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Selon l'AFP, la Chine aurait renforcé son système de filtrage de l'Internet, notamment en ce qui concerne l'accès à des vidéos jugées inappropriées. Plus précisément, cette nouvelle loi dispose le filtrage des vidéos "incitant à la haine au sein des communautés ethniques" ou "dénigrant" la police nationale ou les forces de l'armée.

Cette mesure entre en vigueur deux semaines après la diffusion d'un clip montrant des soldats chinois prendre d'assaut un monastère tibétain. Très rapidement les serveurs du site YouTube furent innaccessibles pendant plusieurs heures et les autorités locales furent soupçonnées d'en avoir bloqué l'accès.

Depuis plusieurs années, la Chine tente de réguler l'Internet au sein de son pays. Les moteurs de recherche, par exemple, se sont accordés à pratiquer de l'auto-censure afin de ne pas retourner des résultats pouvant porter préjudice au gouvernement, tels que les sites des dissidents.

En ce qui concerne la diffusion de médias étrangers, la Chine n'accepterait qu'une vingtaine de films par an, seulement après avoir retiré tout élément jugé problématique.
On imagine le cabinet de Christine Albanel trop sage pour se livrer aux traditionnels "poissons" du 1er avril. Cette année, ses membres auront toutefois dû composer avec une variante légumière de cette vénérable tradition : l'artichaut d'avril. A l'initiative du collectif Internet mon amour, quelques dizaines d'artistes et d'internautes se sont en effet donnés rendez-vous mercredi, vers 12 heures, dans les jardins du Palais Royal... un artichaut à la main.

Pourquoi un artichaut ? Il fallait un objet aussi absurde que le projet de loi "Création et Internet", répondent les participants de cette flashmob, qui n'ont pas été autorisés à dépasser les grilles du ministère pour y déposer leurs gerbes d'artichaut. Ils ont toutefois été rejoints par quelques employés du ministère, bouteille de vinaigrette à la main. Comme quoi... si la rue de Valois défend des projets impopulaires et sans doute inefficaces, quelques traces d'humour subsistent !
Alors que l'Assemblée s'achemine doucement vers le vote de la loi « Création et Internet », les députés ont examiné mercredi les amendements relatifs à l'article 2 du texte, qui définit le principe de riposte graduée tel que l'a voulu le gouvernement. Plusieurs d'entre eux visaient à évincer du projet la très controversée suspension de l'abonnement à Internet, pour la remplacer par d'autres mesures répressives. L'amende et la réduction des débits alloués à la ligne Internet de l'abonné dont la ligne aurait été utilisée pour des téléchargements illégaux ont notamment été examinés. Sans succès.

Les votes ont donc permis d'entériner le modèle initial du dispositif de rispote graduée, qui prévoit une suspension de l'abonnement à Internet d'un an maximum, après réception de deux avertissements : courrier électronique, puis lettre recommandée. Les détracteurs du projet n'ont pourtant pas manqué de faire valoir les nombreux obstacles à la mise en place d'un tel dispositif.

L'argumentation a notamment porté sur la faisabilité technique de la coupure de l'abonnement qui, pour ne pas priver un foyer de ses principaux moyens de communication, doit pouvoir se faire sans porter préjudice aux services de téléphonie et de télévision sur IP. Pour le gouvernement, ici représenté par Christine Albanel, ministre de la Culture, et Franck Riester, rapporteur UMP du projet, celle-ci ne fait aucun doute, et ne pose pas de problème aux fournisseurs d'accès.

Jean Dionis du Séjour a de son côté fait remarquer que la fédération française des télécoms avait émis un avis défavorable sur le sujet, soulignant que les études de faisabilité ont été réalisées après que les fournisseurs d'accès eurent signé les accords de l'Elysée, et que la question des coûts, que certains estiment particulièrement élevés, n'avait pas été réglée.

Soutenue par J. Dionis du Séjour, ainsi que par les députés UMP Patrice Martin-Lalande et Alain Suguenot, l'amende lèverait ce problème, mais ne constitue pas pour autant une solution satisfaisante aux yeux des représentants du gouvernement. « Soit le montant de l'amende est très faible – onze, trente-huit euros – et ce sera un permis de charger illégalement. Soit le montant est élevé – 150, 200 ou 300 euros – et ce sera catastrophique pour celles et ceux qui seront sanctionnés. », a résumé Franck Riester, reprenant une position déjà défendue par Christine Albanel.

Autre point d'achoppement : la réduction des débits, introduite dans le texte par le Sénat, qui vise à offrir une sanction palliative, en attendant que les fournisseurs d'accès soient effectivement capables d'assurer la suspension de l'abonnement, notamment dans les zones non dégroupées. Cette mention autorisait « en fonction de l'état de l'art, la limitation des services ou de l'accès à ces services, à condition que soit garantie la protection des œuvres et objets auxquels est attaché un droit d'auteur ou un droit voisin ». Elle a finalement été supprimée, au motif qu'elle risquait d'entrainer des inégalités de traitement.

