News

Au Japon, c'est depuis son mobile que l'on achète, télécharge ou... pirate de la musique. Dans un communiqué, la RIAJ (Recording Industry Association of Japan) se félicite cette semaine de la fermeture d'un site Internet baptisé "Daisan Sekai" (le Troisième monde), lequel proposait gratuitement au téléchargement des morceaux de musique pourtant couverts par le droit d'auteur. Selon la branche japonaise de l'Ifpi, le site comptait un million d'utilisateurs uniques, qui téléchargeaient illégalement de la musique... depuis leur mobile.

"Le marché de la musique mobile, qui a atteint 680 millions de dollars en 2007 (au Japon, ndlr) est maintenant l'un des principaux piliers de l'industrie japonaise de la musique", commente la RIAJ. Dans son rapport d'activité annuel, l'association indique avoir enregistré 464 millions de téléchargements légaux pour 2007, dont seulement 30 millions ont été effectués depuis un ordinateur. Sur la même période, elle estime à 399 millions le nombre de fichiers téléchargés illégalement sur un téléphone en 2007, et se félicite de cette première qu'est la fermeture d'un site dédié au "piratage mobile". Répartition ordinateur / mobile pour les téléchargements légaux - source RIAJ
le 24/10/2008 à 22:47
Ubuntu 8.10 disponible en RC
La société Canonical Ltd vient d'annoncer la sortie de la version pré-finale du système d'exploitation Ubuntu en 8.10. Rappelons que le cycle de développement de Ubuntu est rythmé à raison de deux mises à jour par an.

Au nom de code Intrepid Ibex, cette nouvelle mouture embarquera plusieurs mises à jour majeures. L'environnement graphique Gnome passe en version 2.24 et dévoile un nouveau client de messagerie instantanée baptisé Empathy et compatible avec les protocoles Jabber, Google Talk mais aussi Windows Live Messenger ou le Bonjour d'Apple. Le gestionnaire X.org passe quant à lui en version 7.4, et offre désormais une meilleure prise en charge des périphériques branchés à chaud. Notez aussi que le gestionnaire des droits d'administration permettra de créer à la volée une session "invité" avec des privilèges limités pour un accès temporaire à certains programmes.

Consultez la liste complète des nouveautés ici. La version finale de Ubuntu 8.10 est prévue pour la semaine prochaine
Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà remarqué : Microsoft a choisi de déroger à la règle tacite qui veut que les correctifs de sécurité pour ses logiciels soient distribués le deuxième mardi de chaque mois, en mettant en ligne cette nuit une mise à jour à destination de ses différents systèmes d'exploitation. Pour Windows 2000, XP et Server 2003, la faille comblée par ce correctif est qualifiée de "critique", alors que le niveau d'urgence redescend à "important" pour Windows Vista et Windows Server 2008.

D'après le bulletin de sécurité lié à cette annonce, la faille concernée pourrait permettre l'exécution de code arbitraire à distance sur une machine via une requête RPC (Remote Procedure Call) conçue à cette fin. Liée au service "Serveur" de Windows, elle serait susceptible d'être exploitée en vue de la réalisation de vers informatiques. L'éditeur invite donc les utilisateurs de ses systèmes d'exploitation à lancer Windows Update et effectuer cette mise à jour sans plus tarder.
Avec un chiffre d'affaires en hausse de 9% sur un an, s'établissant à 15,06 milliards de dollars, Microsoft confirme pour le troisième trimestre de l'année sa place de leader sur le marché du logiciel. L'éditeur réalise, pour les trois mois clos au 30 septembre, un bénéfice net de 4,37 milliards de dollars, en hausse de 1,8% sur un an et correspondant à 0,48 dollar par action. En dépit de ces résultats, Microsoft a choisi de pondérer ses prévisions pour l'ensemble de son exercice fiscal, et dit maintenant s'attendre à un chiffre d'affaires annuel compris entre 64,9 et 66,4 milliards de dollars, alors qu'il tablait sur 68 milliards à la fin du mois de juin.

Vraisemblablement dopées par le lancement des éditions 2008 de Windows Server et SQL Server, les divisions "Business" et "Server and tools" enregistrent une forte progression, avec un chiffre d'affaires trimestriel s'établissant à 4,949 milliards de dollars pour la première et 3,406 milliards pour la seconde. La division Entertainment and devices, qui réunit des produits comme la XBox ou le baladeur Zune, enregistre quant à elle un léger retrait, avec des recettes qui passent de 1,929 à 1,814 millliards de dollars, une récession que Microsoft explique notamment par les résultats exceptionnels enregistrés l'an dernier avec le lancement du titre Halo 3.
le 23/10/2008 à 22:45
Xdebug 2.0 sans cachegrind
En Xdebug1, on pouvait lire le résultat du profiler directement en ligne, via un tableau HTML. Depuis Xdebug 2, le format cachegrind a été adopté, et si cela facilite la vie des utilisateurs de ce logiciel, il est difficile de s'en passer pour lire les informations produites.

