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Linus Torvalds a annoncé mardi la sortie du noyau Linux 2.6.29 qui n'introduit guère de réelle nouveauté, mais vient essentiellement corriger de nombreux bugs, et enrichir la compatibilité matérielle, avec l'intégration de nouveaux pilotes, qui permettront par exemple de gérer un composant Wimax.

On signalera tout de même la prise en charge des systèmes de fichiers Btrfs, encore expérimental et développé par Oracle, et Squashfs 4.0, ou la possibilité de gérer maintenant jusqu'à 4096 processeurs.

Hormis pour les amateurs de technique, la principale nouveauté de ce noyau Linux sera sans doute l'intégration d'un nouveau logo : afin de sensibiliser les Linuxiens au sort du Diable de Tasmanie, Linux Torvalds a en effet opté pour « Tuz », croisement entre cet irascible animal australien et le « Tux » dont on a l'habitude. On le trouvera à l'adresse Documentation/logo.svg.

On pourra consulter, en anglais, la liste complète des modifications, ajouts et corrections de ce noyau 2.6.29 via ce lien.
Précurseur de l'écoute de musique gratuite et légale sur Internet, l'américain Last.fm, filiale de CBS Interactive, risque cependant de perdre bon nombre d'utilisateurs. En effet, l'équipe annonce l'introduction d'une souscription pour les utilisateurs en dehors des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de l'Allemagne. Il faudra bientôt payer 2,5 euros chaque mois pour continuer à jouer les artistes répertoriés et leurs radios associées.

Crée en 2002 Last.fm compte aujourd'hui plus de 30 millions d'utilisateurs et dispose d'un catalogue de 7 millions de titres. Sur le blog officiel de la firme, aucune raison n'a été évoquée pour l'introduction de ce nouveau modèle économique, ni pourquoi trois pays sont épargnés par cette décision. L'on imagine que le service tente de s'accorder sur les problèmes de droits d'auteurs pour chaque pays. Un porte-parole de la société explique cependant : "les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont des marchés importants. Ce sont les pays qui offrent le plus de ressources en termes publicitaires, et cela nous sert à payer les artistes et les maisons de disque pour leur musique. "

La société précise que les autres fonctionnalités du site Internet (recommandations, biographies, vidéos...) resteront gratuites d'accès pour tous.
L'App Store et ses milliers de développeurs concevant autant d'applications sont indéniablement un des ingrédients du succès de l'iPhone. Apple se félicite d'ailleurs de l'attrait que présente l'iPhone pour les développeurs, pour l'aisance du développement d'une part, et pour les conditions jugées attractives de partage des revenus d'autre part. Mais après avoir refusé de nombreuses applications sans réelle justification, la firme de Cupertino pourrait bien se mettre quelques développeurs de plus à dos, en imposant de nouvelles conditions à ces derniers.

Apple s'octroie effectivement 30% des revenus issus de la vente d'une application au titre des services rendus et reverse le reste au développeur. Il se pourrait en revanche que dans le cadre du remboursement d'une application, celui-ci soit entièrement à la charge du développeur, y compris les 30% qu'Apple a encaissé une bonne fois pour toute. Les nouvelles conditions imposeraient en effet la possibilité pour les clients de se faire rembourser une application dans les 3 mois suivant son achat, d'après le site internet Kotaku.

Chez Google, l'offre satisfait ou remboursé n'a cours sur l'Android Market que pendant 24 heures. Les développeurs iPhone mécontents quant à eux n'ont d'autre choix que de ne pas accepter les nouveaux termes du contrat, mais ils ne pourront dès lors plus publier d'applications.
Messieurs, réjouissez-vous, le fameux magazine de charme Playboy, que tous connaissent pour ses articles d'investigation et ses chroniques littéraires bien plus que pour ses quelques photos de jeunes filles dévêtues, vient de mettre en ligne une partie de ses archives.

Plus exactement, ce sont 53 numéros - s'échelonnant de 1954 à 2006 - du titre lancé par Hugh Hefner qui sont proposés en accès libre et gratuit (version anglophone uniquement) depuis le site Playboy Archive. Pour profiter de ces archives, il faudra toutefois disposer sur sa machine du composant Silverlight de Microsoft, qui a trouvé là une fort belle manière d'inciter la gent masculine à adopter sa technologie ;-)
Free a récemment déployé une mise à jour majeure à destination de sa Freebox ADSL, passant ainsi de la version 1.4.2 à la version 1.5.0. Comme à l'accoutumée, le fournisseur d'accès ne communique pas sur les changements ou améliorations apportés par la nouvelle version, et ce sont donc les Freenautes qui les découvrent par leurs propres moyens.

