News

Après quinze jours de suspension, les débats relatifs à la loi "Création et Internet" ont repris lundi à l'Assemblée nationale. Ce laps de temps aura permis aux défenseurs comme aux détracteurs du projet de fourbir leurs armes, pour attaquer l'un des morceaux les plus épineux du texte : l'article 2, qui instaure le principe de riposte graduée et son corollaire, la suspension temporaire de l'abonnement à Internet.

Ces premières heures de débat auront permis à l'Assemblée de se prononcer sur certaines questions relatives à la structure de la future Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet. Des décisions prises lundi soir, on retiendra pour l'instant qu'il n'est pas prévu qu'un représentant de la Cnil siège au sein de cette autorité.

La Cnil a déjà suffisamment été consultée

Muriel Marland-Militello, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles, est finalement revenue lundi soir sur l'avis précédemment exprimé, qui approuvait le fait que l'un des membres de l'Hadopi vienne de la Cnil, de façon à veiller au sein de cette nouvelle entité au bon respect des libertés individuelles. « Après expertise, j'avoue que je suis plus réservée sur cet amendement, qui a été adopté par notre commission. », a-t-elle expliqué.

Motif : « la Cnil dispose déjà de tous les moyens nécessaires pour faire entendre sa voix et imposer ses vues sur les points qui relèvent de sa compétence », dans la mesure où elle a déjà été saisie pour avis lors de la rédaction du projet de loi et « dispose d'un pouvoir d'autorisation de chacun des traitements mis en oeuvre par les ayants droit pour détecter les infractions ».

De surcroit, intégrer un membre de la Cnil au sein de l'Hadopi laisserait penser que cette Autorité est « susceptible de porter atteinte à la protection des droits des personnes ». Enfin, il ne serait pas logique qu'une autorité administrative indépendante telle que la Cnil siège au chapitre d'une autorité de même nature.

Entendue pour madame Marland-Militello, l'affaire l'est moins pour l'opposition, qui a voté en faveur de l'intégration d'un membre de la Cnil à l'Hadopi. Pour départager les votes des députés, il aura finalement fallu que le président de séance ajoute sa voix à celles de la majorité - fait relativement rare à l'Assemblée. Un autre amendement, visant à intégrer un représentant des internautes à la tête de l'Hadopi a également été rejeté.
Selon un communiqué publié sur le site Internet de MSN Encarta, Microsoft prévoit de fermer complètement les portes de son encyclopédie d'ici à la fin de l'année. Au mois de juin prochain, l'ensemble des produits de la gamme Encarta, à savoir Encarta et Encarta Etudes, cesseront d'être commercialisés. Par ailleurs, au 31 octobre prochain, toutes les déclinaisons web de l'encyclopédie seront fermées, à l'exception du site japonais qui bénéficie d'un sursis jusqu'au 31 décembre 2009.

Microsoft dévoila la première version d'Encarta en 1993 et y inclut le contenu de plusieurs éditions prestigieuses telles que l'Encyclopaedia Britannica, Collier's Encyclopedia et New Merit Scholar's Encyclopedia. En 2007, la version française d'Encarta comptait 36 500 articles et 25 000 médias (photos, vidéo, bandes sonores).

Ces dernières années, Microsoft dut faire face au succès grandissant de l'encyclopédie libre et gratuite Wikipédia qui tente d'universaliser le savoir. Cela a d'ailleurs changé la manière dont l'internaute consomme la culture sur Internet. A ce sujet, la firme de Redmond explique :

"Nous ne recherchons plus aujourd'hui l'information dont nous avons besoin comme nous le faisions il y a seulement quelques années. Or, chez Microsoft, l'un de nos objectifs est d'offrir à l'utilisateur d'aujourd'hui les ressources les plus efficaces et les plus pertinentes, et c'est pour cette raison que nous avons décidé de ne pas poursuivre le développement de la gamme Encarta. Chez Microsoft, nous pensons que chaque être humain sur la Terre doit pouvoir accéder à des ressources éducatives de qualité. C'est notre vision.".

