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A l'occasion de Noël 2007, plusieurs développeurs de logiciels Mac se sont associés à des programmes publicitaires ou de promotion gratuite afin de proposer des opérations spéciales qui permettent d'obtenir et de télécharger gratuitement des logiciels habituellement payants.

Proposés via le Giving Tree, ces logiciels sont pour la plupart en anglais. Le site ne demande qu'une inscription (adresse email, nom de compte, mot de passe) et s'engage à ne pas diffuser ces informations et à éviter le spam, mais cela reste à prouver...

Le Giving Tree permet d'obtenir sept logiciels gratuitement qui se nomment : Wallet (stockage d'informations à l'aide de données chiffrées, pour enregistrer ses mots de passe, ses numéros de séries, ses numéros de cartes de crédit...), Catalog (permet de référencer les contenus de ses CD / DVD et disques durs), WireTap Pro (solution d'enregistrement audio numérique), Santa's Gizmo (création de listes de cadeaux pour Noël), BitClamp (chiffrer des données / fichiers avec de simple glisser / déposer), MacHeist Chat (logiciel de chat), HeistAgent (communication sur les prochaines sorties de logiciels Mac de Heist).

Parallèlement à cela, le développeur de XTorrent (client BitTorrent pour Mac) offre la possibilité d'obtenir gratuitement son dernier logiciel Acquisition Pro (logiciel de recherche et de téléchargement de contenus numériques). Pour cela, il faut toutefois s'inscrire à une offre promotionnelle proposée via le Trialplay. Attention, encore une fois, ces offres peuvent amener du spam dans vos boîtes électroniques, préférez donc confier une adresse peu ou pas utilisée pour en profiter... Par ailleurs, sachez que ces offres sont limitées dans le temps et que si vous êtes intéressés par ces logiciels vous avez tout intérêt à les télécharger le plus tôt possible.
Peut-on vraiment appliquer le modèle Wikipedia à un moteur de recherche ? C'est le pari que tente Jimmy Wales, co-fondateur de la célèbre encyclopédie collaborative, avec le moteur Wikia Search, dont le coup d'envoi officiel sera donné le 7 janvier prochain, après quelques jours d'une période de test en comité restreint. Comme avec Wikipedia, les internautes devraient être mis à contribution au sein du moteur Wikia, une force humaine grâce à laquelle Wales ambitionne de damer le pion aux géants de la recherche en ligne tels que Google, Yahoo! ou Microsoft.

Wikia serait tout d'abord plus efficace, parce que les utilisateurs auront la possibilité de qualifier les résultats de recherche. En outre, le fonctionnement de Wikia serait transparent, permettant aux internautes de comprendre pourquoi telle page est mieux positionnée que telle autre, tandis que les docteurs ès techniques de référencement s'en donneront à coeur joie pour le compte de leurs clients...

En juillet dernier, Wikia avait annoncé le rachat d'une technologie d'indexation de pages Web baptisée Grub, fonctionnant sur le mode du calcul distribué. Un client gratuit permet aux internautes d'utiliser les ressources inutilisées de leur machine pour participer à un effort général d'indexation. Jusqu'ici propriété de la société LookSmart, Grub pourrait permettre à Wikia de disposer d'une importante puissance de calcul sans qu'il lui soit nécessaire d'entretenir de couteuses fermes de serveurs dédiés à cette lourde tâche. Le projet a par ailleurs été passé sous licence open source.

Les briques fonctionnelles seraient donc déjà en place. En admettant que rien n'interfère avec les projets de Wales, Wikia n'aura donc plus le 7 janvier prochain qu'à convaincre les internautes d'utiliser son moteur, ce qui ne sera peut-être pas évident tant les habitudes sont dures à perdre. Comme pour tout projet collaboratif, le succès de Wikia reposera en effet sur l'adhésion d'un volume suffisant d'utilisateurs.

Contrairement à Wikipedia qui est éditée par une fondation à but non lucratif (Wikimedia), le moteur Wikia est lancé par une société commerciale. Bien que les technologies employées soient open source et que son fondateur prône la transparence la plus complète, ce point rebutera peut-être certains internautes...
L'éditeur BitDefender a lancé le 17 décembre dernier une alerte relative à un cheval de Troie capable de modifier le contenus des liens sponsorisés du programme AdSense de Google, de façon à entraîner l'internaute vers les sites de son choix.