Pour cela, il y a plusieurs projets alternatifs, en ligne, en script PHP ou en exécutable, qui permettent d'extraire l'essentiel du format cachegrind, et de l'utiliser.

- Cachegrind-less profiling with Xdebug 2.0
- cachegrind
- webgrind
- maccallgrind
Alors que des rumeurs annonçaient en septembre dernier que le service en ligne Deezer allait être disponible en version iPhone, rumeur infirmée quelques jours plus tard par la jeune pousse française à l'origine du service, il semble que cette dernière soit revenue sur sa décision.

Depuis quelques heures, c'est en effet une application nommée "Deezer" qui est disponible depuis l'"App Store" pour les iPhone et les iPod Touch et qui permet d'utiliser une partie des services "fixes" de la société proposées en version mobile. Il ne sera pas possible en effet de sélectionner l'écoute en continue (streaming) d'une musique de son choix mais il sera possible en revanche d'accéder à différentes webradios ou smartradios.

Les webradios sont classées par genre musical (chanson française, électro, film, Jazz, Pop ) alors que les smartradios permettront pour leur part d'écouter différentes musiques en rapport avec un même auteur. Pour le reste, ce sont les titres des musiques affichées ainsi que dans certains cas les pochettes d'albums qui sont disponibles, le service pour iPhone ne disposant pas pour le moment de publicités mobiles. A noter que Deezer en version mobile fonctionne à la fois en WiFi ou en 3G.
Le Sénat a rendu publiques ses propositions relatives au projet de loi création et internet, projet qui intègre le principe polémique de riposte graduée. Réunie mercredi, la commission des affaires culturelles de la chambre haute du Parlement a déclaré "souscrire à la logique préventive du projet de loi", tout en adoptant 50 amendements !

Ces derniers visent à rendre la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) "irréprochable et efficace" et à la mettre "au service des pouvoirs publics". Selon les termes de la commission, les amendements ont également pour objectif de "mieux concilier les droits des créateurs et ceux des internautes".

Comment ? Par le biais d'une sanction "alternative" à celles prévues par le projet de loi. Le Sénat, historiquement plus conservateur que l'Assemblée nationale, souhaite aussi étendre la saisine de la Haute autorité aux éditeurs de logiciels et aux entreprises de communication audiovisuelle. L'institution estime, enfin, qu'il est nécessaire de "sécuriser les internautes". Pour ce faire, les opérateurs proposeraient une mention "claire et lisible" dans les contrats "sur l'obligation de surveillance de l'accès internet de l'abonné et sur les sanctions possibles" en application de la loi. Par ailleurs, les FAI devraient proposer un moyen de sécurisation de l'accès figurant sur la liste agrée par l'Hadopi. L'installation d'un tel dispositif, souligne la commission, "permet de faire valoir la clause d'exonération de responsabilité prévue en cas de décision de sanction".

Pour finir, à travers ses amendements, la commission des affaires culturelles du Sénat préconise l'adaptation des obligations pesant sur les opérateurs. Cette adaptation passerait notamment par la suppression de la référence explicite à un "filtrage des contenus". Enfin, la commission souhaite que les engagements des professionnels (accords de l'Elysée) soient cadrés et se traduisent par un renforcement de l'offre commerciale légale de contenus culturels (audio, vidéo, etc.)

Le projet de loi sera examiné par le Sénat, en séance publique, à partir du 29 octobre 2008.
Le peer to peer devrait générer quatre fois plus de trafic dans les cinq prochaines années, d'après une récente étude du cabinet MultiMedia Intelligence. Il devrait ainsi peser 8 pétaoctets mensuels (soit 8 millions de gigaoctets) sur l'ensemble du trafic mondial en 2012, contre 1,6 Po en 2007.

D'après l'étude, le téléchargement pair à pair représenterait aujourd'hui 44,0% du trafic grand public mondial. "Le peer to peer est réputé pour le partage illicite de musique, au grand désarroi des ayant-droits", indique Frank Dickson, directeur des recherches pour MultiMedia Intelligence. Il tempère toutefois : "Cette solution émerge comme une manière viable de distribuer légalement du contenu", et se veut rassurant : bien que le téléchargement légal n'ai jusqu'à présent représenté qu'une faible part du trafic (avec la distribution de quelques distributions Linux notamment), il devrait exploser et progresser dix fois plus vite que le téléchargement illicite dans les prochaines années. Le peer to peer, décentralisé par nature, présente l'avantage d'être économique pour le distributeur de contenu.

