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Microsoft a publié le deuxième Service Pack pour SQL Server 2008. Annoncé sur le blog Technet de l'équipe SQL Server, ce SP2 doit apporter plusieurs fonctionnalités nouvelles, notamment sur l'intégration avec SharePoint.

Les Service Pack et Feature Pack sont tous deux disponibles à la mise à jour. Une version Express du Service Pack est également publiée par Microsoft.

Selon Microsoft, l'une des principales avancées est donc la mise à jour de l'intégration des services de reporting avec la gamme SharePoint. Les serveurs SQL Server 2008 SP2 sont désormais interopérables avec SharePoint 2010, et un effort a été fait pour la prise en charge des logiciels SharePoint 2007 par SQL Server 2008 R2 Report Server.

Le blog met également l'accent sur la gestion d'instances. Le Service Pack 2 permettrait d'étendre la valeur d'Utility Control Point de SQL Server 2008 R2 aux instances de SQL Server 2008 SP2 sans qu'il soit nécessaire de mettre à jour ces serveurs vers SQL Server 2008 R2. La prise en charge de toutes les opérations de Data-tier Application (DAC) a également été ajoutée au SP2. Il est donc possible de gérer ces DACs de manière complète, du déploiement à leur suppression.

Les liens de téléchargement et des explications supplémentaires sont disponibles sur le blog Technet de l'équipe SQL Server.
Après Youtube, il semblerait que la Turquie ait décidé de bloquer l'accès à un autre site de vidéo en streaming, Vimeo : c'est ce qu'annonce aujourd'hui TechCrunch en se basant sur les témoignages de certains de ses lecteurs et en dévoilant une capture d'écran qui laisse peu de doutes quant à la véracité de cette information.

Youtube n'est plus dans les petits papiers des autorités turques depuis 2007, après la découverte sur le site de vidéos provocantes ciblant Mustafa Kemal Atatürk, le premier président de la Turquie. Depuis, le site est inaccessible dans le pays, mais la situation semblait en bonne voie de se débloquer en juin dernier quand l'actuel président turc Abdullah Gul avait indiqué sur son compte Twitter condamner la censure, et avoir donné des instructions pour que l'accès au site soit rétabli. Mais la situation n'a pas bougé depuis.

Vimeo se retrouve bloqué quelques jours seulement après avoir publié la présélection des vidéos en lice pour les Vimeo Awards, dans laquelle on trouve des réalisations turques.
le 30/09/2010 à 23:15
La Sacem signe un accord avec YouTube
Dans un communiqué commun, la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique et Google annoncent avoir signé le premier accord portant sur la diffusion de contenus musicaux sur YouTube. Les deux parties insistent sur le fait que grâce à cette signature, « les auteurs, les auteurs-réalisateurs, les humoristes, les compositeurs et les éditeurs de musique dont le répertoire est géré par la Sacem vont être rémunérés pour la diffusion de leurs oeuvres sur YouTube. »Dès lors, Bernard Miyet, Président du Directoire de l'ayants droit estime que l'accord démontre la volonté de « favoriser l'usage licite des œuvres sur internet, en particulier sur les sites de partage vidéos ».

Même David Guetta y va de son riddim en expliquant son expérience du site de partage en ligne : « depuis 2007 nous utilisons le site au quotidien pour mettre à disposition de nos fans des contenus exclusifs de façon sécurisée, au delà de toute frontière. Ma chaine YouTube, avec près de 350 millions de vues, est le vecteur prépondérant et incontournable de notre présence sur Internet ».

Concrètement cet accord devrait être effectif jusqu'à fin 2012.
Le régulateur des Telecoms vient de publier dix propositions sur le sujet de la neutralité du réseau (.pdf). L'Arcep dévoile un document suite à sa consultation organisée sur le sujet. A ce titre, elle précise que l'ensemble des acteurs du secteur ont été entendus : opérateurs de télécommunications, producteurs et fournisseurs de contenus, de services et d'applications, équipementiers, associations de consommateurs, pouvoirs publics.
L'Arcep donne donc des indications qui pourront être appliquées lorsque le Paquet Telecom sera transposé en France. Précisément, le régulateur préconise la liberté et la qualité dans l'accès à l'internet comme premier postulat. Un client doit donc « pouvoir recevoir et envoyer le contenu de son choix, connecter le matériel de son choix tout en profitant d'une qualité de service suffisante et transparente ».

