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10 ans de perdus ? Co-fondateur de Neuf Telecom en partenariat avec Telecom Italia au milieu des années 90 avant de se recentrer dans la seule téléphonie mobile, le français Bouygues Telecom s'apprête néanmoins à faire son grand retour dans les télécoms fixes et ainsi devenir un opérateur "intégré", comparable à Orange ou à l'ensemble SFR + Neuf Cegetel.

Dans un entretien pour le quotidien La Tribune, Philippe Montagner, directeur général Télécoms et activités nouvelles de Bouygues Telecom, indique que l'opérateur devrait lancer son offre ADSL dès le mois d'avril pour les professionnels et fin 2008 pour le grand public.

Après avoir racheté à Neuf Cegetel une partie du réseau ADSL de Club-Internet, Bouygues Telecom ne cache pas non plus son intérêt pour Alice, un fournisseur d'accès filiale de Telecom Italia, qui dispose d'environ 1 million de clients, et dont le portail web est déjà commercialisé par TF1, une autre filiale du groupe Bouygues.

Une mouvement stratégique qui apparaît en tout cas comme bien tardif de la part de Bouygues Telecom mais qui aura le mérite de clarifier un marché des télécoms organisé autour de 3 grands pôles : Orange, SFR + Neuf Cegetel, Bouygues Telecom et de deux pôles secondaires : Iliad/Free et Numéricable, cherchant l'un comme l'autre à acquérir la quatrième licence UMTS pour devenir à leur tour des opérateurs "intégrés".
A l'instar du service Google Sky, le service "WorldWide Telescope" de Microsoft permettra à l'internaute de naviguer virtuellement au milieu des étoiles et des galaxies, grâce à l'agrégation et à la mise en forme de milliers d'images en provenance des plus grands télescopes spatiaux. Cette cartographie de l'espace sera accessible à tous et de façon totalement gratuite dès le printemps, promet Microsoft, qui a fait précéder la pré-ouverture du service d'une soigneuse campagne de communication virale...

"Le Wordwide Telescope prend les meilleures images des meilleurs télescopes, sur Terre et dans l'espace, et les assemble en une vue holistique de l'univers. Ce nouveau service changera la façon dont on pratique l'astronomie, dont on enseigne l'astronomie... et surtout, je pense qu'il changera la façon dont nous concevons l'univers" promet Roy Gould, du centre d'astrophysique de Harvard, qui a collaboré à l'élaboration de cette application.

Scoble, ou le marketing viral appliqué ?

Afin de faire gonfler les attentes au sujet de ce nouveau service, Microsoft s'est offert les services de Robert Scoble, un blogueur américain particulièrement connu dans les milieux de l'informatique et de l'Internet. Le 15 février dernier, celui-ci annonçait sur son blog avoir assisté, chez Microsoft, à la présentation d'un nouveau service. Ce dernier lui aurai littéralement donné les larmes aux yeux, explique Scoble, qui refuse de donner plus d'indications sur la nature de l'application en question mais n'hésite pas à parler de révolution, en promettant que le voile serait levé le 27 février.

Avec une telle emphase, Scoble ne pouvait manquer de susciter l'intérêt et son billet a été suivi de nombreuses conjectures, de blog en site d'information, jusqu'à ce que certains découvrent le pot aux roses, quelques jours avant l'ouverture officiel du site dédié à ce WWT.

Promenons-nous, dans l'espace...

Pour l'instant, ce dernier se révèle des plus décevants, avec deux vidéos qui ne montrent rien et une poignée d'explication laudatives sur la portée du service, ce qui ne signifie pas que le service ne suscitera pas un certain engouement. Microsoft indique avoir utilisé un moteur de sa conception, baptisé Visual Experience Engine pour proposer ce nouveau service. Aucune information n'est donnée sur ce moteur de rendu, mais l'on peut supposer qu'il fait appel à des technologies déjà dévoilées au sein d'applications comme Photosynth ou HD View.

