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MTV, la chaine de télévision qui n'a de musical plus que le nom (MTV signifie tout simplement Music TV), lance sa propre plate-forme de vidéos. Le pionnier du genre espère contenter ceux qui regrettent la disparition progressive de programmes musicaux sur ses chaines en mettant en ligne sur le site MTVMusic.com des dizaines de milliers de clips, d'interprétations acoustiques et d'extraits de concerts MTV, issus de son catalogue entier. 16 000 vidéos sont disponibles au lancement et le catalogue va s'enrichir de jour en jour.

A l'instar des sites de partage de vidéos les plus réputés comme YouTube ou Dailymotion, MTVMusic.com permet aux internautes de laisser des commentaires sur les vidéos, de les noter ou de les embarquer sur un blog ou une page personnelle (version embed). Il n'est en revanche pas possible de soumettre ses propres contenus. Toutefois en plus du site, MTV met à disposition de développeurs tiers une API (interface de programmation) permettant de créer des applications liées au service. La chaine espère par exemple qu'une application pour Facebook ou qu'un plug-in pour la plate-forme de blog Wordpress voient rapidement le jour.

MTV grille ainsi la politesse à YouTube qui déclarait en 2006 par le biais d'un de ses co-fondateurs, Steve Chen, vouloir mettre à disposition des internautes tous les clips jamais créés dans un délai de 12 à 18 mois. Viacom, qui détient MTV et poursuit YouTube pour le non-respect des droits d'auteurs, ne l'entend pas de cette oreille. Le géant américain de la production télévisuelle souhaite visiblement monétiser lui-même ses contenus, un seul bandeau publicitaire étant pour l'instant présent sur le site.

YouTube perd un fournisseur de contenu de plus, NBC et Fox ont déjà quitté la plate-forme de Google il y a un an au profit de Hulu, qu'on attend en France avec impatience. Les producteurs semblent préférer l'auto-distribution !
Dans un avis rendu mardi, la commission des affaires économiques du Sénat apporte 27 nouveaux amendements au projet de loi « Création et Internet », et suggère qu'un système d'amendes soit mis en place en lieu et place de la suspension d'abonnement à Internet préconisée par les auteurs du texte initial. A quelques heures des premiers débats relatifs à l'examen du projet au Sénat, amendements et interventions publiques se multiplient, contribuant à faire de ce texte, censé permettre d'endiguer le téléchargement illégal des oeuvres culturelles un véritable imbroglio que sénateurs et députés risquent d'avoir bien du mal à démêler.

Revenir à l'esprit des accords de l'Elysée

Pour la commission des affaires économiques, il convient d'amender le texte « Création et Internet » de façon à répondre à trois objectifs. En premier lieu, elle souhaite « revenir à l'esprit des accords signés à l'Elysée en novembre 2007 », et insiste pour que des mesures concrètes soient prises en vue du développement de l'offre légale de contenus culturels sur Internet. Dans le même temps, elle écarte le filtrage des réseaux, qualifié de « très difficile et coûteux à mettre en œuvre, intrusif et d'une efficacité très discutable ».

Elle suggère que soient mieux articulées « la protection des droits de propriété intellectuelle et celle de la vie privée », en développant la question des moyens de sécurisation permettant à l'abonné de s'exonérer de sa responsabilité.

Amendes ou suspension : indemniser les ayants droits ?

Enfin, et surtout, elle préconise que la suspension de l'abonnement à Internet soit écarté du dispositif de riposte graduée au profit d'un système basé sur des amendes, de façon à respecter le principe d'égalité entre les citoyens. Selon qu'ils sont dégroupés ou non, ceux-ci pourraient selon elle se voir privés de téléphone si on leur coupait Internet. La mise en place de sanctions basées sur des amendes permettrait en outre « d'éviter la création d'un fichier des internautes suspendus (interdits de réabonnement) ».

Dans ce cas, les amendes perçues seraient majorées si l'oeuvre piratée est disponible sur les services de téléchargement légaux, et leur montant serait reversé aux ayants droits, en guide de réparation du préjudice subi.

Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime, a également déposé une série d'amendements au projet de loi « Création et Internet ». Celle qui jouera le rôle de porte parole de l'Union centriste au cours des débats qui débuteront ce soir indique souscrire « pleinement à la philosophie du projet de loi » et ne remet donc pas en cause le principe de la suspension de l'abonnement à Internet. Elle suggère toutefois que le texte prévoie que « le prix de l'abonnement soit versé aux sociétés de perception des droits pour leurs actions de création pendant la suspension de l'abonnement ».

C. Albanel maintient le projet de départ

Invitée mardi soir du Soir 3, la ministre de la Culture Christine Albanel maintient quant à elle que le principe de riposte graduée tel qu'il a d'abord été conçu (courrier électronique d'avertissement, lettre recommandée puis suspension temporaire de l'abonnement à Internet) est le mieux adapté à la situation. « On est dans une logique pédagogique, alors que l'amende, je trouve qu'on est beaucoup plus dans une logique répressive », explique Christine Albanel, avant de rappeler que la justice pourra toujours être saisie pour les cas de contrefaçon lourde, et que le long métrage Bienvenue chez les Ch'tis aurait sans doute dépassé les vingt millions d'entrées en salle s'il n'y avait pas eu le piratage (au 20 août 2008, Bienvenue chez les Ch'tis comptabilisait 20,371 millions d'entrées en salle).
le 29/10/2008 à 23:59
DB OO2
Manipuler des tables de références est toujours le plus laborieux dans une application Web : il faut les lire, y insérer des données, y effacer d'autres lignes, les modifier, les rechercher. Les Framework intègrent tous des classes spéciales pour faciliter ce travail, et DB_OO2 applique ce principe tout en utilisant les Data Objects de PHP.

- Using Data Objects with PHP and DB_OO2
- DB_OO2
En développement depuis quelques mois déjà, le service de synchronisation de données Live Mesh, fait l'objet de quelques annonces lors de cette PDC 2008. Outre l'accès aux services Live qui est maintenant donné aux développeurs via le Live framework, Microsoft entend bien rendre Live Mesh incontournable. Rappelons que Live Mesh permet de synchroniser ses fichiers entre ses ordinateurs avec en prime un espace de stockage en ligne.

Toujours en phase de développement, et uniquement accessible aux utilisateurs américains, Live Mesh devrait bientôt s'ouvrir aux Mac ! C'est l'annonce du jour, et Microsoft devrait en prime prendre en charge l'utilisation de Safari. Les pages du site Live Mesh font déjà référence à la prise en charge des Mac, avec mention des caractéristiques système minimales pour ajouter un Mac dans votre cercle Live Mesh. Reste un détail : on ne sait pas quand la prise en charge des Mac sera officiellement disponible, le site indiquant que la fonction arrive... bientôt !

Parallèlement, Live Mesh s'enrichira prochainement de la prise en charge des téléphones mobiles, à base de système Windows Mobile.
Si Windows 7 est incontestablement la star de cette édition 2008 de la Professional Developpers Conference de Microsoft, l'éditeur a également annoncé travailler sur la future version de son système d'exploitation dédié aux serveurs, Windows Server 2008 R2. Basé sur le même noyau que Windows 7, Windows Server 2008 R2 se distinguera en étant le premier système d'exploitation Microsoft, Windows XP 64 mis à part, à n'être disponible qu'en édition 64 bits.

Technologiquement, Windows Server 2008 R2 mettra l'accent sur la virtualisation avec une nouvelle version d'Hyper-V et l'arrivée de la fonction Live Migration permettant de migrer les machines virtuelles d'un hôte physique à l'autre, sans interruption ou presque. De son côté, Terminal Services prendra en charge la distribution de paquets virtualisés. Il sera ainsi possible de créer des packages avec applications et bureau, de les gérer de manière centralisée et de les déployer sur un bureau Windows 7 sans que l'utilisateur ne sache si l'application est au final hébergée en local ou sur le serveur. Microsoft Windows Server 2008 R2 profitera comme Windows 7 de la version 2.0 de PowerShell alors que Microsoft proposera une nouvelle console de gestion des annuaires Active Directory. Comme c'est le cas pour Windows 7, aucune date de disponibilité n'est pour l'heure évoquée au sujet de Windows Server 2008 R2 alors que les participants à la PDC 2008 se sont vu remettre une première version pre bêta de Windows Server 2008 R2.
Evénement avant tout dédié aux développeurs de l'environnement Windows, la PDC Professional Developpers Conference 2008, est l'occasion pour Microsoft de dévoiler de nouveaux outils précisément dédiés aux développeurs de logiciels. Dans le cadre de sa stratégie Software + Services, une stratégie qui commence décidément à prendre tournure, Microsoft a dévoilé son Live framework. Il s'agit ici de donner aux développeurs de logiciels l'accès à certaines fonctionnalités des services Live, des services utilisés par près de 400 millions d'utilisateurs à travers le monde, tout en s'appuyant sur Windows Azure, le nouveau système d'exploitation virtualisé de Microsoft.

