la version 9), je ne me suis jamais senti « chez moi » en utilisant ce navigateur, pas plus qu'en utilisant Chrome ou Safari. Il y a toujours quelque chose qui me fait revenir vers Firefox : la nécessité d'ouvrir Google Notebook ou Scribefire, les marque pages RSS déroulants, une multitude de petits détails auxquels, j'en suis sur, on me répondra « qu'Opera fait la même chose en standard depuis longtemps ». Et le pire, c'est que ça sera sans doute vrai ! Que voulez vous, on manque par nature de curiosité et on se réfugie rapidement dans nos petites habitudes : Mozilla a su sortir le navigateur qu'il fallait, au bon moment, et une fois chez soi, il est difficile de déménager, même si la maison d'à côté est plus aboutie technologiquement. Malgré tout, je trouve Opera formidable et je suis tout à fait admiratif devant les multiples innovations qu'il a apportées. En attendant un Opera 10 qui nous fera peut être à nouveau rêver, voire même « déménager », souhaitons donc un joyeux anniversaire au navigateur norvégien et à tous ses utilisateurs ! Et pour ceux qui ne le connaîtraient pas, nous vous recommandons chaudement de le découvrir en le téléchargeant sur notre logithèque, d'autant plus qu'il est disponible pour Windows, Mac OS X et Linux. Pour les curieux, les fiches incluent aussi la dernière version Alpha d'Opera 10 (à utiliser uniquement à des fins de test).
L'éditeur français des solutions Mandriva Linux annonce aujourd'hui la disponibilité de Mandriva Linux 2009 Spring en version finale. Initialement développée en juillet 1998 sous le nom de Mandrake Linux, la distribution compterait à ce jour 4 à 5 millions d'utilisateurs à travers le monde.

Pour cette nouvelle mouture, la société a misé sur l'ergonomie de l'interface tout en axant sur un usage multimédia. L'interface choisie par défaut est KDE en version 4.2.2 mais il est toujours possible d'installer GNOME (v 2.26) ou un autre gestionnaire de fenêtres. Nous retrouvons toujours l'intégration de Compiz qui permet d'obtenir des effets 3D. Selon Anne Nicolas-Velu, vice-président Engineering de Mandriva, ce serait d'ailleurs un élément crucial pour populariser le système.

La société Mandriva s'investit dans plusieurs projets, notamment ceux concernant la sémantique tel que Nepomuk et Scribo. A ce sujet, Hervé Yahi, PDG de la société, explique : « pour avoir plus d'utilisateurs, il nous faut une rupture technologique (...) c'est par exemple ce qu'a fait Apple avec l'iPhone ». Alors qu'aujourd'hui c'est à l'utilisateur de faire le lien entre l'ensemble des informations relatives à la réalisation d'une tâche (emails, événements, lieux géographiques, contacts...), la technologie de Nepomuk - un peu plus intégrée au sein de cette version - permet de déléguer ce travail au système lui-même.

Mandriva Linux 2009 Spring embarque également plusieurs outils de sécurité comme un contrôle parental afin de gérer les plages d'horaires autorisant les connexions à Internet ainsi qu'un pare-feu interactif. « Le pare-feu est basé sur des briques open source et présenté en mode graphique pour que l'utilisateur n'ait pas à ouvrir le terminal », explique Anne Nicolas-Velu.

L'un des autres points de sécurité que l'on trouve rarement au sein des distributions de Linux concerne la sauvegarde des données. Si Canonical LTD, éditeur d'Ubuntu, prévoit d'intégrer des services web au sein de son système, la semaine prochaine Mandriva dévoilera une solution de sauvegarde en ligne directement embarquée et baptisée Mandriva Click and Backup. « Cette solution se divise en deux parties », affirme Mme Nicolas-Velu, « d'un côté nous avons un utilitaire pour choisir les fichiers devant être sauvegardés de manière chiffrée, puis de l'autre nous avons un espace de stockage en ligne ». Pour ce service - que l'on pourrait comparer à l'iDisk d'Apple - Mandriva a signé un partenariat avec la société Rackspace, spécialisée dans les solutions d'hébergement à destination des entreprises. Cet espace de stockage sera accessible à la manière d'un disque réseau, disposera de fonctionnalités de partage, de restauration et garantira une disponibilité d'accès, de confidentialité et de bande passante. Si aucun tarif n'a été communiqué à ce sujet, les offres débuteront à partir de 20 Go « à des prix très compétitifs », nous assure-t-on.

Parallèlement à la distribution principale, Mandriva développe une version optimisée pour les netbooks baptisée Mandriva Mini. Afin d'obtenir un démarrage rapide du système (une dizaine de secondes), l'équipe s'est jointe aux développeurs de Moblin pour travailler sur un noyau de Linux optimisé. Le gestionnaire de batterie est plus efficace avec notamment des composants développés par Intel. Aussi, les données du disque sont pré-chargées (prefetch) pour un accès plus rapide au fichiers. Le serveur graphique X.Org a également été revu et selon Olivier Blin, Ingénieur Linux de Mandriva, ces modifications devraient prochainement être distribuées à la communauté entière. Le gestionnaire de fenêtres sur Mandriva Mini est LXDE, plus léger que KDE.

A l'avenir, l'équipe de Mandriva - composée de 45 personnes dans l'Hexagone - souhaite se pencher sur l'idée d'un Web OS, à l'image de la distribution gOS. Mandriva planche également sur la technologie de démarrage instantané (Instant On), non seulement pour Linux mais aussi pour Windows. Instant On sera commercialisé aux OEM pour 1 euro par machine à partir du mois de juin. Enfin, la firme pourrait aussi s'aventurer du côté du BIOS libre.