Google AdSense est un programme publicitaire, accessible à tous, qui affiche sur votre site des publicités contextuelles, dont le contenu est censé entretenir un rapport avec le contenu de vos pages. L'affichage des publicités se faitau moyen de quelques lignes de code fournies par Google et combinant HTML et JavaScript. C'est l'exécution de ce code qui lance un appel vers les serveurs de Google afin de déterminer quelles sont les publicités à afficher après analyse du contenu.

Ce cheval de Troie, baptisé Trojan.Qhost.WU, opère une modification sur le fichier "hosts" des systèmes d'exploitation. A chaque tentative de connexion vers un serveur distant, ce fichier est consulté afin de vérifier qu'une adresse IP n'est pas déjà associée à un nom de domaine, avant qu'une requête soit envoyée aux serveurs DNS qui se chargent habituellement de la redirection des internautes. Aujourd'hui inutile, ou presque, le fichier hosts n'est plus guère utilisé que pour interdire l'accès à certains sites, dans le cadre par exemple d'un contrôle parental.

Ici, le fichiers hosts est modifié de façon à ce que le script AdSense n'appelle pas les serveurs de Google (pagead2.googlesyndication.com) mais le serveur de l'attaquant, à partir duquel celui-ci diffusera le message de son choix.

L'affaire est ennuyeuse pour Google, bien sûr, mais également pour les internautes que cette usurpation met en danger, ainsi que pour les annonceurs et webmasters qui font confiance au programme publicitaire du numéro un mondial des moteurs de recherche. Ce cheval de Troie ne semble cependant pas opposer de résistance aux programmes de désinfection les plus courants.
"Comment fait le Père-Noël pour distribuer tous les cadeaux le même jour dans autant d'endroits différents ?" Si cette question (ou d'autres autour du même thème) est de celle que vous avez entendues plusieurs fois depuis de la journée, nous avons la solution qui vous permettra de retrouver un peu de la tranquillité à laquelle vous aspirez sans doute en cette période de grande agitation.

Aux petits et plus grands qui vous questionnent, vous pouvez répondre que le Père-Noël a déjà commencé sa course autour du monde et qu'il sera fidèle au rendez-vous ce soir. Avec des preuves à l'appui, c'est mieux, et pourquoi s'en priver puisque les progrès de l'imagerie aidant, il est à présent possible d'observer le Père-Noël dans ses préparatifs via l'œil de Google Earth. Ainsi, repéré autour de 13h30 au-dessus du Japon, le Père-Noël serait, à l'heure où nous écrivons ces lignes, au-dessus de la Corée. Mené par un attelage de neuf rennes, le traineau du Père-Noël stationne une dizaine de secondes au-dessus de chacune des villes qui se trouvent sur le chemin, juste le temps qu'il faut à cet homme aguerri pour déposer les cadeaux que ses assistants ont préparés tout au long de l'année. Pour suivre les sauts de puces du vénérable vieillard à travers le monde, rendez-vous sur la fiche de Google Earth puis sur la page de téléchargement du module Santa Tracker. De quoi tenir en haleine petits et grands jusqu'aux 12 coups de minuit ?
Vous vous verriez bien devenir le prochain magnat des semi-conducteurs, mais appréhendez de ne pas gagner correctement votre vie ? Savez-vous pourquoi vous auriez tout intérêt à prendre la place d'Hector Ruiz, PDG d'AMD, plutôt que celle de Paul Otellini, qui occupe le même poste chez Intel ?

Les réponses à ces questions existentielles se trouvent désormais sur le site de la SEC, la Securities and Exchange Commission, ou Commission des titres financiers et des bourses américaine. Celle-ci vient en effet de mettre en ligne un outil permettant de comparer les revenus des cadres dirigeants des 500 plus importantes sociétés américaines.