Pour de plus amples informations concernant les abonnements à MSN Encarta Premium, veuillez trouver le communiqué ici.
Disney est sur le point de conclure un accord avec Google concernant la publication de courts extraits de ses programmes sur le site de partage YouTube, d'après le Wall Street Journal. Une sélection de contenus issus des chaines de télévision ESPN et ABC feront ainsi leur apparition sur YouTube, dès la mi-avril pour le premier, au début du mois de mai pour la seconde.

Des séquences issues de séries comme Desperate Housewives, Lost ou encore Uggly Betty, ainsi que des extraits de matchs de NBA, de NFL ou de NHL notamment, seront diffusés dans l'optique de promouvoir les propres services de vidéo à la demande de Disney, sur lesquels on peut consulter ces programmes en intégralité.

C'est à ce dernier que reviendront la vente des espaces publicitaires et l'encaissement des revenus, dont il partagera une partie avec Google, propriétaire du célèbre service de vidéo à la demande. Des publicités d'environ 15 secondes pourront précéder la diffusion des vidéos consultées, tandis que le lecteur vidéo original pourrait pour la première fois être remplacé par celui d'un fournisseur de contenus. YouTube obtient pour sa part un partenaire professionnel supplémentaire, un bon point pour ses annonceurs qui préfèrent associer leurs campagnes de publicité à ce type de contenus plutôt qu'à des vidéos produites par les utilisateurs (user generated content).

Disney, qui souhaite "expérimenter différents modèles de monétisation", serait en outre également en négociations avec le service de vidéo à la demande réservé aux américains Hulu, pour la diffusion de programmes complets cette fois, mais celui-ci n'est toujours pas accessible depuis l'Europe. Seul regret, Mickey Mouse n'est malheureusement pas prévu au programme.
Après PHP et JavaScript, les développeurs d'applications Facebook pourront maintenant faire appel à la technologie Flash grâce à une nouvelle bibliothèque open source ActionScript 3 mise à disposition par Adobe. MySpace, principal concurrent de Facebook sur le terrain des réseaux sociaux, a quant à lui annoncé la mise en place d'un partenariat technologique avec Microsoft, visant à introduire la technologie Silverlight dans ses pages.

S'il était déjà possible de proposer sur Facebook des applications Flash, comme en témoignent les nombreux jeux tirant parti de cette technologie, les développeurs disposeront maintenant de ressources et d'interfaces de programmation (API) dédiées, qui leur permettront notamment d'exploiter Facebook Connect.

MySpace a pour sa part décidé de se rapprocher de Microsoft, puisque le réseau social du groupe News Corp annonce qu'il permettra bientôt l'intégration d'applications Silverlight, associées cette fois au protocole OpenSocial mis en place par Google. Là encore, une série d'outils destinés aux développeurs intéressés est mise à disposition par les deux partenaires, qui signalent également l'arrivée prochaine d'une application MySpace destinée aux smartphones Windows Mobile.
Google sauveur de l'industrie musicale ? Alors que dans l'Empire du Milieu, 99% de la musique numérique serait consommée de façon illégale, le moteur de recherches vient de lancer, en partenariat avec le site Top100.cn, une offre de téléchargement gratuite et légale, financée par la publicité.

Avec 1,5 milliard d'habitants, le marché chinois de la musique n'aurait représenté que 76 millions de dollars de revenus en 2008 selon l'IFPI. Pour les maisons de disque, il importe donc de développer des usages légaux, mais rémunérateurs.

Le catalogue de ce nouveau service - extension du Music OneBox lancé en version bêta en août dernier, fourni par Sony, Warner, EMI et Universal, comptera dans un premier temps quelque 350.000 morceaux, d'origine chinoise ou étrangère, qui seront accessibles à partir des pages de résultat de Google. D'après Lee Kai-Fu, président de Google Chine, les internautes chinois passeraient en effet à 84% par les moteurs de recherche pour localiser les fichiers qu'ils souhaitent télécharger.

Dans un second temps, le catalogue pourrait être porté à 1,1 million de titres. Son accès sera restreint aux internautes chinois, précise le moteur de recherche qui dit par ailleurs n'avoir pas pour l'instant l'intention de se lancer dans l'aventure de la musique sur d'autres marchés.
Le logiciel de musique en streaming Spotify annonce aujourd'hui un partenariat avec 7Digital, une place de marché musicale européenne qui s'invitait déjà au sein de Songbird au 13 mars dernier.