C'est ainsi que l'on reparle de Live Mesh, un service permettant pour mémoire de synchroniser les fichiers d'un utilisateur (documents, médias, applications) entre plusieurs machines et disponible en version Beta ici. A travers une application de visualisation de photographies, Microsoft a présenté ce que pouvait apporter l'intégration des services Live et plus précisément l'intégration de Live Mesh : l'utilisateur peut ainsi visualiser les photographies synchronisées depuis son cercle de synchronisation Live Mesh ou voir celles-ci apparaître dès leur ajout sur l'un des périphériques synchronisés comme un téléphone Windows Mobile par exemple. Quant au développeur, il n'a que quelques lignes de code à ajouter à son application pour profiter des services Windows Live, via le Live framework.Visionneuse photo avec intégration des services Live : les photos prises par votre téléphone mobile se synchronisent automatiquement avec l'application grâce à Live Mesh
Mise à jour, 15 heures : Orange, qui semble en train de préparer une réponse collective, sans doute sous forme de communiqué, ne souhaite pour l'instant pas s'entretenir avec la presse. Il apparait toutefois que le document mentionné dans cet article puisse dater du mois de février 2008, et n'être en réalité que la réponse d'Orange à la consultation lancée par la Commission européenne en début d'année autour de la des contenus numériques en ligne. Dans le document alors remis par l'opérateur, au milieu d'une longue série de contributions, apparaissent en effet les propos tenus ci-dessous.

Dès lors, quel qu'ait pu être l'avis d'Orange sur les problématiques liées au projet de loi "Création et Internet", l'opérateur ne communique pas à la Commission européenne l'expression de son rejet des Accords de l'Elysée.Après Free, Orange monte au créneau ? Dans un document transmis aux autorités de Bruxelles et dévoilé par La Tribune dans son édition de mercredi, l'opérateur revient en des termes peu élogieux sur un texte qu'il a pourtant signé : celui des accords de l'Elysée, en novembre dernier. Disant regretter que le développement de l'offre légale, Orange semble y critiquer le principe de riposte graduée, juger la suspension de l'accès à Internet disproportionnée et s'opposer à toute velléité de filtrage.

Dans ce document, Orange estime que la riposte graduée risque de menacer "le respect des droits fondamentaux des citoyens" tout en n'ayant qu'un impact "probablement limité". Le filtrage ne serait quant à lui qu' "une forme de censure qui affecte la liberté d'expression".

Enfin, l'opérateur pointe du doigt le fait qu'au sein des accords de l'Elysée, la valorisation de l'offre légale ne passe qu'après la mise en place d'un dispositif répressif, un point sur lequel la revendication n'est pas anodine puisque Orange développe actuellement en France une stratégie forte, basée sur la distribution de contenus à caractère culturel : musique, vidéos et télévision.

En attendant un retour officiel de l'opérateur, contacté par nos soins, rappelons que la relative incertitude dans laquelle se trouve les FAI quant aux responsabilités qui leur incomberont dans le cadre de la lutte contre le piratage a déjà suscité la vindicte de Free, premier à renier les accords de l'Elysée, en juillet dernier. "Économiquement, cela n'a aucun impact sur nous, mais certaines de ses dispositions nous paraissent liberticides. Car ce qui se dessine, en dépit de l'opposition de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, du Conseil d'état et du parlement européen, c'est bel et bien le flicage systématique de nos abonnés", expliquait alors Xavier Niel, actionnaire majoritaire d'Iliad.
Sauf erreur de ma part, tout le monde a au moins utilisé une fois le moteur de recherche Google.

Et quand vous vous utilisez ce moteur pour effectuer une recherche, Google propose de nombreux résultats, sur de nombreuses pages mais comment extraire ou parser les URLs provenant du résultat ?

