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Cela n'aura échappé à personne, le dernier système d'exploitation de Microsoft, Windows Vista, n'a pas rencontré le succès attendu. Un an après sa commercialisation, et malgré le fait que Microsoft revendique plus de 100 millions de licences écoulées, les revers sont nombreux pour le dernier-né de Microsoft. Cela a commencé par le désaveu cinglant de nombre de fabricants de PC, à commencer par Dell, qui ont fait machine arrière pour proposer Windows XP en guise de système d'exploitation par défaut sur leurs nouvelles machines en lieu et place de Windows Vista. Puis Microsoft a revu à la baisse le tarif de certaines de ses versions de Windows Vista alors que dernièrement le géant des logiciels prolongeait la durée de vie de Windows XP pour certains types de machines alors même que l'éditeur avait fixé la fin de vie de Windows XP pour le 30 juin de cette année.

Les déconvenues autour de Windows Vista sont donc nombreuses et la récente sortie du Service Pack 1 n'a pas fondamentalement changé la donne. Mais alors quel avenir pour le système d'exploitation de Microsoft ? Deux analystes de Gartner, Michael Silver et Neil MacDonald, viennent de publier des perspectives assez peu radieuses pour l'OS phare de Microsoft. Selon eux : "Windows s'effondre sur lui-même alors qu'il tente de supporter une vingtaine d'années d'applications tout en devenant plus compliqué à chaque minute. Et Windows est devenu plus imposant que le matériel sur lequel il doit tourner alors que les clients s'interrogent sur l'opportunité de ne pas adopter Windows Vista pour attendre Windows 7. Si Windows veut rester d'actualité, il devra changer radicalement".

Pour les clients qui s'interrogent sur l'adoption de Windows Vista à la place de Windows XP, Gartner recommande une adoption lors du renouvellement des machines, et non un déploiement massif sur un parc entier. Plus généralement, les analystes de Gartner font quelques constats alarmants et notent qu'un ordinateur à bas coût, de type Classmate PC, a besoin de deux fois plus d'espace de stockage pour Windows XP que pour Linux.

Et Gartner de conseiller à Microsoft de créer à l'avenir des versions de Windows qui répondent aux besoins spécifiques des clients (NDLR : une suggestion peut être maladroite lorsque l'on considère les six éditions de Windows Vista...). Car selon les analystes, il n'est pas nécessaire d'avoir des versions complètes de Windows sur chaque machine alors que l'avenir de Windows semble quelque peu compromis par la virtualisation et ses hyperviseurs, des hyperviseurs qui pourraient devenir les nouveaux OS de demain. Et Gartner de demander une meilleure sécurité pour les prochaines versions de Windows, une migration plus aisée ou encore des termes de licence plus simples à comprendre.

Reste à savoir si Microsoft prendra en considération ces divers souhaits pour Windows 7. En tout état de cause, il semble que l'avenir de Windows passe bel et bien par une cure d'amincissement et une certaine modularité. Celle-ci pourrait passer par le développement de MiniWin, un noyau miniature autour duquel graviterait un ensemble de modules optionnels.
Le projet de riposte graduée à la française n'aura finalement pas recueilli l'assentiment des députés européens. Dans le cadre de l'examen, mercredi, du rapport Bono sur les industries culturelles en Europe, ils ont adopté, à une courte majorité, un amendement invitant les états membres "à éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet".

Voté par 314 voix contre 297, cet amendement déposé par les députés Christofer Fjellner et Michel Rocard bénéficiait du soutien de Guy Bono, l'auteur de ce rapport dans lequel on peut lire que "les mesures répressives sont des mesures dictées par des industries qui n'ont pas été capables de changer leurs modèles économiques face aux nécessités imposées par la société de l'information".

"La coupure d'un accès internet est une mesure disproportionnée au regard des objectifs. C'est une sanction aux effets puissants, qui pourrait avoir des répercussions graves dans une société où l'accès à l'internet est un droit impératif pour l'inclusion sociale", aurait ajouté Guy Bono mercredi en séance selon le collectif La quadrature du Net.

