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Alors que l'examen du projet de loi Création et Internet a légèrement été reporté, les réactions face au texte qui pourrait instaurer le principe de riposte graduée en guise de lutte contre le piratage continuent d'abonder. C'est ainsi au tour de Cerrone, auteur des tubes disco Give Me Love et Supernature notamment, de succéder à Luc Besson en s'exprimant auprès de l'AFP.

Pour ce pionnier du disco, « la musique est vouée à devenir gratuite ». Il estime ainsi que la rémunération des artistes « ne passera plus par la vente de disques » et « qu'il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement », par le biais de concerts, de produits dérivés ou de droits d'auteurs (musiques de films, de publicités ou de jeux vidéos) par exemple.

Ainsi à l'instar de certains artistes comme Phoenix, Radiohead ou Nine Inch Nails qui ont proposé toute ou partie de leurs derniers albums en téléchargement gratuit sur Internet pour une durée limitée, Cerrone mettra son prochain album à disposition des internautes en avant première du 9 au 14 mars, avant sa sortie dans le commerce le 16. Son album Celebrate, sorti en 2007, avait largement été distribué sur carte microSD en accompagnement de téléphones portables Samsung.

Il revient en outre sur la loi Hadopi en raillant l'industrie du disque qui s'obstine sans s'adapter aux nouveaux usages sur Internet. Il estime enfin « qu'une fois la loi passée, on n'arrivera pas à l'appliquer ».
Une réelle menace pour l'App Store d'Apple ? Les développeurs de l'application Cydia, qui permet de télécharger et d'installer des applications non officielles sur un iPhone ou un iPod Touch que l'on aura déverrouillé - ou jailbreaké - envisagent selon le Wall Street Journal d'ouvrir leur propre kiosque de téléchargement de logiciels... payants !

Comme sur l'App Store, on pourrait donc parcourir un catalogue, sélectionner puis payer pour les logiciels de son choix. On imagine que le processus de validation des applications sera beaucoup plus souple que chez Apple, le fabricant se réservant la possibilité d'interdire les logiciels offensant la morale, ou dupliquant certaines des fonctionnalités qu'il a lui-même développé pour son système d'exploitation.

Modifications profondes de l'interface, clients SSH et VPN, logiciels de navigation GPS ou applications permettant d'utiliser son iPhone comme modem pourraient donc voir le jour via ce Cydia Store, dont le modèle commercial serait identique à celui de l'App Store : 70% du prix de vente du logiciel iraient au développeur, les 30% restants allant aux administrateurs de la plateforme. Seul prérequis : disposer d'un iPhone ou d'un iPod Touch jailbreaké.

L'initiative risque de ne pas être du goût d'Apple. Bien que la firme n'ait jamais cherché à poursuivre les développeurs qui cassent les protections de son système d'exploitation mobile, elle a récemment rappelé qu'elle considérait que les opérations de jailbreak violaient sa propriété intellectuelle, et pourrait donc envisager de prendre des mesures à l'encontre de Cydia, dont les ventes viendraient parasiter celles de l'App Store.
L'ARCEP, l'autorité en charge de réguler les Telecom sur le territoire français, vient de publier ses estimations des derniers chiffres de l'Internet à haut débit pour le 4ème trimestre de l'année 2008. 98% de la population française sera couverte avec un taux de pénétration de 55%. Après avoir recueilli plusieurs données auprès des différents fournisseurs d'accès à Internet, l'ARCEP indique qu'au 31 décembre dernier, la France (métropole et DOM) comptait 17 725 millions d'abonnements à Internet haut-débit parmi lesquels 16,825 millions d'abonnements ADSL.

Ces chiffres prévisionnels prennent en compte les accès xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi et incluent à la fois la clientèle grand public et professionnelle des fournisseurs d'accès à Internet.

Au 31 décembre dernier, l'on aurait dénombré 8,53 millions d'accès soit un million de plus que l'année précédente. Avec 4,9 millions d'accès, le service de dégroupage total est en pôle position et continue sa progression alors que les internautes semblent de moins en moins tentés par une offre de dégroupage partiel. En tout, 75% des Français seraient éligibles au dégroupage et 50% aux offres triple-play.