De même, il ne doit pas exister de « discrimination des flux dans l'accès à l'Internet ». Les exceptions à ce principe sont néanmoins possibles. La gestion du trafic peut être encadrée si elle respecte les critères de « pertinence, de proportionnalité, d'efficacité, de non discrimination des acteurs et de transparence ». Des notions qui restent encore plutôt floues d'autant que ces restrictions paraissent difficilement évitables.

L'Arcep souhaite également une meilleure transparence. Ainsi, les FAI doivent fournir à l'utilisateur final des informations « claires, précises et pertinentes aux services et applications accessibles, à leur qualité de service, à leurs limitations éventuelles ». Ainsi le terme « illimité » ne devrait plus être utilisé si le contrat stipule des limitations comme l'usage raisonnable.

Le risque est ici clairement affiché si les conséquences de cette limitation ont pour effet une coupure temporaire ou une facturation supplémentaire des services. Les FAI et leurs représentants auront donc pour mission de surveiller ces limitations.

Parmi les mesures importantes proposées par le régulateur des Telecoms figurent « le suivi de la qualité de service de l'Internet » utile pour qualifier ce qu'est une bonne (ou mauvaise) qualité de service. Les FAI pourraient ainsi devoir publier périodiquement avec la DGCCRF (Direction de la concurrence) des indicateurs de qualité de service.

Enfin, l'Arcep espère « compléter cette directive pour mieux prendre en compte l'évolution du marché des terminaux, marqué notamment par l'importance croissante des couches logicielles ».

Ces propositions sont donc un point de départ afin que les acteurs adoptent des positions fermes. Ils pourront cependant attendre les conclusions de la consultation européenne. Cette dernière vient seulement de clore l'inscription pour participer à sa consultation.
Suite à la première et ultime bêta publiée en début de mois, le système GNU/Linux Ubuntu 10.10 (Maverick Meerkat) est désormais disponible au téléchargement en version pré-finale (Release Candidate). Parmi les nouveautés de cette dernière mouture nous retrouvons plusieurs mises à jour cosmétiques

Pour la bêta les développeurs se sont appuyés sur le noyau de Linux 2.6.35-19.28 avec l'environnement de bureau GNOME 2.31. Côté applications, le client de courriers électroniques Evolution est passé en version 2.30 et le gestionnaire de photos F-Spot est remplacé par Shotwell. Nous retrouvons également l'intégration de Twitter au sein de GNOME via OAuth.

De son côté Ubuntu 10.10 RC dispose d'une nouvelle typographie mise au point l'année dernière par l'équipe marketing de Canonical. L'assistant d'installation a été revu et nous trouvons aussi de nouvelles images de fond. En plus des téléchargements, le gestionnaire d'applications Ubuntu Software Center prend désormais en charge l'installation des fichiers .deb. Canonical a également créé une section réservée aux applications payantes. L'édition Ubuntu Netbook Remix dispose désormais de l'interface Unity. Enfin notons surtout la prise en charge du multi-point avec la couche logicielle uTouch. Ces interfaces de programmation seraient aussi compatibles avec le Magic Trackpad d'Apple.

La version finale d'Ubuntu 10.10 est attendue pour le 10 octobre prochain. Si vous disposez déjà de la version bêta, vous pouvez télécharger la RC depuis le gestionnaire de mises à jour. Sinon rendez vous ici.
Mise à jour pour l'Appliance Toolkit de SUSE Linux pour les entreprises. Novell se repositionne avec la nouvelle version de son outil sur le cloud, et joue la complémentarité avec son Cloud Manager, annoncé récemment. Les rumeurs ont beau aller bon train sur le possible démantèlement de l'éditeur - et le départ de la division SUSE vers VMware - cette nouvelle mise à jour que tout continue comme à l'accoutumée pour les équipes de la maison caméléon.