Dans sa première version, soumise au vote des députés européens fin janvier, le rapport Bono prévoyait pourtant différentes mesures allant du filtrage des contenus sur Internet à l'extension du droit d'auteur, ce qui avait valu à la Commission européenne une attaque en règle de la part de l'EFF (Electronic Frontier Foundation), qui accusait l'industrie de la musique d'un lobbying sans précédent. La plupart d'entre elles avait toutefois été abandonnée ou rejetée au moment du vote final de mercredi.

A quelques semaines de l'examen de la loi issue de la mission Olivennes, le vote de cette résolution - qui n'a pas force de loi - est perçu comme un message directement adressé à la France. "Ce vote démontre que le dispositif de riposte graduée que Nicolas Sarkozy souhaite voir adopter en France rapidement, pour qu'il soit étendu au niveau européen pendant la présidence française de l'UE, est considéré comme contraire aux droits fondamentaux par une majorité de députés européens", souligne La quadrature du Net.
Lors de la RSA Conference, Joe Stewart, directeur de la recherche sur les malware chez SecureWorks a évoqué des chiffres qui font froids dans le dos. A l'heure actuelle, le top 11 des botnets (robots logiciels qui ont pris le contrôle de certains ordinateurs infectés par des malwares) se trouverait actuellement sur plus d'un 1 million de machines et seraient ainsi capables d'envoyer plus de 100 milliards de messages SPAM chaque jour dans le monde.

Le botnet le plus célèbre se nommerait Srizbi. Il serait aussi connu sous les noms de "Cbeplay" et de "Exchanger" et serait présent sur 315 000 machines. Il serait capable de délivrer 60 milliards de messages SPAM chaque jour. Bien connu du grand public, le botnet Storm n'arriverait qu'à la 5ème place avec 85 000 machines infectées (dont 35 000 dédiées au spam). Joe Stewart précise à ce sujet que depuis que Microsoft a intégré la détection de Storm dans son logiciel Windows Defender, des centaines de milliers de machines ont été débarrassées de Storm.

Voici pour terminer le top 11 des botnets évoqué par Joe Stewart :
- Srizbi - 315 000 machines - 60 milliards de spam/jour
- Bobax - 185 000 machines - 9 millards de spam/jour
- Rustock - 150 000 machines - 30 milliards de spam/jour
- Cutwail - 125 000 machines - 16 milliards de spam/jour
- Storm - 85 000 machines - 3 millards de spam/jour
- Grum - 50 000 machines - 2 millairds de spam/jour
- Onewordsub - 40 000 machines
- Ozdok - 35 000 machines - 10 milliards de spam/jour
- Nucrypt - 20 000 machines - 5 milliards de spam/jour
- Wopla - 20 000 machines - 600 millions de spam/jour
- Spamthru - 12 000 machines - 350 millions de spam/jour
Estampillée 9.0.124.0, la dernière version en date de l'Adobe Flash Player corrige selon l'éditeur une série d'au moins sept failles de sécurité qualifiées de critiques. L'un des correctifs adresse la vulnérabilité utilisée par un hacker lors de la conférence CanSecWest, début mars. Cette mise à jour intègre également de nouvelles fonctionnalités dédiées à la sécurité. L'une d'elles vise par exemple à protéger la façon dont se font les échanges lorsqu'un script est appelé par une page distante.

D'autre part, indique Adobe, le paramètre AllowScriptAccess, qui gère l'autorisation qu'a un contenu Flash d'exécuter les scripts présents sur la page HTML dans laquelle il est intégré, voit son comportement par défaut modifié. Un second bulletin de sécurité est adressé aux éditeurs de sites Web qui utilisent la technologie Flash, de façon à ce qu'ils puissent éventuellement adapter leur mode de diffusion aux nouvelles contraintes de sécurité liées à cette mise à jour.
Nommé secrétaire d'état à l'économique numérique à la faveur du dernier remaniement gouvernemental, Eric Besson, jusqu'à présent Secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'Evaluation des politiques, a présenté mercredi en Conseil des Ministres ses priorités en matière de nouvelles technologies.

Tout en soulignant les atouts de la France, notamment en matière de connexion ADSL ou d'utilisation massive des blogs, il a également regretté que les NTIC ne pesaient que 6% de notre PIB contre 12% pour les Etats-Unis et jusqu'à 18% pour des pays européens comme la Finlande.

