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Contre toute attente, et contre l'avis du gouvernement, l'Assemblée nationale a voté mardi soir un amendement, le 494, qui vise à amnistier les actes de téléchargement illégal antérieurs à l'entrée en vigueur de la loi "Création et Internet". Déposé par les députés UMP Alain Suguenot, Marc Le Fur et Michel Lezeau, il part du principe qu'il convient de ne pas sanctionner des actes qui à terme, doivent l'être par la nouvellement instituée Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).

« Sont ainsi amnistiées les contraventions dressées en vertu des articles R. 335-3 et R. 335-4 du code de la propriété intellectuelle, lorsqu'elles ont été commises avant l'entrée en vigueur de la loi... », expose le texte. Ces articles, issus de la loi DADVSI, sont ceux qui sanctionnent d'une amende de quatrième classe le contournement de mesures techniques de protection (DRM) ou la copie numérique d'une oeuvre sans l'autorisation de son auteur.

« Sont également amnistiés les faits délictueux et les condamnations qui auraient été prononcées en application de l'article L. 335-4 du code de la propriété intellectuelle pour des téléchargements d'oeuvres protégées par le biais du réseau internet, lorsqu'elles ont été commises avant l'entrée en vigueur de la loi », ajoute l'amendement 494.

L'approbation de cette proposition, en faveur de laquelle se sont prononcés plusieurs des députés UMP présents, a suscité une certaine surprise mardi soir sur les bancs de l'hémicycle. D'autres amendements, suggérant que la Haute Autorité ne puisse instruire des cas dont l'autorité judiciaire a déjà été chargée, ont quant à eux été rejetés.

Encore faut-il, pour que l'amnistie soit avalisée, que le projet de loi soit voté et que cet amendement ne soit pas retoqué par la commission mixte paritaire ou le Conseil constitutionnel, si ce dernier était saisi. En l'état, l'amendement 494 correspond tout de même à une abrogation pure et simple des principales mesures issues de la loi DADVSI.
Il y a exactement cinq ans, Google dévoilait Gmail, le premier webmail offrant 1 Go de capacité de stockage. Au fil des années, le service gagna en popularité et selon Todd Jackson, chef Produit chez Google, Gmail accueillerait aujourd'hui 150 millions d'utilisateurs à travers le monde.

Qu'il s'agisse du chat intégré, de Gmail Labs ou de Google Apps, le service évolue en permanence offrant toujours plus de fonctionnalités à activer selon les besoins de l'utilisateur. En novembre dernier la firme de Mountain View introduisit une série de thèmes graphiques permettant de personnaliser l'apparence du service. Cette option est désormais disponible pour les comptes Google Apps et gérée de manière individuelle pour chaque boite électronique créée à partir du nom de domaine. Par ailleurs, notez que Gmail Labs est maintenant accessible dans plusieurs langues. Les modules de cette section étaient déjà traduits mais les ingénieurs souhaitaient peaufiner les performances globales du service et procéder à plusieurs évaluations.

En effet, sur son blog officiel, l'équipe de Gmail explique l'enjeu de la tâche : "à chaque fois qu'un utilisateur se connecte sur Gmail, nous créons une version personnalisée du Javascript basée sur les fonctionnalités du Labs qui ont été activées. Dans la mesure où il y a 43 modules, cela fait 243 de configurations Javascript possibles que l'internaute peut recevoir. Si l'on rajoute les 49 langues prises en charge par le Labs, cela donne 49x243 de possibilités".
Malgré l'état d'alerte des spécialistes en sécurité informatique, l'activation du ver Conficker à minuit cette nuit ne s'est pas avérée aussi virulente que l'on aurait pu l'imaginer. Cependant, certains chercheurs estiment qu'il pourrait s'agir d'un leurre.

Conficker, aussi connu sous le nom de Downadup, a fait son apparition au mois de décembre dernier pour se propager à grande vitesse d'un ordinateur à l'autre, de part et d'autre de la Toile. Mi-janvier, l'éditeur des solutions de sécurité Symantec sonnait l'alerte et expliquait que ce malware était capable de s'infiltrer au sein des réseaux locaux puis d'exploiter une faille de sécurité sur les machines tournant sous Windows XP et Vista. Cette vulnérabilité fut précédemment repérée et corrigée par Microsoft au mois d'octobre 2008. Symantec a d'ailleurs publié un utilitaire permettant d'identifier et de détruire le ver.

En analysant Conficker, les experts avaient prévenu d'une activation au premier avril. Alors que ce ver a été programmé pour prendre le contrôle de 250 serveurs par jour, depuis minuit, il génére 50 000 noms de domaine et sélectionne au hasard 500 d'entre eux pour centraliser l'attaque tout en la rendant plus difficile à localiser. Pour l'heure, l'offensive n'a pas fait de ravages, mais selon les spécialistes, les créateurs du malware seraient "des gens très sophistiqués, très professionnels, très déterminés et savent de quelle manière implementer ou effectuer des changements".