Photosynth propose de reconstruire une image en trois dimensions à partir d'une série de clichés photographiques, de façon à ce que l'utilisateur puisse naviguer au sein d'un véritable environnement virtuel. HD View se présente pour sa part comme une visionneuse d'images en très haute définition, capable d'agréger des centaines de photos pour n'en former plus qu'une seule, de plusieurs centaines, voire milliers de mégapixels, au sein de laquelle on pourrait zoomer jusqu'au niveau de détail d'une unique image prise à l'unité.

Microsoft ambitionne donc de permettre à l'utilisateur de naviguer de façon fluide au sein d'un environnement virtuel qui ne serait riend de moins que la reconstitution photographique de l'univers connu. De quoi faire saliver tous ceux qui, petits, se rêvaient en Neil Armstrong, et ils sont nombreux. Toutefois, Microsoft devra faire preuve de réelles innovations pour que son WorldWide Telescope surpasse les Google Sky et autres Stellarium, également gratuits, dans le coeur des internautes.
L'affaire risque de faire du bruit... La Sacem (la société de gestion collective du droit d'auteur pour la musique) enquête depuis quelques mois sur certains DVD "suspects" vendus dans les rayons de la Fnac. Des DVD d'ores et déjà qualifiés de pirates par certains. Frappé d'un logo lié à une mystérieuse société nommée « Wow Corporation » et basée en ex-Yougoslavie, les DVD en question seraient pour la plupart des enregistrements de concert de certains artistes célèbres.

Plusieurs indices auraient attisé la curiosité de la Sacem au sujet de ces DVD. Tout d'abord, ils sont vendus moins chers que ceux produits directement par certaines maisons de disques (16,16 euros contre 20 à 30 euros pour ceux signés EMI, Universal ou Warner). Ensuite, ils sont généralement associés à une jaquette très chiche, proche d'une photocopie couleur où figure simplement le nom de l'artiste et parfois les titres des chansons interprétées. Pire, à l'intérieur de la boîte, le DVD est bien souvent vierge de toute inscription et on ne retrouve pas les pourtant très classiques codes liés au fabricant ou au distributeur ! Mais les suspicions ne s'arrêtent pas à cela. Une fois inséré dans un lecteur DVD et la lecture démarrée (à noter que certaines platines seraient incapables de lire les disques en question, étonnant !), un logo apparaît parfois en coin de l'écran et il est bien souvent "grossièrement flouté". Dans cette affaire, d'autres DVD signés d'une société nommée "Masterplan" seraient également étudiés par la Sacem pour des raisons similaires.

Certains responsables de la Sacem n'y vont pas par quatre chemin et estiment d'ores et déjà que ces productions sont des "bootleg ou enregistrements pirates", publiés et vendus sans la moindre autorisation des ayants-droits... Interrogés sur le sujet, certains vendeurs de la Fnac ont confié que la direction aurait déjà été alertée quant à la commercialisation de ces "étranges DVD", laquelle aurait répondu de la façon suivante : "d'autres (enseignes), comme Virgin, en vendent aussi et face à cette concurrence il n'y a pas d'autres moyens de lutter que de vendre aussi ces références".

Le directeur des achats (disque et vidéo) de la Fnac à pour sa part précisé à notre confrère Le Canard Enchainé que l'enseigne "achète 262 000 références par an et qu'elle a plus de 600 fournisseurs. Ils savent ce qu'ils vendent, ils sont responsables. C'est à eux d'être honnêtes. On ne va pas, à chaque commande, demander au fournisseur qu'il nous prouve que son produit possède toutes les autorisations. Maintenant, si quelqu'un nous prouve qu'il n'est pas légal, on le retire des rayons".

Visiblement, ce n'est toutefois pas la première fois qu'une telle situation se produit. La maison Eagle Vision serait déjà intervenue auprès de la Fnac et de Virgin afin qu'ils retirent des rayons des productions pirates liées aux artistes Cat Seven, Bee Gees, Alice Cooper ...