Le Blog Seo Blackout propose une solution par l'intermédiaire d'un petit script écrit en PHP comprenant quelques options comme la sélection du nombre de pages et la langue.

- Extraire les urls des résultats de Google
- Extraire en démo
Comme prévu, Microsoft a consacré une bonne partie du keynote de ce mardi pour présenter au public de la PDC, Profesionnal Developpers Conference, la toute première version bêta de Windows 7. Windows 7 est, rappelons-le, appelé à succéder à Windows Vista avec un possible lancement commercial en fin d'année 2009, ce dernier point étant naturellement sujet à caution. Animée par Steven Sinofsky, senior vice-président de Microsoft, la présentation fut assez détaillée puisque Microsoft a non seulement communiqué sur nombre des nouvelles fonctions de son futur système d'exploitation, tout en dévoilant les éléments clés de sa nouvelle interface graphique. Nous essayerons ici d'en résumer les grandes lignes.

Une nouvelle interface graphique... inspirée de Mac OS ?

Avec Windows 7, Microsoft prend le contrepied de Windows Vista puisqu'il n'est plus question d'une interface tape à l'oeil avec des effets graphiques 3D s'avérant au final, inutiles. Non, à la place les équipes de Microsoft proposent avec Scenic une interface où la barre des tâches a été repensée alors que le menu démarrer se veut désormais plus efficace. Ainsi, la barre des tâches, qui conserve sa transparence, se comporte maintenant comme... le dock de Mac OS X ! Il est possible d'opérer un glisser/déposer des applications les plus souvent utilisées alors qu'un survol de leur icône avec la souris affiche une vignette permettant de voir les diverses fenêtres (ou onglets) ouuverts appartenant à la même application. C'est ainsi qu'une seule icône dans la barre des tâches devrait permettre d'accéder à toutes les fenêtres de conversation MSN en cours d'exécution sur votre bureau. La célèbre zone de notification de la barre des tâches est bien sûr conservée mais il est possible de la personnaliser entièrement en choisissant quelles icônes apparaissent et dans quel contexte.

Dans la même lignée, Microsoft intègre au bureau de Windows 7 des zones réactives : ainsi un clic sur l'extrémité inférieure droite de la barre des tâches masque toutes les fenêtres en cours d'exécution, alors que le fait de déplacer une fenêtre sur le bord de l'écran peut, selon la configuration écran, la redimensionner automatiquement ou l'envoyer automatiquement sur le second moniteur, si une telle configuration est en place. Le volet Windows introduit avec Windows Vista disparaît et les gadgets peuvent être placés n'importe où sur le bureau.

Quant au menu démarrer, il a lui aussi évolué. On retiendra la possibilité de personnaliser le bouton d'arrêt du système ou l'affichage pour chaque application présente dans le menu principal d'afficher la liste des derniers documents ouverts ou créés avec cette dernière.

Un explorateur Windows amélioré

L'explorateur Windows profite lui aussi d'améliorations sensibles puisque Microsoft intègre une fonction baptisée « Libraries » en anglais dans le texte. Il s'agit de regrouper au même endroit, les dossiers contenant les types de fichiers les plus utilisés : photographiques, musique, vidéos, etc. Mais au-delà, les « Libraries » peuvent contenir tous les documents du même type trouvés sur les machines de votre réseau domestique. La recherche reste intégrée à l'explorateur Windows avec quelques nouveaux alias et l'affichage d'un aperçu des documents trouvés correspondant à votre reqûete : c'est ce que Microsoft appelle les Jump Lists.

Les autres nouveautés

Cette première présentation de Windows 7 est l'occasion pour Microsoft de lever le voile sur certaines fonctionnalités un peu moins visibles de son nouveau système d'exploitation. Outre l'interface revue et corrigée de la calculatrice, outre l'apparition d'une interface ruban, façon Office 2007, dans les applications comme Paint et WordPad, Microsoft a évoqué la présence d'une loupe dans Windows 7 ou encore le retour de la possibilité de créer et personnaliser ses thèmes sous Windows 7. Quand au Windows Media Player il s'enrichit de nouvelles fonctions pour piloter par exemple la lecture des morceaux audios sur les périphériques compatibles détectés sur le réseau alors qu'il peut également contrôler l'affichage des images sur les cadres photo numériques présents sur votre réseau. On retrouve également dans Windows 7 une meilleure prise en charge des systèmes dotés de plusieurs écrans, notamment au travers de la fonction bureau distant, ou encore une meilleure gestion des ordinateurs reliés à un ou plusieurs projecteurs. Et Microsoft de présenter un module permettant de régler le comportement de l'UAC, le contrôle de compte utilisateur introduit avec Windows Vista et ayant été plutôt très critiqué par le passé.

