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Cofondateur de la distribution Linux Mandriva (anciennement Mandrake), Gaël Duval préside désormais aux destinées du projet Ulteo, au sein duquel il travaille à l'élaboration d'un ensemble d'applications permettant à l'utilisateur d'accéder en permanence à ses données et logiciels, quels que soient la machine et le système d'exploitation employés. Dernière production en date : Ulteo Virtual Desktop, un système complet et gratuit qui s'exécute sous Windows et permet de lancer en toute simplicité des applications Linux.

Présenté sous la forme d'un Live CD, Ulteo Virtual Desktop ne repose pas sur la virtualisation telle que la pratiquent des éditeurs comme VMWare, avec la simulation d'un système complet : à la place, il utilise le composant coLinux (ou Cooperative Linux), qui permet, pour faire simple, de lancer un noyau Linux comme une simple application Windows, des composants annexes assurant ensuite les interactions entre les deux environnements ainsi juxtaposés.

Ulteo Virtual Desktop embarque des applications libres populaires telles que Firefox ou OpenOffice.org, mais ces dernières ne sont pas les plus intéressantes puisque des versions Windows existent déjà. En revanche, on appréciera de pouvoir lancer, sous Windows avec Ulteo, la majeure partie des applications KDE comme Kopete (messagerie instantanée), kPDF, Inkscape ou Scribus. Avantages du système : la mise à jour automatique des applications en même temps que celle du système, et possibilité d'accéder aux répertoires Windows tels que Mes Documents, ou de lancer une impression sans avoir à craindre un problème de compatibilité.

"Ulteo est encore un projet exploratoire qui va dans le sens de la virtualisation de l'univers numérique de l'utilisateur. Idéalement il faudrait pouvoir se connecter n'importe où sur le réseau et retrouver immédiatement n'importe quelle application, ses données personnelles etc. Et pas de manière parcellaire. On essaye donc d'aller dans ce sens et d'offrir des manières de consommer applications et données personnelles dans un mode qui tire partie d'un accès réseau permanent ou régulier", commente Gaël Duval, interrogé par Neteco. Ulteo Virtual Desktop peut être téléchargé sur le site de l'éditeur.
MIninova.org, qui compte parmi les sites relatifs à BitTorrent les plus fréquentés au monde, devrait se voir prochainement attaqué en justice par l'organisation hollandaise chargée de la lutte contre le piratage, la Brein (Bescherming Rechten Entertainment Industrie Nederland). Le site, qui n'héberge pas son propre tracker BitTorrent mais référence des milliers de liens permettant d'accéder à des contenus, légaux ou illégaux, recevrait plus de trente millions de visiteurs uniques par mois. La Brein réclame la mise en place d'un dispositif de filtrage sur le site Mininova, de façon à ce que tous les contenus soumis au droit d'auteur et ne pouvant légalement être distribués par ce biais soient systématiquement évincés, avant même leur publication.

D'après TorrentFreak, Mininova et la Brein auraient discuté, dans le but de trouver un accord convenant aux deux parties. Problème : chacun envisage la loi selon son point de vue, et refuse de céder aux arguments de l'autre. La Brein invoque le nécessaire respect du droit d'auteur pour fonder sa demande. De son côté, Mininova affirme respecter les obligations légales incombant à un hébergeur, ce que ne font pas tous les sites du même genre, en acceptant de retirer les contenus signalés par les ayants droit lorsque ceux-ci se manifestent, et ne voit guère de raison d'aller plus loin. "Nous irons en justice en toute confiance, puisque nous respectons la loi", déclare ainsi Erik Dubbelboer, cofondateur de Mininova. Point d'achoppement entre éditeurs de sites BitTorrent et représentants des ayants droit, la notion désormais fondamentale d'hébergeur et les devoirs qui lui sont associés pourraient donc se voir réexaminés par la justice hollandaise, alors qu'à leurs niveaux respectifs, la France et l'Europe ont engagé une réflexion sur la question de la lutte contre le piratage.
Spécialiste de la mesure d'audience avec plus de 91 000 sites audités, Xiti vient de publier un baromètre mensuel confirmant l'écrasante domination de Google sur le segment des moteurs de recherche.

Selon xiti qui mesure non pas les requêtes sur les moteurs mais le trafic généré vers les sites web, Google représente désormais 90,01% des parts de visites contre 3,04% pour Yahoo, 2,53% pour Microsoft Live Search, 1,59% pour AOL (technologie Google !) et 1,39% pour Orange.

"Face à un Google dominateur, Live Search et AOL parviennent tout de même à tirer leur petite épingle du jeu... Ce qui n'est pas le cas de Yahoo! et surtout d'Orange ces derniers temps qui perdent du terrain de mois en mois." commente la société.

