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Virage stratégique inédit pour Microsoft, la décision de faciliter l'accès à l'ensemble de ses protocoles propriétaires, ainsi que de mettre en place des interfaces de programmation dédiées au développement de l'interopérabilité entre ses logiciels et ceux d'éditeurs tiers, ne semble pas avoir convaincu les acteurs du monde du logiciel libre ou la Commission européenne, qui tous font part d'un enthousiasme des plus réservés.

A Bruxelles, on indique avoir pris note de cette décision et que l'on ne peut que se féliciter de tout mouvement vers une interopérabilité plus importante. L'exécutif européen remarque toutefois que "cette annonce n'a rien à voir avec le fait de savoir si Microsoft a ou n'a pas accepté les règles en vigueur en Europe par le passé". "Par ailleurs, la Commission remarque que l'annonce d'aujourd'hui fait suite à aux moins quatre déclarations similaires émanant de Microsoft par le passé sur l'importance de l'interopérabilité", ajoute Bruxelles.

Du côté des acteurs du logiciel libre, le scepticisme est également de rigueur face à une démarche que l'on qualifie d'inachevée. "Au lieu de proposer sous une licence qui n'est pas compatible avec la GPL (General Public License) - la licence la plus largement utilisée dans le monde de l'open source - Microsoft devrait englober dans son programme Open Specification Promise toutes les informations relatives à l'interopérabilité qu'il compte rendre accessibles aujourd'hui...", regrette par exemple Michael Cunningham, vice président de la société Red Hat.

"Il n'y aucune raison pour que Microsoft refuse d'étendre la portée du programme Open Specification Promise à ses produits à large diffusion si ce n'est une perpétuelle intention de la part de Microsoft d'enchaîner ses clients à ses produits monopolistiques et d'exclure ses concurrents grâce aux menaces relatives aux brevet", ajoute-t-il. Microsoft a pourtant assuré lors de l'annonce de cette nouvelle politique d'ouverture que les licences permettant d'accéder à ses informations techniques ne seraient en aucun cas discriminatoires, et que l'éditeur s'engagerait à ne pas faire valoir ses droits sur la propriété intellectuelle qui y est associée.

Son de cloche similaire du côté de l'April, l'Association de promotion et défense du logiciel libre, où l'on indique avoir pris connaissance avec intérêt de la nouvelle stratégie de Microsoft en matière d'interopérabilité. "Malgré quelques avancées, cette nouvelle stratégie continue d'exclure le monde du Logiciel Libre de l'accès aux formats et aux protocoles des solutions de l'éditeur de Redmond", déplore toutefois l'April. "En effet, la plupart de ces protocoles sont couverts par des brevets, et les licences de ces brevets ne pourront être obtenues qu'à des conditions dites "raisonnables et non-discriminatoires" (RAND). Ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de Logiciels Libres."

Reconnaissant l'intérêt manifeste des informations qui vont être publiées par Microsoft, l'April estime donc que ces dernières ne pourront de toute façon pas être utilisées par les développeurs appartenant au monde du logiciel libre. L'interopérabilité avec les produits issus de la firme de Redmond ne progresserait alors pas vraiment. S'il avait voulu devenir un véritable chantre de l'ouverture et de l'interopérabilité, le numéro un mondial des éditeurs aurait effectivement pu, et dû, proposer l'accès à ces informations de façon totalement gratuite tout en levant ses brevets. "La rémunération de licence de brevets est incompatible avec le développement du Logiciel Libre", résume Thomas Petazzoni, administrateur de l'April.

L'April, comme d'autres commentateurs, ne manque par ailleurs pas de souligner que cette annonce intervient à huit jours du second passage du format Open Office XML devant l'organisation internationale de standardisation (ISO). D'aucuns pourraient en outre suppposer que Microsoft cherche à se donner une image positive à maintenant une semaine du lancement des nouvelles versions majeures de ses solutions Windows Server, SQL Server et Visual Studio.
En avril 2005, le Syndicat national de l'édition (SNE) et les éditeurs Dargaud, Dupuis et Lucky Comics attaquent en justice le fournisseur d'accès à Internet Free au motif que celui-ci facilite l'accès, via des salles de discussion spécialisées sur les services de newsgroups, à des versions contrefaites de bandes dessinées. Dans un jugement rendu le 5 février dernier et rapporté par le site Legalis, le tribunal de grande instance de Paris a finalement estimé que Free se contentait de jouer le rôle d'un fournisseur d'accès et que sa responsabilité en tant qu'hébergeur ne pouvait être engagée, conformément aux statuts définis dans le cadre de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN). Free reste à l'heure actuelle l'un des derniers FAI français à permettre à ses abonnés l'accès aux newsgroups.

Pour les demandeurs, Free se conduit "comme un éditeur et distributeur de contenus" dans la mesure où il permet à ses abonnés de se connecter aux canaux Usenet "alt.binaries.bd.french" et "alt.binaries.bd.french.d" sur lesquels sont diffusées de nombreuses contrefaçons numériques de bandes dessinées. Bien que le tribunal ait reconnu le caractère illégal des échanges effectués par l'intermédiaire de ces deux canaux, il a retenu les arguments présentés par Free, en déclarant que le FAI n'intervenait que "que pour permettre l'accès à ces canaux grâce à ses serveurs et grâce aux accords qu'elle a conclus qui lui permettent de faire bénéficier ses abonnés du réseau Usenet".