Les Freebox ADSL version 1.5.0 bénéficient désormais de l'UPnP (Universal Plug and Play). Il s'agit d'un protocole réseau automatisant l'ouverture de ports vers les applications compatibles. Certains logiciels de messagerie instantanée (dont Windows Live Messenger), de téléchargement (des clients BitTorrent) ou encore certaines consoles de jeu peuvent ainsi ouvrir des connexions directes pour optimiser le transfert des données.

Intégré aux routeurs concurrents (Livebox et Neufbox notamment) depuis plusieurs mois, l'UPnP permet donc de se passer de fastidieuses étapes de configuration, mais présente des risques en terme de sécurité. Une application malicieuse est effectivement libre de s'ouvrir des connexions sans le consentement de l'utilisateur. La prudence est donc de mise.

Cette mise à jour concerne les Freebox ADSL des deux dernières générations (versions 4 et 5) et s'effectue au redémarrage du modem. L'activation de l'UPnP se fait ensuite au travers de l'interface de gestion de la Freebox et est effective au terme d'un second redémarrage.

La course au plus gros bouquet de télévision reprend également puisqu'avec 28 nouvelles chaines ajoutées aujourd'hui, Free revendique le plus gros bouquet avec 150 chaines gratuites accessibles dans le bouquet de base ainsi que 150 chaines optionnelles. Le bouquet gratuit est ainsi enrichit de 6 chaines locales, de 6 chaines étrangères, de 2 chaines en haute définition et d'une chaine musicale.
Alors que la France est en pleine discussion sur l'adoption de la loi Création et Internet avec la mise en place de la riposte graduée contre l'internaute soupçonné de téléchagarment illégal, le site de partage de fichiers torrent The Pirate Bay joue la carte de la provocation et annonce le lancement d'un service VPN.

Cette initiative sera lancée au premier avril prochain alors que la loi IPRED (Intellectual Property Rights Enforcement Directive) devrait entrer en vigueur en Suède. Cette directive permettra aux industries culturelles de collecter des informations personnelles sur des personnes ayant été suspectées de transferts illégaux de fichiers. Plusieurs milliers de personnes se sont opposés à cette loi, à commencer par un groupe sur Facebook réunissant près de 90 000 personnes.

A cette occasion, The Pirate Bay devrait sortir IPREDator un service permettant aux internautes de rester anonymes en utilisant un réseau privé virtuel qui masquera leur adresse IP. En Effet, qu'il s'agisse de la Suède avec IPRED ou de la France avec Hadopi, la question de l'adresse IP reste véritablement au coeur du débat. Pour certains il s'agit de la solution qui permettra d'identifier l'internaute, pourtant l'UFC-Que Choisir a fait constater par un huissier qu'usurper une adresse IP en utilisant celle de quelqu'un d'autre était à la portée de tous. Premièrement lancé en Suède auprès de 500 bêta-testeurs, IPREDator devrait par la suite s'ouvrir aux autres Internautes du monde.

Le site de IPREDator est clair : "nous ne stockons aucune donnée de trafic", ce qui éviterait que industries culturelles n'orchestrent à une intervention ou ne confisquent à nouveau les serveurs de The Pirate Bay.

Un poisson d'avril ? Interrogé par nos soins, Marcin de Kaminski, fondateur du réseau Piratbyrån, à l'origine de The Pirate Bay, explique : "le vrai poisson d'avril s'appelle IPRED", avant d'ajouter : "IPREDator est un service offrant un VPN anonyme à tous ceux qui souhaitent couper court aux problèmes relatifs à IPRED ou Hadopi".

Pour s'inscrire sur la liste d'attente, rendez-vous sur ipredator.se
Entre la censure des moteurs de recherche et la mise en place d'une infrastructure d'écoute des appels par voix sur IP au travers de Skype, la Chine devient experte en matière de filtrage de l'information. Récemment c'est le site de partage de vidéos YouTube, filiale de Google, qui semble avoir été bloqué d'accès.

Depuis lundi, le gouvernement aurait mis en place un système permettant de filtrer les critiques s'opposant au parti communiste local. En effet, ce mois de mars marque la date anniversaire des protestations tibétaines contre le gouvernement local en 1989. YouTube aurait permis la diffusion d'une vidéo mise en ligne par des exilés tibétains montrant plusieurs centaines de soldats chinois prendre d'assaut un monastère tibétain.