Il inquiète en revanche les fournisseurs d'accès, car bien que le streaming de vidéo depuis des sites de partage comme YouTube connaissance une impressionnante progression, représentant une importante part de la bande passante utilisée, cette solution de client à serveur n'occupe les connexions que dans un sens. Le peer to peer quant à lui occupe la bande passante dans les deux sens. De plus, l'augmentation du partage de contenu vidéo depuis Internet présente une menace pour les fournisseurs d'accès, qui sont le plus souvent aussi fournisseurs de contenus vidéos payants par le biais de leurs offres télévisuelles.

Doit-on pour autant continuer à craindre le filtrage ou le bridage du peer-to-peer, même après le virage vers le légal ? MultiMedia Intelligence prédit à ce sujet l'arrivée d'une seconde génération de réseaux de partage, utilisant par exemple ce qu'on appelle le P4P, une évolution du P2P qui prend en compte le placement géographique des internautes, dans l'optique d'optimiser les échanges (augmenter les débits en limitant les distances et en privilégiant les connexions entres abonnés d'un même fournisseur d'accès), et en réduisant par conséquent les coûts pour les fournisseurs d'accès qui payent cher les échanges (peering) sur de longues distances ou avec d'autres fournisseurs.
A l'issue du traditionnel Conseil des ministres, la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel a annoncé mercredi que le projet de loi sur la réforme de l'audiovisuel a été adopté. Cette réforme, qui prévoit la suppression progressive de la publicité sur les chaînes du groupe France Télévisions, suscitera la création de deux nouvelles taxes, la première visant les opérateurs télécoms (opérateurs mobiles et fournisseurs d'accès à Internet), et la seconde les chaînes de télévision privées. Elle programme également une indexation de la redevance sur l'inflation, qui devrait donc conduire cette dernière à augmenter chaque année de quelques euros.

Selon les termes de ce projet de loi, les opérateurs mobiles et FAI se verront donc taxés à hauteur de 0,9% de leur chiffre d'affaires, dès que celui dépasse 5 millions d'euros par an, pour financer la télévision de service public. Sont toutefois exclues de l'assiette de la taxe les sommes associées aux " prestations d'interconnexion et d'accès", ainsi que les "sommes acquittées au titre des prestations de diffusion ou de transport des services de communication audiovisuelle", précise l'article 21 du projet de loi.

Les chaînes privées verront quant à elles leur chiffre d'affaires taxé à hauteur de 3%, mais profiteront d'un assouplissement des règles publicitaires (heure d'horloge, passage de 6 à 9 minutes de pub par heure), et d'une révision de leurs obligations en matière de production audiovisuelle. Le débat parlementaire doit commencer à l'Assemblée nationale selon la procédure d'urgence pendant la seconde quinzaine de novembre, et se poursuivra début décembre au Sénat.
Si le réseau communautaire Facebook avait légèrement dépassé MySpace en mai dernier, Cnet rapporte que selon étude du cabinet Nielsen Ratings, la filiale de NewsCorps serait revenue en pôle position. Cependant, la tendance pourrait rapidement s'inverser, car avec seulement 1% de croissance aux États-Unis entre septembre 2007 et septembre 2008, MySpace n'entre plus dans le top 10 des réseaux à croissance rapide. En comparaison, le nombre de visiteurs uniques sur Facebook serait passé de 18 millions à 39 millions, ce qui représente une hausse de 116%.Toujours aux États-Unis, Facebook n'arriverait cependant qu'en sixième position des réseaux à croissance rapide. La palme reviendrait au service de micro-blogging Twitter qui, malgré sa faible part de marché aurait enregistré une croissance de 343% et comptabilisait 2,35 millions de visiteurs en septembre 2008. En seconde et troisième position, nous retrouvons respectivement les réseaux Tagged.com (+330%) accueillant plus de 70 millions de membres pour 3,85 millions de pages vues le mois dernier et Ning (+251), un service web permettant créer votre propre réseau communautaire.

Peut-être la crise financière actuelle y est-elle pour quelque chose, mais le réseau professionnel LinkedIn, sur le point de proposer des versions localisées de son service, a vu son audience grimper de 193% . Le site de radio Last.fm, racheté par CBS en mai 2007 aurait comptabilisé 21 millions de membres en mars dernier dans plus de 200 pays. Sur cette dernière année, Last.fm a continué de croitre et se place juste devant Facebook avec une progression de 121%.

Derrière MyYearBook et Bebo, Multiply, qui vient de signer un partenariat avec Microsoft pour recevoir la base des utilisateurs des groupes de discussion de MSN, devance Reunion.com, un service ciblant les 50-60 ans.
LoadingChargement en cours