L'ARCEP a aussi dévoilé quelques estimations sur le déploiement de la fibre optique en France et rappelle que plusieurs FAI se sont engagés dans la mise en place de leur réseau pour un budget total de 2 milliards d'euros. Sur Paris la fibre sera déployée par Free et SFR et passera par les galeries du réseau d'assainissement. Le cablo-opérateur Numéricable a engagé un plan de modernisation de son réseau et France Télécom est présent sur une dizaine d'agglomérations via sa filiale Orange Internet.

Par ailleurs, si la loi de modernisation de l'économie (LME) définit le cadre réglementaire du déploiement de la fibre optique, l'autorité souligne que : "la Commission européenne doit adopter une recommandation sur la régulation du très haut débit (NGA). Le projet de texte est en phase avec la démarche française, qui est la plus avancée à ce jour en Europe".
Version de maintenance du célèbre environnement de bureau Linux, KDE est passé cette semaine en version 4.2.1 avec au programme la correction d'un certain nombre de bugs, et l'amélioration de diverses fonctionnalités. Selon l'équipe KDE, les progrès les plus notables sont à observer du côté d'Okular, la visionneuse de documents basée sur KPDF, de Kopete, le client de messagerie instantanée, ou de KMail, le logiciel de messagerie, et de KHTML.

Avec KDE 4.2, sorti fin janvier, les développeurs ont mis un accent tout particulier sur la stabilité (principal reproche fait aux précédentes versions), les performances et le rajout d'anciennes fonctionnalités qui avaient disparues au passage à la branche 4.0, sans oublier l'ergonomie et l'expérience utilisateur. Utilisé majoritairement sous Linux, KDE est aussi compatible avec Mac OS X et Windows.

On pourra télécharger KDE 4.2.1 via ce lien, et consulter la liste des bugs corrigés sur cette page.
Après avoir présenté le plugin de navigation naturelle Ubiquity et tenté de déterminer l'ergonomie des onglets au sein de Firefox, Aza Raskin, spécialiste des interfaces chez Mozilla, s'interroge à présent sur l'aspect d'un onglet lorsque celui-ci vient tout juste d'être ouvert.

En partant du principe que l'utilisateur ouvre un nouvel onglet afin de procéder à une tâche particulière, Aza Raskin affirme qu'une simple page blanche n'est pas satisfaisante. "A chaque fois que vous ouvrez un nouvel onglet c'est pour vous rendre quelque part", explique-t-il, "parfois c'est pour effectuer une recherche, parfois c'est pour rentrer un nouvel URL, parfois c'est pour vérifier une adresse que vous venez de sélectionner".

A cette réflexion s'ajoutent trois critères principaux qui ont permis de dresser un prototype. L'utilisateur ne devra pas être directement invité à configurer l'aspect du nouvel onglet. Ce dernier devra aussi se révéler utile ; par exemple si l'internaute vient de sélectionner une adresse géographique, il pourrait par exemple la visualiser sur une carte à l'ouverture du nouvel onglet. Enfin, le chargement doit êre instantané.

En rassemblant les retours des utilisateurs, l'équipe d'Aza Raskin a donc mis au point un nouveau concept présentant un champs de recherche Awesome Bar couplé à une liste des sites les plus fréquentés disposés à droite du navigateur, lesquels sont automatiquement rafraîchis s'ils disposent d'un flux RSS. M. Raskin explique que cette liste de sites est précisément disposée à droite afin de ne pas perturber l'utilisateur.

