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Le site communautaire de partage de photos Flickr a récemment annoncé deux changements auprès de ses utilisateurs. Le mois dernier nous apprenions que les internautes auraient prochainement la possibilité de mettre en ligne des vidéos, c'est désormais chose faite. Loin des ambitions de YouTube sur le marché de la vidéo sur Internet, Flickr espère surtout créer du contenu de qualité en proposant à l'utilisateur de mettre en ligne deux vidéos par mois. Jusqu'à présent cette option n'était disponible que pour les comptes Flickr Pro. Pour sa maison-mère Yahoo!, il s'agit probablement d'éviter les foudres des studios d'Hollywood face à la diffusion illégales de films et séries TV en streaming. Par ailleurs, les titulaires d'un compte premium peuvent désormais publier leur clips au format HD.

Lorsque le service Yahoo! Photos ferma ses portes le 20 septembre 2007, les utilisateurs furent invités à transférer leur images sur le service de Flickr. Cependant, alors qu'il était possible de créer plusieurs albums spécifiques au sein de Yahoo! Photos, le nombre de collections fut longtemps limité à 3 pour les comptes basiques de Flickr. Nous apprenons aujourd'hui que cette limite a été retirée, ce qui devrait permettre à Flickr d'accueillir plus d'internautes. Notez cependant que pour les comptes basiques, Flickr ne retourne que les 200 dernières photos mises en ligne.

A ce jour Facebook reste un acteur majeur dans l'hébergement de photos et recueillerait plus de 10 milliards de clichés. De son côté, en novembre dernier, Flickr aurait comptabilisé 3 milliards d'images. Cependant, en retirant ces limites, Yahoo! ouvre davantage la voix aux développeurs web souhaitant tirer partie de l'interface de programmation de Flickr dans la création de mashup ou de plateformes de publication dédiées aux photographes.
Selon le Wall Street Journal, YouTube et le producteur de musique Universal Music Group envisageraient de lancer un site spécialement dédié aux vidéo-clips musicaux. Provisoirement baptisé Vevo, cette plateforme représenterait "un renouvellement des efforts de Google pour attirer des contenus de qualité" professionnelle.

YouTube vient de dépasser le cap des 100 millions de vidéonautes, tandis qu'au total, ils seraient pas moins de 147 millions outre-Atlantique (+4% sur un mois), contre moins de 20 millions en France, à avoir visionné près de 15 milliards de vidéos en ligne. Pourtant, les revenus publicitaires globaux de la plate forme, estimés à 200 millions de dollars pour l'année, restent en deçà des attentes de Google.Cette initiative ressemble aussi à un pied de nez envers la Warner, qui vient de retirer toutes ses vidéos de Youtube. En effet, suite à l'échec des négociations financières entre les deux parties, un porte-parole de Warner Music affirmait : "nous ne pouvons tout simplement pas accepter des conditions qui ne compensent pas suffisamment les artistes, auteurs, labels et éditeurs pour les contenus qu'ils apportent ".
L'offre ADSL de Bouygues Telecom connait un démarrage "modeste" selon les termes de Martin Bouygues, le PDG du groupe du même nom.

Lancée le 20 octobre dernier, la Bbox permettant d'accéder à une offre ADSL, de téléphoner depuis Internet et de bénéficier d'un portail de chaines TV pour 29,90 euros par mois n'a permis de recruter que "quelques dizaines de milliers de clients" en près de quatre mois.

Un chiffre nettement en retrait par rapport au nombre de nouveaux recrutés les trois derniers mois de l'année dernière par ses principaux concurrents : 114 000 pour Free et 246 000 pour Orange. Mais Martin Bouygues reste tout de même optimiste, précisant que "nous avons des chiffres bons, mais qui sont modestes : nous n'avons pas cherché à faire de grands développements, ce n'était pas du tout l'objet".

Reste à savoir si Bouygues Telecom saura recruter davantage de clients que Darty qui n'a disposé que de 121 000 abonnés en un an. Pour cela, l'opérateur devrait multiplier les offres aguichantes pour attirer une partie de ses 9,6 millions de clients mobiles vers ses solutions ADSL. Dernièrement, Bouygues a commencé par offrir à ses clients ADSL dégroupés 3h d'appels inclus vers les mobiles.
Moins d'un an après un premier lifting, Facebook s'apprête à introduire un nouveau design pour ses « profils publics » mais également pour la page d'accueil de ses millions d'utilisateurs.

Véritable alternative aux blogs et autres outils de publication, les profils publics permettront aux membres de Facebook de partager avec l'ensemble des internautes tout ce qui est déjà publié sur un profil privé. Entièrement personnalisables, les nouvelles informations pourront être de simples messages textes ou bien inclure des photos, des vidéos, des notes…

L'autre nouveauté devrait concerner la page d'accueil, qui permettra toujours de voir l'activité de ses amis, mais qui devrait introduire de nouvelles options de filtrage. « Les utilisateurs pourront par exemple choisir de privilégier uniquement les actualités de leur famille proche. » explique Facebook.