Pour l'instant, l'Hadopi disposera donc de deux moyens concrets d'action : la suspension, qui ira d'un mois (en cas de « transaction » avec l'internaute) à un an, ou l'obligation d'installer un logiciel de « sécurisation » de la ligne, notamment pour les zones où il ne serait pas possible de « découpler » l'accès à Internet de la téléphonie et de la TV.
Quelle part de votre abonnement triple play représente votre connexion à Internet ? C'est à cette question que les fournisseurs d'accès pourraient bien avoir à répondre, dans le cadre des décrets d'application liés à la loi "Création et Internet".

Un amendement, voté à l'unanimité jeudi matin en dépit de l'avis défavorable de la ministre de la Culture, prévoit en effet que l'abonné frappé d'une suspension d'abonnement par l'Hadopi n'ait pas à payer durant la période de sanction les sommes liées à cette prestation. Selon Christine Albanel, le montant serait de l'ordre de 7 à 10 euros, pour un abonnement global à 30 euros par mois.

« Lorsque ce service d'accès est acheté selon des offres commerciales composites incluant d'autres types de services tels que services de téléphonie ou de télévision, les décisions de suspension ne s'appliquent pas à ces services », pose tout d'abord l'amendement 458.

« Les contrats portant sur des offres composites mentionnent les parts respectives des différents services dans le prix de l'abonnement. La suspension de l'accès (...) suspend le versement de la part du prix y afférent pendant la durée de la sanction », poursuit-il. Puisque la suspension de l'accès à Internet est une sanction, le fait d'obliger le consommateur à en payer le prix relèverait de la double peine, a argué Jean Dionis du Séjour.
Au début du mois dernier, Mike Shaver, directeur de l'écosystème de développement chez Mozilla, expliquait qu'étant donné le nombre d'améliorations embarquées au sein de la prochaine version du navigateur, Firefox 3.1 pourrait se voir renommé Firefox 3.5. Ces propos furent confirmés quelques jours plus tard sur le site dédié aux développeurs du logiciel dont la prochaine mouture devrait voir le jour dans le courant du mois de juin.

La fondation a dressé les grandes lignes de Firefox 3.6, dont le nom de code est Namoraka. Dans la mesure où cette déclinaison n'a pas encore été officialisée, Firefox 3.6 est aussi connu sous le nom de Firefox.Next. Pour cette version l'équipe devrait continuer d'améliorer les performances du navigateur, celles-ci devant être notables pour l'utilisateur. Ce travail sera notamment effectué au niveau du démarrage, à l'ouverture d'un nouvel onglet et dans l'intéraction avec l'interface graphique (ex: champs d'auto-complétion). D'une manière générale, l'utilisation de Firefox 3.6 devrait être plus fluide. Des efforts seront aussi fournis sur la personnalisation de l'application. Les extensions et les thèmes devraient être plus faciles à développer et leur installation ne nécessitera pas de rédémarrage du navigateur. Aussi l'équipe souhaite associer les plugins avec les besoins de l'internaute. Pour ce faire, Mozilla réfléchit à un système de recommandations basé sur l'historique de navigation. Ainsi, si l'utilisateur a l'habitude de surfer sur quelques sites particuliers, Firefox pourrait mettre en avant des plugins permettant une meilleure intéraction avec ceux-ci.

La fondation souhaite aussi lever les frontières entre le logiciel et le web. Si nous connaissons déjà Prism, qui permet d'attribuer une fenêtre spécifique et un raccourci à un site Internet, Firefox 3.6 devrait apporter les outils nécessaires aux développeurs web leur permettant de créer des applications Internet riches et faire ainsi l'intermédiaire entre les services web et le système d'exploitation. Pour cela, le navigateur sera encore mieux intégré au système et communiquera avec certains services comme par exemple les dictionnaires locaux.

La première alpha de Namoraka devrait être disponible début 2010. Pour de plus amples informations rendez-vous sur cette page (en anglais).
Un nouveau Windows Server 2008, pour attaquer la partie "netbook" du marché des serveurs ? Microsoft a lancé mercredi une nouvelle version de son système d'exploitation pour serveurs, Windows Server 2008 Foundation, essentiellement destinée aux très petites entreprises de moins de quinze salariés. Uniquement vendue en OEM par l'intermédiaire de fabricants comme HP ou Dell, cette nouvelle offre devrait selon l'éditeur coûter moins de mille dollars, matériel et licence compris.

Objectif : permettre aux petites structures de s'équiper à bas prix d'un serveur fonctionnant sous Windows, lutter contre le piratage de ses produits, et venir concurrencer sur ce terrain les solutions open source moins onéreuses que la version standard de Server 2008.

