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le 25/08/2008 à 21:25
La lente adoption de l'IPv6
Voilà vingt ans déjà que le protocole Internet de version 4 (IPv4) est utilisé par les serveurs web. Ce protocole arrive à saturation car il est limité à 4 294 967 296 adresses IP. Pour contourner cette limite, il est possible d'utiliser des techniques de translation d'adresses NAT. Cependant, la véritable solution réside dans l'IPv6, un protocole en cours de développement depuis 1992. Nerim, qui fut le premier fournisseur français à y avoir basculé son réseau en mars 2003 explique qu' "avec une population humaine de 50 milliards d'habitants, où chaque personne disposerait d'une centaine d'accès Internet il y aurait assez d'adresses pour que chaque ordinateur, imprimante, téléphone mobile, console de jeu, système d'alarme, réfrigérateur, cafetière ... ait un accès Internet complet avec une adresse IP unique pour chaque appareil.".

Arbor Network qui distribue des solutions de sécurité aux principaux fournisseurs d'accès à Internet dans le monde, estime que le protocole IPv4 arrivera à saturation dès 2010. Pendant un an, en partenariat avec l'Université du Michigan et une centaine de FAI, Arbor a mesuré l'adoption du de l'IPv6. Selon cette étude, si la part du trafic Internet sur IPv6 a augmenté depuis l'année dernière, elle reste encore très faible, voire vraiment inquiétante: "moins d'un centième de 1% du trafic Internet global".

Scott Iekel-Johnson, Ingénieur chez Arbor Network déclare à VNUnet : "Il y a beaucoup d'inquiétude sur la lenteur de cette adoption."

Jay Daley directeur Directeur des enregistrements de l'extension tld .UK chez Nominet explique : "La Chine par exemple est l'un des plus gros utilisateurs de IPv6 [...] Il arrivera un moment ou votre site web ne sera accessible que par les pays développés qui utilisent encore l'IPv4, et vous ne pourrez pas vendre vos produits directement à ces marchés émergents."

Depuis 2002, et afin de préparer cette migration, l'Union Européenne a investi 90 millions d'euros et prévoit que d'ici à 2010, un quart du trafic Internet européen soit en IPv6.

En France, Orange s'était lancé dans l'expérience en juin 2005 mais l'expérimentation semble avoir été abandonnée. La filiale de l'Iliad, Free.fr, propose à ses clients dégroupés une connectivité IPv6 depuis septembre 2007.

Vous pouvez télécharger l'étude de Arbor Network en anglais et dans son intégralité ici.
Selon une étude menée par Marshal, une firme américaine spécialisée dans la sécurité Internet, 150 milliards de spams sont envoyés chaque jour. Cela représente à peu près 85% du trafic quotidien des courriers électroniques. Avec la démocratisation des technologies anti-spam, on aurait tendance à croire que la prolifération du pourriel aurait largement diminuée avec le temps; et bien non, au contraire. En effet, après s'être intéressé au sujet en 2004, le cabinet Forrester Research avait révélé que sur un panel de 6000 victimes du spam, 20% d'entre elles avait procédé à un achat suite à la réception d'un courrier indésirable. Quatre ans plus tard, l'étude de Marshal montre que cette proportion a augmenté à 29%.

Michael Whitehurst, vice-président chez Marshal s'inquiète: "l'étude met en abyme une vérité qui dérange. Souvent on se demande pourquoi il y a autant de spams. Tout simplement parce qu'il y a assez de gens qui achètent leur produits pour le rendre profitable aux yeux des spammeurs.". En fait, il est estimé que pour obtenir un million d'adresses électroniques de victimes potentielles, le spammeur ne paierait que 5 dollars...

Il existe plusieurs types de pourriels. Voici une représentation graphique proposée par Marshal. Notez que les emails vérolés se propagent de plus en plus.