A ce jour, Spotify propose déjà des souscriptions quotidiennes ou mensuelles afin d'écouter les artistes de son choix en continue sans publicité. Bientôt, il sera possible d'acheter le titre musical en cours de lecture directement au sein de Spotify. Aucun prix n'a été mentionné mais 7Digital semble commercialiser les morceaux entre 0,79 et 1,29 euro. Notons par ailleurs que le fichier, compressé à 320 Kb/s ne sera pas couplé à un verrou numérique (DRM).

Cette option devrait être premièrement disponible en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, et en Espagne. Par la suite, ce service sera étendu à la Finlande, la Suède et la Norvège.

A ce jour 7Digital disposerait d'un catalogue de 6 millions de titres lequel intégra récemment le client open source Songbird. Pour ce partenariat il fut décidé qu'une partie des revenus serait reversés au développement du logiciel.
Avec quelques heures de décalage sur le calendrier initial, les débats relatifs à la loi "Création et Internet" vont débuter lundi, à 17h30, avec l'examen de l'article 2, qui vient encadrer le dispositif de rispote graduée, auquel une trentaine d'artistes vient de signifier son soutien. Comme toutes les séances de ce type, les débats qui s'ouvrent lundi sont publics et surtout, retransmis en direct sur Internet, de façon à ce que tout citoyen puisse observer la teneur des échanges.

Lors de la premier passage du texte devant l'Assemblée, certains s'étaient émus que la vénérable institution ne propose plus qu'un unique flux vidéo faisant appel à la technologie Flash d'Adobe, alors qu'elle a longtemps associé à ce dernier un second flux, en MPEG4 cette fois.

Grogne entendue ou heureuse coïncidence, le site de l'Assemblée ne se limite aujourd'hui plus à Flash, et l'on pourra visionner la retransmission depuis son ordinateur, qu'il soit Windows, Mac ou Linux, sans avoir à installer le composant d'Adobe. Bonne nouvelle, même si pour l'instant, la vidéo à la demande de l'Assemblée impose toujours le recours à Windows Media Player 10. Dans un second temps peut-être ?
Au mois d'août dernier, une étude publiée par la cabinet Arbor Network estimait que le protocole Internet de version 4 arriverait à saturation en 2010. En effet, l'IPv4 est limité à 4 294 967 296 adresses IP, un plafond qu'il est possible de contourner par des techniques de traduction d'adresses NAT ou par l'usage d'adresses IP dynamiques. Cependant l'adoption de l'IPv6 reste perçue comme la véritable solution car celle-ci permettrait d'accueillir 2128 adresses IP. Selon l'étude d'Arbor Network, l'adoption du nouveau protocole, en cours de développement depuis 1992, resterait encore très faible, voire vraiment inquiétante : "moins d'un centième de 1% du trafic Internet global".

Mardi dernier, lors d'une conférence de l'IETF (Internet Engineering Task Force), Lorenzo Colitti, ingénieur réseau chez Google, a rappelé l'importance de la migration et explique que le moteur de recherche est disponible sur IPv6 depuis mars 2008 ainsi que plusieurs services tels que Google Maps, Google News, Google Docs ou encore Google Agenda.

Sur sa page Internet dédiée, la société de Mountain View explique : "chez Google nous pensons que l'IPv6 est essentiel pour préserver la santé et l'ouverture de l'Internet (...) l'IPv6 permettra aussi d'assurer la croissance de l'Internet". Pour Google il s'agit aussi de multiplier les innovations futures, notamment avec le développement d'appareils capables de se connecter directement à Internet sans passer par un serveur tier. C'est précisément cet argument que le fournisseur d'accès français Nerim mentionna après avoir basculé son réseau en mars 2003 : " avec une population mondiale de 50 milliards d'habitants, où chaque personne disposerait d'une centaine d'accès Internet il y aurait assez d'adresses pour que chaque ordinateur, imprimante, téléphone mobile, console de jeu, système d'alarme, réfrigérateur, cafetière ... ait un accès Internet complet avec une adresse IP unique".