Bien sûr, cette initiative n'est pas sans rappeler le travail initié par Opera qui fut repris par la suite par Google et Apple au sein des navigateurs Chrome et Safari 4. Pour de plus amples informations et juger vous-mêmes de cette ergonomie rendez-vous ici.
Microsoft a rendu accessible au grand public cette semaine la version Release Candidate, ou RC, du Service Pack 2 de Windows Vista, ainsi que celle du SP2 de Windows Server 2008, que l'on pourra dès à présent télécharger - à des fins de tests uniquement - depuis cette page du site de l'éditeur. Pour procéder à l'installation, il faudra déjà disposer du SP1 et avoir désinstallé les versions antérieures du SP2 (bêta 1 ou bêta 2). Jusqu'ici, cette RC n'était disponible que pour les membres des programmes MSDN et Technet.

Rappelons que ce SP2 est censé améliorer la compatibilité matérielle du système, en permettant notamment la prise en charge des processeurs 64 bit de VIA. Au programme également : la gestion des dernières spécifications de la norme Bluetooth 2.1 ou la possibilité de graver des disques Blu-ray directement depuis Windows Vista.

Vista se dote par ailleurs de l'outil Windows Connect Now (WCN), censé permettre une configuration simplifiée des accès aux réseaux sans fil WiFi. Le SP2 est en outre censé améliorer la prise en charge le format de fichiers exFAT (Extended File Allocation Table), qui a fait son apparition avec le SP1. Toutes les éditions de Windows Server 2008 profiteront quant à elle d'améliorations sur le plan des performances, du stockage ou de l'impression. Ce SP2 vient par ailleurs accompagné de la version 4.0 de Windows Search, l'outil de recherche locale intégré à Vista.
le 05/03/2009 à 21:53
Salon Solution Linux en approche
Le salon « solution linux » fête ses 10 ans et pour cette année, ce salon aura lieu Porte de Versailles le 30 mars,1er et 2 avril 2009.

De nombreuses associations seront présentes comme AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP) et aussi LeMug (MySQL User Group) mais de nombreux professionnels seront aussi présents comme Nexen, Anaska, Alterway.

Pendant cet évènement, une journée spéciale est consacrée au langage PHP

Alors venez les rencontrer pour parler de votre langage favoris en demandant votre badge visiteur.

- Demande de Badge salon 2009
- Journée PHP lors de Solution Linux
- Site officiel Salon solution linux
Une étude a réalisée par le site de « The Registrer » auprès de 500 développeurs concernant la satisfaction de l'utilisation des langages de scripts.

Cette étude porte sur les langages PHP, Ruby, Perl, Javascript, VB Script... et sur différentes catégories (L'utilisation, la communauté, la sécurité, performance,etc... )

Le langage qui a reçu la meilleure note est le langage PHP.

- Developers more satisfied with PHP than other codes
La firme suédoise Spotify, qui met à disposition un lecteur de musique en streaming, a annoncé avoir reçu une alerte de sécurité touchant l'intégralité de sa base de données. Les hackers auraient exploité une faille repérée et corrigée par les développeurs de Spotify au 19 décembre dernier.

Les utilisateurs ayant crée leur compte avant cette date pourraient donc être concernés par cette attaque. Selon le communiqué de Spotify, les hackers auraient eu accès aux identifiants, mots de passe, adresses email ainsi qu'à plusieurs informations personnelles telles que le code postal mais aussi les factures mensuelles des abonnés. La firme précise que les informations bancaires des utilisateurs ayant souscrit au service Premium de streaming sont saines et sauves et hébergées sur un serveur sécurisé géré par une société tierce.

D'après Spotify, les mots de passe présents sur les serveurs de Spotify étaient doublés d'un système de chiffrement par hachage lui-même couplé à une technologie de salage rendant alors les attaques par force brute plus difficiles.
Le projet de loi « Création et Internet », déjà adopté par le Sénat, devrait être examiné à l'Assemblée Nationale à compter du 10 mars. Attendu comme une bouée de sauvetage par l'industrie musicale, il instaure un principe de sanction administrative lorsque l'internaute est pris en flagrant délit de téléchargement illégal de musique ou de film. Rencontre avec Franck Riester, député UMP et rapporteur du texte.

Entretien réalisé par Steven Bellery


Quand le texte va-t-il être examiné ? Êtes-vous optimiste sur le passage à l'Assemblée ? A votre avis les débats vont-ils être houleux ?