L'Europe serait le continent le plus spammé du globe. Parmi les pays les plus touchés, les Etats-Unis arrivent en tête de liste suivis de la Russie et du Brésil. La France ne s'en sort pas trop mal, elle ne figure pas dans la liste du top 10.
La popularisation des nouvelles technologies web a changé la donne pour la fondation Mozilla. En effet, la rapidité du navigateur Firefox est désormais centralisée sur son moteur JavaScript. Pour Firefox 3, les développeurs ont donc retravaillé le compilateur SpiderMonkey, initialement développé par le créateur-même du JavaScript, Brendan Eich. Aujourd'hui Firefox 3 est trois fois plus rapide que Firefox 2. Selon la fondation, le moteur JavaScript de Firefox 3.1 promet d'être 20 à 40 fois plus rapide.

Prévu pour la fin de l'année, Firefox 3.1 embarquera TraceMonkey, un tout nouvel interpréteur JavaScript qui ajoute à SpiderMonkey la technologie du "tracé". Dr Michael Franz et Andreas Gal, deux chercheurs scientifiques de l'Université de Californie, à l'origine du "tracé" expliquent que cela permet d'enregistrer le mécanisme d'exécution du JavaScript et de compiler automatiquement un code qui pourra être réutilisé lors une exécution similaire.

"Je suis ravi d'annoncer la sortie de TraceMonkey, une évolution du moteur JavaScript de Firefox pour la version 3.1" avait déclaré le développeur Mike Shaver à InfoWorld.

TraceMonkey sera intégré au prochain moteur JavaScript de Firefox 4, Tamarin, lequel prendra aussi en charge la machine virtuelle d'Adobe, ActionScript. Ce nouveau moteur devrait concurrencer celui d'Apple, SquirrelFish, qui sera embarqué à Safari 4.

Pour illustrer ces nouvelles performances, Mike Schroepfe, vice-président chez Mozilla a mis en ligne une vidéo de démonstration du moteur TraceMonkey. Vous retrouverez aussi quelques tests comparatifs sur le blog de Brendan Eich.
25 équipes réunissant en moyenne 40 développeurs plancheraient déjà sur le futur système d'exploitation de Microsoft, Windows 7 (Seven), explique l'éditeur sur un nouveau blog dédié à l'avancement du projet. Traduit en allemand, russe, japonais, chinois et français, ce récent site se veut, comme à l'époque du développement de Windows Vista, un vecteur de communication privilégié permettant aux équipes en charge du projet de lever le voile sur certaines fonctionnalités... ou de démystifier certaines rumeurs. Baptisé E7 - pour "Engineering Windows 7" - il serait animé par Jon DeVaan et Steven Sinofsky, les deux chefs de projet qui supervisent le développement de Windows 7.

"Chaque équipe de fonctionnalité est responsable d'une partie spécifique de Windows 7 - code, fonctionnement, qualité, et développement. L'équipe de fonctionnalité est l'unité de base dans la répartition et la coordination du travail à travers l'organisation", expliquent les deux auteurs dans leur dernier billet, avant de détailler quelques unes des équipés impliquées dans la réalisation de Windows 7.

- Applets and Gadgets : Petites Applications et Gadgets
- Assistance and Support
Technologies : Techniques de Support et d'Assistance aux Utilisateurs
- Core User Experience : Expérience Utilisateur
- Customer Engineering and Telemetry : Télémétrie
- Deployment and Component Platform : Déploiement et Plateforme
- Desktop Graphics : Graphiques
- Devices and Media : Périphériques et Audiovisuel
- Devices and Storage : Périphériques et Stockage
- Documents and Printing : Documents et Impression
- Engineering System and Tools : Outils de Développement
- File System : Système de Fichiers
- Find and Organize : Recherche et Organisation
- Fundamentals : Systèmes Fondamentaux
- Internet Explorer : Internet Explorer, y compris le déploiement hors Windows
- International : Internationalisation
- Kernel & VM : Noyau et Machine Virtuelle
- Media Center
- Networking - Core : Réseau – Base
- Networking - Enterprise : Réseau - Entreprise
- Networking - Wireless : Réseau - Sans Fil
- Security : Sécurité
- User Interface Platform : Plateforme d'Interface
Utilisateur
- Windows App Platform : Plateforme d'Applications Windows

