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Comme prévu, Microsoft vient de mettre en ligne les mises à jour de sécurité du mois d'avril pour ses systèmes d'exploitation et sa suite bureautique. Avec un total de huit mises à jour dont cinq mises à jour critiques et trois mises à jour importantes, Microsoft revient sur divers problèmes dont une faille de sécurité dans Microsoft Project et une vulnérabilité dans les moteurs VBScript et JScript.

Le géant des logiciels en profite pour corriger deux vulnérabilités du GDI, et ce pour tous les OS, y compris Windows Vista Service Pack 1. Et Microsoft de combler une énième faille dans la technologie ActiveX pour les utilisateurs d'Internet Explorer 6 avec Windows XP Service Pack 2. Internet Explorer 7.0 bénéficie quant à lui d'une mise à jour de sécurité cumulative alors que comme chaque mois, Microsoft met à jour son outil de suppression des logiciels malveillants mais aussi son filtre anti-spam pour Outlook. Rendez-vous sur Windows Update pour le téléchargement de ces mises à jour, des mises à jour qui requièrent toujours un redémarrage, y compris sous Windows Vista Service Pack 1.
e-TF1 va présenter au prochain rendez-vous AFUP (Association Françaises des utilisateurs PHP) sa méthodologie et ses outils permettant une réelle industrialisation des projets PHP.

Ce rendez-vous est prévu le 29 avril 2008 sur Paris.

Il sera question : "Comment faire pour garder le contrôle de la plateforme, la maitrise de la qualité et des connaissances tout en assurant une productivité optimale"

- Industrialiser les développements PHP, le cas eTF1
Voici la question que c'est posé la question le blog Digital Sandwich - PHP.

Cette question, nous devrions se la poser car souvent par simplicité, nous effectuons des tests rapides pour aller plus vite, mais ces tests peuvent provoquer certains problèmes.

L'article montre une approche qu'il est important de connaitre avec l'utilisation d'appel pour permettre d'effectuer des tests propres et suivant le niveau de l'appel.

- Late Static Binding (LSB) forward_static_call()
Un an après que l'Autorité de régulation des télécoms a lancé un avertissement aux fournisseurs d'accès à Internet français, ces derniers auraient selon l'UFC Que Choisir accepté de signer une convention visant à limiter les conséquences du "slamming" sur leurs abonnés. Cette pratique, qualifiée de "sport national" par l'association de consommateurs, consiste à profiter de l'établissement d'un nouveau service télécom pour écraser les installations et services d'un concurrent.

Le slamming est plus exactement défini de la façon suivante par l'Arcep : "Quand un client, déjà abonné à un ou plusieurs services fixes (téléphone, accès DSL Internet, etc.), souscrit un abonnement auprès d'un autre opérateur, l'établissement de ce nouveau service peut éventuellement venir "écraser" un service précédent. On parle d'écrasement "à tort", lorsqu'un écrasement a lieu sans que le client ait souscrit un quelconque abonnement auprès d'un nouvel opérateur".

Selon les termes de cette convention, les FAI signataires s'engagent à rétablir en trois jours maximum et sans frais la connexion d'un internaute dont la ligne aurait été écrasée. Une pénalité de quelques centaines d'euros pourrait également frapper les opérateurs convaincus de slamming, de façon à les responsabiliser.

Préjudiciable à l'internaute, qui risque de se retrouver pendant plusieurs jours sans connexion à Internet en cas d'écrasement, le slamming est également source de problème pour les opérateurs qui parfois écrasent une ligne en croyant bien faire. "Par exemple un client tiers peut se tromper dans la saisie de son numéro de téléphone au moment de la commande en ligne d'un nouveau service et renseigner votre numéro de téléphone. Si cette erreur n'est pas détectée, la commande est passée et automatiquement réalisée, ce qui entraîne l'écrasement à tort de vos services", explique l'Arcep.