On y découvre par exemple que le PDG d'AMD a reçu près de 13 millions de dollars de salaire et de compensations diverses sur 2006, alors que Paul Otellini a pour sa part dû se contenter d'une toute petite dizaine de millions de dollars. Des recherches peuvent être effectuées au sein de cette base de données en fonction du secteur dans lequel évoluent les sociétés cotées mais également en fonction de leur capitalisation boursière ou de la générosité dont elles font preuve envers leurs dirigeants. A tester sur le site de la SEC.
Le gouvernement souhaite-t-il vraiment mettre un terme au phénomène de la vente liée dans l'univers informatique ? C'est la question que semblent se poser les quatre associations qui ont fait parvenir le 18 décembre dernier une lettre commune à la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes. Elles invitent la DGCCRF à prendre en main le dossier de la vente liée, en rappelant que six millions de consommateurs français sont concernés par cette question chaque année.

Deux associations de consommateurs, l'UFC Que Choisir et Consommation, Logement et Cadre de vie, se sont jointes à l'Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres (Aful) et l'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April) pour cosigner cette lettre, dans laquelle elles rappellent que la vente liée "porte atteinte à la liberté de choix du consommateur, en dissimulant les informations, notamment en termes de prix, qui lui permettraient de faire ses choix en connaissance de cause".

"Depuis plusieurs années déjà, la DGCCRF est régulièrement interpellée au sujet des violations évidentes des droits des consommateurs qui résultent de cette pratique. Or, malgré les nombreux courriers, et malgré les procédures judiciaires que les consommateurs sont obligés de suivre pour faire respecter leurs droits, la DGCCRF n'a jamais mis fin à ces abus. La situation n'a pas évolué et rien ne laisse espérer que le problème pourra se régler sans son intervention", plaident-elles encore.

Cette lettre est intervenue quelques jours avant que ne soit votée la loi Chatel "pour le développement de la concurrence au service des consommateurs". Bien qu'il ait été initialement prévu que la DGCCRF soit chargée d'étudier la question afin d'intégrer le thème de la vente liée à ce texte, Luc Châtel, secrétaire d'Etat à la Consommation et au Tourisme, a finalement écarté la question des débats, en expliquant qu'il valait mieux attendre de voir le résultat de l'action en justice intentée par l'UFC Que Choisir en décembre 2006.

"Il est inacceptable qu'une action en justice d'une association de consommateurs sur un point précis du dossier soit le prétexte à la suspension de l'ensemble des travaux", estiment les cosignataires de la lettre.
Vos préférences Firefox accessibles en tout temps et en tout lieu ? C'est ce qu'ambitionne de proposer la fondation Mozilla avec le projet Weave (du verbe anglais signifiant tisser), un environnement d'exécution en ligne dont la première version bêta vient tout juste d'être lancée. Initialement dévolu à la synchronisation des informations personelles de l'utilisateur de Firefox, Weave s'ouvrira à de nouveaux services et de nouvelles applications au fur et à mesure de son développement, promet Mozilla. Des interfaces de programmation (API) ouvertes faciliteront l'accès des applications tierces à Weave dès le début de l'année 2008, promet Mozilla, qui signe ici son entrée dans le service en ligne. Un tournant décisif ?

Pour l'instant, Weave se présente comme une extension Firefox, compatible avec la dernière bêta en date de la version 3 du navigateur. Après installation, la première étape consiste à synchroniser les informations personnelles du navigateur sur les serveurs de Mozilla, des favoris à l'historique en passant par les différentes préférences, de façon à retrouver ses réglages favoris depuis n'importe quel terminal connecté à Internet et à disposer d'une sauvegarde en ligne en cas d'incident.

Comme le résume le schéma ci-dessous et afin d'aller plus loin qu'une extension comme Google Browser Sync for Firefox, l'idée serait ici de permettre l'exploitation des informations personnelles par des services Web, mais également par les proches de l'utilisateur, l'ensemble de ces interactions étant régies au sein d'un environnement d'exécution, Weave. Une série d'outils et d'interfaces de programmation devrait être mise à disposition pour autoriser cet accès en permettant à l'utilisateur de gérer comme il l'entend les permissions attribuées. Partage de favoris avec ses proches ou gestion automatique des identifiants lors de la connexion à un site Web sont quelques-unes des premières applications concrètes des services que Weave pourrait proposer à l'utilisateur. Dans sa version 0.1, Weave effectue une synchronisation automatique des informations toutes les trente minutes.