Interrogé par le magazine InfoWorld, Toralv Dirro, du département de sécurité chez McAfee, explique : "ce serait stupide de la part des gars qui contrôlent Conficker d'utiliser la première opportunité alors que tout le monde s'excite à son sujet tout en l'observant avec précision", puis ajoute: "s'il devait se passer quelque chose ce serait dans les prochains jours".

On estime que Conficker aurait infecté 12 millions de machines.Crédits : Microsoft.com - Propagation du ver Conficker
L'UFC Que Choisir vient à nouveau de porter plainte contre CDiscount. L'association de défense des consommateurs pointe du doigt les nombreux retards de livraison de marchandises notamment sur la période de Noël. Certains clients notent aussi de faux prix cassés, une opération marketing jugée mensongère. A ce sujet, le Figaro rapporte : "d'autres consommateurs ont remarqué que, derrière le discours marketing agressif (des prix +hallucinants+, +historiques+, +jamais vus+...) se cachaient parfois des ristournes de seulement quelques centimes".

La plainte a été déposée au début du mois de mars devant le procureur de la république de Bordeaux et concerne aussi deux autres sites Internet francophones : Fashionshopping.com et Lemagiciendesprix.com, lesquels, dans certains cas, n'enverraient tout simplement pas de marchandises.

L'année dernière, l'UFC avait poursuivi le cybermarchand pour clauses abusives et illicites et en janvier 2006 pour publicité mensongère.
Les internautes qui ont cherché à suivre la retransmission en ligne des débats liés à la loi "Création et Internet" lundi soir ont eu la mauvaise surprise, pendant quelques minutes, de ne plus pouvoir accéder au flux vidéo. Mardi après-midi, à la reprise des débats, les députés n'ont pas manqué de signaler l'incident, logiquement attribué à un trop grand afflux d'internautes sur le site.

Interpellé par Christian Paul, député PS, le président de la séance a confirmé qu'une enquête serait conduite pour déterminer les raisons de cette interruption, et que des mesures seraient prises afin de garantir la qualité de service du site. D'après les informations qu'il contient, le site de l'Assemblée nationale est hébergé par Colt, la diffusion vidéo étant assurée par Akamai.

Sans entrer dans le détail des statistiques, il a confirmé que le site de l'Assemblée nationale avait enregistré « plusieurs milliers de connexions simultanées ». Preuve, pour les députés de l'opposition, de l'intérêt des internautes pour le débat relatif au droit d'auteur à l'heure du numérique.

Les débats suivent actuellement leur cours, et peuvent - au moins pour l'instant - être suivis, en vidéo (Flash ou flux MPEG4 à lire via VLC), depuis cette page.
L'Assemblée nationale a voté mardi soir, vers 18h25, un amendement déposé par le rapporteur du projet de loi, Franck Riester, instituant le principe de valorisation de l'offre légale en matière de musique ou de cinéma sur Internet. Particulièrement décrié, il fixe la mise en place d'un "label" qui récompenserait les services vertueux, et la mise en avant de ces derniers dans les différents moyens d'accès à l'information, comme les moteurs de recherche.

Cet amendement confère donc à la Haute Autorité instituée par le projet de loi le pouvoir de décerner un label permettant d'identifier les sites parfaitement légaux, et « veille à la mise en place ainsi qu'à l'actualisation d'un système de référencement de ces mêmes offres par les logiciels permettant de trouver des ressources sur les réseaux de communications électroniques » - autrement dit, les moteurs de recherche.

Il confie également à l'Hadopi la responsabilité de veiller à la conduite des expérimentations visant à mettre en place des "filtres" interdisant l'accès aux fichiers illégaux.

Ces deux idées donnent de l'urticaire à l'opposition, qui n'a de cesse d'en dénoncer les travers, à commencer par la menace qu'elle représente pour la neutralité du Net. Pour Jean-Pierre Brard, un tel dispositif revient à la mise en place d'une "culture officielle", préjudiciable à la diversité, "selon un cahier des charges dont on ignore tout".

Martine Billard insiste quant à elle sur le fait que le filtrage n'a jamais marché pour les contenus pédopornographiques ou à caractère nazi, et qu'aucun logiciel visant à en interdire l'accès n'a jamais pu être labellisé. Il lui parait donc difficile d'y parvenir pour la musique ou les films, fichiers protéiformes bien difficiles à déceler.

Patrick Bloche fustige pour sa part la "schizophrénie" de l'Hadopi, "à la fois juge et partie" puisqu'il lui incombe aussi bien de sanctionner que de définir les limites de l'offre légale.

Texte complet de l'amendement 50.
Microsoft avance pas à pas, de build en build, vers la sortie de Windows 7. De l'eau a coulé sous les ponts depuis la sortie de la Beta publique, de nombreuses autres versions ont vu le jour et ont parfois été diffusées sur BitTorrent, et on attend désormais la Release Candidate, vraisemblablement prévue pour le mois de mai.

