News

le 09/03/2009 à 22:03
Piratage : un nouveau raid en Suède
Alors que le procès de The Pirate Bay s'est clôturé en Suède la semaine dernière, les représentants de l'industrie culturelle entendent bien faire parler d'eux. Après que la MPAA a tenté de dresser un parallèle entre le piratage et le crime organisé, nous apprenons désormais que le cabinet Antpiratbyrån, spécialisé dans la lutte contre le piratage, dévoile au grand jour un raid qui s'est déroulé le 9 février dernier dans une banlieue de Stockholm.

Il a été révélé que les serveurs du service peer-to-peer en question, Sunnydale, contenait 65 terabytes de contenu protégé par des droits d'auteurs. Sans trop de surprise, Henrik Pontén, un avocat défendant les intérêts de l'industrie culturelle, explique que Sunnydale serait la source principale du contenu que l'internaute peut obtenir au travers de The Pirate Bay. Il ajoute aussi : "si ces pirates sont bien organisés ils semblent avoir surestimé leur capacité à se dissimuler, mais ce raid montre clairement que nous pouvons leur mettre la main dessus".

Face à ces propos, Peter Sunde, l'un des membres fondateurs de The Pirate Bay explique au quotidien suédois Svenska Dagbladet : "plus de 800 000 personnes ont participé à The Pirate Bay, donc je ne pense pas que (Sunnydale) soit à l'origine de l'intégralité du contenu. Cependant, il est possible que cela soit une source majeure.".

Le verdict du jugement de The Pirate Bay sera rendu le 17 avril prochain.
En septembre 2007, le géant du cosmétique L'Oréal décida de traîner en justice le site de ventes aux enchères Ebay pour avoir permis à ses membres de commercialiser des objets de contrefaçon. L'Oréal déclarait alors que le préjudice des ventes de faux parfums sur eBay représentait un manque à gagner de plusieurs millions d'euros. Les actions ont été entreprises dans cinq pays européens (France, Espagne, Belgique, Royaume-Uni et Allemagne).

Si la firme a perdu son procès en Belgique au mois d'août dernier, elle reste bien décidée à continuer la procédure judiciaire devant la Cour Suprême au Royaume-Uni. En effet, L'Oréal estime qu'Ebay UK ne met pas en oeuvre tous les moyens nécessaires pour empêcher le trafic d'objets de contrefaçon.

En France, Luc Chatel, le secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation, a annoncé qu'il souhaitait s'attaquer au problème en mettant en place un accord entre les différentes plateformes commerciales sur Internet.
Bien que le format HD DVD promu notamment par Microsoft soit mort et enterré, le géant du logiciel semble avoir quelques réticences à adopter le format concurrent. Windows Vista avait instauré la lecture en natif des DVD vidéos en intégrant le codec MPEG-2, on pourrait donc s'attendre à ce que Windows 7 supporte la lecture des Blu-ray, et pourtant...

"La prise en charge des Blu-ray vidéos sera fournie par les concepteurs d'ordinateurs ou de lecteurs," indique ainsi le directeur du développement de Windows Steven Sinofsky dans un email publié par un site spécialisé. Il ne manque pas en revanche de rappeler que, à l'instar de Windows Vista Service Pack 2, Windows 7 supportera pourtant la gravure de disques de données dans ce format. Les nouvelles possibilités d'extension du Windows Media Center lui permettront en outre de supporter les Blu-ray.

Les réticences de Microsoft viennent probablement des droits de licences élevés réclamés par la Blu-ray disc association et les nombreux promoteurs du Blu-ray. Les détenteurs des brevets de l'unique survivant des supports de stockages pour la haute définition travaillent cependant sur une simplification des licences, censée relancer l'attrait pour ce format qui peine à s'imposer. Microsoft devrait donc reverser 9,50 dollars à ce consortium pour chaque Windows 7 vendu supportant la lecture des Blu-ray vidéos. Une fonction qu'il pourrait à l'avenir réserver à l'Édition Intégrale (Ultimate) de son futur système d'exploitation ?

Membre de la Blu-ray disc association, Apple semble pour sa part miser sur la distribution dématérialisée de films, par le biais de son iTunes Store, et n'a pas non plus l'air enclin à adopter ce format.
La polémique a fait le tour des médias ce week-end, d'Internet aux journaux télévisés de 20 heures, amenant le service en ligne Faismesdevoirs.com à fermer ses portes quelques heures seulement après son lancement. Ce dernier proposait comme son nom l'indiquait aux élèves fortunés de faire leurs devoirs en échange d'une rétribution financière, allant de quelques euros pour un simple exercice à une dizaine d'euros pour des devoirs plus conséquents, et levait la question de l'égalité des chances.