Dans la lignée de son Cloud Manager, SUSE reste neutre vis-à-vis des fournisseurs de cloud. Appliance Toolkit 1.1, qui permet de packager une version allégée de SUSE Linux Enterprise 11 pour le cloud, est capable d'intégrer une image Amazon Image Machine du systèmes sur Amazon EC2 aisément et rapidement.

Conséquence chez Amazon : SUSE Linux Enterprise System, la version packagée, sera disponible bientôt comme option d'OS sur EC2. Avec le Toolkit, la configuration et le paramétrage du système peuvent être effectués après le chargement de l'Amazon Image Machine, ce qui permet un déploiement sur EC2 « en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs jours, » selon Michael Applebaum, directeur des solutions d'appliances chez Novell. Combiné à Novell Cloud Manager, « les deux ensemble raccourcissent votre chemin vers le cloud. »
A une vitesse de plus en plus inquiétante, le ver Stuxnet contamine le Web et les infrastructures industrielles : après avoir touché l'Iran mais laissé sauf les systèmes gouvernementaux et nucléaires du pays selon les autorités locales ce malware de type SCADA s'attaquerait actuellement à la Chine.

Une information relayée par l'agence de presse Xinhua, qui précise que pas moins de 6 millions d'ordinateurs et 1000 entreprises et infrastructures du pays seraient à ce jour touchés par Stuxnet. Néanmoins, à en croire Yu Xiaoqiu, un expert en sécurité cité par le Global Times, "aucun dommage grave" n'aurait pour le moment été causé par le virus en Chine. Pour autant, ce ver inquiète : "Ce malware est spécialement conçu pour le sabotage des installations et systèmes industriels et cherche à les endommager au lieu de voler des données. Il va sérieusement menacer les industries chinoise" a expliqué un ingénieur au même quotidien.

L'objectif du ver est connu : après s'être infiltré dans le système par le biais d'une faille de Windows, il scanne son contenu à la recherche de programmes Siemens - utilisés dans la gestion d'oléoducs, de plateformes pétrolières ou encore de réseaux électriques dans le but de les infecter et de perturber leur fonctionnement. En ajoutant à cela sa faculté de se réinstaller sur les postes déjà nettoyés, la menace que représente Stuxnet n'en est que plus pesante.

La propagation rapide de ce malware, découvert en juin dernier, ne cesse d'inquiéter les experts en sécurité. Symantec et Kaspersky se sont, entre autre, déjà penché sur Stuxnet, considéré comme "un tournant" par Eugène Kaspersky. "Dans le passé il n'y avait que les cyber-criminels, mais maintenant, je crains que l'heure du cyber-terrorisme, des cyber-armes et de la cyber-guerre soit arrivée" a-t-il déclaré. Pas très rassurant.
L'Union européenne souhaite à nouveau mettre en avant le rôle de l'Enisa. Censée être la garante de la sécurité informatique sur le territoire communautaire, elle se retrouve enclavée sur l'île de Crête et dispose de peu de pouvoirs. C'est pourquoi Bruxelles souhaite, grâce à son agenda numérique, renforcer la lutte contre la cybercriminalité.Selon Le Monde.fr, l'Enisa devrait voir son champ d'action et ses moyens élargis. Les Etats devraient également être mis à contribution, même des partenaires privés seraient invités à la table de l'entité.

Au début du mois, l'Enisa avait d'ailleurs déjà proposé 20 recommandations afin de mieux partager leurs informations. Parmi celles-ci, elle préconisait notamment la création de plateformes nationales capables de communiquer entre elles. De même, elle souhaitait que les éditeurs de sécurité soient plus transparents sur les résultats de leurs recherches en matière de sécurité informatique et d'émergence de menaces.