La signature de cette convention leur permettra peut-être de formaliser les processus de création ou d'installation de ligne, de façon à ce que le nombre d'incidents recensés diminue.
Après Come in my world, un univers virtuel dédié à la rencontre, l'Explocentre des Orange Labs dévoile Katoa, un service pensé comme le carrefour entre réseau social, espace d'expression personnelle et... galerie d'art virtuelle ? Une fois inscrit, l'utilisateur est invité à concevoir de façon graphique des espaces qui lui sont propres. Enrichis d'images, de textes, de vidéos et de sons, ces "showrooms" pourront ensuite être visités par d'autres internautes qui les commenteront, y piocheront des contenus si l'auteur le permet, et se feront une idée de la personnalité de ce dernier avant, pourquoi pas, de l'ajouter à leur réseau de relations.

Entièrement réalisée en Flash, Katoa profite des langages Flex et ActionScript, pour permettre à l'utilisateur d'agencer au mieux les éléments graphiques ou sonores qui composeront ses "showrooms". Ceux-ci peuvent être hébergés directement sur Katoa, ou importés depuis des services comme Flick ou YouTube. L'administration offre la possibilité de retoucher et redimensionner chacun des contenus, ainsi que de définir si ceux-ci doivent rester privés ou de les intégrer dans des "magnets". Côté visiteur, l'interface est conçue pour une navigation contemplative mais active, à la souris, l'idée étant d'entraîner le visiteur d'un univers à l'autre, pour l'inviter à nouer de nouveaux contacts. Commentaires, ou mécanismes permettant d'interpeller gentiment l'autre - à la façon du poke de Facebook - sont censés faciliter la démarche.

A la façon d'un MySpace, terrain de jeux privilégiés des musiciens de tous horizons, Katoa aimerait fédérer une communauté d'internautes pour qui l'expression passe par l'image et le multimédia : graphistes, artistes, mais aussi internautes lambda las du manque d'ergonomie et possibilités de personnalisation des grands réseaux sociaux traditionnels. Conscient toutefois qu'une ouverture vers ces services tiers est nécessaire pour parvenir à fédérer rapidement une communauté importante, Katoa entend proposer prochainement un module d'export de ses showrooms vers un profil Facebook.

Exempt de publicités, Katoa misera sur des modèles économiques alternatifs, comme la diffusion de showrooms aux couleurs de grandes marques, ou la vente de contenus numériques légers, pour financer ses activités. Après quelques mois d'un alpha-test réservé à une étroite communauté de testeurs, le service ouvre aujourd'hui ses portes sous forme d'une bêta publique.
Le débat continue ! En Europe, les données collectées par les moteurs de recherche ne devront plus être conservées, sans raison valable, plus de six mois. C'est en tout cas ce que préconise le G29, qui réunit les 27 autorités européennes en charge de la protection des données personnelles sur Internet, dans un rapport daté du vendredi 4 avril. Dans la foulée, Google, hautement concerné par le sujet, se défend lundi 7 avril sur son Public policy blog: "Il n'y pas de réponse noire ou blanche. Parfois une adresse IP peut être considérée comme une donnée personnelle, parfois non; cela dépend du contexte et des informations qui sont révélées", explique Peter Fleischer, en charge des questions sur la vie privée chez Google. "C'est une question importante pour Google qui utilise les adresses IP pour combattre la fraude au clic, améliorer l'efficacité du moteur et permettre le ciblage socio-démographique, entre autres".

De son côté, l'autorité indépendante entame le rapport en déclarant que "le principal objectif (du G29) est de trouver un équilibre entre les besoins légitimes des entreprises et la protection des données personnelles des utilisateurs d'Internet". Pourtant, la firme de Moutain View considère que "la façon dont les données sont utilisées, pour améliorer l'expérience du consommateur sur le web, est malheureusement un point de vue oublié des discussions sur la confidentialité en ligne".

Jusqu'il y a peu, Google, Microsoft, Yahoo et AOL conservaient ces informations entre 12 et 24 mois. Aujourd'hui, la plupart ont fait l'effort d'abaisser cette période entre 13 et 18 mois. Mais demain, si un moteur de recherche souhaite conserver les données récoltées grâce aux requêtes réalisées à partir d'une adresse IP ou par le biais des cookies, il devra démontrer de manière exhaustive en quoi cette opération est nécessaire, sinon elles devront être effacées ou rendues anonymes au-delà des six mois. Le groupe de travail en charge du rapport estime au passage que "réduire et adapter aux réels besoins la période de rétention, permettrait de redonner confiance aux utilisateurs et pourrait même devenir un avantage compétitif important".