Pour Stéphane Boukris, également fondateur d'un site d'échange de services à domicile, "les nouvelles technologies doivent servir à nous améliorer et non à nous assister" et le site Fais mes devoirs va tous comptes faits "à l'encontre de ses propres valeurs".

C'est ainsi que le site Jefaismesdevoirs.com devrait voir le jour fin avril 2009 sur les cendres de Faismesdevoirs.com. Les fondateurs d'un service d'entre-aide scolaire gratuite sur le point de se lancer ont effectivement profité de cette vague médiatique et renommé leur projet. Il s'agirait cette fois d'aide et non de réalisation de devoirs complets. Non sans cibler le service qui vient de fermer, le communiqué de presse propose cette fois de mettre gratuitement en relation des étudiants aux compétences complémentaires, avec la participation de professeurs. Stéphane Boukris a d'ailleurs déclaré au site La Croix réfléchir à la possibilité d'intenter une action en justice contre ce site.

En restant plus discrets, d'autres sites internet comme Fichesdelecture.com, proposant des analyses complètes de livres pour la préparation du bac de français, ont quant à eux résisté à la polémique et proposent toujours leurs services payants aux élèves.
Le domaine de la recherche sur Internet serait-il en passe d'évoluer et de voir émerger de nouveaux acteurs de qualité ? C'est en tout cas ce que souhaite le physicien britannique Stephen Wolfram qui annonce la disponibilité prochaine d'une nouveau moteur sobrement baptisé Wolfram alpha.

A la différence de Google, Wolfram tentera de répondre à des questions précises en structurant les données du web pour les coupler à plusieurs millions d'algorithmes. Au final, l'internaute devrait trouver une réponse précise à une question particulière. Peu d'informations ont été publiées sur la mise en oeuvre de cette recherche sémantique mais l'on sait que le moteur ne se base pas sur les technologies standards de la sémantique telles que langage d'ontologie web (OWL), RDF ou le langage de requête Sparql recommandé par le consortium W3C. Le travail de M.Wolfram dans le domaine du langage naturel rejoint celui de Microsoft qui racheta le moteur Powerset au mois de juillet dernier et d'IAC Corp qui annonçait en octobre une version plus pertinente de Ask.com.

Le physicien souligne que seules les questions ayant une réponse précise et qui ne font pas l'objet de débats trouveront réponse. En clair, le moteur se basera sur des faits précis.

Son créateur semble en tout cas bien ambitieux et déclare : "c'est précisément ce que les gens pensaient qu'un ordinateur serait capable de faire il y a cinquante ans". Wolfram devrait être dévoilé au mois de mai prochain.
Entrave européenne au principe de riposte graduée décidé par le gouvernement dans le cadre du projet de loi "Création et Internet", l'amendement 138 initialement déposé par Guy Bono fait son retour dans le « paquet télécom » au Parlement européen. Il porte maintenant la référence d'amendement 46, et se voit cette fois déposé par la rapporteuse du texte, Catherine Trautman.

L'amendement 138, c'est ce texte qui réaffirme le rôle prépondérant et incontournable de l'autorité judiciaire pour toute action susceptible d'entraîner une restriction des droits et libertés fondamentaux de l'individu. Bien que son cadre soit bien plus large que celui de l'Internet, il compromet le concept de riposte graduée à la française, qui prévoit qu'une Autorité instituée par l'Etat ait le pouvoir de suspendre l'accès à Internet d'un citoyen convaincu de téléchargement illégal.

Validé par les parlementaires européens, à une majorité de 88%, l'amendement 138 aura finalement été évincé des débats relatifs au paquet Télécom suite à l'intervention française. "Le Parlement européen a réintroduit par la porte démocratique ce que Sarkozy avait fait sortir par la fenêtre diplomatique", se félicite le député européen Guy Bono, qui signale par ailleurs le report sine die du rapport Ortega, qui suggérait une approche graduée dans la mise en application des sanctions relatives au piratage sur Internet.

