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La guerre de brevets entre Microsoft et i4i pourrait connaître un nouveau rebondissement. Le géant de Redmond vient de recevoir un soutien de la part de plusieurs organisations de premier plan dans sa bataille contre le Canadien i4i. Elles demandent à la Cour Suprême américaine de régler le cas en faveur de Microsoft, ce qui pourrait modifier totalement la jurisprudence sur la propriété intellectuelle aux Etats-Unis.

Les principaux acteurs du rapport déposé hier sont l'Electronic Frontier Foundation, la fondation Apache Software, et la Computer & Communications Industry Association. D'autres rapports ont été déposés par Facebook, Intel et Apple notamment, la Cour Suprême en ayant reçu une dizaine en tout. Ces rapports font tous suite à la demande de Microsoft à la Cour Suprême, pour que celle-ci examine son cas. En appel, le géant a été condamné à verser 209 millions de dollars à i4i pour l'utilisation frauduleuse d'un brevet sur le XML dans Office.

Les conséquences d'un passage devant la Cour Suprême pourraient être importantes, notamment pour des entreprises comme i4i, qui se contentent généralement de gérer un portefeuille de licences et d'attaquer toutes les entreprises hi-tech qui s'approcheraient de près ou de loin de leurs technologies. Dans un contexte où ces attaques s'intensifient, selon l'aveu d'un représentant juridique de Verizon.

Pour l'EFF, l'obligation pour une entreprise de prouver l'invalidité d'un brevet lorsqu'elle est accusée de violation de propriété intellectuelle est un fardeau. Cette obligation induirait une différence de chances devant les tribunaux, notamment pour des entreprises plus petites ou issues de la communauté open-source, qui n'ont pas forcément les mêmes moyens que Microsoft.
Le site Hadopi.fr a officiellement ouvert ses portes vendredi, en fin de matinée. L'occasion pour les internautes qui se sentent concernés par les problématiques liées au téléchargement illégal d'aller voir d'un peu plus près ce que leur réserve la Haute Autorité chargée de l'enrayer. Au programme, un site très clair, au ton volontairement très didactique, mais qui manquera sans doute de consistance pour qui connait le sujet.

Deux volets, outre l'espace de mise en avant : l'un concerne l'actualité de la Haute Autorité, tandis que l'autre s'attache en théorie à répondre aux questions des internautes. On y trouvera par exemple la définition de ce qu'est un "moyen de sécurisation", première à attirer notre attention puisque c'est l'un des points cruciaux du dispositif "riposte graduée" restés en suspens.

« Pour identifier les différents moyens de sécurisation existants, l'Hadopi attribuera un label. Il vous permettra de connaître les dispositifs les plus sécurisants, qui répondront à des objectifs de sécurité et d'usage déterminés par l'Hadopi et appelés "spécifications fonctionnelles" », explique ici l'Hadopi, avant de préciser que les objectifs auxquels devront répondre ces moyens de sécurisation sont encore en cours de rédaction.

« Un moyen de sécurisation peut être efficace sans être labellisé. Toutefois, l'utilisation d'un moyen de sécurisation labellisé sera un élément positif dans le cadre de l'appréciation des faits par la Commission de protection des droits si l'internaute est concerné par le processus de réponse graduée », précise encore l'Autorité.

De façon générale, le site se révélera conforme en tout point à ce qu'auraient pu imaginer ceux qui ont suivi nos très nombreuses actualités sur le sujet, avec un discours identique à celui qu'a tenu l'Hadopi lors de ses dernières communications. S'ajoute un nouveau dispositif permettant d'entrer en contact avec l'Autorité, outre l'assistance téléphonique ouverte il y a quelques jours : des formulaires en ligne, permettant par exemple de vérifier si un courrier reçu émane bien des services de la rue de Texel.

En dépit des menaces d'attaques DDOS formulées à son encontre, le site semble pour l'instant répondre correctement, même si son fonctionnement est quelque peu ralenti suite à l'afflux des curieux.
Il s'appelle Sharing Sound et il n'est connu que pour avoir attaqué, en mai dernier, plusieurs entreprises sur la violation d'un brevet lié à la distribution de musique en ligne : Apple, Microsoft, Napster, Rhapsody, Brilliant Digital Entertainment (Kazaa), Sony, Amazon, Netflix, Wal-Mart, Barnes & Noble et Gamestop. Le genre d'attaque médiatique, mais qui s'est réglé à l'amiable dans la plupart des cas...