Peur de l'Internet ? Certainement pas. Qin Gang, le porte-parole du ministère des affaires étrangère explique : "beaucoup de gens ont la fausse impression que le gouvernement chinois craint l'Internet. En fait, c'est clairement l'opposé", tout en se gardant bien d'ajouter des précisions. Selon Reuters, depuis le mois de janvier, plusieurs centaines de sites Internet tenus par des dissidents chinois ont été bloqués.

YouTube fut précédemment bloqué en Turquie suite à la diffusion de vidéos portant atteinte à l'image de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur de la République turque et héros national. Des procédures similaires ont eu lieu en Thaïlande qui pointait du doigt une vidéo tournant le monarque en dérision : nez rouge, costume de clown ou dents de vampire.
Cet après-midi, à 16 heures, l'ouverture de l'extension de domaine .tel sera finalisée et accessible à tout le monde auprès des bureaux d'enregistrement (registrar) agrégés par l'ICANN, l'organisation en charge de réguler les extensions de domaine.

En mai 2006, l'ICANN a donné son accord pour l'utilisation de l'extension .tel en choisissant la société Telnic LTD pour organiser sa mise en place, son déploiement et sa promotion. Le 3 décembre 2008, la période Sunrise a été ouverte permettant aux détenteurs de marques de réserver leur nom de domaine afin d'éviter toute tentative de cyber squatting. La phase de Landrush s'est déroulée du 3 au 23 février 2009 afin que les particuliers puissent à leur tour déposer, à prix fort, leur nom de domaine. Enfin à 16 heures cet après-midi le .tel sera disponible à tous.

Rappelons que le .tel est une extension particulière puisqu'aucun site Internet ne sera hébergé. En effet, une adresse du type www.monnom.tel fait office de carte de visite virtuelle répertoriant l'ensemble de vos coordonnées ainsi que vos différentes activités sur la Toile (sites Internet, réseaux communautaires, identifiants de messagerie instantanée...). Ainsi, plutôt que de distribuer des cartes de visite à tour de bras, il suffira de se rendre sur un simple URL consultable depuis n'importe quel point de connexion (ordinateur, PDA, téléphone...). Directement à partir de cette adresse il sera possible de composer un message ou d'éffectuer un appel téléphonique. Pierre Berecz, PDG du registrar professionnel Indom, explique : "l'avantage du .tel c'est que l'on peut mettre des renseignements et des coordonnées directement dans le DNS" ce qui permet de synchroniser automatiquement sur l'ensemble des appareils chacune des informations en cas de changement de numéro de téléphone par exemple. "Il s'agit d'un système très simple de plugin qui fonctionne avec tous les types d'appareils", explique M. Berecz avant d'ajouter : "depuis la période de Sunrise, à peu près 30 000 domaines en .tel ont été déposés à travers le monde".

En terme de sécurité, le .tel met en place une véritable dimension communautaire au travers de laquelle le propriétaire d'un nom de domaine peut autoriser les personnes de son choix à visualiser certaines informations privées.

Pour de plus amples informations et des exemples de domain en .tel, rendez-vous ici.
Il y a pas si longtemps, la fameuse chasse au Dahu permettait aux moniteurs de camps de vacances de former les jeunes à observer et découvrir la nature. Quelques années plus tard, la quête est devenue virtuelle et aujourd'hui Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale, lance le jeu ChercheNet.

Cette initiative, imaginée par la société Calypto et en partenariat avec Google France, vise à guider l'adolescent dans ses requêtes sur la Toile. Le jeu consiste à résoudre une série de 10 d'énigmes en triant la multitude d'informations proposées par Internet. En effet si les adolescents d'aujourd'hui connaissent relativement bien les nouvelles technologies, "beaucoup ignorent les dangers de l'Internet et peu se soucient des règles à y respecter".

Les professeurs disposent d'un kit pédagogique (PDF) au travers duquel toutes les fonctionnalités clés du moteur de recherche de Google sont passées en revue (recherche d'images, outils de traduction, Google Documents, Google Maps...) à tel point que l'initiative ressemble plus à une opération marketing que pédagogique. D'ailleurs l'on pourrait aussi se demander pourquoi le ministère de l'Education n'a pas mis en avant un moteur de recherche français tel qu'Exalead par exemple. Notons cependant une introduction au logiciel libre avec la mention de Framasoft.

Pour de plus amples informations, visitez le site officiel de ChercheNet.
Sensio Labs organise en partenariat avec l'AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP) le 1er événement autour du framework Symfony le 11 et 12 juin à Paris.

Un appel à conférencier vient d'être lancé.

Pour connaitre tous les informations, consulter le communiqué.

- Symfony Live : Conférence francophone sur Symfony à Paris les 11 & 12 juin 2009
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