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Dans l'un des billets du blog officiel de F-Secure, une firme spécialisée dans la sécurité informatique, l'expert Mikko Hypponen explique que deux vulnérabilités ont récemment été observées au sein des logiciels Microsoft Excel et Adobe Reader. Ces failles permettraient à un intrus d'injecter un code malicieux sur l'ordinateur de la victime.

Mardi dernier, au travers d'un bulletin de sécurité, la firme de Redmond, conseillait de contourner la faille en utilisant Microsoft Office Isolated Conversion Environment disponible si l'on utilise Office 2003 ou 2007 et après avoir téléchargé et installé le pack de compatibilité depuis les serveurs de Microsoft. Pour l'heure, aucun patch n'a été fourni.

En ce qui concerne le lecteur de fichiers PDF d'Adobe, l'expert se montre plus ferme. En effet, M. Hypponen explique que la société ne mettra pas de correctif à disposition avant le 11 mars prochain et que le problème peut actuellement être minimisé en désactivant l'exécution de JavaScript au sein d'Adobe Reader.

L'expert ajoute : "je trouve cela surprenant de constater le taux de pénétration d'Adobe Reader. Il semblerait que tout le monde l'utilise pour lire des fichiers PDF, même s'il existe des alternatives gratuites. Et ces logiciels, plus légers et plus rapides, démarrent en moins d'une minute. Pour ma part, j'estime qu'Adobe Reader est devenu le nouvel IE. En termes de sécurité, je vous conseille de l'éviter".
le 02/03/2009 à 23:47
Apple met à jour le service MobileMe
Souvenez-vous, le 9 juin dernier, lorsque Phil Schiller, vice-président du département marketing d'Apple, annonça la suite en ligne MobileMe comme remplaçant à .Mac et intégrant une suite d'outils sur Internet (mail, contacts, calendrier, idisk, galeries photos...). Si la présentation fut plutôt convaincante, le déploiement du service se révéla très chaotique et plusieurs des fonctionnalités annoncées furent longtemps restées absentes, au point qu'Apple fut accusé de publicité mensongère. En effet, les utilisateurs obligèrent la firme de Cupertino à retirer le mot Push pour la publication des modifications effectuées depuis l'ordinateur qui se synchronisèrent, au mieux, toutes les 15 minutes via l'utilitaire iSync.

Récemment Apple a annoncé une mise à jour de son service web avec la possibilité de partager de larges fichiers localisés dans l'iDisk, l'espace de stockage virtuel proposé par Apple. Notons par ailleurs, une optimisation de la synchronisation du carnet d'adresses et du calendrier sur Mac et PC. En effet, les changements effectués sur l'ordinateur sont maintenant directement envoyés sur les serveurs d'Apple pour être ensuite réfléchis sur l'ensemble des appareils connectés (Mac, PC, iPhone). Sur Mac, pour profiter de cette nouveauté, il faudra mettre son système à jour en 10.5.6 et posséder la version 1.3 du panneau de configuration MobileMe sous Windows.

Du côté de l'iPhone, Apple a optimisé les notifications de nouveaux messages ainsi que la synchronisation du calendrier et des contacts. Apple précise que ces améliorations sont disponibles uniquement à partir du firmware 2.2. Enfin, la firme a aussi revu les performances des outils en ligne et annonce un meilleur temps de chargement du calendrier ou des requêtes au sein du carnet d'adresses.

L'annonce officielle de la mise à jour est disponible ici en français (et détaillée en anglais).
Un nouveau rebond a été annoncé dans l'affaire du hacker anglais Gary McKinnon accusé d'avoir piraté 97 ordinateurs du Pentagone et de la NASA. En effet, les autorités judiciaires anglaises ont refusé que cet anglais de 42 ans soit jugé au Royaume-Uni, ce qui facilite la procédure d'extradition engagée par les Etats-Unis.

S'il venait à être jugé outre-Atlantique, Gary McKinnon risquerait jusqu'à 70 ans d'emprisonnement dans une cellule de haute sécurité. Le pirate tenta d'enrailler le processus et affirma que ses médecins lui avait diagnostiqué le syndrome de Asperger. Cependant, malgré le soutien de la Société Nationale des Autistes (NSA), la demande fut rejetée. En janvier dernier, les avocats de Gary McKinnon ont envoyé une requête au département Crown Prosecution Service (CPS), l'équivalent du Ministère Public en France, dans laquelle le hacker confessa ses crimes et ses infractions à la loi nationale encadrant les usages informatiques (Misuse of Computers Act).

Selon Alison Saunders, en charge de la section du crime organisé au sein du CPS, les autorités ont identifié 9 crimes pouvant entraîner des sanctions si l'on se réfère à la loi anglaise, c'est-à-dire bien moins que les affirmations des autorités américaines. Cette dernière requête a donc aussi été rejetée.En effet, si McKinnon déclare qu'il recherchait simplement une preuve de l'existence d'une vie extra-terrestre, les autorités judiciaires américaines estiment que les crimes du hacker furent motivés par des idéologies politiques et causèrent des dommages s'élevant à 700 000 dollars. Entre autres, Gary McKinnon aurait effacé plusieurs fichiers et paralysé un navire de guerre.

