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Les amateurs d'album photos sur Facebook peuvent désormais envoyer des photographies en haute définition sur leur compte : le réseau social est en effet en train de déployer des améliorations concernant la gestion des albums, dont l'augmentation de la résolution maximale autorisée pour les clichés, qui passe de 720 à 2048 pixels de large.

L'option "télécharger en haute résolution" fait ainsi son apparition en bas à droite des photographies concernées, à l'image de celles proposées dans cet album photo du National Geographic : les clichés peuvent ainsi être plus facilement imprimés.

Cette élévation de la définition maximale des photos n'est pas le seul changement annoncé par Facebook, qui déploie également ce moment une visionneuse améliorée qui permettra d'agrandir les clichés présents dans un album sans jamais quitter la page principale de ce dernier, et un nouveau module en Flash pour uploader les fichiers qui permettra également de tagguer les photos à la volée. L'ensemble de ces nouveaux services devraient être disponibles dans les prochains jours pour tous les membres du site.
En 2008, la société britannique Mirror Worlds, spécialisée dans la vente de miroirs par Internet, avait déposé une plainte devant la cour du Texas à l'encontre d'Apple. Au coeur de la discorde : les interfaces de Cover Flow - présentant les fichiers sous la forme de miniatures - et du système de sauvegarde Time Machine. Le plaignant estimait qu'Apple avait copié l'ergonomie en affichant un flux de documents de manière chronologique.

L'affaire a prit de l'ampleur lorsque le professeur David Gelernter expliquait que les brevets détenus par Mirror Worlds étaient basés sur ses travaux de recherche à l'université de Yale. Selon Apple Insider, dès 1999 ce dernier avait mis au point une méthode baptisée "Lifestreaming" permettant d'organiser les données. Lors d'un entretien recueilli par Big Think, il expliquait que les fonctionnalités du système Mac OS X spécifiées ci-dessus, y compris le moteur de recherche Spotlight, étaient largement inspirées de ses idées. Finalement la cour a donc tranché en faveur de Mirror Worlds.

Mais Apple doit également faire face à une nouvelle déposition de plainte émanant de la société privée Olympic Developments mettant cette fois en cause l'App Store et l'iTunes Store. D'ailleurs, le plaignant fait également mention de Microsoft, Amazon, la librairie américaine Barnes & Nobles, Nintendo, Sony et Valve. Parmi les produits accusés de violer les droits de propriété intellectuelle nous retrouvons donc Xbox Live MarketPlace, la boutique du Kindle, le Nook Store, le Wii Shop, le PlayStation Network Store et Steam. Plus précisément, les sociétés incriminées auraient violé les brevets 5,475,585 et 6,246,600 décrivant respectivement un système d'autorisation en temps réel du paiement d'un service ainsi qu'un dispositif permettant de contrôler à distance ses informations financières.
Dans un billet publié sur le blog Bug Brother, la question du chiffrement et des conséquences de la loi Hadopi sont évoquées. L'utilisation du VPN (Virtual Private Network) ou réseau chiffré est même mise en lumière comme une source de gênes pour les services secrets…« La NSA n'aime pas l'Hadopi » explique le blog. Même si on est en droit de douter que les services secrets américains suivent de près la question du téléchargement illégal français, la généralisation du chiffrement pourrait avoir des conséquences directes sur le pouvoir d'écoute de certaines agences.

Les services de renseignement américains auraient donc « engueulé » leurs homologues français au sujet de l'Hadopi, peut-on lire. Car l'utilisation massive de VPN pourrait contribuer non pas à brouiller l'écoute mais plutôt à accroitre leur somme de travail. Il serait ainsi plus difficile de savoir pour quels motifs une connexion est chiffrée.

Bernard Barbier, directeur technique de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) estime pourtant que l'accroissement des VPN n'aura pas de grandes conséquences sur la collecte d'informations : « Heureusement pour nous, si le chiffre a atteint un très bon niveau et que la crypto est de plus en plus normalisée, elle ne l'est pas forcément correctement, et c'est le bazar total pour ce qui est de son implémentation. Si le méchant utilise un tunnel VPN chiffré en 256 bits, on n'arrivera pas à le casser, mais s'il utilise Windows avec plein de failles, on s'y introduit, et on change son VPN en 40 bits ».

Le doute est donc permis entre une bonne et une mauvaise utilisation du VPN. A ce sujet Bernard Barbier persiste en précisant que : « tous les apprentis terroristes utilisent la crypto ». Il ne précise cependant pas si tous les téléchargeurs utilisent un VPN.
Que diable d'insolite peut bien avoir l'annonce du lancement de l'application d'un service tel que Spotify ? Si l'annonce des applications Spotify pour iPhone, Android ou Symbian est passée comme une lettre à la poste, celle de l'application Windows Mobile prête quant à elle plus à sourire.