De nombreux internautes sont encore réticents à l'idée de centraliser leurs informations personnelles au sein d'un service en ligne, mais la fondation Mozilla devrait veiller à ce que Weave ne fasse pas l'objet d'atteintes à la vie privée. Peut-être l'usager sera-t-il plus enclin à faire confiance à Mozilla qu'à une société à but clairement lucratif comme Google ? Quoi qu'il en soit, Weave est d'ores et déjà perçu comme la première brique d'un véritable environnement Mozilla en ligne.
Alors que SFR est en passe de racheter au groupe Louis Dreyfus sa participation dans l'opérateur Neuf Cegetel afin d'en prendre le contrôle, Numéricable pourrait prochainement observer l'entrée du fonds d'investissement américain Carlyle à son capital. Celui-ci aurait en effet annoncé son intention de se porter acquéreur de la moitié des parts détenues par son rival britannique, le fonds Cinven, au sein de Numéricable, pour un montant estimé à environ un milliard d'euros. Selon les termes de cette transaction, Numéricable verrait donc son actionnariat partagé entre Cinven (35%), Carlyle (35%) et le fonds d'investissement français Altice (30%).

Carlyle n'aurait toutefois pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Interrogé par Reuters, son représentant français Benoît Colas a indiqué qu'un rapprochement entre Numéricable et un autre opérateur "pourrait faire du sens", avant d'explicitement mentionner le nom d'Iliad. En s'alliant avec la maison mère de Free, Numéricable pourrait devenir un véritable poids lourd sur le marché français des télécoms, à même de tenir tête à France Télécom (Orange) et à SFR, qui aura bientôt la main sur Neuf Cegetel. Reste à savoir si Iliad, et surtout Xavier Niel, l'actionnaire majoritaire, seraient intéressés par une telle proposition.

L'opportunité de présenter Numéricable au nouvel appel d'offres bientôt lancé pour l'attribution de la quatrième lience 3G serait "clairement envisagée" par Carlyle, ce qui permettrait à l'opérateur de faire son entrée dans l'univers de l'Internet mobile, en attendant un éventuel rapprochement avec l'un des opérateurs spécialisés. Un premier appel d'offres avait vu le rejet par l'Arcep de la candidature de Free, notamment parce que le fournisseur d'accès à Internet réclamait des aménagements dans le paiement du montant de la licence. Les modalités d'attribution de cette licence devraient toutefois être prochainement corrigées de façon à autoriser l'échelonnement du versement dans le temps.
C'est la trève des confiseurs et pourtant Microsoft se serait sans doute bien passé de la publicité faite autour d'un bug en cours d'investigation affectant son système d'exploitation Windows Home Server. Rappelons que Windows Home Server équipe des serveurs domestiques et est censé centraliser les sauvegardes de données sur votre réseau d'ordinateurs. Problème, Microsoft a reçu plusieurs rapports de corruption de données lorsque ses propres programmes comme OneNote 2003/2007, Outlook 2007, Money 2007 ou encore Windows Vista Photo Gallery et Windows Live Photo Gallery sauvegardent des données sur le serveur Windows Home Server.

Voilà qui est un rien ennuyeux pour un produit censé assurer la sauvegarde des données. D'après Microsoft le problème est dû à un bug sur la gestion des dossiers partagés par Windows Home Server. Il devrait être corrigé prochainement (voir les détails ici). En attendant, évitez de sauvegarder directement vos données sur un serveur Windows Home Server.
le 24/12/2007 à 20:47
Sa Majesté se met à YouTube
Sa gracieuse Majesté, la Reine Elizabeth II, se met une fois encore à la page en adoptant YouTube pour la diffusion de ses vœux de noël. En 1957, la Reine d'Angleterre avait déjà créé l'événement en diffusant pour la première fois ses vœux de noël à la télévision. Cinquante ans plus tard, les sujets de sa Majesté pourront consulter, sur le tout nouveau canal royal de YouTube, les vœux de leur Reine.

Le canal royal, disponible ici, héberge par ailleurs les vœux télévisés de 1957 mais aussi quelques archives qui n'ont jamais été diffusés. Il faudra attendre 15 heures ce mardi 25 décembre pour voir la Reine s'adresser à ses sujets à la télévision... et sur YouTube. L'an dernier, la Reine, âgée de 81 ans, formulait ses traditionnels vœux de noël sous forme de Podcast.
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