Si le PDG Hervé Yahi fait mention des netbooks et des MID, il précise cependant : « je ne vise pas le marché du téléphone mobile ». Face à la montée d'Android, il reste sur une position défensive : « je n'ai pas d'avis sur Android. On cite toujours Google comme concurrent d'un peu tout. Ca va sûrement inquiéter des acteurs. Pour l'instant on s'occupe du court terme et du moyen terme. Il faut voir ce qu'Android va donner. Mais c'est intéressant à suivre ».

Pour de plus amples informations sur Mandriva Linux, rendez-vous ici. Mandriva Linux 2009 Spring sortira officiellement demain sur le site de l'éditeur. Vous pourrez également télécharger le système depuis la logithèque de Clubic dès sa disponibilité.
Une université des Pays-Bas vient de faire un don auprès du Conseil Européen de la recherche (ERC) pour continuer pendant cinq ans le développement du noyau Minix et développer un système d'exploitation basé sur Unix plus stable et plus sécurisé que Linux ou Microsoft Windows.

En tout, 2,5 millions d'euros ont été versés afin que trois chercheurs et deux programmeurs se penchent sur le sujet. Pour assurer une meilleure stabilité, les experts souhaitent que l'ordinateur lui-même soit capable de corriger un bug lorsqu'il se présente.

Cette équipe devrait donc utiliser la base de Minix, un noyau initialement développé en tant qu'outil pédagogique par le professeur Andrew S. Tanenbaum. Minix est très basique et volontairement léger pour que son architecture puissent être enseignée en un semestre universitaire. D'ailleurs, c'est principalement à partir de Minix que Linus Torvald a développé Linux.

"Ca m'énerve lorsqu'un logiciel ne fonctionne pas", explique M. Tanenbaum, "c'est agaçant de devoir redémarrer son ordinateur. La véritable question est : "est-il possible de fabriquer un système qui fonctionne véritablement ? "".

Le chercheur explique que si les bugs ont toujours existé, la manière dont Windows et Linux ont été développés n'est pas optimale. Par exemple, les pilotes nécessaires au fonctionnement du son ou des autres périphériques sont généralement embarqués directement au sein du système. De ce fait, en cas d'erreur, c'est la machine entière qui est inutilisable. De son côté, Minix traite les pilotes en tant qu'application traditionnelles, ce qui permet de ne pas monopoliser le système en cas de bug.

M. Tanenbaum conclut : "nous voulons développer du logiciel qui soit extrêmement stable".
Annoncé pour la fin du mois d'avril 2009 dans les colonnes de Clubic, le fameux Power Pack 2 de Windows Home Server est désormais disponible en français. Bien évidemment, cette version localisée n'apporte rien de neuf par rapport à celle en anglais publiée le 25 mars dernier.

Rappelons que ce pack proposé par Microsoft est une mise à jour majeure de son système d'exploitation pour serveur domestique. De nombreuses corrections, améliorations et autres nouveautés ont été apportées. On retiendra l'apparition d'une page de paramétrage simplifiée, l'intégration d'un outil de diagnostic web, la prise en charge des fichiers au format MP4 ainsi qu'un accès rapide aux divers médias via les dispositifs compatibles Extenders. Pour télécharger le Power Pack 2 de Windows Home Server en français, rendez-vous au module de mise à jour Windows Update.
La dernière build de la future évolution du système d'exploitation Mac OS X révèle selon le site Apple Insider une nouvelle fonctionnalité implémentée par Apple : la possibilité de lancer, depuis le lecteur multimédia QuickTime, une capture d'écran vidéo de ce qui se passe à l'écran.

Ce mode screencast permettra donc à l'utilisateur d'enregistrer ses interactions avec le logiciel, sous la forme d'un fichier .mov, ce qui devrait faciliter la mise au point de tutoriaux ou de présentations vidéo des systèmes destinés à Snow Leopard. La fonctionnalité apparaissait déjà dans de précédentes versions de test du système, mais n'était pas encore opérationnelle. Aujourd'hui, sous Mac OS comme sous Windows, il est nécessaire de passer par un utilitaire dédié pour réaliser ce type de capture vidéo.

Baptisée Quicktime X, la nouvelle mouture du lecteur multimédia intégrée par Apple à son futur système devrait, outre cette option, proposer une interface revue pour plus de légèreté, et s'enrichir de la prise en charge de nouveaux codecs et formats. Le lancement de Snow Leopard est attendu pour le début de l'été.
Alors que la première Release Candidate de Windows 7 devrait voir le jour d'ici le début du mois de mai, les annonces de dernière minute sur le nouveau système d'exploitation de Microsoft continuent de tomber. On apprend ainsi que le futur système de Redmond comportera un mode baptisé Windows XP ou XPM. Il s'agit pour Microsoft de proposer une solution virtualisée, basée sur la prochaine version de Virtual PC, et permettant d'utiliser Windows XP Service Pack 3, gratuitement. Précisons que la future version de Virtual PC servant de base à cette fonctionnalité n'opérera qu'avec les processeurs offrant des fonctionnalités matérielles de virtualisation, ce qui est le cas depuis un petit moment chez AMD et Intel.

Les possesseurs de Windows 7 Professionnel, Entreprise et Intégrale disposeront donc du mode Windows XP, qui permettra de bénéficier d'une compatibilité totale avec les anciens logiciels conçus pour Windows XP.
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