Lancé il y a tout juste 5 ans par des étudiants de l'université de Harvard aux Etats-Unis, Facebook a connu ces dernières années une croissance fulgurante. En France, le site compte près de 7 millions de membres et est fréquenté (profils publics) par environ 11 millions d'internautes (source Médiametrie). Au niveau mondial, comScore attribue au réseau social une audience de 221 millions de visiteurs uniques contre 775 millions pour un mastodonte comme Google.
Le géant des logiciels Microsoft profite du CeBIT pour annoncer la disponibilité de sa table tactile multipoint, Microsoft Surface, dans 12 nouveaux marchés. Microsoft annonce ainsi que Surface sera dorénavant commercialisé dans divers pays de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), et non plus réservé au seul continent américain. Ainsi Microsoft Surface devrait être disponible dans les pays suivants : Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique, Émirats Arabes Unis, Espagne, Italie, Suède (liste non exhaustive).

En parallèle, Microsoft indique renforcer ses partenariats pour le développement de l'éco-système Surface afin justement de prendre en charge ces nouveaux marchés. Aucun tarif, ni aucune date de disponibilité n'ont été communiqué par Microsoft.
La Motion Picture Association of America (MPAA), l'autorité en charge de défendre les intérêts de l'industrie cinématographique américaine, a commandé une étude auprès cabinet d'analyse RAND. Intitulé Film Piracy, Organized Crime and Terrorism, le papier tente de mettre en évidence les liens économiques étroits entre le crime organisé et le piratage d'oeuvre cinématographique.

Après avoir listé quelques exemples de criminels ayant financé leurs activités par des trafics de contrefaçon, l'étude rapporte que "le piratage de DVD, qui bénéficie d'une meilleure marge de profit que le trafic de narcotiques et de sanctions moins élevées, est populaire autour du monde comme activité criminelle parmi lesquelles nous retrouvons aussi la drogue, le blanchiment d'argent, l'extorsion de fonds et le trafic d'organes".

En jouant sur les mots, l'étude tente alors de dresser un parallèle entre le piratage et la contrefaçon. D'ailleurs, comme le souligne TorrentFreak, il faudra se référer à une note au bas de la page 3 où il est indiqué : "les termes 'piratage' et 'contrefaçon' sont utilisés de manière interchangeable dans ce rapport".

De manière générale, l'étude de RAND affirme que la lutte contre le piratage devrait être une priorité dans les stratégies anti-gang du gouvernement et que les autorités devraient bénéficier de moyens de surveillance plus poussés pour mener à bien leurs investigations.

Ce n'est pas la première fois que l'industrie culturelle commande une étude à caractère controversé. L'on pourrait aussi s'interroger sur les motivations du cabinet RAND qui s'affiche comme "une organisation de recherche à but non lucratif publiant des analyses objectives".

Les anglophones pourront jeter un oeil au résumé de cette étude ici (PDF) ou lire le rapport dans son intégralité ici (PDF)
Retour en grâce ? Dans un communiqué, la commission européenne a annoncé mercredi qu'elle allait partiellement relâcher la pression exercée sur Microsoft depuis les diverses condamnations du numéro un mondial des éditeurs de logiciels pour abus de position dominante. Elle estime en effet que la firme de Redmond a changé de comportement, et n'a plus besoin d'une surveillance constante. Bruxelles ne s'interdit toutefois pas de faire appel de façon ponctuelle à des consultants techniques à l'avenir.

Rappel des faits : en mars 2004, la Commission européenne condamne Microsoft pour abus de position dominante, au motif que l'éditeur fournissait avec ses systèmes d'exploitation des logiciels dont l'intégration à Windows nuisait à la libre concurrence. Elle ajoute que Microsoft refuse de partager certains des protocoles techniques nécessaires à l'interopérabilité de produits tiers avec ses logiciels, et décide de mandater, aux frais de la firme de Redmond, un expert technique chargé de surveiller la bonne mise en oeuvre des sanctions prononcées.

"Eu égard au changement de comportement de la part de Microsoft, à la possibilité accrue, pour les tiers, de faire valoir leurs droits directement auprès des juridictions nationales, ainsi qu'à l'expérience acquise depuis l'adoption de la décision précitée, la Commission n'a plus besoin de l'assistance permanente d'un mandataire chargé de contrôler le respect des obligations incombant à Microsoft", indique la Commission dans un communiqué.