Pour M. Colitti, le coût des routeurs NAT devrait considérablement augmenter et leur maintenance reste très compliquée. Finalement le passage à l'IPv6 semble inévitable et les sociétés refusant de migrer ne feraient que repousser cet investissement.

Depuis 2002, et afin de préparer cette migration, l'Union Européenne a investi 90 millions d'euros et prévoit que d'ici à 2010, un quart du trafic Internet européen soit en IPv6. Dans l'Hexagone, en 2005 le FAI Orange Internet s'est lancé dans l'expérience suivi par Free.fr en septembre 2007.
Quelques heures avant la reprise des débats relatifs à la loi "Création et Internet" à l'Assemblée nationale (à partir de 16 heures), une trentaine d'artistes de la musique et du cinéma a tenu à afficher son soutien au projet lundi matin à l'occasion d'une conférence de presse organisée par la Sacem. L'occasion, pour des artistes comme Jean-Jacques Annaud, Sanseverino, Renan Luce, Bertrand Burgalat ou Jean-Claude Carrière, de défendre le bien-fondé du projet, mais aussi de fustiger, dans le désordre, partisans de la gratuité, complaisance des médias et démagogie ambiante. Baroud d'honneur avant la dernière ligne droite ?

Trois ans après les débats associés à la loi DADVSI, difficile d'éviter les redites, et la trentaine d'artistes réunie sous l'égide de la Sacem lundi matin n'a pu éviter certaines antiennes. Relativement convenu, le discours n'en est pas moins celui d'une profession diverse - ici représentée par un aréopage symbole de sa diversité : cinéastes (JJ Annaud, JC Carrière, A Corneau), variété et nouvelle scène (R Luce, C Mahé, E Da Silva), jazzmen et indépendants - qui craint pour son avenir, et refuse qu'on la suppose manipulée par les majors, syndicats ou sociétés d'auteur.

"C'est une bonne loi, probablement incomplète, mais qui s'ajoute à d'autres lois déjà existantes", a affirmé Jean-Claude Carrière, pour qui il s'agit de "défendre un droit attaqué par la gratuité". « Sur les forums, les internautes ne demandent pas comment ne pas se faire piquer, mais juste comment télécharger », appuie Sanseverino, pour qui il est simplement devenu logique de récupérer musique et films par ce biais.

Alain Corneau s'est de son côté insurgé contre le caractère "quasi-mystique" que l'on confère à Internet. "Il s'agit d'un moyen de communication créé par les hommes, on doit donc pouvoir le réguler", a-t-il affirmé, avant de rappeler qu'il était logique qu'un vol soit sanctionné par une privation de libertés et donc de rejeter l'argument selon lequel la suspension de l'abonnement à Internet constituait une violation des libertés individuelles. "Quand on vole dans un magasin, on s'expose à aller en prison", résume-t-il. "La liberté d'expression est justement indissociable du droit d'auteur", défend encore JC Carrière, "si on lui coupe ces droits, l'auteur se retrouve asservi".

Autre argument, qui fait l'unanimité lundi parmi les artistes présents : laisser le piratage saper les revenus de l'industrie, c'est compromettre la diversité culturelle. "C'est ça qui est liberticide, puisqu'on ne pourra plus offrir au citoyen un point de vue très large", commente Bertrand Burgalat, qui dit craindre que seuls les grands groupes, et donc les grandes majors, puissent survivre.

La fronde des internautes ne serait donc pas justifiée. "Si les gens sont énervés, c'est qu'ils veulent continuer à télécharger tranquillement", proteste Alain Corneau. D'autres soulignent le traitement accordé au sujet par les médias, accusés de faire leurs "choux gras" d'une affaire amplifiée par la démagogie dont font preuve certains politiques. "Cette loi est juste même si elle vient d'un gouvernement auquel on n'adhère pas", soutient Da Silva à l'issue d'une longue diatribe. « On ne surveille pas les internautes, on surveille les oeuvres », ajoute-t-il.

Les Anciens contre les Modernes ?