Devaan et Sinofsky promettent par ailleurs que de nouvelles informations concrètes relatives à l'après Vista devraient être dévoilées lors de la conférence PDC (Professional Developers Conference), le 27 octobre prochain, ainsi que lors de l'événement WinHEC (Windows Hardware Engineering Conference), qui se tiendra la semaine suivante. Le blog E7 peut être aussi consulté ici dans sa version originale, ou pour la traduction en français.
comScore a publié les résultats de parts de marché des moteurs de recherche aux Etats-Unis en juillet 2008. Google regagne le retard du mois dernier (et même un peu plus), au détriment de Yahoo et MSN/Live qui chutent à nouveau.

Derniers chiffres fournis par comScore :
- En juillet 2008, Google a représenté 61,9% des requêtes effectuées sur l'ensemble des moteurs de recherche, soit 0,4 point en plus par rapport au mois précédent
- Yahoo perd 0,4 point à 20,5%
- Microsoft perd 0,3 point à 8,9%
- AOL gagne 0,1 point à 4,2%
- Ask gagne 0,2 point à 4,5%

Parmi les différents produits et services de recherche de Google, et comme depuis plusieurs mois, la plus grosse augmentation est celle de YouTube avec +7% (elle était de +15% le mois dernier).

Les américains ont effectué 11,8 milliards de recherches sur les moteurs de recherche en juillet, en hausse de 2% par rapport à juin.
Smashing Magazine nous rappelle l'époque doré où les pages Web devaient peser un maximum de 30 Ko alors que de nos jours, c'est probablement la taille du fichier CSS lui-même. Pour réduire ce fichier tout en en gardant la maîtrise, SM vous propose d'utiliser les raccourcis, de ne pas abuser des espaces et de bien relire les frameworks que vous intégrez.

- 7 Principles Of Clean And Optimized CSS Code
- Content with style
Le 9 septembre prochain, l'équipe de Windows Live présentera Windows Live Video Messages, un nouveau service qui, comme son nom l'indique, permettra d'envoyer des messages vidéos.

Par ailleurs, les utilisateurs d'une webcam Lifecam bénéficieront d'un gadget dédié pour le volet de Windows Vista. La Lifecam VX-5000 annoncée le 11 août dernier, semble d'ailleurs faire partie de ces modèles.

Selon le site Internet officiel de Windows Live, il sera possible de regarder, d'enregistrer ou de faire suivre des vidéos depuis le PC.

Microsoft entend-il réinventer le courrier électronique? En tout cas, il sera intéressant de voir si cette technologie sera embarquée au client de messagerie Windows Live Mail.
Mozilla a annoncé les vainqueurs de son troisième concours : "Extensions pour Firefox". Pour rappel, il s'agit d'une compétition annuel qui doit récompenser les auteurs des meilleures extensions pour le navigateur de Mozilla.

Lancé depuis mars dernier, ce concours a référencé plus de 100 extensions, lesquelles devaient avant tout se focaliser sur la prise en charge de Firefox 3.0. Trois titres ont été remis lors de la cérémonie : "la meilleure nouvelle extension" est revenu à Pencil, un outils pour créer facilement des diagrammes et interfaces graphiques. Dans cette catégorie, Tagmarks, une extension qui permet de simplifier et d'améliorer la reconnaissance des favoris et HandyTag, un logiciel pour automatiser le renseignement des tags pour les favoris, ont aussi été récompensés.

Dans le registre "meilleure extension mise à jour", Mozilla a également récompensé trois gagnants. On citera ainsi : Read it Later (un remplaçant pour les favoris), TagSifter (pour naviguer dans ses favoris via les tags) et Bookmark Preview (une extension qui permet d'avoir une prévisualisation de ses sites placés en favoris).