Bruxelles et Microsoft n'en ont toutefois pas fini. A la demande de l'éditeur Opera Software, la Commission européenne a en effet ouvert une nouvelle enquête relative à l'association forcée entre Windows et le navigateur maison, Internet Explorer. Une procédure à laquelle Microsoft n'est peut-être pas tout à fait insensible : la dernière build de Windows 7, le futur OS de Redmond, révèle en effet qu'il sera possible de désactiver le navigateur embarqué au système.
Alors que Yahoo! tente de déployer sa stratégie sociale sur Internet, la firme annonce Yahoo! Updates, un système d'authentification communautaire qui se positionne face à Facebook Connect, Google Friend Connect ou MySpace ID.

Depuis quelques temps, plusieurs sites Internet proposent à l'internaute de s'identifier en utilisant son profil Facebook afin de mettre à jour son flux d'activité, par exemple lorsqu'il réagit à un article. Cependant, le système mis en place par le plus gros réseau communautaire repose sur des fondations propriétaires, ce qui lui a valu un certain nombre de critiques.

De l'Open ID...

Depuis, la stratégie a été reprise par de nombreux acteurs majeurs de la Toile, notamment Yahoo! qui, en octobre dernier, levait le voile sur son Open Strategy. Greg Cohn, en charge du département Yahoo! Developer Network annonce que le système d'authentification OpenID utilisé par Yahoo! est désormais disponible sur plus de 600 000 weblogs et webzines et peut-être intégré sur n'importe quel site Internet dès aujourd'hui.

La firme de Sunnyvale a signé un partenariat avec Js-Kit, une société ayant développé, entre autre, un système de commentaire universel présenté sous la forme d'un JavaScript et compatible avec les standards de l'OpenID, notamment le protocole OAuth. Js-Kit propose par ailleurs deux installations optimisées pour les plateformes Wordpress et Blogger. Lors de l'installation, il est possible de synchroniser l'ensemble des commentaires existants et la modération est effectuée directement sur le panneau de contrôle de Js-Kit....

à l'Open Strategy

Puisque l'OpenID créée sur les serveurs de Yahoo! est reliée à son identifiant Yahoo! classique, la firme a mis en place un système de permission au travers du protocole OAuth communiquant avec les différentes interfaces de programmation du réseau. De cette manière, si l'internaute laisse un commentaire sur un blog, il pourra choisir de mettre à jour son flux d'activité central, lequel peut être consulté depuis Yahoo! Profile, Yahoo! Mail et par la suite, Yahoo! Messenger.

Le 5 février dernier, le consortium W3C, en charge de réguler les standards de l'Internet, souhaitait voir une interopérabilité entre les différents réseaux communautaires afin qu'ils puissent évoluer ensemble vers de nouvelles technologies. L'infrastructure mise en place par Yahoo! semble alors répondre à cette demande.

Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits dans les efforts de Yahoo! sur l'Internet social.
La Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de rendre son « baromètre des réclamations », pour le second semestre 2008. Il en ressort pour la première fois une stabilisation des attentes des consommateurs, en particulier dans le secteur téléphonie-Internet.

Avec 69.143 plaintes au second semestre 2008 (140.000 sur l'année), le nombre de plaintes pour fraudes ou abus a diminué de 1,2% par rapport au semestre précédent. Le secteur télécom est pour partie responsable de cette baisse avec -22% de plaintes. Une conséquence de la mise en oeuvre depuis de 1er juin 2008 des mesures de la loi "Chatel", selon la DGCCRF. Seules les réclamations en matière de facturation sont en augmentation dans la téléphonie mobile (+15%).

Dans le secteur de la vente à distance, qui totalise 9231 réclamations "exploitables", les problèmes de livraison (délai, marchandise abîmée...) se placent en tête des plaintes (25%). Vient ensuite, le non-remboursement malgré l'indisponibilité des produits (22%), suivit de l'absence pure et simple de livraison (9%) et du non-respect du délai de remboursement (8%).
En attendant l'arrivée de la troisième bêta de Firefox 3.1 - qui pourrait se voir renommé en 3.5, du fait de l'importance des changements prévus, la fondation Mozilla vient de publier une mise à jour de routine, Firefox 3.0.7, qui vient corriger différents problèmes de sécurité ou de stabilité et résoudre un ou deux bugs.

Les notes de version évoquent ainsi la résolution du problème qui pouvait faire que les éléments du menu "Fichier" sont affichés comme inactifs après l'appel d'une impression. Idem du côté des cookies, qui pouvaient chez certains utilisateurs disparaitre après quelques jours. Enfin, le son des animations Flash ne devrait plus se faire entendre après la fermeture d'un onglet ou d'une fenêtre pour les utilisateurs de Firefox sous Mac équipés du plugin Flashblock.

Firefox 3.0.7 se dote par ailleurs des langues estonien, kannada et Telugu. On pourra récupérer Firefox 3.0.7 via l'utilitaire de mise à jour intégré au logiciel.
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