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Après le lancement, en novembre dernier, d'un cycle de réflexion autour du "droit à l'oubli numérique", ce n'est pas vers une proposition de loi mais vers une charte qu'a pour l'instant choisi de se tourner le secrétariat d'Etat au Numérique emmené par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce document, qui a été signé jeudi par dix organisations représentant les professionnels de la publicité en ligne vise à mieux encadrer certaines pratiques, notamment en matière de publicité ciblée.

La publicité ciblée, c'est ce concept selon lequel on va profiter de votre historique de navigation, de vos préférences, des recherches effectuées sur les moteurs ou de votre position géographique pour affiner le message publicitaire qui vous est adressé, en partant du principe que plus fin aura été le ciblage, plus rapidement vous succomberez.

Non sans avoir au préalable fait valoir que 74% des internautes se disaient enclins à disposer d'un droit à l'oubli, la secrétaire d'Etat a, dans son allocution introductive, rappelé très justement que « sans publicité, il n'y aurait pas d'Internet gratuit ». « Il y a là un équilibre à trouver : si la publicité en ligne est le carburant de l'Internet, elle ne doit pas pour autant étouffer et inquiéter l'utilisateur », a-t-elle encore résumé.

Selon NKM, le socle législatif actuel se révèle tout à fait adapté à la conciliation de ces deux objectifs antagonistes que sont l'exploitation des données personnelles par la publicité et la protection de la vie privée. Nul besoin de légiférer donc, mais juste de faire s'accorder les différents protagonistes. C'est l'objet de cette charte en huit points.

Parmi les recommandations issues de la charte : faire de l'accord de l'internaute un préalable indispensable avant de croiser des données comportementales à des données personnelles si celles-ci sont détenues par des acteurs différents ; mettre en place des dispositifs permettant aux internautes de refuser le ciblage ou, à défaut, de le personnaliser en fonction de leurs centres d'intérêt ; ou adapter la durée de vie des cookies publicitaires à la durée du cycle d'achat du produit qu'ils concernent, en fixant par défaut cette dernière à 60 jours, sans pour autant interdire de modifier cette durée. La dernière mesure n'a dû soulever aucune réticence : elle correspond en effet aux habitudes en vigueur chez la plupart des prestataires.

Bienvenues, pas franchement révolutionnaires, les recommandations de la charte constitueront toutefois un bon galop d'essai en vue du texte de loi qui se profilera en 2011, quand la France adaptera en droit local les dispositions du Paquet télécom.
Yammer poursuit sa stratégie de réseau social dédié à l'entreprise, avec une version 2.0, lancée cette semaine à la conférence TechCrunch Disrupt. Nouvelles fonctionnalités en pagaille, qui l'amènent un peu plus vers un modèle Facebook, tout en renversant la logique. Plutôt qu'une perte de productivité, généralement amenée par les réseaux sociaux, Yammer tente de donner des outils collaboratifs adaptés au site.

Parmi ceux-ci, un système de questions-réponses, grande marotte des réseaux sociaux ces derniers temps, mais aussi une fonctionnalité de messagerie instantanée, des sondages, et un outil orienté sur les idées des membres. Au final, Yammer s'éloigne un peu du Twitter pour l'entreprise qu'il était à son lancement en 2008, pour devenir plus proche de Facebook. L'ergonomie du site ne ment d'ailleurs pas sur ce point-là :

Yammer, qui annonce plus de 80 000 entreprises clientes dans le monde, est utilisé par plus d'un million de personnes. Il s'utilise sur un système de réseau d'entreprise, liant automatiquement un compte personnel à son employeur, et apporte des applications externes. Il intègre en effet une fonction de Marketplace, qui permet aux développeurs de publier des applications, permettant par exemple de travailler à plusieurs collaborateurs sur un document ou un dossier.
Qu'il s'agisse des jeux en ligne édités par Zynga ou Playfish ou bien des cyber communautés comme SecondLife, le marché des biens virtuels devrait enregistré une forte croissance l'année prochaine outre-Atlantique. En effet, selon une étude publiée par le cabinet Inside Network et rapportée par le New York Times, le marché devrait atteindre 2,1 milliards de dollars en 2011 contre 1,6 milliard cette année. Cela représente une hausse de 40%.

L'étude en question rapporte que le réseau Facebook se placerait comme l'acteur principal de ce marché en générant 835 millions de dollars l'année dernière. En effet, la société de Mark Zuckerberg encouragerait vivement les développeurs tiers à utiliser les Credits, la monnaie virtuelle du site. Sur chaque transaction Facebook s'octroie 30%. Les joueurs peuvent ainsi dépenser de l'argent réel pour gagner des points d'expérience ou simplement démarquer leurs avatars de la communauté. D'autres éditeurs proposent leurs propres systèmes de monnaie à l'instar de Zynga pour son jeu Farmville au sein du quel l'internaute pourra accumuler des FarmCash.