L'annonce du jour porte effectivement sur Windows Mobile 6, un système d'exploitation mobile qu'aucun nouveau terminal n'a adopté depuis des mois, et à quelques jours seulement de l'annonce de Windows Phone 7, qui représentera une véritable rupture avec son prédécesseur et ne sera pas compatible avec les applications antérieures.

Reste que si le système d'exploitation mobile, donc la dernière mise à jour date d'octobre 2009, n'a plus la côte auprès des fabricants, il subsiste néanmoins un parc non négligeable d'irréductibles mobinautes qui accueilleront à bras ouvert la nouvelle.

Quoi qu'il en soit, l'application offre les mêmes fonctions que sur les autres plateformes. Réservée aux abonnés Premium, elle permet la recherche et la lecture en streaming de morceaux, la synchronisation hors ligne des listes de lectures et/ou des morceaux marqués d'une étoile, ainsi que la lecture en tâche de fond, ce qui n'a rien d'exceptionnel sur Windows Mobile.

Peut-être doit-on aussi y voir l'annonce imminente d'une application Spotify pour Windows Phone 7 ? L'annonce de l'application pour son prédécesseur, mieux vaut tard que jamais, consistant alors d'une certaine manière à solder les comptes.
L'information vient d'être confirmée par le service de presse de l'opérateur. Free a fait le choix de ne pas envoyer le premier e-mail censé mettre en œuvre la riposte graduée. A croire que tous les FAI ne sont finalement pas Hadopi ready...Contacté par la rédaction, Free annonce que « Nous n'avons pas relayé les e-mails Hadopi. Afin d'encadrer les échanges portant sur des données personnelles au sujet desquelles la Cnil porte une attention particulière, nous avons proposé le principe d'un conventionnement dans le courant de l'été au Ministère de la Culture et à l'Hadopi. A ce jour nous n'avons eu aucun retour concret sur cette étape structurante pour le passage en production ».

Un signal clair qui montre combien le FAI estime encore vouloir des précisions au sujet de l'échange d'informations avec la haute autorité. Il faut dire que certains points continuent d'être nébuleux entre les deux parties.

D'un côté, la question du coût de l'identification des adresses IP n'est toujours pas résolue malgré les déclarations du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Enfin, la question de l'échange des données n'est visiblement pas réglée. Deux points qui avaient pourtant été relevés lors de la dernière conférence de presse organisée rue de Texel.

L'Hadopi avait même avancé l'idée d'un simple serveur FTP afin de faire transiter les informations entre FAI et la haute autorité. Une solution trop peu sécurisée, semble penser Free qui visiblement souhaite mettre en avant la confidentialité de l'identité des ses clients.

Pour rappel, demain, mardi, l'Hadopi donne une nouvelle conférence de presse à 15h30. Elle pourra tenter de trouver un compromis avec les opérateurs de l'Internet français... ou pas.
le 03/10/2010 à 22:07
Projets Open Source au Forum PHP 2010
L'AFUP (l'association Française des Utilisateurs de PHP) lance l'appel aux projets « Open Source » pour la deuxième année consécutive pour le Forum PHP 2010 qui se déroulera le 9 et 10 novembre 2010 à Paris.

L'initiative permettra de rencontrer les différentes personnes des projets développés actuellement autour des Frameworks, CMS, ERP, CRM, etc...

- Forum PHP 2010
Voici quelques semaines Kevin Schroeder avait lancé la question « Que voulez-vous faire avec PHP ? » La suite et la fin de la série ont été publiées, comme ceci vous avez les 10 chapitres autour de cette question.

Les autres chapitres traitent :
- Chapitre 5 : SPL
- Chapitre 6 : Opérations asynchrones
- Chapitre 7 : Accès aux fichiers structurés
- Chapitre 8 : Les démons
- Chapitre 9 : Débogage, profiling, un bon developpement
- Chapitre 10 : Préparation à la réussite

- You want to do WHAT with PHP? Chapter 5
- You want to do WHAT with PHP? Chapter 6
- You want to do WHAT with PHP? Chapter 7
- You want to do WHAT with PHP? Chapter 8
- You want to do WHAT with PHP? Chapter 9
- You want to do WHAT with PHP? Chapter 10
le 01/10/2010 à 22:04
Ez Publish 4.4
La nouvelle version du CMS eZ Publish est disponible, après avoir été en partie annoncée quelques semaines auparavant. Cette nouvelle version apporte de nombreuses nouveautés comme :

- Amélioration de l'interface d'administration pour faciliter la gestion de contenu
- Evolution de la partie édition des images avec la possibilité de modifier directement le contenu
- Modification des caractéristiques des images
- Soutien de la video du format HTML 5
- Des évolutions du coté de l'utilisateur
- Connexion à un portail de service
- etc

Par ailleurs, eZ Systems créatrice du CMS eZ Publish invite la communauté à participer au développement de celui-ci. C'est-à-dire la compagnie ouvre le processus de développement de son coeur.