Reste maintenant à patienter et à guetter le verdict de la Sacem, quoi qu'il en soit, l'affaire fait vraiment mauvaise impression. Il nous faut effectivement rappeler que le patron de la Fnac, Denis Olivennes s'est vu confier par le gouvernement une mission, celle d'imaginer les moyens pour lutter efficacement contre la piraterie numérique... Parmi ses propositions figure celle de "rendre compliqué le piratage"... Aïe ! C'est mal parti ! Quoi que...
En dépit de la défection d'une partie de ses membres, la commission d'Albis a comme prévu entériné cette semaine le principe de redevance pour copie privée appliquée aux téléphones équipés de fonctionnalités multimédia tels que l'iPhone. Sont pour l'instant exclus du champ de cette nouvelle catégorie les téléphones disposant de moins de 128 Mo de stockage ou dépourvus de touches dédiées à la lecture de fichiers multimédias. Pour les téléphones, le barème de la redevance sera calqué sur celui des baladeurs multimédias, qui prévoit par exemple un montant de 5 euros pour une capacité de 1 Go. Avec ses 8 Go de stockage, l'iPhone devrait être assujetti à une redevance de 7 euros hors taxes. L'entrée en vigueur devrait intervenir le 1er avil prochain.

Les fabricants d'électronique grand public, dont les représentants siégeaient jusqu'à la semaine dernière au sein de la commission Copie privée, dénoncent aujourd'hui le fonctionnement de cette institution qui a la charge de déterminer quels sont les usages réels en termes de copie privée pour chaque famille d'appareils multimédias, puis de calculer le montant de la redevance à leur appliquer.

"Le dernier vote de la commission copie privée concernant le projet de redevance sur les téléphones mobiles multimédia confirme le mauvais fonctionnement de cette instance, placée sous l'autorité de la ministre de la Culture", dénonçaient le 18 février dernier dans un communiqué commun les Secimavi, SFIB, Simavelec et SNSII *. Alors que les industriels demandent une réforme du fonctionnement de la commission d'Albis, la copie privée subit également des attaques au niveau européen, où une consultation vient d'être lancée.

Pour mémoire, la redevance pour copie privée part du principe que l'on tolère la copie des oeuvres culturelles lorsque celle-ci se cantonne à la sphère privée, mais qu'il convient d'indemniser les ayant-droits pour le potentiel manque à gagner consécutif à cet acte.

(*) Simavelec : Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques, SFIB : Syndicat de l'industrie des technologies de l'information, Secimavi : Syndicat des entreprises de commerce international de matériels audio, vidéo et informatique, SNSII : Syndicat national des supports d'image et d'information.
Google a lancé mercredi un nouveau service de création de sites web collaboratifs, Google Sites, né de l'acquisition de JotSpot. Spécialisée dans les applications de publication de type wiki, cette jeune pousse californienne a été rachetée, à l'automne 2006, par Google.

Avec Google Sites, les utilisateurs qui ne disposent pas forcément de connaissances techniques peuvent créer leur site web, organiser et partager leurs documents en ligne, échanger les données issues d'applications Google, de Docs à YouTube. "Créer un site collectif devient aussi facile que d'éditer et de partager un document en ligne. L'utilisateur garde le contrôle de l'accès qui peut être limité à une personne, une équipe, une organisation ou resté libre", affirme Google.

L'application Google Sites, intégrée à la suite Google Apps, est accessible depuis n'importe quel ordinateur connecté à Internet. Les éditions 'standard' et 'education' de Google Apps (Sites, Docs, Talk, Calendar, Start Page) sont gratuites. La 'premier edition' est facturée 50 dollars par compte utilisateur et par an.