Jusqu'à Apple, l'une des dernières entreprises à avoir mis fin à la dispute, selon le site Law360 (en anglais).

Rien n'a filtré des termes de l'accord - notamment des conditions financières - mais c'est terminé. Sharing Sound a probablement reçu de l'argent pour son brevet, portant sur « la distribution de biens musicaux par un site marchand sur Internet. » Ou, en d'autres mots, un système relativement général qu'il est bien difficile de ne pas violer lorsqu'on cherche à distribuer commercialement de la musique en ligne.

Les deux derniers cas qui restent non-réglés sont ceux de Rhapsody et Brilliant Digital Entertainment.
C'est en 2000 que la société internationale Ebay rachetait le site e-commerce ibazar.fr pour s'implanter dans l'Hexagone. La filiale française fêtait her soir son dixième anniversaire en compagnie du directeur général Yohan Ruso.

Pionnier de la vente aux enchères sur Internet, Ebay touche aujourd'hui 39 marchés à travers le monde et dispose d'une base de 90 millions de cyber acheteurs et 200 millions de produits. Chaque jour ce sont 7 millions d'articles qui sont renouvelés avec en moyenne 1300 euros d'achats effectués toutes les secondes. Sur la déclinaison française du service l'on dénombrerait 5500 catégories de produits avec une forte croissance des départements Mode et High tech.

En terme de revenus, les services d'enchères ne représentent plus aujourd'hui que 25% des transactions, soit à peu près la même part que le département des petites annonces qui affiche une constante croissance depuis son introduction en septembre 2009. Les achats immédiats comptent de leurs côtés pour la moitié des transactions financières effectuées sur la plateforme.Deux nouveautés pour les vendeurs professionnelsSelon Yohan Ruso, Ebay France continuera d'évoluer au fil des années, ce qui se traduira par une série de changements. "Notre mission première est d'établir une relation entre les commerçants et les acheteurs", explique le directeur général, en ajoutant : "et nous souhaitons qu'Ebay puisse couvrir l'ensemble des achats des internautes". A cet effet, il annonçait hier soir de nouvelles mesures pour les 80 000 vendeurs professionnels installés sur Ebay.fr. En effet, dans le courant du mois d'octobre, ces derniers pourront profiter d'un nouvel outil d'analyse pour leurs annonces. "Aujourd'hui les professionnels ne peuvent prendre connaissance que des ventes effectuées et nous souhaitons afficher plus de transparence". L'outil devrait alors permettre de savoir précisément le nombre de fois qu'une annonce a été affichée par les internautes et, via un jeu d'algorithmes, déterminer la qualité de cette dernière en conseillant le vendeur sur d'éventuelles modifications du titre, de la description ou du prix de vente de l'objet.

"La FEVAD compte en France 70 000 sites marchands, sur Ebay France nous avons 80 000 vendeurs professionnels", se satisfait M.Ruso. Ebay France explique qu'au travers des retours enregistrés par ces vendeurs, certaines limites ne leurs permettent cependant pas de s'établir complètement sur la plateforme de vente. C'est ainsi qu'à partir d'aujourd'hui Ebay France dévoile également un nouveau modèle économique en enlevant les frais d'insertion pour ces professionnels. Le retrait de cette barrière devrait alors limiter les risques en amont dans le cas où les objets mis en vente ne seraient pas commercialisés. Ebay espère ainsi densifier son catalogue de produits, couvrir davantage les achats des internautes et multiplier les commissions sur les ventes afin de rétablir la balance économique.Un focus sur la Mode et le High TechSur ces dix dernière années, 33 millions d'articles de mode ont été vendus sur Ebay France et 23 millions d'articles high tech. Ces deux départements sont devenus la priorité du portail marchand, notamment avec l'introduction de boutiques de marque. C'est ainsi que Micromania, Dell ou Games viennent tout juste d'y créer leurs espaces professionnels. Côté mode, Ebay annonce l'arrivée du groupe Beaumanoir (cache-cache, Morgan), Lafuma et Oxbow.Poursuite de la stratégie mobile"On entend beaucoup de gens dire que le commerce mobile viendra dans deux ou trois ans. Chez Ebay le M commerce c'était en 2009", déclare Yohan Ruso. L'année dernière 600 millions de dollars d'achats ont été réalisés sur les plateformes mobiles. Cette année, ce chiffre devrait s'élever à 1,5 milliard de dollars. "C'est une véritable révolution", ajoute M.Ruso en soulignant que selon une étude, en 2013, 40% des internautes seront mobiles.

