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Le Parlement européen a voté mercredi en faveur du plan pour un Internet plus sûr proposé par l'exécutif en février. Successeur d'un plan lancé en 2005, le programme 2009-2013 vise à mieux protéger les mineurs "des contenus illicites en ligne et de comportements préjudiciables comme le harcèlement et la manipulation psychologique à des fins d'abus sexuels (grooming)."

Par ailleurs, la Commission européenne, initiatrice du projet, veut adapter le programme Safer Internet aux nouveaux usages et services en ligne, des réseaux sociaux au microblogging.

Doté d'un budget de 55 millions d'euros, le programme inclut : la sensibilisation de l'opinion publique, la création de points de contact nationaux de signalement de contenus illicites, un encouragement à l'autorégulation et, enfin, la création d'une base de connaissances, fruit d'une coopération entre chercheurs actifs dans le domaine de la protection en ligne des enfants. Le nouveau programme devrait être approuvé par le Conseil de l'UE avant la fin 2008.
le 22/10/2008 à 22:32
Open Flash Chart
Open Flash Chart est une bibliothèque PHP pour produire des graphiques en version Flash. Les graphiques sont soignés, et il est fait un usage redoutable des capacités d'interaction avec Flash.

Il s'agit en fait d'une application Flash, avec qui on communique en JSON pour placer les données et faire la mise en page. Cette application est LGPL, ce qui vous donne un maximum de liberté pour en faire usage.

(Merci à G. Plessis pour le lien)

- Open Flash Chart 2
"SatManage est le seul système au monde de gestion de réseau de satellites. Pour l'analyse des réseaux satellitaires, un accès rapide à un historique volumineux est essentiel : nous devons accéder aux vitesses CGI dans une dizaine de tables de données historiques, chacune contenant des dizaines de Go de données, et plus de 500 millions de lignes. "

Les partitions permettent ici de découper les données en portions plus petites, et de diriger habilement les recherches pour gagner en performances. Comme toujours, moins on manipule de lignes, plus on va vite.

- Using Partitioning to Manage Satellite Networks
Art délicat que celui de l'explication de texte. Alors que le projet de loi « Création et Internet » devrait faire son premier passage devant la Chambre haute du parlement français à partir du 29 octobre prochain, Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication en a présenté mardi après-midi ce texte déjà fortement controversé aux membres de la Commission des Affaires culturelles du Sénat.

Contesté au niveau européen, en dépit de l'intervention directe de Nicolas Sarkozy, le projet de loi "Création et Internet" prévoit pour mémoire que soit mis en place, en France, le principe de riposte graduée. Selon ce dernier, une autorité indépendante, mise en place par l'Etat, est chargée de dissuader les internautes de télécharger illégalement des oeuvres culturelles sur Internet. Pour ce faire, elle dispose d'un arsenal répressif et progressif, en trois temps : envoi d'un courrier électronique d'avertissement, envoi d'un courrier recommandé, puis suspension temporaire de l'abonnement à Internet.

De l'avis général, le concept de riposte graduée ne va pas sans soulever de nombreuses questions et pour préparer le terrain aux futurs débats qui se tiendront au Sénat, puis à l'Assemblée, Christine Albanel a donc tenté d'expliciter quelque peu son projet, en commençant par en rappeler le principe : l'idée n'est pas d'enrayer définitivement le téléchargement illégal, mais d'en détourner la majorité des internautes, sur le mode de la dissuasion. L'objectif précis n'est cependant chiffré, et la ministre s'est contentée d'indiquer qu'obtenir une diminution de plus de 50% serait déjà un résultat probant.

Des chiffres, il en faut pourtant. La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) devrait être en mesure d'envoyer 10.000 courriers électroniques d'avertissement et jusqu'à 3.000 courriers recommandés par jour, a déclaré Christine Albanel, confirmant par là un chiffre déjà avancée par le cabinet de la rue de Valois dans sa communication. Enfin, la Hadopi serait capable de prendre jusqu'à mille "décisions" par jour.

Bien que ces chiffres puissent paraitre disproportionnés au regard du budget de fonctionnement alloué à l'Hadopi, la chose n'aurait rien d'irréalisable : celle-ci ne jouerait en effet que le rôle d'une "boîte noire", chargée d'opérer les transitions entre l'ayant droit, qui la saisit après avoir constaté une infraction, et l'internaute, qui reçoit la menace ou la sanction. Un système qui, au passage, permettrait de garantir la confidentialité des données personnelles, puisque les informations relatives à l'individu concerné resteraient cantonnées à l'Hadopi, laquelle opèrerait sous contrôle de la Cnil.
Microsoft dévoilait récemment le nom commercial du successeur de Windows Vista. Steve Ballmer en personne, PDG du géant du logiciel, indiquait alors que Windows 7 ne serait pas disponible avant janvier 2010. D'après plusieurs sources, il se pourrait néanmoins qu'il sorte avant le mois de novembre 2009.