L'amendement 138, devenu 46, devra maintenant être validé par la Commission européenne, avant d'être soumis au vote du Parlement lors de la deuxième lecture du paquet Télécom.
Pendant plusieurs années, YouTube fut pointé du doigt par différents représentants de l'industrie cinématographique aux Etats-Unis, mais aussi dans le reste du monde. En effet, plusieurs internautes se servaient de la plateforme de partage de vidéos sur Internet pour mettre à disposition gratuitement plusieurs types de contenus protégés par des droits d'auteurs (séries TV, films...).

Depuis, la filiale de Google a mis en place Content Manager un système de filtrage permettant de reconnaître automatiquement les contenus illégaux mis en ligne grâce à une base de signatures numériques. Pourtant, un petit malin a trouvé le moyen de contourner cette mesure, il a crée Muziic.

Muziic se présente sous la forme d'un logiciel à télécharger (pour Windows seulement) au travers duquel il est possible de lire en streaming l'intégralité du contenu musical de YouTube. "C'est réellement légal et 100% gratuit", explique Nelson, le créateur de cette application âgé seulement de 15 ans, puis ajoute : "alors que bien souvent, les services gratuits ne sont pas complètement légaux et vice-versa".

Muziic permet, entre autres, de créer des listes de lecture, d'organiser les chansons et d'effectuer des recherches directement au sein de la base de données de YouTube.

Seulement voilà, Google a signé plusieurs partenariats avec différentes maisons de disque et leur reverse des royalties basées sur le nombre d'écoutes des morceaux hébergés sur YouTube. De son côté, la firme de Mountain View tire partie des publicités générées sur le site de YouTube. Puisque Muziic permet de lire directement les chansons depuis les serveurs de YouTube, Google ne génère donc plus de trafic publicitaire.

Interrogé par Cnet.com, l'un des porte-paroles de Google explique que la firme est en train de se pencher sur ce problème mais qu'"à première vue, il semblerait que ce site soit en violation des conditions d'utilisation de l'interface de programmation de YouTube".
le 06/03/2009 à 21:58
Magix cjQuery
Magix cjQuery est une bibliothèque écrite en PHP 5 permettant intégrer jQuery.

Elle va vous permettre d'effectuer le contrôle de vos données, s'intégrer dans la majorité des Frameworks existants.

Mais la grande force de cette bibliothèque concernant la manipulation de jQuery avec votre code PHP comme ceci vous aurez moins de soucis.

Bien sur, Magix cjQuery est aussi pour optimiser les performances de vos sites Webs.

- Site officiel Magix cjQuery
Non content d'inquiéter les défenseurs des libertés individuelles, le projet de loi "Création et Internet" pourrait également porter préjudice aux utilisateurs de logiciels libres, condamne vendredi l'April dans un communiqué. D'où vient la menace ? La Haute autorité (Hadopi) qu'instituerait le projet de loi enverra avertissements et sanctions aux titulaires de lignes Internet ayant été utilisées pour des téléchargements illégaux. Il se peut toutefois que ni l'abonné, ni ses proches, n'aient effectué ces échanges.

Afin que l'utilisateur de bonne foi, celui qui par exemple se serait fait pirater sa ligne, puisse prouver sa bonne foi, le projet de loi propose de systématiser l'installation d'un logiciel de "sécurisation" de la ligne. Celui-ci bloquerait les échanges illégaux et saurait avertir un serveur distant s'il venait à être désactivé, comme le révèle un rapport de la Commission Générale des Technologies de l'Information, récemment rendu public.

Ainsi, l'utilisateur serait protégé en permanence, et n'aurait rien à craindre de l'Hadopi. Problème : un tel logiciel a de bonnes chances de n'être proposé que sous Windows, voire Mac OS. Même s'il était décliné sur des systèmes ouverts tels que Linux, l'utilisateur aurait beau jeu de le désactiver ou de le contourner, et son efficacité serait nulle.

De la même façon que les systèmes de DRM n'ont jamais été compatibles avec Linux, l'April s'attend donc à ce que la solution propriétaire - on imagine mal avoir accès aux sources d'un tel logiciel - ne s'applique pas aux utilisateurs de systèmes libres. "Dès lors, avec l'Hadopi, les utilisateurs de systèmes libres se retrouveront dans une insécurité juridique discriminatoire intolérable", estiment ses représentants, à qui il parait difficile de donner tort, puisque aucun autre moyen de leur permettrait de faire valoir leur bonne foi en cas de recours suite à une décision injustifiée.
LoadingChargement en cours