Effectivement, dans le cadre d'une étude TNS Sofres réalisée en novembre 2007, 61% des individus interrogés jugeaient que la constitution de fichiers "portait atteinte à leur vie privée". Par ailleurs, seuls 26% d'entre eux estimaient être suffisamment informés de leurs droits. À l'aune de la récente étude ComScore, publiée en mars, soulignant qu'en un mois, 336 milliards de données personnelles avaient été récupérées par cinq moteurs de recherche, le constat est clair: le consommateur risque de prendre peur.

D'ailleurs, bien que Google affiche sa volonté de devenir le plus respectable moteur de recherche en terme de transparence et de respect de la vie privée, Privacy International lui a décerné, lors des Big Brother Awards, la palme d'or de l'espionnage des internautes. C'est aussi pourquoi les moteurs de recherche sont invités à rigoureusement informer leurs clients au sujet des règles et risques liés à la divulgation en ligne de certaines informations les concernant. Ils doivent à tout moment avoir "le droit d'y accéder, de les inspecter et de les corriger si nécessaire", même en ce qui concerne leur historique de navigation. Il en est de même avec les fournisseurs d'accès.

La décision du G29 devrait être applicable quel que soit l'emplacement physique de l'entreprise. Seul compte sa présence sur le marché européen ou l'utilisation qu'elle fait des infrastructures locales. Elle aurait été adoptée à l'unanimité lors d'une séance plénière qui s'est déroulée vendredi 4 avril à Bruxelles. Ce qui ouvre désormais sur une période de mise en garde pouvant aller jusqu'à des sanctions pécuniaires.

Une menace qui inquiète Nicole Wong, Associate General Counsel chez Google: "l'argumentaire de Google correspond au recommandations d'auto-régulation évoquées par la FTC. Nous pensons qu'elle est la meilleure méthode pour encourager l'innovation, la compétition et la protection du consommateur". Une fois de plus, donc, les États-Unis et l'Europe apparaissent en désaccord sur la question de la protection des données personnelles et la confidentialité. Reste à savoir si les conditions du G29 retiendront le géant américain face au trésor que représentent les données comportementales et la perspective de tripler ou de quadrupler les taux de clic.
De l'intérêt de toujours éplucher correctement les contrats d'utilisateurs finaux des différents services Web que l'on utilise... Suite à de nombreuses plaintes, Adobe vient comme convenu de réviser les conditions d'utilisation de son service de retouche et d'hébergement de photos en ligne, Photoshop Express, ouvert au public fin mars sous la forme d'une version bêta. Dans sa première version, le contrat d'utilisateur final élaboré par Adobe indiquait en effet que l'éditeur se réservait le droit de réutiliser librement les contenus soumis par les internautes, y compris à des fins commerciales.

"Adobe ne revendique pas la propriété de votre contenu. Cependant, eu égard aux contenus que vous soumettez au service ou rendez disponible en vie d'une intégration dans ses zones publiques, vous accordez à Adobe une licence gratuite, non exclusive, permanente, irrévocable et pouvant être sous-licenciée pour utiliser, distribuer, générer des revenus ou toute autre forme de rémunération, reproduire, modifier, adapter, publier, traduire ou présenter en public les contenus en question", expliquaient les conditions d'utilisation du service dans leur première mouture.

Le passage concernant la possible utilisation commerciale des contenus a été expurgé de la nouvelle version, qui se rapproche maintenant des contrats que l'on retrouve sur bon nombre de services concurrents. On remarque toutefois qu'Adobe interdit à l'internaute de faire un usage commercial des contenus stockés sur Photoshop Express, alors qu'un service comme Flickr autorise ses utilisateurs à définir le type de licence par lequel ils souhaitent être protégés, allant d'une licence commerciale aux Creative Commons.
La "chasse aux pirates" s'étend désormais aux groupes de discussions ou newsgroups. Autrefois "épargnée", cette méthode qui permet de distribuer des fichiers de façon rapide simplement à l'aide d'un logiciel de consultation newsgroup en regroupant "plusieurs morceaux de fichiers" répartis dans plusieurs messages est désormais pointée du doigt par les ayants-droits.

Il y a plusieurs mois, le fournisseur d'accès à Internet Free avait déjà procédé une limitation d'accès à certains newsgroups pour limiter le piratage de films. Aujourd'hui, le FAI récidive en ciblant des newsgroups qui se chargent de faire circuler des morceaux de musique de façon illégale.