Sur smartphone, l'application pour iPhone et BlackBerry a été téléchargée 13 millions de fois avec un achat réalisé toutes les trois secondes en France. Yohan Ruso annonce qu'une application à destination des smartphones Android verra le jour en fin d'année. Par ailleurs la société travaille avec Microsoft sur la plateforme Windows Phone 7.

A l'occasion de cet anniversaire et au lendemain de l'affaire LVMH, Yohan Ruso, directeur général du site e-commerce, a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Retrouvez notre entretien ici.
Suite à l'annonce de la hausse de la TVA sur les forfaits Triple-Play, les opérateurs semblent avoir trouvé la parade pour être moins touché par la mesure. L'augmentation a été présentée devant le conseil des ministres cette semaine, le projet devrait donc être adopté rapidement.A en croire La Tribune, certains FAI vont faire un choix particulier. Une petite manœuvre fiscale leur permettra de moins payer ladite taxe puisqu'ils pourraient ne déclarer au fisc que les abonnés qui reçoivent effectivement la télévision et non ceux qui peuvent la regarder « potentiellement ».

Techniquement, rien ne devrait changer pour les internautes qui paient un forfait plein sans télévision mais cette ristourne devrait permettre aux FAI de faire quelques économies. Du coup, la participation au Cosip devrait être moindre, par déduction les subventions reçues pour l'audiovisuel également.

Concrètement, le Cosip (compte de soutien à l'industrie des programmes individuels) est un fond censé aider à la création de contenus audiovisuels originaux en France. Créé en 1986 sous l'ère Mitterrand, il vise à « favoriser la production d'oeuvres audiovisuelles par des entreprises de production établies en France, destinées à être diffusées sur les chaînes de télévision françaises ». Il s'agit en quelque sorte de l'application de l'aide pour l'exception culturelle.

Une autre parade pour les FAI serait également de séparer les offres en proposant des forfaits avec Internet seul voire du dual-play même si cette hypothèse paraît difficilement imaginable au vu des économies d'échelle nécessaires pour conserver le réseau en état de fonctionnement.

Toujours est-il que les opérateurs affichent encore leur défiance face à cette mesure souhaitée par le gouvernement français. Ils devront tout de même s'y conformer dès que le projet de loi de finances pour 2011 sera adopté.
A l'occasion du dixième anniversaire d'Ebay France et au lendemain de l'affaire LVMH, Yohan Ruso, directeur général du site e-commerce, a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.

Comment ont évolué les catégories et les achats sur Ebay France ces 10 dernières années ?

Yohan Ruso : Au début cela a commencé avec des produits de niche. Entre 2000 et 2005 les gens achetaient des produits culturels ou rares comme des timbres ou des montres. Puis entre 2005 et 2006, les choses se sont un peu normalisées avec l'achat de CD ou DVD. A l'époque nous trouvions des DVD a 1 euro. Après cette période c'est véritablement la mode et le high tech qui sont devenus populaires. Après les produits de niche nous avons évolué sur des catégories plus importantes.

Suite à l'affaire LVMH, pourriez-vous rappeler les mesures mises en place pour lutter contre la contrefaçon ?

Y.R : Tout d'abord je tiens à préciser que la cour a reconnu que depuis 2006, Ebay lutte activement contre la contrefaçon. D'ailleurs c'est pour cela que l'amende démesurée initialement réclamée par LVMH a été revue à la baisse. LVMH a dû rembourser 33 millions d'euros sur les 38 millions d'euros initialement perçus. Aussi, il faut savoir que 99,8% des produits mis en vente sur Ebay ne sont pas suspectés de contrefaçon. Nous coopérons avec les marques dans le cadre du programme VeRO (NDLR : Verified Rights Owner). Ce dernier regroupe 31 000 titulaires de marques qui peuvent signaler des produits litigieux. Enfin nous avons 2000 agents dédiés à lutter contre la contrefaçon dans le monde.

Pourquoi avoir refusé de signer la charte de lutte contre la contrefaçon en décembre 2009 ?