Interrogé à ce sujet par ZDnet.co.uk, Karen Todner, l'avocate de M. McKinnon explique la justice américaine n'est pas obligée de fournir les preuves de leurs accusations et que le procureur du CPS n'a d'ailleurs pas demandé à voir ce dossier. L'avocate explique que l'affaire sera portée devant la Cour Suprême dans le courant du mois d'avril.
Soucieux de montrer qu'il prend en compte les retours formulés par les utilisateurs de la première heure de Windows 7, Microsoft a dévoilé quelques-unes des nouveautés et améliorations qu'il entend apporter à son futur système d'exploitation. Ces dernières seront accessibles dès la sortie de la version Release Candidate (RC) de Windows 7, dont la date n'a toujours pas été annoncée. Il se murmure toutefois que cette RC pourrait être proposée au téléchargement dès le 10 avril prochain.

Sur le blog dédié à Windows 7, Chaitanya Sareen, Senior program manager for the Core user Experience Team, liste 36 des points de détail sur lesquels l'accent a été porté, au premier plan desquels on retrouve un certain nombre de nouveautés liées à l'interface et à l'ergonomie générale du système.

Citons, entre autres choses, l'apparition de nouveaux raccourcis clavier associés à la touche Windows, une gestion améliorée du passage d'une application à l'autre via la combinaison Alt + Tab ou l'apparition d'actions contextuelles dans la barre de lancement rapide. La barre des tâches connait également quelques évolutions, qui devraient lui permettre d'afficher jusqu'à 39% d'icônes en plus, ce chiffre dépendant toutefois de la résolution d'écran employée.

La donne devrait également changer du côté de la prise en charge des écrans tactiles multi-points, avec l'apparition de nouvelles interactions, la gestion d'Aero ou la possibilité d'effectuer plus simplement des glisser / déposer. Chaitanya Sareen confirme par ailleurs que l'UAC - ou contrôle des comptes utilisateurs - sera bien revu à l'occasion de la sortie de la RC.

Tout comme l'explorateur Windows, le lecteur multimédia de Microsoft devrait également profiter d'une série de révisions visant notamment à améliorer la prise en charge des radios Internet, ainsi que des contenus émanant de périphériques branchés par l'utilisateur, comme un caméscope ou un appareil photo numérique. Enfin, Microsoft promet une amélioration sensible des performances de Windows 7 entre la première bêta publique, la build 7000, et cette future RC.
Si l'on a récemment pu apprendre quelques informations sur les fonctionnalités qui devraient être intégrées à Firefox 3.2, l'équipe de développement entend publier une quatrième bêta pour la version 3.1.

Originellement prévu pour la fin 2008, Firefox 3.1 se voit à nouveau retardé. Mercredi dernier, Mike Shaver, directeur de l'écosystème de développement chez Mozilla expliquait : "nous allons finaliser la bêta 3 dans le courant de la semaine prochaine (...) une quatrème bêta devrait être mise en place 6 semaines plus tard afin de permettre de plus amples tests pour Tracemonkey, la vidéo et autres améliorations très attendues que nous avons recueillies au travers des retours de la beta 3 ".

Mike Shaver estime par ailleurs qu'étant donnée le nombre d'améliorations embarquées au sein de la prochaine version du navigateur, Firefox 3.1 pourrait se voir renommé Firefox 3.5 ; ce qui n'est pas sans rappeler le passage de Firefox 1.1 à 1.5. A ce sujet, plusieurs discussions devraient être entamées cette semaine. A ce jour, il reste cependant 120 bugs à corriger et Mike Beltzner, en charge de l'expérience utilisateur chez Mozilla, indique que chacun de ces problèmes devra d'abord être corrigé.
Le site Nettuts publie un nouveau tutorial permettant de créer une galerie d'images à partir de votre compte flickr avec l'aide de SimplePie.

Pour rappel, SimplePie est un outil développé en PHP pour analyser le flux XML (comme le RSS).

Ce tutorial vous montrera la possibilité de récupérer certaines informations disponibles et de les traiter pour en extraire le contenu.

- Create a Slick Flickr Gallery with SimplePie
La société Adobe continue de développer sa stratégie autour des applications Internet riches (RIA) et a récemment dévoilé Adobe AIR Marketplace, un catalogue d'applications au sein duquel les développeurs peuvent promouvoir leurs créations.

Rappelons que AIR (Adobe Integrated Runtime) est un environnement à partir duquel il est possible d'utiliser plusieurs technologies Internet (XHTML, JavaScript, Flash, Flex) afin d'écrire des applications locales permettant de lever les barrières entre les logiciels traditionnels et les services web. Adobe AIR fonctionne sous Windows, Mac et Linux, un avantage considérable pour le développeur. Adobe Marketplace est composé d'une quinzaine de catégories (jeux, actualités, productivité...) et l'internaute peut créer un compte utilisateur afin de commenter et noter de 1 à 5 les 423 applications déjà répertoriées.