Franck Riester - député UMP
Franck Riester : L'examen du projet de loi Création et Internet débutera à la suite du texte sur l'hôpital. La semaine du 4 mars est envisagée mais il est plus raisonnable de compter sur un passage en séance publique à compter du 10 mars. J'ose espérer que les débats, souvent plus passionnés à l'Assemblée, seront de la même qualité que ceux de mes collègues sénateurs en octobre dernier.

Le climat est-il vraiment différent aujourd'hui ? Le gouvernement et le monde de la culture sont-ils investis et sur la même longueur d'onde ?

Ce texte est d'abord le résultat d'un large consensus entre les différents acteurs issus du monde de l'Internet, de la culture et des télécommunications. Ce consensus s'est traduit par la signature des accords de l'Elysée en novembre 2007, où 47 signataires se sont entendus sur la nécessité de combattre le téléchargement illégal à travers une réponse nouvelle et pragmatique. Cette réponse, c'est le mécanisme de la riposte graduée qui repose ainsi sur deux principes complémentaires.

Le premier consiste à changer de logique dans la lutte contre le piratage. En effet, il y a une véritable rupture par rapport au mécanisme répressif qu'instaurait jusqu'alors la loi précédente. On passe désormais à une approche de prévention et de pédagogie avec un mécanisme de réponse graduée conduite par une autorité administrative indépendante, l'Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet). Concrètement, le contrevenant recevra deux avertissements (un e-mail doublé de l'envoi d'une lettre recommandée) avant une éventuelle suspension de sa ligne internet s'il venait à continuer de télécharger illégalement.

Le second concerne le développement d'une offre légale attractive en matière de films, de musique ou contenus audiovisuels. L'offre existante, encore trop peu connue, s'est néanmoins beaucoup élargie ces dernières années. Une des ambitions du texte est de veiller à son développement en posant un cadre juridique clair.

Comment pensez-vous que le monde des télécoms va réagir ? Ce projet de loi : n'est-ce pas un peu un couteau sous la gorge des FAI ?

Les FAI sont un maillon essentiel du projet de loi et partagent le constat de la nécessité de lutter contre le téléchargement illégal ; ils ont rappelé, notamment au cours des auditions, leur soutien au projet de loi.

On vous a entendu dire que même l'internaute était gagnant avec cette loi ? Qu'a-t-il à gagner ? Va-t-il changer d'attitude ?

A mon sens, l'internaute a effectivement tout à gagner dans ce projet de loi pour les deux raisons suivantes. D'une part, les actes de téléchargement ne relèveront plus nécessairement du délit pénal puisqu'il est crée une obligation de surveillance de son poste informatique, obligation qui pourra faire l'objet d'une sanction administrative. Concrètement, la grande masse du piratage sera désormais traitée de manière pédagogique et préventive, et non plus de manière pénale et répressive.

D'autre part, l'objectif des pouvoirs publics est aussi de créer un cadre réglementaire qui incite au développement de l'offre légale attractive pour le consommateur. De nouveaux modèles économiques, qu'ils soient gratuits ou payants sont en train d'émerger, il faut donc favoriser leur développement pour changer les habitudes des internautes.

Le dispositif sera-t-il aussi efficace s'il est édulcoré par l'Assemblée ?

Le mécanisme de la riposte graduée trouve un équilibre entre le respect du droit de la propriété intellectuelle et le droit des internautes. En tant que rapporteur, je veillerai sur ce point à ce que l'équilibre de l'ensemble du dispositif soit respecté.

Quid de l'absence de réelles dispositions visant à promouvoir l'offre légale dans le texte ?

Diverses dispositions visant à promouvoir l'offre légale existent déjà ; les sénateurs ont ainsi sensiblement amélioré le texte sur ce point, notamment dans les missions relatives à la HADOPI. Je m'inscris également pleinement dans cette logique et c'est ainsi que j'ai proposé à la commission des lois plusieurs amendements en ce sens qui ont été adoptés.