Reste à savoir si un hypothétique rapprochement entre Microsoft et Yahoo voire entre Yahoo et AOL permettra de relancer un peu de concurrence sur ce stratégique segment des outils de recherche...
Accessible depuis la fin mars sous la forme d'une version bêta, le service de retouche photo en ligne d'Adobe a connu la semaine dernière une légère évolution, avec l'intégration de quelques nouvelles fonctionnalités, dont la principale tient sans doute aux possibilités d'interactions offertes avec le site dédié à la publication de photos Flickr. Il est en effet maintenant possible d'importer des photos Flickr dans Photoshop Express, puis de renvoyer ces dernières, une fois modifiées, vers le service d'hébergement de Yahoo.

Tourné vers le grand public, Photoshop Express propose des fonctionnalités de retouche photo (recadrer ou faire pivoter ses photos, travailler sur la couleur, la saturation, la luminosité ou la balance des blancs, etc.) ainsi que la création d'un espace personnel de publication et de stockage de ses photos, avec une capacité de 2 Go, de façon à ce que l'utilisateur puisse exposer ses créations après les avoir retravaillées. L'export direct à destination des services Facebook, Photobucket et Picasa est également possible.

Parmi les nouveautés, Adobe évoque également la possibilité de créer des diaporamas puis d'exporter ces derniers vers des sites comme MySpace ou Facebook. Enfin, Photoshop Express permet maintenant de sauvegarder les différentes étapes de la modification d'un cliché aux côtés de l'original. Inscrit dans la lignée des nombreux services Web qui tentent de remplacer les logiciels traditionnellement installés sur le poste client, Photoshop Express n'a toutefois pas vocation à concurrencer la suite d'édition photo professionnelle Photoshop.
Mauvaise nouvelle pour les fabricants de disques dur. Avec quelques mois de retard, la jeune pousse française Agematis annonce le lancement chez l'opérateur Alice du premier service de stockage en ligne illimité au tarif particulièrement compétitif de 5 euros par mois.

Une solution baptisée "Alice Back-Up", sans contrainte de volume, entièrement sécurisée, permettant de sauvegarder automatiquement l'intégralité du contenu d'un disque dur. Contrairement à d'autres services de disques virtuels, "Alice Back-up" n'autorise toutefois pas la consultation en ligne ou le partage avec d'autres internautes des informations sauvegardées.

Pour le moment limitée aux seuls clients Alice ADSL, la solution de sauvegarde illimitée devrait néanmoins être prochainement proposée par Agematis sur son propre site Steek.com et sans doute aiguillonner d'autres grands noms des NTIC, télécoms ou portails web, qui multiplient depuis quelques mois les offres de stockage en ligne sans toutefois aller aussi loin que la jeune pousse hexagonale...

Après la musique avec EMI, les jeux avec Metaboli ou la vidéo avec TF1 et M6, ce service de stockage avec Agematis permettra enfin à Alice de facturer de nouveaux services à valeurs ajoutée à un parc estimé à plus de 950 000 clients.
Les très riches heures de la langue française, accessibles à tous, sur le Web et gratuitement. Reverso, société spécialisée dans les services de traduction automatique, annonce cette semaine l'ouverture d'un site dédié à la consultation du Littré, dictionnaire de la Langue française, que connaissent - ou devraient impérativement connaitre ! - les amateurs de belles lettres. Le Littré, qui tient son nom de son principal auteur, Emile Littré, est un dictionnaire dont la première édition a été publiée par Hachette entre 1863 et 1872. Il offre un panorama de la langue française telle qu'on la parlait et l'écrivait à la fin du XIXe siècle, à l'époque des Flaubert, Rimbaud et autres Gautier.

Près de 80.000 entrées sont accessibles en ligne, chacune d'entre elles étant accompagnée d'une ou plusieurs citations visant à replacer les termes étudiés dans leur contexte. Habillée, chez Reverso, d'un moteur de recherche "plein texte", cette transposition en ligne du Littré dépourvue de publicités - pour l'instant - constitue un produit d'appel pour les autres services édités par la société, dictionnaires et traducteurs automatiques. Aujourd'hui tombé dans le domaine public, le Littré était déjà accessible gratuitement sur la Toile, sous une forme baptisée XMLittré.
Le "sans DRM" est à la fête ! Parallèlement à la sortie de sa version 4.5, Napster propose désormais l'ensemble de son catalogue sans DRM (256 kb/s). Comme il l'avait annoncé en janvier, le service américain de musique en ligne fournit en téléchargement plus de 6 millions de titres au format MP3 sans "verrou", à 0,99 $ le titre, 9,95 $ l'album.

Napster n'est pas le premier à opter pour un large catalogue de MP3 sans DRM (Digital Rights Management), des acteurs comme Amazon MP3, eMusic ou 7Digital se sont déjà lancés. Cependant, Napster offre le plus large catalogue de titres disponibles sans "verrou numérique". Par ailleurs, les 4 majors du disque et des milliers de labels indépendants se sont associés à cette initiative, dont les seuls internautes connectés depuis les Etats-Unis peuvent, à ce jour, bénéficier.