Y.R : Il faut savoir qu'Ebay a collaboré à l'élaboration de la charte. C'est la raison pour laquelle il y a des similitudes avec VeRO. Nous estimons qu'une lutte ne peut être efficace qu'au niveau européen. La contrefaçon ne s'arrête pas à Nice, il y a Vintimilles juste derrière. D'ailleurs, seuls les commerçants dont les activités sont limitées à la France ont signé cette charte. Par ailleurs, si les objectifs étaient relativement similaires à ceux de VeRO, la charte obligeait certaines pratiques et méthodes incompatibles avec notre fonctionnement. Pour tout vous dire nous collaborons actuellement avec Bruxelles pour une future charte européenne.

Au travers d'une étude de Pew Research il semblerait que de plus en plus d'internautes adoptent le modèle des petites annonces, est-ce là un défi pour Ebay ?

Y.R : Notre mission n'est pas la vente aux enchères mais bien de connecter les acheteurs aux vendeurs. Si le format évolue alors Ebay évolue également. Sur notre site de petites annonces nous avons déjà 1,3 million de publications en moins d'un an. Certes c'est bien moins que certains concurrents mais dans quelques régions de France nous avons la même couverture que LeBonCoin.

Les petites annonces, est-ce un phénomène qui se généralise à travers le monde ?

Y.R : Cela concerne principalement le marché américain, français et asiatique. Pour l'instant le phénomène n'est pas trop répandu en Allemagne et au Royaume-Uni.

Je vous remercie.
Des hackers qui auraient utilisé le cheval de Troie Zeus viennent d'être arrêtés par la justice américaine. Le parquet fédéral de New York indique avoir inculpé 60 personnes qui feraient partie d'un réseau basé en Europe de l'est versé dans le piratage de comptes bancaires américains.La méthode d'attaque de ces hackers serait des plus traditionnelles puisqu'ils envoyaient par vagues massives des spams. Grâce à cette méthode, les victimes installaient le malware Zeus en cliquant sur un lien malveillant. Dès lors, des mots de passe mais également des numéros de compte ou d'autres informations personnelles étaient récoltées.

Le site du Monde.fr explique notamment que parmi les accusés figure une femme Russe appelée Yulia Klepikova. Elle aurait ainsi ouvert une série de comptes en banque sous de multiples noms et grâce à de faux passeports belges et britanniques. Elle aurait amassé par cette méthode plusieurs milliers de dollars.

Si cette arrestation n'a rien d'exceptionnel, elle est tout de même le signe d'une coopération accrue entre services de police américains et d'Europe de l'est. Le 8 avril dernier, la police roumaine grâce au FBI, annonçait avoir mis la main sur un réseau de hackers spécialisés dans l'arnaque sur eBay. 70 suspects étaient en attente de leur jugement pour avoir orchestré ces cyber-attaques depuis 2006.
Il n'y a pas qu'en France que le marché de la vente privée est en pleine ébullition. Vente-privée.com, suivi par ses deux compatriotes Showrooprivé.com et PrivateOutlet, pourrait bien avoir un concurrent disposant d'une puissance de feu de premier ordre sous peu. Son rival espagnol BuyVIP serait en effet en discussion pour être racheté par le géant de l'e-commerce américain, Amazon.

Le PDG de BuyVIP a nié être en train de négocier son rachat. Mais Amazon n'a jamais caché son intérêt pour le modèle de la vente privée - on lui prêtait d'ailleurs l'intention de racheter Vente-privée.com, et selon le journal espagnol Cinco Dias, les membres du conseil d'administration du site auraient été invités à signer une procuration pour permettre le transfert des actions à Amazon.

BuyVIP est un site de vente privée relativement classique, au modèle ressemblant à ses trois concurrents français. Présent en Espagne, au Portugal, en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Pologne et aux Pays-Bas, il serait utilisé par 7,5 millions de membres. Il prévoit un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros en 2010, soit une croissance de 100% par rapport à l'année précédente.