Le PDG d'Asus Jerry Shen a ainsi déclaré dans une interview accordée au magazine anglophone Laptop Mag que ses ultra-portables économiques Eee PC seraient livrés sous Windows 7 dès le second semestre 2009. "Je pense que prochainement, au cours de la deuxième moitié de l'année prochaine, nous mettrons Windows 7 sur les Eee PC", a-t-il confessé. Le fabricant taiwanais souhaite effectivement faire l'impasse sur Windows Vista, continuant de livrer ses machines sous Windows XP ou Linux en attendant que Windows 7 soit disponible.

Laptop Mag a également interrogé Jerry Shen au sujet des fonctionnalités tactiles multi-points de Windows 7. Le PDG a répondu que certains modèles intégreront ces fonctions, ajoutant que l'Eee PC tactile d'Asus pourrait prendre la forme d'une tablette ou "une forme alternative", sans entrer dans les détails. Le fabricant prévoit d'en dire plus au premier trimestre de l'année 2009.

Par ailleurs, Microsoft a indirectement approuvé ces révélations. La conférence WinHEC qui se tient cette année comme quasiment tous les ans début novembre serait en effet d'après le site de l'événement la dernière avant la sortie du système d'exploitation. Windows 7 devrait donc logiquement être disponible avant le mois de novembre 2009, à moins que la WinHEC 2009 n'ait pas lieu ou qu'elle soit décalée.

Quoi qu'il en soit, de plus amples informations seront probablement divulguées pendant la PDC 2008 qui se tiendra à Los Angeles du lundi 27 au jeudi 30 octobre.
Certes, la majorité des distributions Linux est gratuite, mais savez-vous quel est le coût réel de la technologie embarquée dans le système ? Voilà la question à laquelle la Linux Foundation a tenté de répondre en analysant Fedora 9. Dans la mesure où le développement d'une distribution reste très irrégulier, c'est le nombre de ligne de codes qui détermine sa valeur.

En 2002, David A. Wheeler s'est penché sur le sujet en prenant comme référence Red Hat Linux 7.1. Au travers d'un outil baptisé SLOCCount, il avait déterminé que la valeur réelle de cette distribution devait être évaluée à 1,2 milliard de dollars. Six ans plus tard, le kernel seul de Linux serait estimé à 1,4 milliard de dollars. En se basant sur le même outil de mesure, la Linux Foundation a donc décidé de mettre à jour ces données et vient de rendre publique une étude sur la distribution Fedora 9 sortie le 13 mai 2008. Avec 204,5 millions de lignes de code, la valeur de la distribution de Fedora s'élèverait à 10,8 milliards de dollars. Selon la fondation, 60 000 personnes auraient contribué à son développement. Globalement, l'écosystème de Linux est estimé à 25 milliards de dollars.

Comment mesurer la valeur d'une distribution ?

SLOCCount est un logiciel algorithmique, originellement développé par Barry Boehm, qui met en perspective le nombre de lignes de code au sein du système d'exploitation. En effet, Linux étant développé de manière collective, les coûts de production sont donc difficilement chiffrables en termes de production humaine. Il est estimé que ces deux dernières années, plus de 3200 développeurs auraient contribué à la mise à jour du kernel. À cela s'ajoutent plusieurs milliers de personnes travaillant sur les gestionnaires de fenêtre GNOME ou KDE ainsi que sur les composants GNU. Comptabiliser le nombre de lignes de code reste donc la manière la plus simple d'estimer la valeur d'une distribution de Linux, et ce, parce qu'il s'agit d'un résultat final collectif. D'autres critères sont analysés comme le salaire moyen d'un développeur. Au sein de SLOC, ce dernier est déterminé par l'équivalent du ministère de l'Emploi aux États-Unis, soit 75 662 dollars par an (ou 58 920 euros). Bien sûr, dans la mesure où le développement d'une distribution est opéré à l'échelle internationale, cette valeur reste discutable. D'autres facteurs sont considérés tels que les coûts d'évaluation du logiciel ou l'infrastructure de développement.