La croissance des revenus générés par les biens virtuels s'est notamment traduite par plusieurs acquisitions et investissements. Cette année, Disney a racheté Playdom ainsi que Tapulous, Electronics Arts s'est payé Playfish tandis que Google et Yahoo! ont investi au sein de Zynga
Lorsque Google dévoila son service de courriers électroniques en avril 2004, celui-ci se distinguait d'emblée des services concurrents. Outre un espace de stockage d'1 Go et une série de libellés en guise de dossiers dynamiques, Gmail fut également le premier à vouloir démocratiser les fils de conversations.

C'est ainsi que plusieurs emails correspondant à un sujet donné sont regroupés au sein d'une même conversation, cette dernière étant actualisée et replacée en tête de liste à chaque nouveau message. L'équipe de Gmail explique que ce mode de lecture est devenu optionnel. Si vous désirez le désactiver, rendez-vous dans les paramètres généraux du service, dans la section intitulée "mode conversation".

Cet été Hotmail fut le premier à offrir le choix aux internautes d'activer ou de désactiver la lecture par conversations. A la différence de Gmail, Hotmail offre cette option directement depuis le panneau de prévisualisation, simplifiant alors son usage.
C'est la nouvelle rumeur du moment lancée hier par le blog du Wall Street Journal : le réseau social Facebook et le service de téléphonie par Internet Skype seraient sur le point de finaliser un accord pour allier leurs forces.

"Selon des sources proches de la situation" indique le site, Facebook et Skype établiraient donc un partenariat pour intégrer les SMS et le chat vocal sur le réseau social, et permettre aux utilisateurs de passer des appels vidéos en passant facilement du site au logiciel Skype par l'intermédiaire de Facebook Connect. Des fonctionnalités qui pourraient être présentes dans la version finale de Skype 5.0, attendue dans quelques semaines.

Si les deux sociétés venaient effectivement à s'allier, leur force de frappe serait des plus conséquentes : Skype compte aujourd'hui 560 millions d'utilisateurs enregistrés dont 124 millions l'utilisent au moins une fois par mois - et Facebook dépasse les 500 millions de membres. De quoi potentiellement inquiéter Google et son Google Voice.
Encore très pauvre, l'offre en contenus « 3D » devrait légèrement s'étoffer pour les abonnés Free dans les semaines à venir. L'opérateur vient en effet d'annoncer qu'il proposerait bientôt l'accès à quatre nouvelles chaines et deux services de vidéo à la demande compatibles avec les afficheurs en relief.

Accessible à tous les abonnés Free ou Alice munis de la dernière box en date de leur opérateur, les quatre chaines concernées sont NRJ12 3D, Wildearth 3D, Brava 3D et Penthouse 3D. Les deux premières appartiennent au bouquet "basic", alors que les deux dernières requièrent la souscription d'une option spécifique.

Du côté de la VOD, Free annonce une version 3D de son FHV (Free Home Video) ainsi que l'arrivée de Dorcel 3D, plateforme dédiée aux contenus X édités par la famille du même nom.

NRJ12 3D est disponible dès aujourd'hui. Wildearth 3D et Brava 3D arriveront quant à elle en octobre, suivies par les services de VOD d'ici la fin de l'année.
Un peu plus d'un mois après son lancement, Facebook Places, le service de géolocalisation intégré au réseau social, continue de s'étendre en Europe : après le Royaume-Uni, c'est aujourd'hui au tour de la France d'en bénéficier, sous le nom de Facebook Lieux.

La fonction n'est pour le moment disponible que via l'application Facebook pour iPhone, également compatible avec l'iPad et l'iPod touch. Le service était déjà présent sur l'application mais n'était pas activé : c'est désormais le cas sans qu'il y ait besoin d'effectuer une mise à jour. La fonction est part ailleurs clairement mise en avant à l'ouverture de l'application.

Facebook Lieux permet, pour rappel, d'indiquer aux membres de son réseau Facebook son emplacement actuel ainsi que ses déplacements, et indique la présence d'amis à proximité.
A l'occasion d'un rendez-vous avec la presse, l'éditeur de sécurité McAfee (récemment racheté par Intel) a présenté les résultats d'une étude à propos de l'utilisation des réseaux sociaux en entreprise (.pdf). Grâce à l'Université de Purdue (Indiana), l'éditeur a questionné 1 055 personnes de 17 pays afin de connaître leurs habitudes et les manques en matière de sécurité de l'information.Sal Viveros, haut responsable de l'éditeur livre les points qui poussent à rendre l'utilisation du 2.0 parfois risquée en milieu professionnel : « L'explosion de l'adoption des nouvelles technologies combinée à la réduction des couts rendent plus compliquée leur utilisation. Mais le problème le plus important est le manque de pédagogie. Par exemple, 68 % des personnes interrogées espèrent tirer des revenus du 2.0 mais 30 % ne l'adoptent pas car semblent avoir peur du manque de sécurité ».