Pour développer cette "économie numérique", le nouveau secrétaire d'état se fixe trois grands objectifs :
1) donner à l'ensemble de ses concitoyens et pour chacun des territoires l'accès à l'Internet haut débit fixe et mobile, ainsi qu'à la télévision numérique terrestre, à l'horizon 2012.
2) accélérer le développement de nouveaux modèles de diffusion des contenus (presse, audiovisuel, musique) en veillant toutefois à ce que le net ne devienne pas une "zone de non droit"
3) développer les usages (éducation, télétravail, applications dans le domaine de la santé, commerce électronique, création de jeunes entreprises innovantes,…) et faire des nouvelles technologies un instrument de modernisation des services publics (formalités en ligne, guichets virtuels,...).

Des priorités qui s'inscrivent en tout cas dans la continuité des précédentes politiques, de gauche comme de droite, et qui devraient se concrétiser par la présentation au Président de la République d'un "plan de développement de l'économie numérique", attendu avant le 31 juillet, et dont le contenu devrait être discuté lors "d'assises du numérique", organisées dès le mois de Mai afin de faire de la France une "grande nation du Numérique".
le 10/04/2008 à 21:38
Free passe sa Freebox au WiFi 802.11n
Iliad, maison mère de Free, confirme aujourd'hui dans un communiqué l'évolution de la Freebox HD, qui adopte un nouveau contrôleur WiFi compatible avec la version préliminaire de la future norme 802.11n. A cette occasion, les antennes extérieures du boitier ADSL de la Freebox disparaissent, au profit d'antennes internes plus discrètes.

Free affirme que ce nouveau contrôleur permettra de profiter de débits jusqu'à cinq fois plus élevés qu'avec le 802.11g, à condition bien sûr de disposer d'équipements compatibles avec le 802.11n. Le CPL (Courant porteur en ligne) reste de la partie pour assurer la liaison entre les deux boitiers qui composent la Freebox HD.

Jusqu'ici, la Freebox v5 se contentait d'un WiFi MIMO, avec lequel les débits et portée permis par la norme 802.11g se voyaient théoriquement augmentés par l'utilisation de plusieurs antennes. Quelques modèles de cette nouvelle Freebox dépourvue d'antennes ont déjà été distribués initialement publiée sur le forum de l'Aduf (Association des utilisateurs de Free).
Les grandes manoeuvres se poursuivent ! Parallèlement à l'ultimatum fixé à Yahoo, Microsoft aurait engagé des discussions avec News Corp dans le but de forcer le portail à se vendre, rapportent le Wall Street Journal et le New York Times dans leurs éditions du 9 avril 2008. Yahoo, de son côté, envisagerait de fusionner ses activités avec celles d'AOL, accès internet excepté. Par ailleurs, la firme dirigée par Jerry Yang serait prête à signer un partenariat publicitaire avec son rival : Google. Aux Etats-Unis, les affaires sont les affaires.

Qui veut gagner quoi ? Pour Microsoft, numéro un mondial du logiciel, il s'agit clairement de s'adosser à un ténor des contenus afin de proposer une offre commune que Yahoo ne pourrait plus refuser. Une fois Yahoo dans le giron de Microsoft/News Corp, la firme de Redmond pourrait enfin bousculer Google, leader du marché des technologies de recherche web et des liens sponsorisés.

De son côté, le magnat australo-américain Rupert Murdoch, actionnaire majoritaire de l'empire multimédia News Corp (Fox, Sky, 20th Century Fox, MySpace, Dow Jones/Wall Street Journal, etc.), cherche à élargir son champ d'action dans le divertissement numérique : des plates-formes communautaires (Yahoo est notamment propriétaire du site de partage de photos FlickR et du réseau social Kickstart) et de la publicité en ligne. Bonne idée ? On sait que Yahoo s'apprête à lancer sa place de marché publicitaire AMP!, fruit de développements internes et d'acquisitions dans le domaine (Right Media, BlueLithium...)