Une licence de Server 2008 Foundation permettra à quinze utilisateurs uniques de se connecter au serveur, précise Microsoft. Cette nouvelle version, dépourvue d'hyperviseur, sera commercialisée dans une quarantaine de pays, mais n'est pour l'instant pas traduite en français. Parmi les scénarios d'utilisation, Microsoft suggère la mise en place d'un serveur Web, le partage de fichiers et de ressources, ou la constitution d'un annuaire Active Directory, qui sera donc limité à quinze utilisateurs.

Reste à savoir si Windows Server 2008 Foundation, que certains interprètent déjà comme un simple produit d'appel vers les éditions "standard" de l'OS serveur de Microsoft, saura séduire face à des solutions Linux plus complètes et moins coûteuses, permettant de consacrer l'essentiel de son budget à l'achat de matériel.
le 01/04/2009 à 21:47
PHPUnit : tests unitaires pour PHP
Vous pouvez voir régulièrement des sujets concernant des tests de code, des aides pour les corrections erreurs, optimisation, etc...

Le site UnixGarden propose un article très complet pour utiliser les tests unitaires avec PHP en utilisant PHPUnit.

Vous pourrez ainsi découvrir comment l'utiliser étape par étape.

- PHPUnit : tests unitaires pour PHP
Face au controversé agrégateur d'actualités de Google, l'opérateur Orange a profité de sa présence au MipWorld, à Cannes, pour dévoiler 24/24 actu, un nouveau service de recherche dans les médias en ligne. Loin de se limiter à un agrégateur de presse écrite, le nouveau service s'appuie sur un ensemble de technologies automatisées permettant d'indexer des contenus photo, audio ou vidéos, puis de les regrouper par sujet d'actualité et de les hiérarchiser.

Orange a par ailleurs soigné l'aspect juridique du service. 24/24 actu n'agrège en effet que des contenus professionnels et Orange revendique des partenariats avec les principales chaînes de télévision, stations de radio et sites de presse en ligne.

Accessible à l'adresse 2424actu.fr, le nouveau service sera officiellement lancé en version béta le 15 avril prochain et Orange promet déjà d'autres innovations comme la reconnaissance de la parole, la reconnaissance faciale ou encore la reconnaissance du locuteur par sa voix pour améliorer l'indexation des fichiers audio ou vidéo. Il est pour l'instant nécessaire de s'enregistrer auprès du service pour en dépasser la page d'accueil.
Le modèle collaboratif n'aura finalement pas su porter ses fruits dans le domaine de la recherche. Jimmy Wales, cofondateur de la célèbre encyclopédie Wikipedia, a finalement décidé de mettre un terme au moteur de recherche Wikia pour se concentrer sur le développement de sa plateforme de « wikis », ces pages et sites dont les contenus peuvent être modifiés par les internautes, directement depuis leur navigateur.

"S'il y a bien une chose que j'ai apprise durant ma carrière, c'est qu'il faut faire plus de ce qui marche, et moins de ce qui ne marche pas", commence Jimmy Wales dans un billet daté du 31 mars. "Bien que je sois convaincu que le logiciel libre soit à même de réaliser une sérieuse percée dans le domaine de la recherche, notre projet, Wikia Search, n'a jamais rencontré le succès escompté".

Basé sur le moteur d'indexation de pages Grub - lui même fondé sur le modèle du calcul distribué - Wikia faisait la part belle aux contributions des internautes puisqu'il était possible d'ajouter de nouvelles pages à son index et de commenter, ou noter, certains résultats en fonction de leur pertinence. Wales dit toutefois toujours croire à ce modèle, et ne perd pas espoir de remettre le couvert en d'autres temps.
Lancé il y a tout juste deux semaines au terme d'une longue période de gestation, Internet Explorer 8 a hier fait son apparition dans Windows Update. Marquée comme "Importante", cette mise à jour pesant 16,4 Mo est pour l'heure consentie et n'est déclenchée qu'à la demande de l'utilisateur. Elle requiert dans la majorité des cas un redémarrage de l'ordinateur.

La nouvelle version d'Internet Explorer devrait passer au statut de mise à jour "Critique" à la fin du mois d'avril et son installation deviendra cette fois automatique. L'utilisateur devra alors expressément refuser son installation en décochant la case appropriée dans Windows Update. De quoi pousser les parts de marché de ce nouveau navigateur, qui ne rencontre pas le succès escompté ?

Cette mise à jour majeure apporte pour rappel de nombreux correctifs sur le plan de la sécurité, un meilleur respect des standards du web ainsi qu'une fonction baptisée accélérateurs. Elle est dès à présent disponible pour les utilisateurs des éditions 32 et 64 bits de Windows XP et Windows Vista.
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