Le mois dernier, lors du sommet Adobe MAX, la société avait annoncé 100 millions d'installations pour le moteur d'exécution Adobe AIR, un chiffre qui aurait quadruplé par rapport au mois de septembre.
Entre respect de la vie privée et espace de liberté, quel avenir pour le Web de demain? Une nouvelle fois, le débat se pose. Avec le licenciement, en février, d'un surveillant accusé « d'incitation à la haine (...) à partir de documents vidéo en ligne (...) », la question de la maitrise de l'identité en ligne revient sur le devant de la scène.

Une étude de l'école d'informatique Epitech révèle que 95% des internautes sont conscients de laisser des traces sur le Web. 94% d'entre eux sont même conscient qu'il est possible d'espionner les échanges qui s'y déroulent. Une conviction à laquelle Julien Combe ne semble pas avoir adhéré. Ce surveillant de 32 ans avait pris l'habitude de diffuser des sketchs sur le site Dailymotion. Malheureusement pour lui, son employeur à découvert ces vidéos et l'a licencié pour « incitation à la haine et à la violence à partir de documents vidéo en ligne sur Internet (...) ». L'une des vidéos, encore en ligne et d'une durée de 5 minutes, le montre interprétant un personnage exaspéré par le bruit des gens participant à la Féria de Nîmes, avec en main de la dynamite et une kalachnikov (factice). Une attitude « (...) incompatibles avec l'exercice d'une fonction éducative au sein d'un établissement public local d'enseignement », explique le lycée Albert-Camus de Nîmes.

Cet accrochage met à nouveau en lumière le flou régnant au sein de la toile sur ce sujet. En effet, selon l'Epitech, alors que 46% des internautes déclarent ne pas s'inquiéter des traces laissées, 56% ne pas se sentir espionnés et 49% ne pas adapter leur comportement, de plus en plus d'employeur passent par la case Google pour préparer une embauche. Ainsi, aux États-Unis, alors que 70% des personnes postulent via Internet, plus de 50% d'entre eux ne seraient pas choisis pour cause de mauvaise réputation virtuelle. Une tendance en progression en France.

Car, paradoxalement, malgré une conscience aigüe de la possibilité d'être espionnés, les internautes sont un peu plus de 60% à refuser un renforcement de la sécurité au prix d'un affaiblissement du droit à la vie privée et 78,6% à trouver inacceptable une intrusion de l'État, dans les échanges électroniques. Malgré tout, 79,9% d'entre eux pensent que les nouvelles technologies risquent de mener, à terme, à un filtrage automatisé et généralisé de l'ensemble de la population.

« Ce qu'il faut retenir, c'est que chacun doit être un acteur responsable dans sa propre navigation et faire preuve, en permanence, de vigilance, au risque d'en subir un jour les conséquences. Entre la paranoïa et la diabolisation d'Internet, il existe un juste milieu », explique Nicolas Sadirac, directeur de l'Epitech.

Reste une solution. Un marché en pleine expansion : celui du « nettoyage de réputation virtuelle ». Aux États-Unis, ClaimID, ReputationDefender ou encore Trust Plus sont déjà sur le pont. Ces entreprises proposent des abonnements mensuels pour identifier et éliminer toutes les informations embarrassantes concernant un utilisateur, effacer les informations des banques de données (Facebook, Myspace...), les informations bancaires (traces des cartes de crédit) ou encore construire une réputation en ligne toute neuve. Il devient ainsi possible de maitriser son identité virtuelle. Reste à savoir où situer la limite entre censure et liberté, sur ce média qui, il y a encore peu était considéré comme insaisissable.
Le Telegraph rapporte que la ville française Eu, située en Normandie, n'est vraiment pas favorisée par le moteur de recherche Google, à tel point que les dirigeants ont décidé d'employer les grands moyens. Deux options s'offrent à eux : payer les moteurs de recherche plusieurs milliers d'euros par mois pour obtenir un bon placement ou changer le nom de la ville.C'est sur cette dernière option que Marie-Françoise Gaouyer, le maire local, a parié : "en ce qui concerne Internet, nous devons absolument nous mettre à jour", explique-t-elle. Pour cette raison, elle a choisi la Ville d'Eu mais envisage aussi d'autres possibilités comme Eu-le-Château et Eu-en-Normandie.

Le maire, qui estime par ailleurs que le nom Eu porte fortement préjudice aux revenus du tourisme, devrait donc soumettre la proposition en référendum auprès des 8000 habitants. La chose ne sera pas facile puisque les traditionalistes devraient s'opposer à cette réforme : c'est bien Eu et non pas la Ville d'Eu que Jeanne d'Arc et Guillaume le Conquérant auraient foulé du pied. De plus, une telle procédure devrait prendre au moins cinq années.

Au travers de Google.com, les premiers résultats pour la requête Eu sont bien entendus liés à l'Union Européenne. En revanche, Google France semble avoir mis son index à jour.
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