Petite nouveauté appréciable pour les possesseurs forcément nombreux de clés USB, la possibilité d'utiliser BitLocker sur les dites clés USB. Ainsi si vous perdez votre clé USB l'intégralité de ses données restera chiffré et donc inutilisable par quiconque la récupérerait.

Des voeux (pieux ?) pour les performances

Parmi les annonces formulées par Steven Sinofksy durant le keynote, quelques points techniques retiennent l'attention. Premièrement, Windows 7 qui partagera le même noyau que le prochain Windows Server, pourra gérer jusqu'à 256 processeurs, contre 128 pour la version actuelle de Windows Server : naturellement, la version client du système sera limitée. Autre changement, Microsoft dit se concentrer sur la réactivité de son système d'exploitation et particulièrement sur la réactivité du menu démarrer et de la barre des tâches. Et le géant de Redmond de promettre une réduction des accès disques durs et une réduction du temps nécessaire au démarrage de Windows 7.

Le multi-touch n'est pas oublié

Il y a quelques semaines, une vidéo de Windows 7 avait fait forte impression puisqu'elle démontrait la prise en charge dans Windows 7 des interfaces tactiles multi-point. La PDC fut l'occasion pour Microsoft de confirmer cette nouveauté avec en guest-star le dernier TouchSmart d'HP. Plusieurs démonstrations de l'interface ont ainsi été effectuées avec la possibilité de faire défiler ses images, de zoomer sur celles-ci, de rapidement parcourir un document Word ou encore la possibilité de dessiner sous Paint, tout simplement avec son doigt.

Longue est la route avant la version finale de Windows 7

Après cette première version pre-bêta, Microsoft prévoit de distribuer une version bêta de Windows 7 dès le début de l'année 2009. Si l'actuelle version pre-bêta n'est pas encore complète au niveau des fonctionnalités, Steven Sinofsky indique que la première version bêta de Windows 7 sera complète du côté des fonctionnalités. L'intéressé a rappelé l'intention de Microsoft de proposer une nouvelle version de Windows tous les trois ans, sans toutefois s'avancer sur la date de lancement exacte de Windows 7.
Le Conseil d'Etat a examiné ce matin un projet de décret annulant le fichier Edvige. Saisie en référé aujourd'hui, l'institution publique rendra sa décision demain, comme le veut la procédure d'urgence.

Officialisé le premier juillet dernier par la publication d'un décret au journal officiel, le fichier Edvige (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale) est le fruit de la fusion des Renseignements généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST) sous une seule et même entité. Vivement décrié, ce fichier peut contenir les informations personnelles de quasiment n'importe quel individu, telles que ses orientations sexuelles, ethniques et religieuses, ses coordonnées personnelles ou encore des informations sur sa santé, sans apporter, d'après la CNIL et un certain nombre d'associations, de garanties suffisantes.

Face au tollé provoqué par la mise en place de ce fichier, le ministère de l'intérieur l'avait rapidement gelé et avait indiqué que ce dernier ne serait tout compte fait pas utilisé. Les cinq associations qui ont saisi le Conseil d'Etat affirment quant à elle que la police continue à l'alimenter. Elles réclament donc qu'il soit officiellement abandonné par la publication d'un nouveau décret au journal officiel. Le juge des référés devrait donc rendre sa décision demain.

Quoi qu'il en soit, l'avenir d'Edvige est tout tracé puisqu'il renaîtra de ses cendres dans une version allégée, nommée Edvirsp (pour Exploitation documentaire et valorisation de l'information relative à la sécurité publique), excluant les données relatives à la santé, à la vie sexuelle, aux orientations politiques et religieuses notamment, et prévoyant l'effacement des informations visant les mineurs au plus tard à leurs 21 ans. Les associations dénoncent l'opacité qui règne au sujet du transfert des données.
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