Aucune somme n'a été annoncée pour l'éventuelle transaction, mais des personnes proches du dossier évoquent 80 millions d'euros. Ce qui correspondrait au montant déboursé par Amazon pour racheter Woot en début d'année.
C'est un peu dans une atmosphère de cantina de Star Wars que La cantine à Paris organisait ce jeudi le faux procès d'un hacker. Le but était alors d'expérimenter un cas pratique tiré de réelles expériences sur le sujet de la communication de failles de sécurité. Un hacker était donc sommé de s'expliquer pour avoir dévoilé une vulnérabilité sur des appareils respiratoires d'un hôpital.Pour rappel, le full disclosure est un principe qui prévoit une divulgation publique d'un problème de sécurité connu. Dans le cas de cette parodie de justice clairement assumée, chaque représentant défendait son point de vue. Occasion était donc donnée de cibler les manques en matière de régulation mais également de compréhension du sujet.

Concrètement, une faille a donc été découverte dans un logiciel contenu dans un respirateur officiel d'un hôpital. Le hacker transmet ses informations mais, estimant qu'aucune réponse n'est apportée, il communique alors les détails sur Twitter puis la Presse reprend l'information.

Dès lors, l'hôpital estime subir des dommages du fait de la publication de cette faille. Premier témoin appelé à la barre, Eric Filliol, expert en sécurité à l'ESIEA. Une main dans la poche, il donne un aperçu du monde de la sécurité et des failles : « La sécurité se fait a posteriori, c'est ainsi que fonctionnent les connaissances. On ne peut boucher des failles que lorsqu'on les connaît. C'est un peu comme un sonar qui envoie un écho radar pour détecter un sous-marin ».

Rapidement le tribunal se pose la question de savoir s'il y a eu ou non intrusion dans un système informatique. La qualification est des plus difficiles car il n'y a pas eu de modification de l'état du système. De même, le tribunal de Grande Instance a déjà estimé qu'une découverte de faille via un simple navigateur (comme c'est le cas ici) ne constitue pas une intrusion.

Enfin le juge et le jury populaire ont dû trancher sur les deux faits reprochés à l'accusé : mise en danger de la vie d'autrui puis le fait de s'être maintenu dans un système d'information. Pour cela, la salle doit répondre à trois questions. Y-a t-il eu intrusion dans un système informatique, la salle estime à une large majorité que non au motif que la faille était connue. Avait-il un motif légitime pour dévoiler la vulnérabilité, l'assemblée pense que non. Pour autant, le jury lui accorde la « nécessité d'agir » car la faille concernait des appareils censés conserver en bonne santé des malades. Le jury a donc fait le choix de relaxer le prévenu.

Ce faux procès digne du tribunal des flagrants délires agrémenté de la rectitude toute juridique et de quelques morceaux de mauvaise foi des spécialistes en sécurité dans la salle à eu le mérite de poser les bases du débat sur la notification des failles de sécurité.

La France brille en effet par un certain vide en la matière. Pire, ce cas pratique a montré le manque de communication et surtout de compréhension entre celui qui rapporte la faille et celui qui en est victime.
Si Yahoo! accueille régulièrement quelques employés de Microsoft tels que l'ingénieur Don Bradford ou le directeur des produits Blake Irvin, le portail Internet ne sait en revanche comment retenir certains dirigeants de la société.

Hilary Schneider, vice-présidente exécutive pour la région des Amériques, avait souhaité quitter la société depuis quelques temps mais serait restée sur demande de la PDG Carol Bartz. Hlary Schneider conservera ses fonctions en attendant d'être remplacée d'ici la fin de l'année. David Ko, vice-président du département Mobile, et Jimmy Pitaro, vice-président du département Media, ont également fait savoir qu'ils quitteraient leurs activités.

Suite à l'annonce de ces nouveaux départs au sein du conseil de direction, les regards sont désormais tournés vers la PDG Carol Bartz. Certains estiment en effet qu'elle n'a pas su remplir sa tâche en prenant la relève de Jerry Yang en janvier 2008. Certaines sources proche de cette affaire critiquent également l'atitude de la PDG vis-à-vis d'Alibaba en Chine ou en critiquant la régie publicitaire d'Apple. Selon plusieurs sources, les membres du conseil se seraient réunis afin de discuter du successeur de Carol Bartz qui prendrait la relève d'ici 18 mois, c'est-a-dire à l'échéance du contrat de l'actuelle PDG.

Suite à ces départs d'autres rumeurs spéculent également sur un éventuel retrait de la société sur marché boursier ainsi que sur un rapprochement avec le portail AOL qui poursuit la même stratégie autour des médias en ligne.
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