Avec ces applications, Google cherche à séduire une nouvelle génération d'utilisateurs au sein de l'entreprise et de la sphère éducative. Il n'est pas le seul ! Sur le marché des suites collaboratives en ligne, s'activent des acteurs comme IBM (Lotus), Microsoft (SharePoint), Yahoo (Zimbra), ContactOffice ou encore Novell (SiteScape).
Avec un peu plus d'un million d'abonnés à la fibre optique, l'Europe reste loin derrière les Etats-Unis, qui en comptent environ deux millions, ou le Japon, qui en totalise onze millions, indique cette semaine l'Idate dans une étude publiée à l'occasion de la tenue, à Paris, d'un salon européen dédié au développement des technologies de l'Internet à très haut débit. La France, où les premières offres commerciales associées à la fibre optique ont été ouvertes en 2007, compterait pour sa part moins de 50.000 foyers raccordés à la fin de l'année dernière.

Au niveau européen, 86% des foyers connectés sont rassemblés dans les cinq pays que sont la Suède, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas et le Danemark. Un total de 4,9 millions de foyers serait aujourd'hui éligible à la fibre sur le Vieux continent, rapporte encore l'Idate.

Le déploiement pourrait toutefois s'accélérer rapidement, puisque selon l'Idate, Free avait connecté à fin 2007 241.000 foyers en fibre optique, contre 146.000 pour Orange et 120.000 pour Neuf Cegetel. Du côté de Numericable et du réseau câblé, sur lequel le déploiement est quelque peu différent puisque le fibre s'arrête en bas de l'immeuble, le potentiel serait de deux millions de foyers raccordés. Pour la France, le rapport connectés / éligibles à la fibre serait de seulement 8,5%, alors que la Suède atteint 44,8%.

"L'accès aux immeubles est aujourd'hui le principal obstacle aux déploiements. Cet obstacle concerne tous les opérateurs", expliquait en décembre dernier Paul Champsaur, président de l'Arcep. Un projet de loi visant à garantir la mutualisation des réseaux internes aux immeubles devrait être formulé dans les semaines à venir.
Les exemples de sécurité tentent tous d'injecter la fameuse alerte alert('XSS') dans du code, au point que certains filtres se basent sur cette injection pour tenter de se prémunir contre les problèmes de XSS.

En lisant le site de Gareth Heyes, vous trouverez différentes manières de publier le même code Javascript que l'alerte ci-dessus, en utilisant des encodages variés, ou des fonctions et des opérateurs ternaires. Les possibilités sont infinies...

- POLYMORPHIC JAVASCRIPT
- Hackvector
le 27/02/2008 à 22:41
Support de PUT et DELETE par PHP
PHP supporte les méthodes GET et POST du protocole HTTP, ce qui est l'utilisation habituelle des scripts. GET et POST diffèrent par leur méthode d'envoi des paramètres, mais le résultat est une page HTML, basée sur un script indiqué par le protocole HTTP.

Pour PUT et GET, le problème est différent. Primo, PHP ne les supporte pas et secundo, il y a un problème simple d'existence. PUT pose un fichier sur le serveur : ce dernier n'existe probablement pas (quoique...). Pour DELETE, le résultat sera au contraire, la disparition de la ressource appelée...

Ben Ramsey en parle plus longuement sur son blog, et indique sa technique pour supporter ces instructions : PUT et DELETE sont dirigés sur /index.php par la configuration Apache, qui peut alors se charger d'effacer ou accepter des données entrantes. Quand on travaille avec un serveur REST, c'est un avantage apréciable.

- Supporting PUT & DELETE in the Zend Framework
- CouchDB
- REST
le 27/02/2008 à 21:18
SSL ne peut rien contre les XSS
Ceux qui croient encore que l'ajout d'un certificat SSL va les protéger efficacement vont devoir revoir leur copie. Les XSS (et surtout les CSRF), sont parfaitement capables d'utiliser le navigateur pour passer sur une liaison SSL et causer des dommages importants.

Le problème des SSL est le même que celui qui revient à limiter l'accès à l'administration d'un site à une IP unique (ou un accès VPN). A l'aide d'une XSS, on réalise une injection dans le site, et on attire un administrateur, qui lui, possède les bons droits : hop, le tour est joué.

- Extended Validation certificates and XSS considered harmful
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