En effet, suite aux demandes de la Sacem, de la Sdrm et de la Scpp, un communiqué annonce que "Free a accepté de se joindre à elles pour solliciter conjointement du Juge des Requêtes du Tribunal de Grande Instance de Paris l'autorisation de suspendre l'accès à 39 Newsgroups musicaux pour une période de 6 mois. Il a été fait droit à cette requête par ordonnance en date du 4 avril 2008".

A l'heure où nous écrivons ces lignes, l'accès une quarantaine de newsgroups liés à la musique a bien été bloqué. Suite au "succès" de cette opération, d'autres plaintes et d'autres newsgroups pourraient bien être bloqués dans les semaines ou mois à venir. Les prestataires tiers spécialisés dans l'accès aux newsgroups du monde entier s'en frottent déjà les mains.
Numericable retrouve des couleurs. Le câblo-opérateur français revendique 1 million de foyers dont l'immeuble a été raccordé à la fibre optique sur Paris et sa région.

"Leader" sur ce segment du très haut débit francilien, la société affirme proposer depuis le 7 avril 2008 : l'accès internet jusqu'à 100 Mb/s en réception avec le nouveau modem/routeur/wifi Gateway Netgear (les anciens modems installés permettent d'atteindre jusqu'à 30 Mb/s), un bouquet de chaînes numériques (plus de 230 dont 8 en haute définition via la CableBox HD), un service de vidéo à la demande, ainsi que la téléphonie illimitée vers le fixes en France métropolitaine et vers 45 destinations internationales.

Cette offre multiservice est facturée à partir de 29,90 €/mois, hors location du décodeur. Par ailleurs, l'offre internet 100 Méga seule est facturée 19,90 €/mois, nouveau Gateway Netgear inclus. Rappelons-le, Numericable n'apporte pas la fibre jusqu'au domicile de l'abonné (FTTH), mais jusqu'au pied de l'immeuble (FTTB). La terminaison est assurée par un câble coaxial.

"Dans Paris intra-muros, où 98% des immeubles sont câblés, près de 50% des foyers ont déjà accès à la puissance fibre optique grâce à Numericable", déclare le câblo-opérateur dans un communiqué. Le mois dernier, celui-ci a signé un partenariat 'fibre' avec Neuf Cegetel. Quelles seront les réactions d'Orange et d'Iliad, maison mère de Free, leurs principaux concurrents sur ce marché ?
Introduite aux Etats-Unis en mai 2007 et étendue au reste du monde depuis l'été 2007, la recherche universelle de Google est de plus en plus fréquente dans les pages de résultats (SERP), pour atteindre 17% des requêtes selon Comscore.

La recherche universelle (que l'on peut traduire en anglais par Universal Search, Blended Search ou encore Mash-up Search) consiste à afficher une page de résultats issus de différentes sources de données (pages web classiques, images, actualités, cartes géographiques, vidéos, extraits de livres numérisés, etc.), alors que l'internaute utilise le formulaire classique de recherche. Google n'est pas le seul à utiliser cette technique (ni même l'inventeur), mais de par sa position de leader (voire monopolistique pour l'Europe), il est devenu vraiment stratégique d'étudier cette particularité.

Une étude récente effectuée en janvier et publiée en Mars par comScore indique que Google affiche ce type de résultats dans 17% des cas. Sur 1,2 milliard de requêtes analysées, environ 220 millions présentaient ainsi des résultats autres que les traditionnelles pages web. Toujours d'après comScore :
- 17% des requêtes contenaient des résultats universels
- 16% des clics en provenance de Google étaient issus de pages avec des résultats universels
- 14% des clics sur AdWords étaient issus de pages avec des résultats universels

Faut-il en conclure que certains internautes ont trouvé ce qu'ils cherchaient avant même de cliquer sur un des résultats ? C'est ce qu'on pourrait déduire de ce 16%. Par ailleurs, il semblerait qu'il y ait moins de clics sur les publicités AdWords dès lors que la page affiche des résultats universels. Il faut dire que l'internaute est très sollicité visuellement par ce qui sort de l'ordinaire (photos, vidéos, cartes, etc.).
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