Enfin, l'idée avait été évoquée que les universités puissent prendre le relai afin de traiter les données recueillies, étudier leur impact.

Ces volontés ont donc semble-t-il été entendues. Les institutions communautaires doivent donc prendre les mesures nécessaires afin de coordonner ces initiatives. Pour l'instant, la coopération entre Enisa et Europol, ou encore l'ANSSI pour la France, ne semble pas encore à l'ordre du jour.
Mark Zuckerberg a beau avoir annoncé que ce n'est pas dans les cartons, Facebook pourrait bien connaître une tentative d'entrée en Bourse (IPO) à partir de la fin de l'année 2012. C'est en tous cas ce qu'un membre du conseil d'administration du réseau social a déclaré à des journalistes de la chaîne Fox News et de l'agence de presse Reuters au cours de la conférence TechCrunch Disrupt.

Rien d'incompatible a priori avec les déclarations récentes de Zuckerberg, puisque le PDG du réseau social avait simplement indiqué que d'autres projets occupaient Facebook pour l'instant, qui seraient plus difficiles en cas de sortie des capitaux privés. Il avait estimé que ce n'était pas prévu « dans un temps proche. »

L'entreprise est actuellement en phase de pré-IPO, et une introduction définitive serait vue d'un bon oeil par les investisseurs, la valorisation du réseau social aux 500 millions de membres promettant d'être une affaire particulièrement rentable pour eux. Pour le membre du conseil d'administration Peter Thiel, également venture capitalist et cofondateur de PayPal, cela pourrait arriver dès la fin de l'année 2012.

« Il y aura probablement introduction un jour ou l'autre. La leçon apprise de Google semble être qu'il ne faut pas entrer sur les marchés financiers trop tard, » a expliqué Thiel à Reuters. Facebook est déjà profitable, et son chiffre d'affaires approcherait les 800 millions de dollars pour 2009, selon l'agence de presse. Une situation qui a de quoi faire trépigner les actionnaires d'impatience.
Comme relevé par nos confrères de Touslesdrivers.com, Microsoft a mis en ligne à la fin du mois d'août un patch censé améliorer la prise en charge des disques durs Advanced Format sous Windows 7 et Windows Server 2008 R2. Numéroté KB982018, ce correctif revient sur plusieurs problèmes liés à l'utilisation des disques durs de dernière génération utilisant des secteurs de 4 Ko au lieu de 512 octets. Reste que pour des raisons de compatibilité, ces disques Advanced Format, s'ils diposent bien de secteurs physiques de 4 Ko, maintiennent une interface de 512 octets au niveau des secteurs logiques. Rappelons que les disques 4K Advanced Format, disponibles chez Seagate et Western Digital, offrent des capacités de stockage accrues.

Seulement voilà, les systèmes d'exploitation n'ont pas encore été pensé pour ce nouveau type de disques. Il en résulte divers problèmes, notamment sur Windows, au niveau des performances ou de la fiabilité. Le patch proposé par Microsoft revient donc sur ces soucis, notamment au niveau du moteur ESENT (Extensible Storage Engine NT) qui est utilisé par divers services comme Windows Update, Windows Desktop Search ou encore Active Directory. Les performances avec le système de fichiers NTFS devraient être améliorées, du moins sur certaines écritures, alors que l'éditeur de logiciels a revu ses pilotes Storport et USBStor pour un meilleur alignement des écritures de données avec les disques Advanced Format. Dans la foulée, cette mise à jour installe des pilotes de stockage plus récents pour les principaux contrôleurs disponibles sur le marché (AMD, Intel, NVIDIA).

A l'avenir, Microsoft devrait proposer une mise à jour pour prendre en charge les disques durs 4K Native Disk, c'est à dire les disques dotés de secteurs logiques de 4 Ko. Vraisemblablement, cette mise à jour n'est pas au menu du prochain Service Pack 1 de Windows 7.Télécharger le correctif KB982018 pour Windows 7/Windows Server 2008 R2
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