Cerise sur le gâteau, le Napster store, sur lesquels sont proposés les MP3 sans DRM, est compatible avec de multiples systèmes d'exploitation, Windows, Mac OS X, Linux, etc. La promesse du DRM-less ? Une utilisation possible sur de multiples terminaux (iPod/iPhone inclus) et des copies "privées" illimitées. Quoi qu'il en soit, Napster n'abandonne pas la vente de fichiers audio avec DRM au format WMA (Windows Media Audio). Ainsi, les offres Napster de téléchargement par abonnement (12,95 $/mois ou 14,95 $/mois pour Naspter To Go) restent liées à ces fichiers protégés.
Après un an et demi de test, Google vient d'ouvrir les portes d'un ambitieux - et controversé - projet : Google Health, un dossier médical personnel en ligne destiné à centraliser l'ensemble des informations relatives à la santé de l'internaute. Dans cet espace protégé par mot de passe, ce dernier est invité à détailler son profil médical, réunir les prescriptions émises par des médecins ou rassembler les résultats de ses analyses, de façon à pouvoir y accéder en tout temps, et à pouvoir les transmettre aisément aux professionnels de la santé de son choix. Google Health intègre par ailleurs une base de données de documents relatifs aux maladies les plus courantes, et propose un service d'annuaire spécialisé, permettant de localiser rapidement médecins, cliniques ou pharmacies.

Dans un premier temps, l'utilisateur est invité à remplir son profil : poids, taille, groupe sanguin, etc., puis à saisir l'historique de ses maladies ou traitements ; l'objectif étant que ces informations puissent, à sa demande, être transmises à un médecin. Google indique avoir déjà développé des accords avec certains centres médicaux, pharmacies ou laboratoires aux Etats-Unis. Dans ce dernier cas, l'utilisateur pourra par exemple importer directement les résultats de ses analyses à son profil Google Health. Quelques fonctionnalités, comme la possibilité de planifier des alertes pour la prise de ses médicaments, ou la détection de conflits entre différentes prescriptions, enrichissent le service.

"Par la présente, j'autorise Google à partager les informations médicales contenues dans mon profil Google Health (...) avec les entités ou individus que j'aurais désigné, afin de leur permettre de me fournir des soins médicaux et dans le but de partager ces informations avec les autres personnes que j'aurais choisies", expliquent les conditions d'utilisation du service. En dépit d'un ton rassurant, et de la mention récurrente du choix laissé à l'utilisateur, le service soulève un problème immédiat : l'internaute lambda aura-t-il envie d'héberger ces données, parmi les plus confidentielles dont il dispose à son propre sujet, sur les serveurs d'une grande société comme Google ?

Outre la confidentialité des données, que Google est censé garantir contractuellement, se pose en effet la question de la protection de ces dernières, et de leur utilisation commerciale même si pour l'instant, aucune publicité n'est intégrée au service. Que se passerait-il si un hacker s'introduisait sur les serveurs de Google, ou si un employeur peu scrupuleux essayait de vérifier les antécédents médicaux de ses employés ? Le domaine semble toutefois suffisamment prometteur pour que les grands acteurs du Web se penchent sérieusement sur la question : en octobre dernier, Microsoft annonçait le lancement de HealthVault, un dispositif similaire.
le 19/05/2008 à 23:36
MySQL Replication Manager
MySQL Replication Manager est une interface Web pour surveiller une architecture maître esclave. Elle permet simplement de lancer le maître et l'esclave, de gérer les logs et de surveiller l'état de fonctionnement. Il vous faut bien sûr les droits d'administration.

Ce n'est pas la première tentative pour avoir une interface graphique qui permet de gérer en un coup d'oeil l'état de fonctionnement d'une réplication. Et cela sera certainement utile à beaucoup d'entre nous, à défaut d'être complet ou de permettre la resynchronisation des tables en un clic.

- MySQL Replication Manager screenshot and screencast
- MySQL Replication Manager
- MySQL Replication Manager.pl
Choisir l'implémentation de ses index : B-TREE ou HASH, quelles différences ?

Préambule technique à une série de futurs articles, je ne vous en dis pas plus, l'épisode du jour a pour point de départ un moteur de stockage MySQL avec à la clé la possibilité, ou pas, de définir l'implémentation de ses index : B-TREE ou HASH.

Ce choix nest en effet pas toujours disponible, cest même plutôt rare puisque seul le moteur de stockage MEMORY vous permet depuis la version 4.1 de MySQL, deffectuer ce choix. Nous ne parlerons pas ici du MySQL Cluster et de son moteur NDB qui sera abordé spécifiquement dans un autre épisode.

Pourquoi alors se soucier de ce type d'implémentation si seul le moteur MEMORY offre la possibilité de choisir ?

- MyISAM et InnoDB pourraient à l'avenir proposer ce choix.
- Afin de comprendre plus finement comment fonctionnent les index que vous utilisez tous les jours, se pencher sur la façon dont ils sont implémentés permet de mieux appréhender certains résultats.

- Choisir l'implémentation de ses index : B-TREE ou HASH, quelles différences ?
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