L'estimation qui en découle ne reste toutefois valable qu'à un moment donné du développement de la distribution. En effet, au travers des mises à jour le nombre de lignes code peut considérablement évoluer. Avec toutes ces suppositions, la validité d'une telle étude est évidemment sujette à caution, et l'on préfèrera peut-être, à l'évaluation de la supposée valeur d'une distribution, la mesure de ses performances et services. Retrouvez l'étude en intégralité ici.
Si le but principal des nouvelles technologies est de vous faciliter la vie, celles-ci peuvent bien souvent être utilisées à des fins bien moins salutaires ; c'est notamment le cas des messages indésirables. Pas plus tard que le mois dernier une étude avait révélé que le spam par email était de plus en plus profitable, avec 20% des victimes ayant avoué avoir effectué un achat suite à la réception du message. Depuis quelques temps, une autre menace se développe : le spam par SMS. Afin d'éviter que cette pratique ne prenne des ampleurs similaires, Luc Chatel, secrétaire d'État à la Consommation a décidé de mettre en place un numéro spécial permettant à l'utilisateur de signaler la réception d'un spam.

Les adolescents seraient les plus assujettis aux SMS frauduleux. En effet, au mois de mars dernier, le délégué général de l'association française des utilisateurs de télécommunications Jérôme Clauzure, déclarait au Figaro : "les ados ne comprennent pas qu'en répondant ils appellent des numéros surtaxés. Nous avons encore vu le cas d'une facture de 1 200 euros la semaine dernière".

À partir du mois de novembre, les victimes du spam par SMS pourront se manifester auprès du 33700, un numéro qui sera régit par la plateforme Signal Spam. Cet organisme est déjà utilisé par plus de 40 000 internautes qui auraient signalé 12 millions de pourriels. De son côté Signal Spam contactera les opérateurs mobiles afin qu'ils puissent prendre les mesures nécessaires contre les expéditeurs du message.

Dans cette entreprise de lutte contre le SMS frauduleux, le gouvernement devra néanmoins convaincre le public français. En effet, le magazine LePoint.fr rapporte que Cyril Brosset, journaliste à l'UFC-Que Choisir reste toutefois modéré sur cette initiative en affirmant : " les consommateurs trompés ne reverront pas leur argent, l'idéal serait d'arrêter les spams avant qu'ils arrivent dans les téléphones portables". Notons par ailleurs que beaucoup de ces messages proviennent de pays étrangers et la trace des expéditeurs reste peu décelable.
En dépit de la pression exercée par la France et son président, Nicolas Sarkozy, la Commission européenne a finalement décidé de conserver l'amendement 138, qui compromet le principe de riposte graduée, dans le cadre du paquet Télécom. Rapportée par le site Europolitique, cette décision vient donc appuyer le vote des parlementaires européens, qui s'étaient prononcés à une large majorité en faveur du texte déposé par les députés Bono et Cohn-Bendit.

L'amendement 138, c'est ce texte qui réaffirme le rôle prépondérant et incontournable de l'autorité judiciaire pour toute action susceptible d'entraîner une restriction des droits et libertés fondamentaux de l'individu. Bien que son cadre soit bien plus large que celui de l'Internet, il compromet le concept de riposte graduée à la française, qui prévoit qu'une Autorité instituée par l'Etat ait le pouvoir de suspendre l'accès à Internet d'un citoyen convaincu de téléchargement illégal. S'il était décidé que la possibilité de se connecter à Internet constitue une liberté fondamentale, le dispositif français ne pourrait fonctionner puisque le recours à un juge serait indispensable pour prononcer une telle peine.

Selon la Commission européenne, cet amendement "sert de réaffirmation utile des principes qui s'appliquent indépendamment de cette disposition" - il rappelle donc des règles déjà en vigueur, et "laisse aux États membres la possibilité de veiller à ce qu'un juste équilibre soit trouvé entre les différents droits fondamentaux protégés par l'ordre juridique communautaire, en particulier le droit au respect de la vie privée, le droit à la protection de la propriété, le droit à des mesures efficaces et le droit à la liberté d'expression et d'information".

La partie n'est pour autant pas jouée. Le prochain acte interviendra le 27 novembre prochain, lors du Conseil des ministres de l'Union. Le dénouement devrait quant à lui prendra place début 2009, lors de la seconde lecture du paquet Télécom devant le parlement européen. En France, le projet de loi "création et Internet" poursuivra quant à lui ses pérégrinations le 29 octobre prochain, avec l'ouverture des débats au Sénat.
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