La solution entre l'interdiction et l'ouverture totale aux réseaux sociaux semble être dans le compromis selon l'éditeur. « Les professionnels doivent mettre en place une politique claire sur l'utilisation des réseaux sociaux. Ils peuvent se prévenir des éventuels malwares contenus dans certaines pages de Facebook par exemple en mettant en place des structures de type DLP (Data Loss protection, ndr) ou des solutions de contrôle des applications », commente le responsable de McAfee.

Il faut dire que la perte d'informations peut avoir un coût en termes d'image, notamment pour les petites structures. Une notion peut-être insuffisamment comprise. Ce motif a donc poussé l'éditeur à mettre en place deux types de solutions DLP. De type « host DLP » classique qui va proposer des règles et des interdictions en matière de transfert de fichiers. Soit de type « network DLP » où le transfert de l'information sera surveillé. Un moniteur sera alors chargé de stocker les informations et identifier les données transférables.

La pédagogie est donc une chose, la loi une autre. Malgré le besoin d'éveiller certaines consciences à la sécurité 2.0, l'éditeur se doute que le manque de régulation sur le sujet est patent. Sal Viveros explique : « même aux Etats-Unis, certains Etats ont mis en place des lois strictes comme en Californie sur l'obligation de notifier une perte de données. Mais tous les Etats ne sont pas logés à la même enseigne. Le problème est que souvent il n'y a aucune autorité pour obliger les professionnels»

L'éditeur McAfee insiste donc sur la notion de réputation d'une entreprise, y compris à travers les réseaux sociaux. D'un autre côté, aucune personne morale n'a encore montré ses fesses sur Facebook, encore que.
Dans le cadre des travaux relatifs au projet de loi de finances, chaque ministère est en mesure de communiquer la répartition prévisionnelle des sommes qui lui ont été accordées dans le cadre du budget 2011. A la Culture, Frédéric Mitterrand se félicite d'avoir obtenu une hausse de 2,1% des sommes allouées, qui se porteront pour l'année à venir à près de 7,5 milliards d'euros. 12 millions d'euros extraits de ce budget seront consacrés au fonctionnement de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).

En explorant la présentation exhaustive du budget 2011 de la rue de Valois (document PDF), on découvre un résumé des missions attribuées à la Hadopi et relevant de ces 12 millions d'euros. Ces sommes devront ainsi permettre de « financer les missions d'appui au développement de l'offre légale et de protection des oeuvres contre le téléchargement illégal confiées par le législateur à la Haute Autorité, dont le dispositif de réponse graduée par l'envoi de messages progressifs d'avertissement aux internautes, la mise en place de procédures de labellisation des offres légales et des moyens de sécurisation, l'observation des usages licites et illicites ».

Aucune mention n'est faite en revanche des sommes qui pourraient être engagées pour dédommager les fournisseurs d'accès à Internet des frais qu'impliqueront la mise en place du dispositif Hadopi, de l'identification des abonnés à partir des adresses IP transmises par l'Autorité à l'envoi des courriers électroniques d'avertissement.
le 30/09/2010 à 23:15
Les mots bannis de Google Instant
Google Instant possède une liste noire de termes inutilisables. La majorité de ces mots ou suite de mots en anglais sont liés à un caractère sexuel, péjoratif ou racial. Un contrôle des recherches qui n'est pas nouveau chez Google puisque la firme fait également des exceptions pour Google Suggest.Le site 2600.com a lancé le recensement des termes prohibés sur Google Instant. Y figurent des termes peu élogieux comme « asian babe », « bestiality » ou encore « bimbos » pour les plus gentils d'entre eux. Pourtant si certains termes sont interdits, d'autres passent à travers du filet Google instant. Par exemple, le terme téléchargement illégal fonctionne parfaitement alors que « cocaïne » n'est pas acceptée.

Concrètement, un terme banni tapé en entier sur le moteur de recherche donnera une page blanche (sans appuyer sur entrée). Il est alors nécessaire de « forcer » la recherche pour afficher la requête. De même au sujet des suggestions Google, le terme « Asian babe » n'affichera plus de propositions dès la lettre « b »...

Il faut dire que Google s'est toujours laissé toute latitude pour refuser d'intégrer un mot dans ses recherches instantanées. Pourtant, selon PCMagazine, relayé par Zdnet, Google aurait reconnu le problème et estimerait : « appliquer une approche algorithmique aux suppressions, et tout comme nos algorithmes de recherche, celles-ci sont imparfaites ».
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