Enfin, Mozilla a également mis en avant la "meilleure extension pour la musique" avec Fire.fm, une extension qui permet aux utilisateurs de Last.fm d'accéder à leurs musiques depuis Firefox.
S'il était encore des nôtres, Sherlock Holmes aurait du pain sur la planche ; car ces derniers temps, au Royaume-Uni, d'étranges phénomènes restent inexpliqués. En novembre 2007, le gouvernement de Gordon Brown avait égaré les informations confidentielles de plus 25 millions d'enfants. Puis, les cas de disparition soudaine s'enchainent : un ordinateur portable, contenant 17 000 numéros de sécurité sociale, une clé USB stockant le profil de plusieurs centaines d'enfants candidats à une série télé. Saviez-vous que l'on avait retrouvé à bord d'un train, les informations gouvernementales sur les forces de sécurité en Iraq... laissées à l'abandon ?

Aujourd'hui, c'est une clé USB contenant des informations non codées de plusieurs milliers de prisonniers anglais et gallois qui a été perdue par la compagnie PA Consulting. Des données sensibles telles que le nom, l'adresse et la date de naissance de plus de 84 000 détenus et 10 000 délinquants se sont envolées. Un porte-parole du gouvernement explique que ces informations avaient été chiffrées puis mises en ligne avant d'être téléchargées sur une clé USB pour être traitées par un agent de PA Consulting. D'autres types d'informations sensibles étaient aussi stockées sur cette clé, et notamment des renseignements de la police nationale sur 30 000 personnes jugées l'année dernière.

Dominic Grieve, le secrétaire du Shadow Home (un cabinet de surveillance gouvernementale) s'insurge face au Ministère de l'Intérieur : "on leur fait confiance en lui remettant beaucoup d'informations confidentielles et ils semblent incapables de les mettre en sécurité [...] Et les conséquences sont très graves car, tôt ou tard, l'identité de ces gens pourrait très bien être révélée.".

Les détectives de Scotland Yard enquêtent actuellement sur l'affaire.
Le cabinet d'analyse comScore, spécialisé dans le domaine de la mesure sur Internet, a publié hier un rapport ciblant la vidéo en ligne en France. Le service comScore Video Metrix indique ainsi que 25,2 millions d'internautes français ont visionné 2,3 milliards de vidéos au mois de mai 2008. Quatre internautes sur cinq ont donc visualisé au moins une vidéo en ligne au cours de cette période dans l'hexagone.

Tandis que les services vidéo de Google imposent leur suprématie en Angleterre, en Allemagne ou encore aux États-Unis, avec respectivement 45, 38 et 34% des parts de marché, la domination est moins évidente en France où YouTube et consorts se contentent de 27,9% du gâteau, au profit du français Dailymotion qui prend la deuxième place du classement français avec 16% des vidéos visionnées. Les sites du groupe TF1 quant à eux sont sur la dernière marche du podium avec 1,5% des visionnages, devant Microsoft (0,8%) et Yahoo (0,5%). Les sites de Google et Dailymotion profitent approximativement du même nombre de visiteurs uniques, soit 12,5 millions pour le premier et 10 millions pour le second, mais Google se démarque par le nombre moyen de vidéos visionnées par chacun de ses utilisateurs, 52 en moyenne contre 35 pour son concurrent français.

Entre autres chiffres marquants, l'audience totale a visionné 137 millions d'heures de vidéos sur la période, une vidéo durant en moyenne 3 minutes et 30 secondes. Notons enfin que les visionnages depuis un mobile ne sont pas comptabilisés dans les résultats décrits ci-dessus, puisque c'est comScore Mobile Metrics qui analyse ces usages. Cette branche du cabinet rapporte que 3,2 millions d'abonnés à la téléphonie mobile ont consulté une ou plusieurs vidéos en ligne, toujours sur la même période. L'analyse du segment mobile ne précise pas vers quels services les utilisateurs ce sont tournés, mais on devine qu'en étant intégré en standard dans certains téléphones (comme l'iPhone ou le HTC Touch Diamond) et en étant le plus souvent la seule solution disponible, YouTube domine aisément ce segment. L'arrivée progressive de la technologie Flash sur les mobiles changera-t-il la donne ?
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