Yahoo, enfin, après avoir rejeté l'offre à 44,6 milliards de dollars présentée par Microsoft début 2008 et qualifié l'offre de sous-évaluée, tente de trouver une alternative auprès d'acteurs du Net. L'objectif de la société internet californienne : négocier un accord de poids avant la fin de l'ultimatum fixé par la firme de Redmond. Comme Yahoo, AOL réorganise ses activités. Ainsi, la filiale de Time Warner se recentre sur les contenus et la publicité (Platform A), d'une part, l'accès internet, d'autre part (AOL pourrait à terme abandonner son activité de FAI outre-Atlantique, comme c'est déjà le cas en Europe).

A travers une telle opération, AOL serait ainsi valorisée 10 milliards de dollars, ce qui permettrait à la société de retrouver des couleurs. Yahoo et AOL formeraient un duo de choc dans la publicité en ligne et les contenus à valeur ajoutée face à Google, acquéreur de DoubleClick. D'ailleurs, avec Google, Yahoo envisage désormais une relation de "coopétition". Ainsi, le portail serait prêt à tester sur les pages de son moteur de recherche des publicités placées par Google. Microsoft a qualifié la démarche d'anticoncurrentielle, comme il l'avait fait à l'annonce du rachat de Google par DoubleClick... Un tournant majeur dans le jeune monde du web se prépare. A suivre !
Sur google.co.uk, les internautes ont la possibilité de chercher sur l'ensemble du web (option par défaut) ou de restreindre aux sites anglais (option pages from the UK). Une étude récente de Hitwise précise qu'ils sont ainsi 13% à choisir cette option. Si votre site ne remplit pas certaines conditions, il risque de ne pas apparaître, ce qui vous prive donc d'autant de trafic ! Explications...

Pour que votre site ait une chance de sortir dans les résultats quand l'internaute coche la case Pages from the UK dans Google, vous avez 3 solutions (remplissez au moins une des conditions suivantes) :
- hébergez votre site dans le UK : Google effectue une géolocalisation basée sur l'adresse IP du serveur qui héberge votre site. Vérifiez avec un outil que votre site se situe bien dans le UK
- choisissez un nom de domaine qui a comme extension .co.uk
- indiquez à Google que votre site vise un public situé au Royaume Uni. Pour cela allez dans Google Webmasters Tools pour indiquer la zone géographique de votre site à Google.

Ca peut paraître simple à première vue, mais en réalité la problématique est plus complexe dès que l'on rentre dans les détails :
- faut-il changer de lieu d'hébergement web ? mais comment faire pour optimiser en même temps pour plusieurs pays ?
- utiliser des extensions de noms de domaine adaptées aux pays c'est simple, mais comment faire pour gérer les langues ? Comment avoir à la fois son site en français sur un .fr et un .be sans risquer de problèmes de contenus dupliqués ?
- comment coder le paramètre de langue dans l'URL : nom de domaine ? sous-domaine ? répertoire ? variable ? cookies ?
L'AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP) annonce l'appel à conférenciers pour le Forum PHP 2008.

Pour cet évènement unique en France nous recherchons les experts francophones qui souhaitent partager leurs expériences et leur savoir-faire. Une liste non-exhaustive inclue les sujets suivants :
- Comment gérer un projet PHP (outils, méthodes, ...)
- Assurer la qualité du code
- Le Droit sur Internet
- Monter son entreprise autour de PHP
- La montée en charge
- Connecter des services (web services)
- Les interfaces riches (choix technologie, implémentation, ...)

Pour postuler rendez vous sur cette page :

- Appel à conférencier pour le forum PHP 2008 de l'AFUP
le 09/04/2008 à 22:05
EyeOS 1.5.1
Pour rappel, EyeOS est une plate-forme Open Source, écrit en PHP et qui est prévu pour l'hébergement de différentes applications Web. Il s'agit d'une nouvelle dématérialisation de votre bureau informatique.

Maintenant l'utilisation de la langue française se trouve supporter, mais aussi deux nouvelles fonctionnalités :
- La synchronisation des données entre un ordinateur et le bureau virtuel
- l’accès depuis un mobile

- Présentation des possibilités EyeOS
- Wiki EyeOS
- "What’s coming in eyeOS 1.6" sur blog.eyeos.org
- eyeOS sur Wikipédia
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