Quelle est votre position sur l'affaire Beemotion, et la volonté de réformer la LCEN dans le but de lutter contre le piratage manifestée par votre confrère F. Lefebvre ?

Beemotion était un site de streaming qui mettait à disposition illégalement des vidéos dont il n'avait pas acquis les droits. C'était donc un site pirate, qui de surcroit, tirait des revenus de cette activité de piraterie via la publicité. Cependant, la question de la responsabilité de l'hébergeur issue de la directive du 8 juin 2000 sur le commerce électronique demeure complexe. Rien ne nous interdit d'en débattre.

De votre point de vue, est-il techniquement possible de juguler les échanges illégaux sur Internet ?

Il faut être réaliste. Bien sûr qu'il existera toujours des possibilités techniques pour contourner le droit. Le texte Création et Internet n'a pas pour objectif d'éradiquer le téléchargement illégal et de mettre en place une surveillance généralisée des réseaux. Là encore, il s'agit de faire de la pédagogie et de faire comprendre à la grande majorité des pirates que ce qu'ils font est tout simplement répréhensible et qu'il faut respecter le droit d'auteur et les droits voisins.

Cette loi peut-elle sauver l'industrie du disque ? Est-ce son objectif ?

L'industrie du disque a amorcé un virage depuis quelques années en prenant en compte les nouvelles manières de consommer de la musique. Dans un contexte où le marché de la musique a perdu la moitié de sa valeur ces cinq dernières années, on constate que la vente dématérialisée, même si elle progresse de manière continue, est encore loin de compenser la chute du marché des supports physiques. Permettre aux entreprises de ce secteur d'accroître les revenus issus de l'offre légale est vitale quant à leur pérennité.

Que pensez-vous de l'abandon des DRM ? Appréciez-vous une stratégie comme celle de Patricia Kaas de vendre son album moins cher sur le net ?

L'abandon des mesures anti-copie est indispensable pour l'achat au titre, à partir du moment où l'internaute devient propriétaire du titre de musique qu'il acheté sur une plateforme légale. J'ai d'ailleurs proposé en ce sens un amendement qui a été adopté par mes collègues de la commission des Lois. L'initiative de Patricia Kaas est intéressante, même s'il faut bien avoir conscience qu'une très grande majorité des artistes n'a pas la notoriété suffisante ni le succès qu'a pu connaître cette chanteuse pour pouvoir se passer d'une maison de disque.

Franck Riester, merci.

Quelques compléments d'information suite à cet entretien :

- Si la majorité des FAI a effectivement signé les accords de l'Elysée, plusieurs d'entre eux ont par la suite publiquement déclaré que le projet de loi dépassait, selon eux, la portée du texte sur lequel ils s'étaient entendus. "Le projet de loi reste muet quant à la prise en charge financière des frais supportés par les opérateurs", regrettait déjà l'Association des fournisseurs d'accès à Internet en juin dernier. Un rapport de la Commission Générale des Technologies de l'Information, diffusé le 4 mars par le quotidien Les Echos, estime le montant de ces frais à environ 70 millions d'euros.

- Depuis la date à laquelle a été réalisé cet entretien, de nouveaux amendements ont été apportés au projet de loi, notamment par des députés de la majorité. Remarqué par PC Inpact, l'un d'eux préconise que le principe de suspension de l'abonnement à Internet, particulièrement contesté, soit abandonné au profit d'un mécanisme plus classique à base d'amendes, permettant d'éviter « qu'une instance ayant procédé au lancement des poursuites et à l'instruction du dossier soit également celle qui prononce la sanction ».

- A cette dissension sur l'un des fondements du projet de loi, qui risque d'entrainer des débats plus houleux que semble le croire Franck Riester, s'ajoutent les nombreuses objections formulées par les détracteurs du texte : points d'accès publics (mairies, bibliothèques, restaurants, etc.) susceptibles d'être utilisés pour des téléchargements illégaux, présomption de culpabilité et non d'innocence, substitution d'une autorité administrative au pouvoir judiciaire, etc.
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