Le tribunal a en outre estimé que les demandeurs n'avaient pas su démontrer avec précision quels étaient les contenus proposés illégalement sur ces deux canaux de discussion, un prérequis indispensable à toute plainte en contrefaçon. Déboutés de leur requête, les plaignants se voient finalement condamnés à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à Free, auxquels s'ajoutent 3.000 euros par société.
Lancé outre-atlantique il y a plusieurs mois, le premier service de stockage en ligne de Microsoft, évolue enfin. Baptisé Windows Live SkyDrive, le service en question voit sa capacité d'hébergement passer de 1 Go à 5 Go. Avec un espace de stockage plus généreux, Windows Live SkyDrive est maintenant ouvert à 38 pays dans le monde, y compris la France.

Précédemment, le service n'était disponible que pour nos amis américains. Microsoft profite de cette nouvelle version pour corriger quelques bugs, et pour rendre le site plus réactif alors que le service est dorénavant lancé de manière officielle, puisqu'il n'est plus en version Beta.
Accéder au service Windows Live SkyDrive.
Après la vidéo à la demande par abonnement et la musique en illimité avec EMI, le fournisseur d'accès à Internet Alice propose depuis le 20 février, sous la forme d'une offre limitée valable jusqu'au 31 mars, quatre heures d'appels téléphoniques vers les mobiles dans le cadre de son offre Alicebox, facturée 29,95 euros par mois.

Comme toute offre triple play qui se respecte, le forfait Alicebox intégrait déjà les communications vocales illimitées vers les téléphones fixes, en France et vers quelques dizaines de destinations à l'international. La filiale française de Telecom Italia innove ici en ajoutant pour la première fois la téléphonie vers les mobiles vers tous les opérateurs français, qu'il s'agisse d'Orange, Bouygues, SFR, ou d'un opérateur virtuel (MVNO).

La formule ne reste toutefois gratuite que pendant les douze premiers mois. Après expiration de ce délai, l'offre redevient payante, à 26,95 euros TTC par mois. Au delà des quatre heures inclues, les communications sont facturées à la minute, avec des tarifs qui vont de 3 centimes la minute en heure creuse vers les mobiles Orange ou SFR avec 21 centimes de frais de connexion à 19 centimes la minute vers une ligne Bouygues Telecom en heure pleine.

Le groupe Telecom Italia aurait mis en vente le fournisseur d'accès à Internet Alice en début d'année. Avec un parc de quelque 900.000 abonnés, Alice serait valorisé entre 600 et 650 millions d'euros. Numericable se serait d'ores et déjà porté candidat, rapportait-on fin janvier.
le 21/02/2008 à 20:38
103 techniques CSS pour être un pro
Entre les 50 techniques CSS de 2008, et les 53 techniques CSS de 2007, Smashing Magazine propose pas moins de 103 techniques CSS pour rendre votre site plus moderne et impressionnant.

Vous y trouverez des effets 3D avec des PNG, des menus en surimpression, des protections de copyright, des effets de MouseOver, des effets de favicon, des menus circulaires, des listes ordonnées, des menus déroulants et bien d'autres.
Difficile de résister.

- Powerful CSS-Techniques For Effective Coding
GetBoo est une application de signet sociaux, comparable à Delicious. Après enregistrement, on peut déposer ses signets, leur assigner des tags (des étiquettes), et les partager.
Getboo est même capable d'aller chercher les signets de FireFox, IE et Safari.

Il permet ainsi d'intégrer un système de partage de signet sur votre site.

- Get boo (le site)
- Get boo (le projet)
Note de l'auteur :

La semaine dernière, j'ai montré comment utiliser l'interface de plug-in de MySQL pour produire un plug-in de la base information schema, un 'Hello World' minimaliste. L'objectif de cet exemple était de montrer les pré-requis minimaux pour utiliser cette interface.

Dans ce nouvel article, je veux passer au niveau supérieur, et montrer comment écrire un plug-in du schéma d'information qui accède à des informations internes de MySQL. Pour cela, nous allons écrire un plug-in qui affiche les SAVEPOINT durant le débogage d'un script et de procédures stockées. Ce plug-in MYSQL_SAVEPOINTS pourra être utile pour déboguer des situations avec des scénarios complexes de transactions et point de sauvegarde.

- MySQL Information Schema Plugins: the best kept secret of MySQL 5.1
- Reporting MySQL Internals with Information Schema plug-ins
Quatre nouvelles concernant les éléphpants:
- Les stocks d'éléPHPants sont très bas : il en reste actuellement moins d'une centaine en stock. Une fois le stock écoulé, on relancera une production, qui devrait arriver pour cet été.
- Les éléPHPants sont très aimés, comme vous le montrera la vidéo du jour.
- Les éléPHPants se rangent très facilement : ils sont empilables. Christophe Villeneuve a battu deux fois mon record de 6 niveaux, en portant la marque à 8 niveaux. Qui dit mieux ?
- Oracle a commandité la conférence PHP Québec en offrant à chaque visiteur un éléphpant, portant les logos PHP et Oracle. Sur cette idée, PHP Women envisage de faire une production en rose... Un éléphpant Rose ? .. quelle idée...

- Video : Les éléphpants aiment tout le monde
- Un record ElePHPant pousse un autre
- Nouveau record avec les éléphpants
- Boutique elePHPants
- PHP Québec 2008
MySQLfs est un système de fichiers qui enregistre les données dans une base MySQL. Les données sont découpées en portions réduites, puis archivées dans des tables. La navigation est identique à celle d'un système de fichiers, et vous pouvez alors utiliser la réplication ou le cluster MySQL pour mettre vos fichiers à l'abri des pannes.

Cela ressemble au projet Fuse, qui offre une interface de système de fichiers (avec dossiers et fichiers) universelles. MacFuse propose ainsi des accès aux RSS, webcam ou google docs avec une présentation de volume de fichiers.

- Using MySQL as a filesystem
- MySQL as a filesystem
- MySQLfs
- Fuse
- MacFuse
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