Disponible depuis le 21 mars sur BitTorrent et déjà échangée par quelques milliers d'internautes, la build 7068 apporte à l'instar de la build 7048 quelques changements cosmétiques mineurs, en particulier de nouveaux fonds d'écrans et des gadgets mis à jour. De nombreuses corrections invisibles à l'oeil nu ont également vraisemblablement été apportées.

La dernière build en date, compilée le 27 mars et estampillée quant à elle 7070, serait justement d'après certaines sources la Release Candidate. Cette version serait transmise à une sélection de testeurs au cours du mois d'avril, avant d'être distribuée plus largement, à tous les abonnés TechNet Plus notamment, au mois de mai.

Microsoft n'a pour sa part communiqué aucune nouvelle information au sujet de Windows 7, successeur attendu de Windows Vista.
Le 23 février dernier, le tribunal de commerce de Paris avait ordonné à France Télécom de ne plus réserver sa chaîne « Orange Sport » à ses seuls clients haut débit. Une décision qui donnait raison à SFR et Free, qui demandaient la fin de l'exclusivité de cette diffusion.

Orange avait alors annoncé suspendre la commercialisation de sa chaîne jusqu'au 31 mars. L'opérateur avait en effet demandé à la cour d'appel de suspendre l'exécution provisoire du jugement, et c'est aujourd'hui qu'a été rendu ce premier jugement.

Malheureusement pour l'opérateur, la cour d'appel n'a pas été convaincue par ses arguments. Elle vient en effet de rejeter la demande d'Orange, selon l'AFP. Elle confirme ainsi qu'il est toujours interdit de subordonner l'abonnement à Orange Sport à une souscription triple play (télévision, téléphone et Internet).

Le mois dernier, évoquant l'éventualité d'un tel jugement, l'opérateur avait annoncé qu'il serait dans « l'obligation » de prolonger l'arrêt de la commercialisation d'Orange Sport, et ce jusqu'à la décision de la cour d'appel sur le fond du dossier, prévue cet été.
Décidément, la campagne Vista Capable ne se sera pas déroulée sans problèmes. Si Microsoft a récemment évité un recours collectif contre une série d'utilisateurs mécontents des performances de Windows Vista sur leur machine, la saga continue et prend cette fois une nouvelle tournure.

En effet, nous apprenons qu'une autre plainte vient d'être déposée par un couple de l'état de l'Ohio, non pas contre l'éditeur de Redmond mais le fabricant Acer. Les plaignants estiment que des ordinateurs portables dotés d'1 Go de mémoire vive ne peuvent tout simplement pas faire tourner le système d'exploitation incriminé.

Lora et Clay Wolph affirment que l'Aspire 4520-5458, acheté pour 568 dollars en avril 2008 à Wal-Mart plante constamment lorsqu'ils essaient de démarrer Windows Vista Home Premium. En plus d'1 Go de mémoire vive, la machine embarque le chipset graphique Nvidia GeForce 610M. Le couple a dû rajouter un gigaoctet de RAM, une dépense évaluée à 157 dollars.

De son côté, la firme taïwanaise explique qu'au travers des recommandations de Microsoft, les machines dotées d'1 Go de mémoire vive s'avèrent parfaitement compatibles avec le système Vista. Cet argument est contesté par les plaignants qui soulignent qu'un quart de cette mémoire est partagé avec la carte graphique et que certaines fonctionnalités du système tels que l'interface Aero et le Media Center ne peuvent fonctionner.

Lora et Clay Wolph affirment qu'Acer n'applique pas ses obligations de garantie et viole les lois de protection du client régies par l'état de Californie. Par ailleurs, ils demandent à ce que cette affaire soit portée en recours collectif.
Le FBI vient de publier un rapport mettant en évidence une augmentation des plaintes déposées par les internautes américains face aux cybercrimes. Ces chiffres proviennent de l'iC3 (Crime Complaint Center), le bureau central des dépositions.

En 2008, les autorités auraient enregistré 275 284 plaintes pour une perte totale de 264,59 millions de dollars. Pour chacune des plaintes cela représenterait en moyenne la somme de 931 dollars. Dans 32% des cas, la victime ne recevrait pas la marchandise payée ou la versement pour un objet envoyé par courrier postal. En moyenne, il est estimé que la somme perdue dans ce genre de cas s'élève à 800 dollars. Les sites d'enchères sont aussi pointés du doigt et représenteraient 25% des actions frauduleuses pour un préjudice moyen de 610 dollars.

Le FBI a mis en place un système permettant de traquer l'origine de chaque fraude et, en recueillant l'ensemble des données, a concocté une carte géographique. Ces crimes trouvent principalement leurs sources dans les états de Californie, de Floride, du Texas et du District de Colombia. A l'échelle internationale, les Etats-Unis accueilleraient 66,1% des fraudeurs, loin devant le Royaume-Uni (10,5%), le Niger (7,5%) et le Canada (3,1%).

Par rapport à l'année 2007, ces chiffres montrent une progression du cybercrime de 33%. Retrouvez l'intégralité de ce rapport ici (PDF).
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