- Annonce eZ Publish 4.4
Le FAI français explique avoir répondu à la consultation sur le sujet de la neutralité du réseau. Pour rappel, cette notion voit s'opposer deux visions du Web, d'un côté ceux qui estiment que les réseaux doivent être « bêtes » et donc diffuser fidèlement les données, de l'autre les tenants d'une certaine régulation.La Commission européenne a donc fermé le 30 septembre les inscriptions au sujet de la consultation. Le texte propose à chaque acteur de partager ses connaissances afin de les compiler et d'en extraire des principes généraux. FDN explique : « Nous avons donc principalement insisté sur les limites de l'analyse proposée par la Commission, et sur les limites du Paquet Télécom, qui ne traite que des questions de marché, alors que la neutralité du Net a également d'autres enjeux. »

FDN livre donc sa position et appelle les lecteurs à faire partager leur vision d'Internet. Les débats sur le sujet de la neutralité du réseau progressent donc puisque cette semaine, l'Arcep a également livré ses 10 points à développer...
Le JPEG aurait-il fait son temps sur le Web ? Après s'être attaqué à l'univers de la compression vidéo avec le codec WebM, Google vient d'annoncer le développement d'un nouveau format de compression d'image avec pertes, WebP, qui permettrait selon lui d'obtenir des images plus légères de 39% environ par rapport aux formats couramment utilisés sur le Web.

« Les images et les photos représentent jusqu'à 65% des données transmises par page Web aujourd'hui », estime le moteur de recherche. Réduire le poids des illustrations, c'est donc réduire le temps de chargement des pages et fluidifier la navigation.

Pour répondre à cette problématique, les ingénieurs de Google ont donc élaboré WebP, un format d'images libre qui fait appel aux technologies de compression employées par le codec VP8, déjà à l'origine du format vidéo WebM. La principale force de la méthode retenue par Google consiste en une compression de type prédictif, capable d'extrapoler la valeur d'un bloc de données à partir de celle des blocs qui l'entourent pour n'encoder que la différence entre la valeur réelle et la prévision réalisée.

Comme le JPEG, WebP est donc un format "avec pertes", ce qui signifie que pour réduire la taille occupée par une image, on dégradera, parfois significativement, sa qualité. Google assure toutefois qu'à dégradation équivalente de l'image source, WebP permet d'obtenir des images bien plus légères que JPEG. Le conteneur utilisé, très léger, respecte les spécifications RIFF (Resource Interchange File Format) et accepte les méta-données.

« Pour juger de l'efficacité de nos efforts, nous avons sélectionné un million d'images au hasard sur le Web (principalement des JPEG, mais aussi quelques PNG et GIF) et nous les avons réencodées avec WebP sans perte sensible de qualité visuelle. L'opération a permis d'obtenir une réduction moyenne de 39% de la taille du fichier », se félicite l'un des ingénieurs de Google.

Bien que le protocole de test soit contestable (partir d'une image brute et comparer le résultat des différents encodages aurait été nettement plus pertinent), l'annonce devrait à n'en pas douter susciter une certaine émotion sur le Web, où beaucoup regrettent l'omniprésence du très imparfait format JPEG, vieux de plus de quinze ans. S'ils ont révélé leurs qualités dans d'autres domaines, ses successeurs, JPEG2000 et JPEG-XR, n'ont quant à eux jamais réussi à s'imposer en ligne.

Sur le plan fonctionnel, WebP est encore loin de ce que propose le JPEG, mais il pourrait prochainement en combler certaines lacunes, puisque Google annonce son intention de rapidement implémenter la prise en charge du canal alpha, qui permettra de gérer la transparence.

Google a-t-il une chance de s'imposer sur ce terrain ? Du côté des éditeurs, la capacité de réduire de façon significative l'espace disque et la bande passante que représentent les images présente un intérêt certain. Reste à voir si les utilisateurs suivront. Ceux qui naviguent sous Chrome recevront bientôt une mise à jour ouvrant la voie à WebP. Google indique en effet terminer le développement d'un patch destiné à Webkit.

On pourra consulter les spécifications techniques du format, installer le codec associé ou consulter une galerie comparative réalisée par Google via le site du projet.
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