Après quinze jours de suspension, c'est donc lundi après-midi, vers 17h30, que doivent reprendre les débats à l'Assemblée nationale. Un laps de temps malvenu pour les défenseurs du projet de loi, puisqu'il a permis au Parlement européen de se prononcer en faveur d'un rapport selon lequel la suspension de l'accès à Internet équivaudrait à une violation du droit à l'accès à l'éducation, considéré comme une liberté fondamentale.

Bien que cette décision n'ait aucune portée juridique pour Bernard Miyet, président du directoire de la Sacem comme pour Franck Riester, rapporteur UMP du projet de loi, elle constituera un soutien bienvenu à l'argumentation de députés qui suggèrent qu'une amende, et non une suspension de l'accès à Internet, vienne frapper les contrevenants. Quatre amendements allant dans ce sens ont ainsi été déposés par les députés Martin Lalande (UMP) et Jean Dionis du Séjour (NC). Il se murmure d'ailleurs que la majorité pourrait finalement défendre cette idée, avant de revenir à la suspension de l'abonnement une fois que les fournisseurs d'accès auront pu expérimenter les moyens de la mettre en oeuvre, même si officiellement, le gouvernement estime que l'amende est par essence "inégalitaire", et reviendrait à un "permis de télécharger" pour ceux qui en ont les moyens.

Incapable de faire l'unanimité au sein de la majorité, le texte laisse sceptiques les jeunes de l'UMP, et ne recueille qu'un assentiment réservé de la part de la secrétaire d'Etat au Numérique, Nathalie Kosciusco-Morizet, que l'on aurait pourtant pensée concernée au premier chef par la question. « Il faut réduire le décalage entre les attentes du public et ce qu'on lui propose », a-t-elle déclaré dimanche dans une interview au JDD, tout en concédant que le texte n'épuisait « pas la question des modèles économiques ».

L'histoire de la littérature a montré qu'il était possible de s'affranchir des modèles littéraires issus de l'Antiquité. En ira-t-il de même pour la diffusion de la Culture à l'heure d'Internet, que les artistes réunis lundi reconnaissaient comme un formidable outil pour lutter contre le sectarisme et encourager la découverte ?

Liste complète des artistes présents :

Musique : Françoise Hardy, Dany, Aldebert, Louisy Joseph, Sanseverino, Alain Chamfort, Christophe Mae, William Baldé, Jean Fauque, Claude Lemesle, Renan Luce, Didier Lockwood, Agnès Bihl, Bernard Cavanna, Maxime Le Forestier, Thomas Dutronc, Gotan Project, Ridan, Ycare, Da Silva, Bertrand Burgalat, Jean-Patrick Capdevielle, Philippe Lavil, Tété, Daphné, Yves Simon, Arthur H, Stanislas.

Cinéma : Jean-Jacques Annaud, Christian Carrion, Jean-Claude Carrière, Alain Corneau, Radu Milhaileanu, Nadine Trintignant.

Audiovisuel : William Karel, Illustration : Wiaz.
le 30/03/2009 à 21:31
The Pirate Bay s'invite sur Facebook
Après avoir annoncé IPREDator, un service de réseau virtuel privé permettant de contrer les différentes politiques de riposte graduée à travers le monde, le site de partage de fichiers bitTorrent joue désormais la carte virale.

En effet, les développeurs du site The Pirate Bay ont lancé une offensive de taille en faisant usage de l'interface de programmation de Facebook. Désormais, si vous appréciez particulièrement un certain fichier torrent, il sera possible de l'ajouter en favori sur votre profil de Facebook. De leur côté, vos amis pourront directement télécharger celui-ci depuis votre page personnelle.

Si cette stratégie favorisera certainement la popularité du site The Pirate Bay, l'on pourrait s'interroger à nouveau sur l'anonymat de l'internaute sur la Toile. En effet, avec plus 250 millions de membres, Facebook est une véritable mine d'informations personnelles qui pourrait jouer en la faveur des autorités. Si l'ajout d'un fichier torrent à votre profil de Facebook ne signifie pas pour autant que vous avez téléchargé ce dernier, cela ne manquera pas de soulever le doute aux yeux de certaines personnes.
LoadingChargement en cours